• Aucun résultat trouvé

* Respectivement professeur agrégé, professeur agrégé, assistante de recherche et agent de recherche, Groupe d'étude des ressources maritimes, Université du Québec à

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "* Respectivement professeur agrégé, professeur agrégé, assistante de recherche et agent de recherche, Groupe d'étude des ressources maritimes, Université du Québec à"

Copied!
137
0
0

Texte intégral

(1)

INVESTIGATION DES ASPECTS LÉGAUX ET ILLÉGAUX DE LA PÊCHE AU SAUMON AU QUÉBEC

James R. WILSON*

Jean-Claude MICHAUD*

Roxane BOUCHARD*

Richard BOILY*

Soumis au ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et à la Fondation de l'Université du Québec à Rimouski

Université du Québec à Rimouski septembre 1991

* Respectivement professeur agrégé, professeur agrégé, assistante de recherche et agent de recherche, Groupe d'étude des ressources maritimes, Université du Québec à Rimouski, 300, allée des Ursulines, Rimouski, Québec G5L 3A1

(2)

Cette recherche a été effectuée sous contrat avec le MLCP (3700-3236), la Fonda- tion de l'Université du Québec à Rimouski (1987- ), et les Fonds Institutionnel de la Recherche (C3-750122).

Remerciements à Monsieur Roberto Médina, ainsi qu'à Madame Mélissa Wilson pour leur contribution au texte. Remerciements également à mesdames Carole Boivert et Céline Brisson, secrétaires.

(3)

page

LISTE DES FIGURES vii

LISTE DES TABLEAUX viii

LISTE DES ANNEXES ix

1. INTRODUCTION 1

1.1 LE CONTEXTE GLOBAL 1

1.2 OBJECTIFS DE L'ÉTUDE 3

2. DÉLIMITATION GÉOGRAPHIQUE 4

3. THÉORIE ET APPLICATIONS DES ANALYSES DE DEMANDE 5

3.1 CAS CLASSIQUE 6

3.2 CAS NON-CLASSIQUES 8

4. L'ANALYSE EMPIRIQUE DE LA DEMANDE 12

4.1 ÉCHANTILLONNAGE 12

4.2 CHOIX MÉTHODOLOGIQUE 14

4.3 ÉQUATION DE PRIX HÉDONIQUE 15

4.4 L'ÉQUATION DE PRIX IMPLICITE 19

4.5 ESTIMATION DU CONSENTEMENT À PAYER 19

4.5.1 Le problème de l'obtention des mesures 20

4.5.2 Mesures du consentement à payer : extrapolation linéaire 21 4.5.3 Mesures de la volonté de payer : spécification des fonctions de demande

lorsque le prix est la variable 25

4.5.4 Discussion 31

5. LA PÊCHE ILLÉGALE 32

5.1 LE CONTEXTE 32

5.2 ANALYSE DESCRIPTIVE 33

5.3 ANALYSE DU COMPORTEMENT DES PÊCHEURS 35

5.3.1 Des facteurs liés au revenu familial 35

5.3.2 Les attitudes face à l'illégalité 36

5.3.3 La surveillance étatique 40

6. CONCLUSION 40

(4)

7. RECOMMANDATIONS 44

7.1 POLITIQUES PUBLIQUES 44

7.2 ANALYSES DE DEMANDE FUTURE 47

8.0 BIBLIOGRAPHIE EXTENSIVE SUR L'ÉVALUATION DES BIENS ENVIRONNEMEN-

TAUX 51

8.1 Les sources de cette étude 51

8.2 Bibliographie générale 51

(5)

LISTE DES FIGURES

page Figure 1. Les effets d'une baisse de prix sur le bien-être des consommateurs . . . . 7 Figure 2. Représentation graphique d'une fonction de prix-hédonique, comme

point géométrique des équilibres entre les offres (Si) et les enchères (BI et les trois mesures du consentement à payer pour le consommateur # 1

(Mc Connell, 1986) 20

Figure 3. Répartition en pourcentage (%) des pêcheurs résidents selon le type

d'accès aux rivières . . 33

Figure 4. Distribution des index de revenus familliaux et comparaison avec les

revenus moyens du recensement canadien de 1986 34

Figure 5. Relation entre les probabilités subjectives et objectives pour qu'un

pêcheur soit inspecté par un agent du MLCP au cours de l'année 1989 41 A. Estimation Subjective du Taux de Surveillance (ESTS).

B. Estimation Subjective du Taux de Surveillance Nécessaire (ESTSN)

(6)

LISTE DES TABLEAUX

page Tableau 1. Une taxonomie des approches pour la valorisation des biens

environnementaux 9

Tableau 2. L'équation de prix-hédonique (forme log-log). 18 Tableau 3. Consentement à payer à l'équilibre (PTRIP), en dollars canadiens,

par rapport à LEISURE et REVRANG 22

Tableau 4. Changement dans le consentement à payer pour une augmentation de 1 jour de pêche au saumon (DELTDAYH), en dollars canadiens, par rapport à LEISURE et REVRANG, en utilisant l'expansion de premier ordre de Taylor . . . 23 Tableau 5. Changement dans le consentement à payer (DELTFSHH), en dollars

canadiens pour une augmentation de 10 % en saumons disponible pour la capture (LOLDFISH) par rapport à LEISURE et REVRANG, en utilisant l'expan-

sion de premier ordre de Taylor 24

Tableau 6. Les demandes pour le nombre de saumons (LOLDFISH) (6a) et le

nombre de jours de pêche (LDAYS) (6b), (forme log-log) 27 Tableau 7. Changement dans le consentement à payer (DELTFDEM), en dollars

canadiens, par une augmentation de 10 % de saumons disponibles pour la

capture (OLDFISH) par rapport à LEISURE et REVRANG, en utilisant les fonctions d'offre (B1) dérivées des «demandes» ayant comme variable dépendante la

variable prix 28

Tableau 8. Changement dans le consentement à payer (DELTDEM), en dollars canadiens, pour une augmentation d'une journée de pêche au saumon

(DELTDDEM), par rapport à LEISURE et REVRANG, en utilisant les fonctions d'offre (B1) dérivées des «demandes» ayant comme variable dépendante

la variable prix 29

Tableau 9. Quelques variables explicatives du revenu familial (LREVMAX) 37 A. Variables choisies par les auteurs et le programme STEPWISE de SPSSX.

B. Variables choisies et forcées par les auteurs.

Tableau 10. Indices décomposés de sympathie et de gravité présentés sous forme de variables indépendantes et de variables explicatives. 39

(7)

LISTE DES ANNEXES

page ANNEXE I

Liste des rivières recensées lors du sondage

et types d'exploitation sportive du saumon 85

ANNEXE II

a. Explication sommaire de la méthodologie du traitement des données . . . 92 b. La lettre et le questionnaire 93 c. La codification du questionnaire 107 d. Les programmes de transformation des variables 131

ANNEXE III

Exemple d'une question de valorisation conditionnelle 159

(8)
(9)

1.1 LE CONTEXTE GLOBAL

Les politiques de pêche récréative au saumon en vigueur au Québec sont probable- ment les plus innovatrices de toutes les régions de l'Amérique du Nord. Depuis longtemps, le Québec est reconnu pour ses interventions audacieuses en matière de gestion de cette activité. Peut-être est-ce le résultat des structures institutionnelles originales que l'on retrouvait avant la révolution tranquille et de leur évolution suite aux changements majeurs des années soixante.

L'évolution des modes de gestion des rivières à saumon peut se diviser en trois périodes : avant la révolution tranquille, la révolution tranquille et après la crise économique de 1981.

Avant 1960, bien que les pêcheurs accédaient librement aux zones de pêche en régions éloignées, le Québec était tout de même caractérisé par la présence d'un système de clubs de pêche, quasi-inexistant dans le reste de l'Amérique du Nord.

Une grande partie de l'accès aux rivières à saumons, une ressource majeure du Québec, était contrôlée par des intérêts privés, reproduisant possiblement des institutions françaises ou britanniques.

Durant la même période, la situation aux États-Unis évolue différemment. Les notions de parcs publics et de liberté d'accès sont plus présentes. Le président des États- Unis, Théodore Roosevelt, énonçait ses politiques de parcs à vocation publique.

Plus récemment, les politiques mises de l'avant avec la révolution tranquille avaient, entre autres, comme objectif de rendre les ressources naturelles accessibles au grand public. Il était néanmoins important de tenir compte de la rareté de la ressource.

C'est probablement le motif à la base des différentes approches expérimentales de rationnement de la ressource. Elles ont cheminé plus rapidement au Québec qu'aux États-Unis.

Le système des zones d'exploitation contrôlée (ZEC), en particulier, semble être un outil de gestion spécifique au Québec. Il s'agit d'organismes à but non lucratif dont l'administration est assurée par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCP), conjointement avec des organismes locaux. Les ZEC doivent opérer en respectant le principe de l'autofinancement et les officiers responsables travaillent sur une base bénévole, bien qu'ils puissent recevoir une aide financière et logistique du MLCP pour couvrir les dépenses de démarrage et certains frais d'opération.

Sur le plan des structures, elles sont très différentes de celles des clubs privés. En principe, les ZEC sont plus démocratiques puisqu'elles doivent garantir un niveau d'accès public plus élevé par rapport aux clubs. Ainsi, toute personne qui le désire peut devenir membre d'une ZEC en y adhérant.

(10)

pêche de subsistance des autochtones ainsi que la pêche récréative, et cela au détriment de la pêche commerciale, éliminant progressivement et presque totalement cette dernière.

De plus, la structure de tarification des ZEC est en effet plus modeste. Le montant maximum à débourser, déterminé par le MLCP, pour être membre est fixé à 20 $ CA.

par année, et les droits d'accès journalier maximum sont de 75 $ pour les résidents du Québec. Les clubs privés exigeaient des déboursés beaucoup plus importants pouvant parfois dépasser 10 000 $ CA. par année. A l'intérieur des limites fixées par le MLCP, les tarifs sont déterminés par le comité exécutif de la ZEC. Toutefois, il ne semble pas nécessaire que l'ensemble des membres de la ZEC les ratifie pour être en vigueur.

Contrairement aux États-Unis, la notion d'achat du droit d'accès par la fixation de prix d'entrée constitue la pierre angulaire de la politique de gestion du saumon. Toutefois, les institutions qui déterminent les prix doivent comprendre les comportements et les motivations des pêcheurs de manière à ce que les prix reflètent le plus fidèlement possible ces préférences.

Les institutions responsables de la fixation des prix doivent également adhérer aux objectifs poursuivis par le gouvernement. Par exemple, si la politique gouvernemen- tale vise à rendre la pêche sportive accessible à la majorité de la population et que le régime actuel ne permet qu'au quart seulement de la population de participer, il faut alors se demander si les objectifs poursuivis par le gouvernement ou la façon de fonctionner des institutions responsables de la détermination des prix ne doivent pas être remis en cause.

Par ailleurs, au moment où il rachetait les clubs privés pour les remplacer par des ZEC, le MLCP expérimentait également le concept de réserve faunique, gérée directement ou indirectement par le ministère. Pour accéder à une réserve faunique, l'usager paie un droit directement au gouvernement ou à une association qui agit comme intermédiaire.

Le MLCP a aussi fait l'essai d'une forme de gestion quasi-publique à but lucratif, soit les Sociétés des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Finalement, il existe toujours des pourvoiries traditionnelles qui négocient des droits d'accès exclusifs ou non-exclusifs aux rivières et qui opèrent indépendamment du MLCP.

Durant les années 1980, le MLCP lançait une politique nouvelle et ambitieuse. Celle-ci avait comme objectif la création d'autres réserves fauniques ainsi qu'un retour vers le concept des pourvoiries. Cette nouvelle politique ne fut pas très bien reçue par les usagers de la ressource.

(11)

Un trait commun à l'ensemble des politiques de gestion persiste durant cette période : les droits d'accès s'ajoutent au prix du permis de pêche pour les rivières où la pression de pêche est élevée. Ainsi, pour plusieurs rivières, les pêcheurs acquittent un droit d'accès sur une base journalière, achètent un forfait ou paient les services d'un guide..

1.2 OBJECTIFS DE L'ÉTUDE

Le but de cette étude est d'obtenir une meilleure compréhension du comportement économique de la population de pêcheurs récréatifs au saumon. L'analyse consistera à faire une analyse de demande «hédonique» et à analyser les attitudes des pêcheurs envers des actes de pêches illégales. Quelques objectifs spécifiques découlent du but poursuivi.

Le premier objectif de l'étude est d'analyser la demande de pêche récréative au saumon. Une telle étude fournirait des informations sur les personnes pratiquant ce sport et permettrait d'évaluer si les pratiques de gestion du Québec donnent les résultats prévus et s'ils sont acceptables.

Les données de l'étude serviront également à explorer les tendances qu'ont certains pêcheurs à pêcher illégalement le saumon et à déterminer les variables démographi- ques qui pourraient influencer ces tendances.

Il est facile d'expliquer la raison d'être de cette partie de l'étude. Dans des régions éloignées telles l'Alaska et certaines parties du Québec, la viabilité d'une politique de gestion est étroitement assujettie au support obtenu des régions rurales où se trouve la ressource convoitée. Les inspecteurs de pêche ne peuvent espérer contrôler les agissements des populations locales que si ces dernières sont convaincues du bien- fondé, de l'impartialité et de l'équité des politiques de gestion.

Le braconnage occasionnel peut, dans certains cas, être une tentative de compenser les injustices perçues par l'individu qui s'y adonne. Dans un sens très large, l'analyse du comportement du consommateur peut favoriser une meilleure compréhension des sources des griefs et s'avérer utile pour remanier les politiques afin d'obtenir davantage de support dans la population.

Le dernier objectif spécifique est d'analyser les répercussions de la structure organisationnelle des ZEC sur la politique de fixation des prix au sein de celles-ci.

De façon globale, l'étude permettra de répondre à un certain nombre d'interrogations telles :

(12)

2. Les politiques en place assurent-elles la distribution des biens publics conformé- ment aux objectifs du gouvernement?

3. Quelle valeur accorde-t-on à une activité de plein air ou de loisir, et quelles sont les méthodes les plus reconnues et acceptables au niveau de la théorie économique pour l'estimer?

4. Que veulent les consommateurs, ou plutôt qu'achètent-ils quand ils pratiquent une activité de plein air?

Sur une base intuitive ou de connaissances générales de la pêche récréative, il est possible d'apporter des réponses à ces questions. Les réponses ainsi obtenues ne sont pas suffisantes, toutefois, pour garantir une bonne compréhension des phénomènes et une formulation de politiques qui assureraient une juste distribution de la ressource.

Une sage utilisation des fonds publics à investir dans les infrastructures de loisir et une application équitable de la loi sur l'utilisation des ressources naturelles exigent une analyse plus rigoureuse des comportements et des besoins de la population.

L'analyse de la demande du consommateur, selon les méthodes propres à l'économie appliquée, peut s'avérer extrêmement utile pour recueillir des éléments de réponse aux questions posées plus haut.

2. DÉLIMITATION GÉOGRAPHIQUE

La province de Québec est divisée par le fleuve Saint-Laurent. Sur la rive sud, dans les régions communément regroupées sous l'appellation «Bas Saint-Laurent- Gaspésie», l'on retrouve quelques-unes des rivières à saumon les plus renommées de l'Atlantique.

La Côte Nord est formée d'une bande peuplée longeant le Saint-Laurent et la route principale permet l'accès au territoire jusqu'à Hâvre Saint-Pierre. Au-delà de cette zone, plus à l'intérieur jusqu'à la Baie d'Hudson, et au Nord jusqu'aux îles de Baffin, on retrouve de vastes étendues de forêts boréales aux travers desquelles coulent plusieurs rivières à saumon.

On dénombre 73 rivières à saumon sur l'ensemble du territoire québécois. Toutefois, selon le MLCP, ces rivières ne sont pas toutes officiellement classées comme tel (Annexe l). On y retrouve plus de plans d'eau dont l'accès est limité que partout ailleurs en Amérique du Nord. Selon les informations disponibles, il y a 9 rivières dont

(13)

valorisation conditionnelle. Les méthodologies et leurs applications sont décrites dans la prochaine section.

Les données recueillies comportent des limites qu'il convient de garder à l'esprit le temps venu d'interpréter les résultats. Ces limites sont liées à la fois au taux de réponse et à l'interprétation des questions par les répondants.

À la première section du questionnaire qui traite des caractéristiques des pêcheurs, le, taux de réponse est élevé. Par contre, les répondants semblent avoir éprouvé quelques difficultés avec les questions relatives au coût des équipements de pêche et à la relation entre la pêche récréative et d'autres moyens pour se procurer du saumon. La valorisation conditionnelle semble aussi avoir causé des problèmes aux

-

pêcheurs enquêtés.

Un pêcheur confronté à des questions concernant ses achats d'équipements pour la pêche au saumon pendant une saison, la quantité achetée et le taux d'utilisa- tion (%) peut s'impatienter et, ainsi, devenir moins coopératif. 11 y a aussi des problèmes théoriques implicites à ces questions. L'équipement de pêche peut être considéré comme un investissement.

Comme la plupart des investissements, l'achat d'équipements de pêche peut se répartir sur différentes périodes. Le taux de dépréciation de chaque unité d'investis- sement peut aussi être différent. L'achat d'équipement plus moderne et plus récent (tel que cannes à pêche et vêtements) ne peut donc être considéré comme une dépense saisonnière.

Dans les études futures, il serait souhaitable de ne retenir que trois questions reliées aux dépenses d'équipement : le nombre de saisons de pêche, la valeur globale de leurs équipements (valeur présente) et le pourcentage d'utilisation affecté à la pêche au saumon.

L'idée d'un «marché alternatif» ou d'un «marché optionnel» pour le saumon a été utilisé avec succès dans d'autres études portant sur d'autres biens que la pêche sportive. Celles-ci interrogeaient les consommateurs, par exemple, sur la quantité d'eau achetée en magasin, ce qui permettait d'avoir une idée du prix de l'eau souterraine ayant une probabilité nulle de contenir des polluants. (voir Edwards, 1988.)

D'après les réponses fournies sur les marchés alternatifs pour le saumon, les gens ont saisi le sens de la question mais l'ont jugé impertinente. Pour la majorité des répondants, la pêche est davantage une source de loisir qu'un moyen pour se nourrir.

Pour la plupart des pêcheurs sportifs, il est clair qu'il n'y a pas de marchés alternatifs, à moins de vouloir pêcher ailleurs.

(14)

Les résultats concernant l'évaluation conditionnelle permettent normalement d'évaluer le consentement à payer moyen. Cette valeur est utile pour préciser la variation compensatoire (VC) ou la variation équivalente (VÉ). Pour en arriver à un prix d'accès qui reflète bien les mesures exactes du surplus du consommateur, on a utilisé un système d'enchères basé sur le prix d'accès aux rivières à saumon.

Certaines questions ont eu comme résultat de susciter des protestations et des réponses erronées.

Deux raisons principales peuvent expliquer la moins grande fiabilité des données saisies dans cette section du questionnaire : les règles de fonctionnement régissant la formation du prix d'accès (enchères avec offre minimum) et les effets distribution- nels de telles règles. Les enchères ont tendance à faire ressortir le consentement à payer maximal, ce qui favorise les répondants ayant des revenus élevés. Une structure de prix d'accès qui avantage les pêcheurs à hauts revenus est inacceptable pour la plupart des pêcheurs, incluant les pêcheurs à revenus élevés. On discute de l'implication de ces résultats dans la section suivante.

L'analyse des résultats provenant de la valorisation conditionnelle suggère de revoir la formulation des questions pour déterminer le consentement à payer marginal. On trouve un exemple de questions à l'annexe ln.

Soulignons que l'approche de la valorisation conditionnelle est très utile pour estimer la demande pour la pêche récréative dans les rivières à accès libre du Québec, c'est-à-dire où il n'y a pas de frais d'accès. Cependant, il faut que l'échantillonnage soit fait de manière à obtenir un sous-échantillon représentatif des utilisateurs. Malgré les difficultés de cette approche, il est important d'inclure des questions sur la valorisation conditionnelle dans les études futures.

4.2 CHOIX MÉTHODOLOGIQUE

Les meilleurs taux de réponse ont été obtenus avec les questions portant sur les frais de déplacement, sur l'accès aux rivières et sur les informations démographiques et qualitatives. En conséquence, le choix du modèle de demande est basé sur trois considérations :

1) les attributs quantitatifs des rivières influencent le choix de la rivière;

2) les coûts d'utilisation d'une rivière comprennent les frais de voyage ainsi que les déboursés sur le site de pêche;

3) la proximité des rivières par rapport au domicile joue un rôle important dans l'estimation.

(15)

On peut inclure ces considérations lors de la définition de la demande en utilisant la méthode hédonique - coûts de voyage développée par Brown & Mendelson (1980) et révisée par Smith et Kaoru (1987). L'étude suivra plus généralement cette structure. Cependant, on tentera d'améliorer l'approche empirique développée par ces auteurs.

4.3 ÉQUATION DE PRIX HÉDONIQUE

L'objectif est de développer une mesure de la valeur d'une journée de pêche et de la valeur accordée par les pêcheurs à la présence du saumon dans les rivières. Pour ce faire, les notions rigoureusement définies du consentement à payer basées sur les théories de la demande et de la production des ménages sont utilisées.

La famille alloue, selon la théorie de la production des ménages, ses budgets de temps et d'argent à la production de biens non-marchands telle une journée de pêche au saumon. Par exemple, les consommateurs n'achètent pas un steak pour sa beauté ou son utilité intrinsèque mais pour le barbecue qui est produit à partir du steak. Une journée de pêche, tel un barbecue, est composée d'éléments marchands et non-marchands.

Bien que les activités de plein air se présentent communément sous forme de forfait, on peut considérer le produit lui-même comme non-marchand. En effet, il est possible qu'un pêcheur puisse pratiquer cette activité par d'autres moyens. Le MLCP fait remarquer, à ce propos, qu'il existe plusieurs types de facilités pour la pêche sportive au saumon. Malgré cela, il reste que c'est le pêcheur, avec son temps et son argent, par le biais ou non d'un forfait, qui réalise l'expérience.

Dans la majorité des modèles basés sur les coûts de déplacement, le nombre de jours est inclus afin de déterminer le coût moyen par jour. Il n'y a presque jamais d'attributs ou de qualités associés à la variable. Lorsqu'il y en a, ils sont en général sous-entendus. Dans le modèle choisi, la variable nombre de jours de pêche (DAYS) et de son logarithme naturel (LDAYS) sont introduits telles des variables de qualité aidant à déterminer le prix.

En utilisant la théorie de la production des ménages, le raisonnement est très direct.

En réalité, les pêcheurs effectuent des échanges entre le temps alloué à la pêche et d'autres attributs quantitatifs telles, par exemple, la présence de poisson et la distance du lieu de résidence au site de pêche. Il n'est donc pas insensé de considérer le nombre de jours de pêche comme une variable qualitative.

Pour construire cette variable, le nombre de jours de pêche ou, alternativement, le nombre de jours passés sur les lieux de la «destination» principale fut introduit dans le modèle.

(16)

On a également fait l'hypothèse qu'un pêcheur traite la distance séparant la zone de pêche de son lieu de résidence comme une variable qualitative. Cette variable joue un rôle dans sa décision non seulement à cause de la relation (non linéaire) entre le coût et la distance à parcourir, mais également à cause de la relation (non linéaire) entre la distance et le coût d'opportunité associé à son temps de loisir.

Très souvent, dans des études similaires, la distance est mesurée en milles ou en kilomètres à partir d'une zone déterminée jusqu'à la destination prévue, en utilisant une forme de conversion homogène telle que rue-milles. Toutefois, en traitant d'expériences récréatives, les modes de transport peuvent varier énormément. Ceci aura un impact direct sur les coûts en temps et en argent.

Il est généralement admis qu'une mesure agrégée se retient plus facilement que chacun des détails la composant. Il semble plus facile, par exemple, de retenir le temps de voyage que la distance. C'est pour cette raison qu'on parle plus souvent en terme d'heures de voyage plutôt que de milles ou de kilomètres de route. Cette constatation est d'autant plus probante si le déplacement se fait par bateau ou par avion.

Par conséquent, la variable DISTIME et sa transformation logarithmique LDISTIME sont mesurées en heure-voiture. Tous les moyens de transport utilisés par les répondants ont été convertis en temps de déplacement en voiture conduite à la vitesse de 100 km/heure.

La présence de guides et d'autres attributs ou services offerts au consommateur sont importants dans la détermination des coûts de voyage. Certains groupes de revenus utilisent considérablement ces attributs dans leurs activités. Ainsi, pour saisir ces effets, on utilise la variable FORFAIT et sa transformation logarithmique, _FORFAIT.

Une autre hypothèse est que le prix du forfait est directement relié au type d'accès à la rivière, c'est-à-dire que le pêcheur, en faisant son choix d'un emplacement de pêche, tient compte du fait que la rivière est publique ou accessible gratuitement (DUMPUB et LDUMPUB), qu'elle est privée (DUMPRIV et LDUMPRIV) ou qu'elle se situe dans une ZEC, ou une réserve faunique (une variable implicite que l'on trouve dans la constante de l'équation de prix hédonique estimée). Ces trois variables ont des valeurs binaires (0,1).

Pour chaque cas dans l'échantillon, on peut également supposer que le prix payé pour aller pêcher dépend de la réputation de succès de pêche de la rivière. Cette hypothèse implique diverses ramifications.

En effet, plusieurs rivières de la Côte-Nord ont un taux de succès de capture élevé.

Par contre, elles sont éloignées des centres urbains. Les rivières plus proches peuvent avoir un taux de capture supérieur mais celui-ci devrait se refléter dans les

(17)

prix d'accès. Finalement, il est improbable qu'une personne entreprenne un long voyage pour pêcher dans les rivières dont les chances de succès sont faibles. Par contre, elle peut être tentée de parcourir une courte distance pour consommer le produit même si la probabilité de succès est faible. Toutefois, on fait l'hypothèse que la réputation de la rivière, mesurée par le nombre de madelineaux et de rédibermarins capturés, est positivement reliée aux coûts de voyage. Dans le modèle, OLDFISH (et LOLDFISH) représente les captures totales par rivière rapportées par le MLCP en 1989. Les valeurs manquantes ont été remplacées par les valeurs moyennes des captures par régions (Q1 à Q11).

Cette dernière démarche se justifie par l'hypothèse vraisemblable que les pêcheurs peuvent considérer la réputation des rivières à proximité, lorsque l'information sur la rivière convoitée est manquante.

Les coûts d'un voyage de pêche (COST et LCOST) comprennent le coût d'opportu- nité du temps, tel qu'énoncé, ou la moyenne du coût d'opportunité du salaire pour les répondants d'une même catégorie d'emploi. De plus, la variable comprend tous les frais de voyage les achats de nourriture, les coûts d'hébergement, les services d'un guide, l'achat d'un forfait, la location des équipements et, finalement, l'achat des équipements et des agrès qui ne sont pas considérés comme des investissements à long terme.

Ceux qui ont déclaré ne pas avoir ou ne pas accepter de salaire alternatif ont, par hypothèse, des fonctions utilités séparables, c'est-à-dire que leurs coûts d'opportuni- tés étaient indéfinis pour les loisirs. Dans ce cas, on n'a pas inclus le coût d'opportunité du temps dans l'équation.

Dans le modèle, les destinations multiples peuvent être une source possible de biais.

On a déjà discuté du fait que le questionnaire était formulé en fonction de voyages à destination unique, bien que plusieurs pêcheurs entreprennent de longs voyages à destinations multiples. On a cherché à réduire le biais implicite en introduisant différentes variables pouvant en rendre compte. Cependant, les études futures devront trouver une solution plus satisfaisante à ce problème.

Les résultats de l'estimation de l'équation de prix hédonique sont résumés au Tableau 2. En premier lieu, remarquons que pour un modèle estimé avec des données transversales, le pouvoir explicatif du modèle est acceptable. Les seules variables statistiquement non significatives sont LDUMPUB, variables représentant l'accès public ou gratuit. Ceci peut s'expliquer partiellement par la faible taille (31) du sous-échantillon de ceux qui ont utilisé l'accès public.

Finalement, un mot sur la forme fonctionnelle de cette spécification s'impose. Par définition mathématique, on a forcé chacun des attributs dans le quadrant positif,

(18)

contrairement à d'autres auteurs qui permettent les prix négatifs (voir, par exemple, Mendelsohn).

Deux raisons justifient le choix d'un modèle à prix positifs : en accord avec Bocksteal et al. (1985), nous croyons d'abord que les prix implicites positifs sont plus consistants avec les conditions de premier ordre de la dérivée de la fonction de demande; ensuite, les hypothèses sur les comportements sous-jacents des pécheurs justifient notre spécification du modèle.

Tableau 2. L'équation de prix-hédonlque (forme log-log)

LCOST = ; B T Sig. T

LDISTIME 0,80240 11,435 0,0000

LDAYS 0,99300 9,051 0,0000

LDUMPRIV 0,72207 2,977 0,0032

LFORFAIT 0,64340 2,547 0,0115

LOLDFISH 0,08980 1,495 0,1361

LDUMPUB 0,25200 0,884 0,3778

CONSTANT 2,64750 6,650 0,0000

R MULT = 0,864 F = 120,87970 SIG. F = 0,0000

R2 = 0,746 D.L. = 247 R2 AJUSTÉ = 0,740

LDISTIME = log naturel de la distance en heures/voiture à 100 km/hr LDAYS = log naturel du nombre de jours de pêche

LDUMPRIV = log naturel de la variable binaire pour l'accès privé; faux (1) vrai (2)

LFORFAIT = log naturel de la variable binaire pour l'utilisation de forfaits, faux (1) vrai(2) LOLDFISH = log naturel des captures totales de saumons par rivière ou par région LDUMPUB = log naturel de la variable binaire pour l'accès publique, faux (1), vrai (2) CONSTANT = log naturel de la variable ZEC et réserves fauniques : valeurs implicites

L'estimation de cette relation dans l'équation de prix hédonique est la suivante :

Cost.14,1 1(DISTIME°.8°21(DAYS°.993° )(DIJMPPRIV ,722e)(FORFAITe' 843 ) (OLDFISH0'0898XDLIMPUB°.259

(2)

(19)

4.4 L'ÉQUATION DE PRIX IMPLICITE

Pour obtenir l'équation de prix-implicite, on prend la première dérivée partielle de l'équation de prix hédonique (Tableau 2) par rapport aux variables qui sont d'intérêt.

Cette équation représente la valeur marginale qu'une personne accorde à la variable qualitative concernée. On obtient :

aCost

= .9930 *A *Days-°,007 (3)

aDays

(4)

où A et B sont les autres variables avec leurs paramètres estimés tel qu'au Tableau 2.

Afin d'estimer notre fonction de demande, on a déterminé les prix implicites de tous les répondants composant l'échantillon.

4.5 ESTIMATION DU CONSENTEMENT À PAYER

L'évaluation du bien-être marginal et total tel que décrit à la Figure 1 (p. 7) par la fonction de prix-hédonique (Tableau 2) suscite de multiples questions. Dans les études antérieures (voir par exemple Rosen, 1974), les attributs dans les fonctions ont simplement été utilisés pour estimer les prix implicites marginaux de chaque attribut (la première dérivée par rapport à l'attribut), et ces valeurs ont été introduites par la suite dans une équation comprenant d'autres variables qui agissent sur la demande (comme REViviAX et NRES).

Malheureusement, ces modèles comportent deux difficultés majeures. Premièrement, il est facile de démontrer que l'introduction de l'ensemble des variables indépendantes décrites au Tableau 2 dans une fonction de demande aboutit à un rétablissement de la fonction de prix hédonique. Celle-ci comporte les mêmes paramètres pour les variables provenant de l'équation de prix hédonique et les autres variables de déplacement de la demande sont statistiquement non-significatives.

Deuxièmement, pour éviter ce problème contre-intuitif, plusieurs auteurs ont proposé des solutions ad hoc, théoriques et empiriques. Dans cette étude, on explorera deux méthodes ayant pour but d'estimer le consentement à payer, à partir de la fonction de prix-hédonique et de «la demande» pour l'attribut. Nous croyons qu'il importe d'abord de préciser les problèmes reliés à l'obtention des mesures.

aCost = .0898 *B*OLDFISH-0,9102 aOLDFISH

(20)

Prix he donique

Pd Pc Pb P.

QO QI guettai de retbibut

4.5.1 Le problème de l'obtention des mesures

La théorie de la production des ménages prédit que l'équation de prix-hédonique est le lieu géométrique des équilibres entre les offres des vendeurs d'attributs Zi (SI) et les fonctions d'enchères (B1) pour chacun des acheteurs dans l'échantillon (Figure 2).

Figure 2. Représentation graphique d'une fonction de prix-hédonique, comme point géométrique des équilibres entre les offres (S,), les enchères (BI) et les trois mesures du consentement à payer pour le consom- mateur #1. (Mc Connell, 1986)

En supposant la convexité des courbes d'offre (Si) et la concavité des courbes d'en- chères (B1), et en admettant la pos- sibilité de recom- biner les attributs, il y a en effet trois mesures possi- bles de la valeur d'un changement dans la quantité d'un attribut; pre- mièrement, le changement dans le consentement à

payer d'un ménage (ab), deuxièmement l'augmentation des coûts de l'offre d'un attri- but (ad), troisièmement une approximation des deux par l'expansion de Taylor, qui n'est autre qu'une extrapolation linéaire d'un prix hédonique pour la quantité Qo (Figure 2). Le changement marginal dans le consentement à payer d'un ménage (ab) est la mesure à privilégier mais, pour être exact, l'analyste est obligé de récupérer les paramètres de la fonction d'enchères afin d'obtenir la valeur (ab). Dans la littérature, cette fonction d'enchère a été décrite comme l'intégrale d'une fonction de demande qui a comme variable dépendante le prix hédonique marginal. Dans notre analyse, on suppose que les attributs DAYS (nombre de jours dans une sortie de pêche) et OLDFISH (l'estimation, en 1989, de la capture totale de saumons par rivière) donnent la forme générale de la fonction de prix-hédonique (la fonction h(Z) dans la Figure 2).

Il est évident que, même si chaque acheteur confronte les courbes d'offres hori- zontales, comme dans le cas de tout autre biens publics, la fonction de prix- hédonique sera l'enveloppe de toutes les fonctions d'enchères. Pour démontrer la

(21)

sensibilité des mesures du consentement à payer face à certaines méthodes, la Figure 2 présente deux méthodes comme alternatives aux mesures couramment utili- sées.

4.5.2 Mesures du consentement à payer : extrapolation linéaire

Ces mesures sont décrites dans l'ensemble des tableaux qui suivent. Le Tableau 3 met en évidence la relation entre le budget de temps consacré aux loisirs (LEISURE), celui du revenu familial (REVRANG) et le consentement à payer à l'équilibre. La variable LEISURE représente le temps saisonnier consacré aux loisirs, soit entre le ler mai et le 30 septembre, et sa valeur varie de 1 (moins de 20 jours par saison) à 5 (plus de 60 jours par saison). La variable REVRANG couvre des valeurs de 1 à 8, respectivement de 20 000 à 135 000 $ et plus par année. Les données correspon- dent au prix hédonique en dollars Canadiens à l'équilibre, O dans la Figure 2.

La cellule 1,1 du Tableau 3 correspond aux pêcheurs ayant le moins de temps libre et les revenus les plus faibles. À l'opposé, la cellule 5,8 correspond aux pêcheurs fortunés et qui ont le temps d'en profiter. On remarque une relation généralement positive entre la volonté de payer et une augmentation tant du revenu que du temps consacré aux loisirs.

Les données des tableaux 4 et 5 décrivent le changement marginal et moyen du consentement à payer, en dollars Canadiens, respectivement pour un jour additionnel de pêche (Tableau 4) et pour une augmentation du nombre de saumons disponibles par rivière de 10 % (Tableau 5). En un sens, cette variable représente une mesure de la réputation d'une rivière quant aux captures de saumons.

L'examen des données révèle que le nombre de saumons capturés, donc la réputation de la rivière basée sur l'historique des captures antérieures, constitue une variable plus significative que la pression de pêche. Ainsi, la volonté de payer moyenne basée sur une augmentation de 10 % du nombre de saumons varie de 0,29 $ à 29,69 $ (respectivement les cellules 5,5 et 3,1 du Tableau 5).

À noter finalement, comme l'illustre la Figure 2, que les moyennes globales du consentement à payer marginal de 9,02 $/augmentation de 10 % (Tableau 4) et de 283,59 $/jour à la pêche (Tableau 5) surestiment la volonté réelle de payer.

(22)

par rapport à LEISURE et REVRANG (points sur h(Z), Figure 2).

Moyen (S) Nombre Écart Type ($) LEISURE

REVRANG

Total

1 2 3 1 4 5 6 I 7 I 8 Rang

+ +---

1 67.4707 84.4340 1205.1467 1752.0659- 717.3671

3 5 2 4 14

53.4109 66.6174 978.1375 738.7869 904.9441

2 747.8035 201.0885 472.0921 101.0533 73.6583 287.9513 361.6441 285.0313

1 5 3 3 1 2 2 17

219.4600 605.9195 115.1720 318.9727 435.9128 331.4329 +--

3 33.0617 731.2369 465.6551 904.7824 397.9002 813.2471 1704.6158 1848.0035 908.2969

1 6 8 9 4 5 3 6 42

883.7618 341.2815 1001.5576 237.7613 1027.0808 1471.8550 1362.0818 1006.7238 +-

4 524.0033 513.7158 574.1090 572.3034 730.3415 1429.5235 1585.9302 2146.2132 1025.3499

4 17 30 23 14 10 14 24 136

609.8228 975.8014 662.1857 645.1901 435.5563 1744.8177 1259.9240 1632.9670 1228.5087 5 85.8985 1455.2364 1416.2526 803.1291 2632.3820 201.8076 1696.1354 1858.5672 1518.6319

3 3 7 2 6 2 5 5 33

38.2862 826.1334 1678.6760 1026.9603 4625.4092 246.3927 1500.9813 825.5092 2215.1057 +-

Total Colonne 278.0822 525.3864 693.7770 627.4443 1107.3733 1017.9468 1627.1613 1941.9884 1002.4776

12 36 50 37 25 19 22 41 242

414.5914 846.2362 872.4867 743.8495 2315.1124 1415.8419 1273.2858 1426.4382 1341.7047 ' OBSERVATIONS MANQUANTES = 259

2 VALEURS DES VARIABLES :

LEISURE : 1 520 jours REVRANG : 1 0 5 Revenu 5 19,999 $

2 205 jours 530 2 20,000 5 Revenu 5 34,999 $

3 305 jours 550 3 35,000 e Revenu 5 49,999 5

4 505 jours 560 4 50,000 5 Revenu 5 64,999 $

5 1- 60 jours 5 65,000 5 Revenu 1 79,999 $

6 80,000 5 Revenu 1 94,999$

7 95,000 5 Revenu 5134,999 $ 8 Revenu 1135,000 $

(23)

pour une augmentation de 1 jour de pêche au saumon (DELTDAYH), en dollars canadiens,

par rapport à LEISURE et REVRANG, en utilisant l'expansion de premier ordre de Taylor (ac, Figure 2).

Moyen (S) Nombre Écart Type (5) LEISURE

REVRANG

Total

1 I 2 I 3 4 5 I 6 I 7 0 8 Rang

+ +

66.9984 83.8429 299.1777 434.9504 211.3119

3 5 2 4 14

53.0370 66.1511 242.8226 183.4039 204.2287

185.6422 89.2802 128.0534 42.2942 73.1427 94.7214 359.1126 124.9351

5 3 3 1 2 2 17

74.8422 139.7003 15.0087 46.3222 432.8614 157.3509 3 32.8302 196.4207 186.9506 236.0710 106.5497 237.0732 423.1709 499.4940 254.9914

6 8 9 4 5 3 6 42

205.7440 116.8286 238.3170 48.1934 232.2206 365.3880 279.1923 236.0483 4 262.5091 185.1557 222.9515 165.1160 204.0047 380.9811 393.7072 553.8964 295.2587

4 17 30 23 14 10 14 24 136

211.9667 229.3199 265.6302 147.2582 100.6186 414.2829 312.7761 393.2156 306.6153 5 85.2972 361.2624 305.8668 228.0342 675.2484 60.3695 453.3927 461.3893 384.3320

3 3 7 2 6 2 5 5 33

38.0182 205.0876 361.4231 214.4152 1135.9383 46.6420 348.0803 204.9327 534.9177

-+ +

Total Colonne 143.7830 174.3215 226.1547 175.8178 296.2759 279.2294 411.2898 513.5476 283.5952

12 36 50 37 25 19 22 41 242

148.2326 197.4078 252.3416 172.5705 568.8090 336.7331 311.4518 336.4709 328.2027 ' OBSERVATIONS MANQUANTES = 259

2 VALEURS DES VARIABLES :

LEISURE : 1 120 jours REVRANG : 1 0 5 Revenu S 19,999 $

2 201_ jours 1_30 2 20,000 e Revenu 5 34,999 5

3 301_ jours 150 3 35,000 1 Revenu 1 49,999 5

4 505 jours s60 4 50,000 s Revenu S 64,999 5

5 t. 60 jours 5 65,000 1 Revenu 5 79,999

6 80,000 1 Revenu 5 94,999 5 7 95,000 1 Revenu 1_134,9995 8 Revenu t135,000 5

(24)

pour une augmentation de 10 % en saumon disponible pour la capture (LOLDFISH)

par rapport à LEISURE et REVRANG, en utilisant l'expansion de premier ordre de Taylor (ac, Figure 2)

Moyen ($) Nombre Écart Type ($) LEISURE

1

REVRANG

1 .6072

2 .7599

0 3

10.8463

4 I 5 I 6 1 7 fi 8 1

15.7686

Total Rang 6.4563

3 5 2 4 14

.4807 .5996 8.8032 6.6491 8.1445

2 6.7302 1.8098 4.2488 .9095 .6629 2.5916 3.2548 2.5653

1 5 3 3 1 2 2 17

1.9751 5.4533 1.0365 2.8708 3.9232 2.9829

-+

.2976 6.5811 4.1909 8.1430 3.5811 7.3192 15.3415 16.6320 8.1747

1 6 8 9 4 5 3 6 42

7.9539 3.0715 9.0140 2.1399 9.2437 13.2467 12.2587 9.0605 4 4.7160 4.6234 5.1670 5.1507 6.5731 12.8657 14.2734 19.3159 9.2281

4 17 30 23 14 10 14 24 136

5.4884 8.7822 5.9597 5.8067 3.9200 15.7034 11.3393 14.6967 11.0566 5 .7731 13.0971 12.7463 7.2282 23.6914 1.8163 15.2652 16.7271 13.6677

3 3 7 2 6 2 5 5 33

.3446 7.4352 15.1081 9.2426 41.6287 2.2175 13.5088 7.4296 19.9360 Total Colonne 2.5027 4.7285 6.2440 5.6470 9.9664 9.1615 14.6445 17.4779 9.0223

12 36

3.7313 7.6161 OBSERVATIONS MANQUANTES = 259

2 VALEURS DES VARIABLES : LEISURE : 1 120 jours

50 37 25

7.8524 6.6946 20.8360

REVRANG :

19 22 41 242

12.7426 11.4596 12.8379 12.0753

1 0 1 Revenu 19,999 $

2 jours 1130 2 20,000 1 Revenu 34,999 $

3 3011 jours 150 3 35,000 1 Revenu 49,999 $

4 50 jours 160 4 50,000 1 Revenu 1 64,999 $

5 t 60 jours 5 65,000 1 Revenu 1 79,999 $

6 80,000 1 Revenu 1 94,999 $ 7 95,000 1 Revenu 1*134,999 $ 8 Revenu t135,000 $

(25)

4.5.3 Mesures de la volonté de payer : spécification des fonctions de demande lorsque le prix est la variable

Une pratique courante dans les études empiriques est d'obtenir Pi Z, , respectivement les prix et les quantités de chaque attribut, et de procéder à la régression de Pi seule- ment sur Z. et les autres variables qui déplacent la demande - dans notre cas, le revenu (REVMAX), les budgets de loisir (WTPLAY) et une variable binaire pour expli- quer les effets du statut de résident ou de non-résident (NR ES). Dans le cas qui nous occupe, on obtient :

aCost

az,

—h (Z)=P, (5)

lorsque

i

= OLDFISH, DAYS

et, pour l'estimation de la demande :

P,=g(Z,,

REVMAX, WTPLAY, NRES)+e (6)

Cette spécification de la demande, bien que similaire, n'est pas identique aux demandes Hicksienne et Marshallienne représentées à la Figure 1. En plus, les relations exactes entre les valeurs obtenues à la Figure 1 et celles découlant de la théorie supportant la Figure 2 font toujours l'objet de débats dans la littérature économique. L'approche précitée, attribuée à Rosen, est l'objet d'intenses critiques au plan théorique de la part de quelques économistes qui favorisent plutôt des méthodes ne reposant pas sur des hypothèses spéciales attribuées aux modèles de prix-hédonique. Malgré tout, cette méthode est régulièrement citée dans la littérature et elle est souvent utilisée dans les analyses afin de soutenir les politiques de gestion des ressources naturelles et environnementales.

Une approche modifiée de la méthode de Rosen évite, en partie, les problèmes économétriques décrits précédemment. En plus, l'estimation de la demande est valide au niveau conceptuel, en omettant les autres variables qui ont déjà été incluses dans l'estimation de la fonction de prix-hédonique. Si le chercheur croit que le processus décisionnel est clairement établi et jusqu'à un certain point subdivisé, ce qui peut justifier l'utilisation de la première dérivée de la fonction prix-hédonique, la méthode de Rosen devient alors appropriée.

Les résultats d'une analyse similaire à celle de la section précédente sont présentés en utilisant des fonctions de demandes où le prix est la variable dépendante. Les

«demandes» utilisées dans l'analyse sont résumées au Tableaux 6a et 6b. À noter que les variables qui sont incluses dans la fonction sont significatives alors que les variables qui ne sont pas dans l'équation ont un pouvoir explicatif réduit.

(26)

DeltZ=fg(e, REVMAX

REV MAX, WTPLAY, NRES) dZ, , WTPLAY, NRES)dZi

Les Tableaux 7 et 8 font état des changements marginaux de la volonté de payer attribuables respectivement à une augmentation de 10 % dans le nombre de saumons et à une augmentation d'un jour de pêche au saumon (DELTFDEM et DELTDDEM).

Ces valeurs sont des estimations de la mesure théorique représentée à la Figure 2 (ab). Pour obtenir ces valeurs, sous la forme d'une fonction d'enchères (B1 dans la Figure 2), on procède à la dérivée de l'équation

où ,e= valeurs de l'attribut au commencement et à la fin du problème.

Les résultats ainsi obtenus sont présentés dans les Tableaux 7 et 8 qui suivent. À noter que les autres variables et leur interprétation n'ont pas changé.

Il est intéressant de comparer les résultats du Tableau 7 (DELTFDEM) avec ceux du Tableau 5 (DELTFSHH), car ces deux tableaux résument les changements marginaux moyens attribuables à 10 % du nombre de saumons, mais obtenus par deux méthodes différentes. On constate, presque sans exception, que les valeurs obtenues par la méthode de Rosen (Tableau 7) pour mesurer ab à la Figure 2, sont moindres que les valeurs dérivées des extrapolations linéaires du Tableau 5.

Ce résultat était prévisible à partir du modèle utilisé dans cette Figure. En procédant à nos estimations à partir de la «demande», on constate que le consentement à payer moyen attribuable à une augmentation des captures de saumons varie de 0,76 $ pour les faibles revenus à 17,74 $ pour ceux dont le revenu familial est supérieur à 135 000 $ par année. Il est également intéressant de noter que les personnes avant peu de temps à consacrer aux loisirs manifestent une consentement à payer marginal plus élevée en fonction d'une augmentation du nombre de saumons (LEISURE = 2).

Ce phénornène peut s'expliquer par le fait que les pêcheurs plus fortunés (REVRANG = 7,8) accordent plus d'importance à la valeur marginale du temps dont ils disposent Ceci suggère que le consentement à payer moyen attribuable à la variable LEISURE prend une distribution ayant la forme d'un U. Ainsi, le consente- ment à payer moyen résultant d'une augmentation de saumons de 10 % est 6,35 $.

(27)

LPDAYS = ; LVREMAX

LWTPLAY LDAYS LNRES CONSTANT

Sig. T

0,0169 0,0233 0,0000 0,0000 0,0000 Tableau 6a. Les demandes pour le nombre de saumons (LOLDFISH)

(forme og-log)

LPFISH = ; B T Sig. T

LVREMAX 0,810 5,524 0,0000

LWTPLAY 0,558 3,158 0,0018

LOLDFISH -0,827 -9,309 0,0000

LNRES -1,836 5,213 0,0000

CONSTANT -1,912 2,247 0,0255

R MULT = 0,650 F = 43,71 SIG. F = 0,0000

R2 = 0,42 D.L. = 239 R2 AJUSTÉ = 0,410

LPFISH = log naturel du prix implicite pour le nombre de saumons;

LREVMAX = log naturel du revenu familial;

LWTPLPY = log naturel du budget temps/loisir;

LDAYS = log naturel des nombres de Jours de pêche;

LNRES = log naturel de la variable binaire, (1) pour résident du Québec, (2) pour non-résidents;

CONSTANT = Constante de régression.

Tableau 6b. Les demandes pour le nombre de jours de pêche(LDAYS) (forme og-log)

B T

0,213 2,406

0,234 2,284

0,737 9,419

0,994 4,815

2,975 7,065

R MULT = 0,709 F = 60,28 SIG. F = 0,0000

R2 = 0,502 D.L = 239 R2 AJUSTÉ = 0,494

LPDAYS = LREVMAX = LWTPLPY =

LDAYS =

LNRES =

CONSTANT =

log naturel du prix implicite pour les jours de pêche;

log naturel du revenu familial;

log naturel du budget temps/loisir;

log naturel des nombres de jours de pêche;

log naturel de la variable binaire, (1) pour résident du Québec, (2) pour non-résidents;

Constante de régression.

(28)

en utilisant les fonctions d'offre (BI) dérivées des 'demandes» ayant comme variable dépendante la variable prix (ab, Figure 2)

Moyen (5) Nombre Écart Type (5) LEISURE

1

REVRANG

l

.3658

2 .6472

3 .6452

4 5 6 1 7 8 1

13.7074

Total Rang 4.3181

3 5 2 4 14

.0608 .2516 .9124 5.0857 6.6364

-+

2 .9229 1.3655 1.6462 1.5721 2.8120 2.2041 4.2757 1.9516

1 5 3 3 1 2 2 17

.4722 .0522 .4887 .5344 .0932 1.0255

3 .5923 1.2267 2.1273 2.6614 2.8850 6.4484 4.4701 17.4032 5.0127

1 6 8 9 4 5 3 6 42

.1376 .1255 .8439 .2479 4.2638 .4549 13.6537 7.2980 4 .6447 1.6818 2.6302 3.6767 3.7306 6.0766 10.4811 20.7764 7.0074

4 17 30 23 14 10 14 24 136

.1260 .5319 1.3004 3.2228 .9188 5.9938 8.4745 13.8709 9.5558 5 1.3204 7.6442 6.4999 5.8250 8.8938 9.5435 12.5999 12.1944 8.4989

3 3 7 2 6 2 5 5 33

.3416 9.5670 6:7091 4.9049 6.3212 4.3878 11.5206 4.1772 7.1844 Total Colonne .7627 1.9152 2.9531 3.3752 4.7977 6.1317 10.1430 17.7416 6.3539

12 36 50

.4050 2.9306 2.9709 OBSERVATIONS MANQUANTES = 259

2 VALEURS DES VARIABLES :

37 25

2.8244 3.7977

19 22 41 242

5.1113 8.7103 12.5580 8.5031

LEISURE : 1 s20 jours REVRANG : 1 0 1 Revenu 1 19,999 $

2 20S jours s30 2 20,000 s Revenu s 34,999

3 30:5 jours :550 3 35,000 1 Revenu 1 49,999

4 505 jours 5.60 4 50.000 s Revenu 1 64,999 $

5 .1 60 jours 5 65,000 s Revenu s 79.999

6 80,000 s Revenu 1 94,999 $ 7 95,000 s Revenu s134,999 S 8 Revenu .1.35.000

(29)

3 i 69.7825 1

en utilisant les fonctions d'offre (B,) dérivées des «demandes» ayant comme variable dépendante la variable prix (ab, Figure 2)

6 i 7

186.8566 50 135.9077

197.2690 37 89.8187

238.7703 25 91.1002 225.3440 297.0231

2 6

151.4875 141.8530

REVRANG : 1 0 $ Revenu $ 19,999 $ 2 20,000 $ Revenu $ 34,999 3 35,000-<_ Reyenu 1 49,999 $ 4 50,000 e Revenu 1 64,999 $ 5 65,000 $ Revenu S 79,999 $ 6 80,000 1 Revenu $ 94,999 $ 7 95,000 e Revenu $134,999 $ 8 Revenu t135,000 $

Total 8 Rang

114.5260 165.9435 132.1752 105.2751 169.6507

5 3 3 1 2

50.6949 63.9435 69.3806 93.6346 143.7836 161.3057 189.3842 219.8722

6 8 9 4

61.5077 67.0633 64.7788 42.3817 126.7862 167.3736 206.4035 228.7396

17 30 23 14

53.8197 106.7604 97.1207 63.3447

2 3 4 5

62.8889 5 3.8197

94.2945 2 133.3526

5 95.1435 343.3561

3 3

1.5037 189.4697 -+

Total Colonne 95.1761 137.0892

12 36

44.0784 93.6837 ' OBSERVATIONS MANQUANTES = 259

2 VALEURS DES VARIABLES : LEISURE : 1 120 jours

2 20$ jours $30 3 305 jours $50 4 50$ jours $60 5 k 60 jours

266.2782 19 157.1730

175.3160 14 181.8636 136.4002 17 54.5550 223.2429 42 138.9182 251.6114 136 164.2813 339.6843 343.7147 303.9288

5 5 33

181.5397 29.4435 170.4193 350.9278 412.9309 241.3150

22 41 242

142.1495 180.5348 161.0034 443.7370

4 47.8223 115.2902 2 3.3585 271.4193

3 4.8144

379.1525 6 232.8893 371.9809

14 143.2214

455.4645 24 182.6128 REVRANG

Moyen (5) Nombre Ecart type (5)

4 108.4494 4 55.9537 LEISURE

1

2

334.9648 7 233.9823

359.7880 2 307.9934 296.0307 5 192.9070 252.0255 10 128.9104 1

58.8140 3 3.0918 176.6604 1

Références

Documents relatifs

— Le percement du tunnel du Saint-Gothard et de Fréjus a produit chez les ouvriers (natifs en majeure partie des provinces du Piémont) de terribles maladies

Master2 en traduction (français/arabe), Parcours : Professionnel, mention : Traduction (thème du projet de M2 : traduction du livre de Jean-Marie MULLER : De la

Reçu: 2021/09/05, Accepté: 2021/10/16 Résumé: Suite à la lecture d’Étoile errante de J.M.G. Le Clézio, une question se pose dans l'esprit du lecteur : la structure de cette

L'ordre dans lequel les tableaux se suivent correspond à l'ordre des numéros de terrains en commençant par ceux de la Réserve de castors de Fort-George (F.C.), en continuant par

Dans une décision du 25 août 2000, qui constitue un revirement explicite, le National Labor Relations Board (quasi- juridiction qui constitue, en matière de droit de la

Très vite l'étudiant en philo- sophie s'est marié (son mariage avec Simone Hié ne tient qu'un an), il a fait des petits boulots, s'est jeté tête baissée dans le théâtre,

Ainsi, aux États-Unis, lorsqu'un syndicat est « certifié » dans une unité de négociation (entreprise, établissement, métier...) au terme d'un vote majoritaire des salariés,

- Droits et institutions hellénistiques et romaines (L1 de droit, Paris X) - L’État du Moyen Âge au XX e siècle (DU Droit – Sciences humaines, Paris 1) - Religion, droit