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Dérivées logarithmiques et applications

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L0ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE ABDELHAMID IBN BADIS DE MOSTAGANEM FACULTE DES SCIENCES EXACTES ET INFORMATIQUE

Département de mathématiques et informatique Mémoire de …n d’étude

pour l’obtention du diplôme de Master en mathématiques Option : Analyse fonctionnelle

Présenté par

Mlle. GUERZIZ YAHIA Sa…a

THEME

Dérivées logarithmiques et applications

Soutenu le 09/06/2014 devant le Jury

Mr BELAIDI Benharrat Président Pr U. MOSTAGANEM

Mme AZIZ Karima Examinatrice M.C.A U. MOSTAGANEM

Mr Hamouda Saâda Encadreur M.C.A U. MOSTAGANEM

(2)

Résumé

Dans ce travail, on essaye d’étudier les propriétés des dérivées logarithmiques f(k)(z)

f (z) à savoir l’estimation de son module établie par Gundersen [13] et l’ordre de la croissance donné par Latreuch et Belaidi [25] et montrer leur importance dans l’étude de la croissance et oscillation des solutions des équations di¤érentielles linéaires et non linéaires dont les coe¢ cients sont des fonctions entières et méromor-phes dans le plan complexe.

(3)

Remerciements

Tout d’abord je remarcie ALLAH le tout puissant de m’avoir donné la santé, la volonté et le courage pour e¤ectuer ce modeste travail

je tiens à remarcier

Monsieur Hamouda Saâda Maître de conférence à l’université de Mostaganem, qui a accepté de diriger ce mémoire, et a mis à notre disposition tous les moyens nécessaires ainsi que ses conseils et sa présence pendant la réalisation de ce travail; Monsieur BELAIDI Benharrat professeur à l’université de Mostaganem, qui m’a fait l’honneur de présider ce jury;

Madame AZIZ Karima Maître de conférence à l’université de Mostaganem, qui a accepté d’analyser ce travail et me fait l’honneur d’être examinateur;

Tous les enseignants que j’ai rencontré durant mon cursus universitaire sans oublier le personnel administratif.

(4)

Dédicace

Grâce a mon Dieu elkadir

Je dédie ce travail à mes chers parents que j’aime plus que tout au monde, à mes chers frères: Djillali, Ibrahim, Ahmed et Ossama, à mes soeurs, à mes amis, à toute ma Grande famille"GUERZIZ" et spécialement à tout musulmon.

(5)

Table des Matières

Introduction 1

1 Eléments de la théorie de R. Nevanlinna 3

1.1 Fonction caractéristique de R. Nevanlinna . . . 3

1.1.1 Formule de Jenson . . . 3

1.1.2 Fonction a–points . . . 6

1.1.3 Fonction de proximité. . . 7

1.1.4 Fonction caractéristique de R. Nevanlinna . . . 7

1.2 Premier théorème fondamental de R. Nevanlinna . . . 7

1.3 Ordre de croissance et l’hyper-ordre . . . 11

1.4 Mesure linéaire et logarithmique . . . 12

1.5 Indice central et le terme maximal . . . 14

2 Dérivées logarithmiques dans le plan complexe 15 2.1 Fonction de proximité des dérivées logarithmiques . . . 15

2.2 Estimations des modules des dérivées logarithmiques . . . . 16

2.3 Ordre de croissance des dérivées logarithmiques . . . 18

2.4 Application pour les équations di¤érentielles . . . 19

2.5 Lemmes préliminaires . . . 21

2.6 Preuve du Théorème 2.3.1 . . . 21

2.7 Preuve du Corollaire 2.3.2 . . . 23

2.8 Preuve du Théorème 2.3.2 . . . 25

(6)

2.10 Preuve du Théorème 2.4.1 . . . 27 2.11 Preuve du Théorème 2.4.2 . . . 28

(7)

Introduction

La notion de la dérivée des fonctions réelles de la variable réelle est née depuis le dix-septième siècle par Leibniz et Newton puis a été dé…nie plus rigoureusement au dix-huitième siècle par d’Alembert. Cette notion est liée directement à l’étude de la variation de la fonction. Puis cette notion et d’autres ont été étendu aux fonctions complexe de la variable complexe depuis l’apparition des nombres com-plexe. L’importance de l’étude de la relation entre la fonction et ses dérivées est explicite dans plusieurs problèmes physiques et d’autres; et à partir de là, la notion des équations di¤érentielles est apparu. Au début, on s’est intéressé à déterminer les solutions d’une manière explicite de certaines types d’équations di¤érentielles. Il y a une autre approche concernant l’étude de l’existence et l’unicité des solutions qui véri…ent certaines conditions.

En 1925, la naissance de la théorie de R. Nevanlinna de la distribution des valeurs d’une fonction méromorphe a donné des outils trés e¢ caces pour l’étude de la croissance et l’oscillation des solutions des équations di¤érentielles linéaires et non linéaires dans le plan complexe. En 1929, F. Nevanlinna a considéré dans [27] l’équation di¤érentielle f00+ A (z) f = 0 où A (z) est un polynôme; puis en 1950,

Whitich (voir [30]) a montré que: toutes les solutions de l’équation di¤érentielle

f(k)+ Ak 1(z) f(k 1)+ ::: + A0(z) f = 0 (1)

sont d’ordre …ni, si et seulement si, les coe¢ cients A0; :::; Ak 1sont des polynômes.

Frei [11] a prouvé que si p est le plus grand indice tel que Ap est une fonction entière

(8)

…ni.

Dans cette direction, dans plusieurs travaux, il s’est apparu la nécessité de l’éstimation du module des dériveés logarithmiques f

(k)(z)

f (z) qui est l’objet de notre travail dans ce mémoire. On va voir que la meilleure estimation qui a été donnée par G. Gundersen [13], en 1988, était très utile dans l’amélioration de beaucoup de résultats dans ce domaine, d’ailleurs ce fameux travail est cité dans la majorité totale des articles de ce domaine.

Ce mémoire est composé de deux chapitres. Le premier chapitre est consacré à quelques éléments de la théorie de R. Nevalinna nécessaires pour notre travail. Dans le deuxième chapitre, on va donner les fameux théorèmes de G. Gundersen concernant l’estimation des dérivées logarithmiques puis on enchaine à un travail de Latreuch et Belaidi qui classe les dérivées logarithmiques en introduisant l’ordre de la croissance et on termine par quelques applications.

(9)

Chapitre 1

Eléments de la théorie de R.

Nevanlinna

On va citer seulement les éléments nécessaires pour notre travail dans ce mémoire et pour plus de détail voir [18].

1.1

Fonction caractéristique de R. Nevanlinna

1.1.1

Formule de Jenson

Théorème 1.1.1 [18] Soit f une fonction méromorphe telles que f (0) 6= 0; 1 et soit a1; a2; :::::(resp. b1; b2; ::::) ses zéros (resp. ses pôles) ; chacun étant compté

avec son ordre de multiplicité. Alors

lnjf(0)j = 1 2 Z 2 0 ln f (rei') d' + X jbjj<r ln r jbjj X jaij<r ln r jaij : Preuve:

On démontre le théorème dans le cas où f n’admet ni zéros ni pôles sur le cercle jzj = r: Considérons la fonction g (z) = f (z) Y jajj<r r2 a jz r (z aj) = Y jbjj<r r2 b jz r (z bj) :

(10)

On a g 6= 0; 1 dans le disque jzj < r et ln jg (z)j est une fonction harmonique. D’aprés la formule de la moyenne, on a

lnjg (0)j = 1 2 2 Z 0 ln g rei' d': (1.1) D’autre part, jg (0)j = jf (0)j Y jajj<r r jajj = Y jbjj<r r jbjj d’où lnjg (0)j = ln jf (0)j + X jajj<r ln r jajj X jbjj<r ln r jbjj (1.2) pour z = rei';on a r2 a jz r (z aj) = r 2 a jrei' r (rei' a j) = e i'(re i' a j) rei' a j = 1 et r2 b jz r (z bj) = r 2 b jrei' r (rei' b j) = e i' re i' b j rei' b j = 1: D’où jg (rei') j = jf (rei')

j : De (1.1) et (1.2), on obtient la formule de Jensen. Dé…nition 1.1.1 Pour tout réel x > 0, on dé…nit

ln+x = max (ln x; 0) = 8 < : ln x, si x > 1; 0, si 0 < x 1: Lemme 1.1.1On a les inégalitées suivantes

(a)

ln x ln+x: (b)

(11)

(c) ln x = ln+x ln+ 1 x: (d) jln xj = ln+x + ln+ 1 x: (e) ln+ n Y i=1 xi ! n X i=1 ln+xi: (f) ln+ n X i=1 xi ! ln n + n X i=1 ln+xi: Preuve: Montrons (c)-(f). (c) On a ln+x ln+ 1 x = maxfln x; 0g max ln 1 x; 0 = maxfln x; 0g maxf ln x; 0g = maxfln x; 0g + min fln x; 0g = ln x: (d) On a ln+x + ln+ 1 x = maxfln x; 0g + max ln 1 x; 0 = maxfln x; 0g + max f ln x; 0g = maxfln x; 0g minfln x; 0g = jln xj : (e) Si n Y i=1

(12)

Supposons que n Y i=1 xi > 1: Alors ln+ n Y i=1 xi ! = ln n Y i=1 xi ! = n X i=1 ln xi n X i=1 ln+xi; d’aprés (a). (f) On a d’aprés (b) et (e) ln+ n X i=1 xi ! ln+ n max 1 i nxi ln n + ln+ max 1 i nxi ln n + n X i=1 ln+xi:

1.1.2

Fonction a–points

Dé…nition 1.1.2 Soit f une fonction méromorphe. Pour tout nombre complexe a, on désigne par n (t; a; f ) le nombre de racines de l’équation f (z) = a situées dans le disque jzj t: Chaque racine étant comptée un nombre de fois égal á son ordre de multiplicité et par n (t; 1; f) le nombre de pôles de la fonction f dans le disque jzj t: Posons N (r; a; f ) = N r; 1 f a = r Z 0 n (t; a; f ) n (0; a; f ) t dt + n (0; a; f ) ln r; a 6= 1 et N (r;1; f) = N (r; f) = r Z n (t; 1; f) n (0;1; f) t dt + n (0;1; f) ln r:

(13)

N (r; a; f )est appelée fonction a–points de la fonction f dans le disque jzj r:

1.1.3

Fonction de proximité

Dé…nition 1.1.3 Soit f une fonction méromorphe non constante et a un nombre complexe. Alors, on dé…nit la fonction de proximité de la fonction f par

m (r; a; f ) = m r; 1 f a = 1 2 2 Z 0 ln+ 1 jf (rei' a)jd'; a6= 1 et m (r;1; f) = m (r; f) = 1 2 2 Z 0 ln+ f rei' d':

1.1.4

Fonction caractéristique de R. Nevanlinna

Dé…nition 1.1.4 On dé…nit la fonction caractéristique de R. Nevanlinna de la fonction f par

T (r;1; f) = T (r; f) = m (r; f) + N (r; f) :

1.2

Premier théorème fondamental de R.

Nevan-linna

Théorème 1.2.1 Soit f une fonction méromorphe non constante. Alors pour tout nombre complexe a, on a

m (r; a; f ) + N (r; a; f ) = T (r; f ) + O (1)

0 < r < +1 et O (1) = " (r; a) quand r ! +1.

Lemme 1.2.1Soient f; f1; :::; fn des fonctions méromorphes et a; b; c; d des

(14)

(a) m r; n X i=1 fi ! n X i=1 m (r; fi) + ln n: (b) m r; n Y i=1 fi ! n X i=1 m (r; fi) : (c) N r; n X i=1 fi ! n X i=1 N (r; fi) : (d) N r; n Y i=1 fi ! n X i=1 N (r; fi) : (e) T r; n X i=1 fi ! n X i=1 T (r; fi) + ln n; n 1: (f) T r; n Y i=1 fi ! n X i=1 T (r; fi) ; n 1: (g) T (r; fn) = nT (r; f ) ; n2 N : (h) T r;af + b cf + d = T (r; f ) + O (1) ; f 6 d c : (i) Soit R (z; f ) = P (z; f ) Q (z; f ) = p X i=0 ai(z) fi q X j=0 bj(z) fj

avec ai(z) ; bj(z)coe¢ cients méromorphes. Alors

(15)

où d = max fp; qg : Preuve: Montrons (e)-(h) (e) On a m r; n X i=1 fi ! n X i=1 m (r; fi) + ln n et N r; n X i=1 fi ! n X i=1 N (r; fi) donc T r; n X i=1 fi ! = m r; n X i=1 fi ! + N r; n X i=1 fi ! n X i=1 T (r; fi) + ln n: (f) On a m r; n Y i=1 fi ! n X i=1 m (r; fi) et N r; n Y i=1 fi ! n X i=1 N (r; fi) ; donc T r; n Y i=1 fi ! = m r; n Y i=1 fi ! + N r; n Y i=1 fi ! n X i=1 m (r; fi) + n X i=1 N (r; fi) n X i=1 T (r; fi) : (g) On a jfnj = jfjn 1 équivaut a jfj 1: Si jfj 1; alors m (r; fn) = 0 et N (r; fn) = nN (r; f ) : Donc T (r; fn) = N (r; fn) = n(N (r; f ) + m (r; f )) = nT (r; f ) :

(16)

Si jfj > 1; alors T (r; fn) = m (r; fn) + N (r; fn) = nm (r; f ) + nN (r; f ) = nT (r; f ) : (h) Si c = 0; alors T r;af + b d = T r; a df + b d = T r;a df + O (1) = T (r; f ) + O (1) : Si c 6= 0;alors on écrit af + b cf + d = a f +ab c f +dc = a c f + dc + ba dc f + dc = a c " 1 + bc ad ac 1 f + dc # = a c + bc ad c2 1 f + dc: D’où T r;af + b cf + d = T r; a c + bc ad c2 1 f + dc ! = T r;bc ad c2 1 f + dc ! = T r; 1 f + dc ! + O (1) = T (r; f ) + O (1) :

(17)

1.3

Ordre de croissance et l’hyper-ordre

Dé…nition 1.3.1 ([18], [31]) Soit f une fonction méromorphe. L’ordre et l’hyper-ordre de cette fonction sont dé…nis respectivement par

(f ) = lim r!+1sup ln T (r; f ) ln r ; et 2(f ) = lim r!+1sup ln ln T (r; f ) ln r :

Si f est une fonction entière, alors l’ordre et l’hyper-ordre de cette fonction sont dé…nis aussi respectivement par

(f ) = lim r!+1sup ln ln M (r; f ) ln r ; 2(f ) = lim r!+1sup ln ln ln M (r; f ) ln r ; où M (r; f ) = max jzj=rjf (z)j :

Exemple 1.3.1 Soit f (z) = ez: Nous avons n (t; f ) = 0 car f n’admet pas des

pôles, par conséquent N (r; f ) = 0: De plus

m (r; f ) = 1 2 2 Z 0 ln+jer cos 'j d' = 1 2 Z ln+jer cos 'j d' = 1 2 2 Z 2 r cos 'd' = r: Donc T (r; ez) = r

(18)

D’où (ez) = lim r!+1sup ln T (r; f ) ln r = 1; et 2(e z) = 0:

Remarque. Si l’ordre est …ni, alors l’hyper-ordre est nul.

Proposition 1.3.1 Soit f et g deux fonctions méromorphes. Alors 1.

(f + g) maxf (f) ; (g)g ; (f g) maxf (f) ; (g)g :

2. Si (g) < (f ) ; alors

(f + g) = (f g) = (f ) :

1.4

Mesure linéaire et logarithmique

Dé…nition 1.4.1 La mesure linéaire d’un ensemble E [0; +1[ est dé…nie par

m (E) =

+1

Z

0

E(t) dt;

où E(t) est la fonction caractéristique de l’ensemble E et la mesure logarithmique

d’un ensemble F [1; +1[ est dé…nie par

Lm (F ) = +1 Z 1 F(t) t dt:

(19)

Exemple 1.4.1 La mesure linéaire de l’ensemble E = [1; 2] [0; +1[ est m (E) = +1 Z 0 E(t) dt = 2 Z 1 dt = 1:

La mesure logarithmique de l’ensemble F = [e; e4] [1; +

1[ est Lm (F ) = +1 Z 1 F (t) t dt = e4 Z e dt t = 3:

Dé…nition 1.4.2 [18], [31] Soit f une fonction méromorphe. L’exposant de convergence des zéros de la fonction f est dé…nie par

(f ) = lim r!+1sup ln N r;1f ln r ; où N r; 1 f = r Z 0 n t;f1 n 0;1f t dt + n 0; 1 f ln r; et l’exposant de convergence des zéros distincts de la fonction f par

(f ) = lim r!+1sup ln N r;1f ln r ; où N r; 1 f = r Z 0 n t;f1 n 0;1f t dt + n 0; 1 f ln r;

et n t;f1 désigne le nombre des zéros distincts de la fonction f situés dans le disque jzj t:

Exemple 1.4.2 Soit f (z) = ez a; a

(20)

On a ez = a () z = ln a = ln jaj + i (arg a + 2k ) ; k 2 Z jzj < t ) q (lnjaj)2+ (arg a + 2k )2 < t ) q t2 (ln a)2 arg a 2 < k < q t2 (ln a)2 arg a 2 ) n t; 1 f q t2 (ln a)2 t ; t! +1 ) N r; 1 f = r + o (1) ) (f ) = 1:

1.5

Indice central et le terme maximal

Dé…nition 1.5.1 Soit f (z) =X

n 0

anzn une fonction entière. Pour tout r > 0 la

série X

n 0

anrn est convergente. D’où

lim

n!+1janj r n= 0;

et le terme maximal (r; f ) = fmax janj rn; n2 Ng est bien dé…ni. On dé…nit

l’indice central par

(r; p) = maxfm : jamj rm =janj rng :

Exemple 1.5.1 Pour f (z) = anzn+ ::: + a0; alors quand jzj = r ! +1; on a

(21)

Chapitre 2

Dérivées logarithmiques dans le

plan complexe

2.1

Fonction de proximité des dérivées

logarith-miques

Parmi les résultats fondamentanx de la théorie de R. Nevanlinna le résultat suivant.

Théorème 2.1.1[18] Soit f (z) une fonction méromorphe transcendante non constante dans le plan complexe. Alors, on a

m r;f

(k)

f = O (log T (r; f ) + log r) ; k2 N: Comme une conséquence immédiate de ce résultat, on a

m r;f

(k)

(22)

2.2

Estimations des modules des dérivées

loga-rithmiques

En 1988, Gundersen a publié un travail remarquable concernant le module des dérivées logarithmiques. Il a établi les résultats suivants:

Théorème 2.2.1 [13] Soient f (z) une fonction méromorphe transcendante et H = f(k1; j1) ; (k2; j2) ; :::; (kq; jq)g un ensemble …ni de couples d’entiers véri…ant

ki > ji 0 pour i = 1; :::; q; et soit > 1 une constante réelle. Alors, il existe

un ensemble E [0; 2 ) de mesure linéaire nulle et deux constantes réelles A > 0; B > 0 dépendant seulement de et H, tel que si 0 2 [0; 2 ) E; alors il existe

une constante R0 = R0( 0) > 1 tel que pour tout z véri…ant arg z = 0 et jzj R0

on a f(k)(z) f(j)(z) A T ( r; f ) r + nj( r) r log r log +n j( r) k j ; f(k)(z) f(j)(z) B T ( r; f ) r log r log T ( r; f ) k j :

Corollaire 2.2.1 [13] Soient f (z) une fonction méromorphe transcendante d’ordre …ni et H = f(k1; j1) ; (k2; j2) ; :::; (kq; jq)g un ensemble …ni de couples

ki > ji 0 pour i = 1; :::; q; et soit " > 0 une constante. Alors, il existe un

ensemble E [0; 2 ) de mesure linéaire nulle, tel que si 0 2 [0; 2 ) E; alors il

existe une constante R0 = R0( 0) > 1 tel que pour tout z véri…ant arg z = 0 et

jzj R0 et pour tout (k; j) 2 H; on a

f(k)(z)

f(j)(z) jzj

(k j)( 1+")

:

Théorème 2.2.2 [13] Soient f (z) une fonction méromorphe transcendante et H = f(k1; j1) ; (k2; j2) ; :::; (kq; jq)g un ensemble …ni de couples d’entiers véri…ant

ki > ji 0 pour i = 1; :::; q; et soit > 1 une constante réelle. Alors, il existe un

ensemble E (1;1) de mesure logarithmique …ni et deux constantes réelles A > 0; B > 0dépendant seulement de et H, tel que pour tout z véri…ant jzj =2 E [ [0; 1]

(23)

et pour tout (k; j) 2 H; on a f(k)(z) f(j)(z) A T ( r; f ) r + nj( r) r log r log + nj( r) k j ; f(k)(z) f(j)(z) B T ( r; f ) r log r log T ( r; f ) k j :

Théorème 2.2.3 [13] Soient f (z) une fonction méromorphe transcendante et H = f(k1; j1) ; (k2; j2) ; :::; (kq; jq)g un ensemble …ni de couples d’entièrs véri…ant

ki > ji 0 pour i = 1; :::; q; et soient > 1 et " > 0 des constantes réelles. Alors,

il existe un ensemble E [0;1) de mesure linéaire …ni et deux constantes réelles A > 0; B > 0dépendant seulement de et H, tel que pour tout z véri…ant jzj =2 E et pour tout (k; j) 2 H; on a f(k)(z) f(j)(z) A T ( r; f ) r + r "n j( r) log+nj( r) k j ; f(k)(z) f(j)(z) B (T ( r; f ) r "log T ( r; f ))k j :

Corollaire 2.2.2 [13] Soient f (z) une fonction méromorphe transcendante d’ordre …ni et H = f(k1; j1) ; (k2; j2) ; :::; (kq; jq)g un ensemble …ni de couples

d’entièrs véri…ant ki > ji 0 pour i = 1; :::; q; et soit " > 0 une constante. Alors,

il existe un ensemble E [1;1) de mesure logarithmique …ni, tel que pour tout z véri…ant jzj =2 E [ [0; 1] et pour tout (k; j) 2 H; on a

f(k)(z)

f(j)(z) jzj

(k j)( 1+")

:

Corollaire 2.2.3 [13] Soient f (z) une fonction méromorphe transcendante d’ordre …ni et H = f(k1; j1) ; (k2; j2) ; :::; (kq; jq)g un ensemble …ni de couples

d’entièrs véri…ant ki > ji 0 pour i = 1; :::; q; et soit " > 0 une constante. Alors, il

(24)

jzj =2 E et pour tout (k; j) 2 H; on a f(k)(z) f(j)(z) jzj

(k j)( +")

:

Ces résultats ont beaucoups d’applications sur l’étude de la croissance et l’oscillation des solutions des équations di¤érentielles linéaires dont les coe¢ cients sont méro-morphes ou entières dans le plan complexe, (voir par exemple [5, 6, 7, 8, 17]).

2.3

Ordre de croissance des dérivées logarithmiques

Latreuch et Belaidi ont établi les résultats suivants.

Théorème 2.3.1 [25] Soient k 2 un entier naturel et f une fonction méro-morphe. Alors f0 f = max f(k) f ; k 2 = max f(k) f ; f(k+1) f ; k 2 : (2.1) Corollaire 2.3.1 [25] Soit f une fonction méromorphe. Si ff0 est d’ordre …ni, alors pour chaque entier k 2

f(k)

f <1: (2.2)

Corollaire 2.3.2 [25] Soit f une fonction méromorphe. S’il existe un entier k 1 tel que f(k)f = (f ) et (f ) > 2(f ) ; alors

max (f ) ; 1

f = max (f ) ; 1

f = (f ) : (2.3)

De plus, si f est une fonction entière, alors

(f ) = (f ) = (f ) :

(25)

entier k 1; on a f(2k) f < f0 f : (2.4) Alors f(2k+1) f = f0 f ; (k 1) : (2.5)

Exemple 2.3.1 Soit f (z) = sin z, il est claire que f(2k)f = const; pour chaque entire k 1: Alors d’aprés Corollaire 2.3.3

f(2k+1)

f =

f0

f ; (k 1)

et de puis ff0 = (f ) = 1;nous obtenons que

f(2k+1)

f = (f ) = 1; (k 1) :

Théorème 2.3.2 [25] Soit f une fonction entière avec un nombre …ni de zéros. Alors pour chaque entier (k 1)

f(k)

f = 2(f ) : (2.6)

Corollaire 2.3.4 [25]Soient f une fonction entière et c une constante non nulle. Alors

f0 + cf2 = (f ) : (2.7)

2.4

Application pour les équations di¤érentielles

Théorème 2.4.1 [25] Soient k 1 un entier et f la solution de l’équation di¤érentielle

(26)

où Aj(j = 0; :::; k 1) ; F 6 0 sont des fonctions entière véri…ant maxf (F ) ; (Aj) (j = 0; :::; k 1)g < (f) . (2.9) Alors (f ) = f 0 f = (f ) = (f ) : (2.10)

De plus, si f(j)f 6= const; (j 2 un entier) ; alors

(f ) = f

(j)

f ; (j 2) : (2.11)

Théorème 2.4.2 [25] Soient k 1 un entier, et f une solution méromorphe d’ordre …ni de l’équation di¤érentielle

f(k)= A1f + A2f2+ ::: + Anfn (2.12)

où Aj (j = 1; :::; n) (n 2un entier) sont des fonctions méromorphe véri…ant

maxf (Aj) : j = 1; :::; ng < (f) : (2.13) Alors (f ) = max (f ) ; 1 f = max (f ) ; 1 f : (2.14) Exemple 2.4.1 On a f (z) = 1

ez 1 véri…e l’équation di¤érentielle

f0 = f f2;

et

maxf (Aj) : j = 1; 2g = 0 < (f) = 1:

Donc, du Théorème 2.4.2, on a

(27)

2.5

Lemmes préliminaires

Lemme 2.5.1 [1] Soient g : [0; +1) ! R et h : [0; +1) ! R des fonctions croissantes telles que g (r) h (r) à l’exterieur d’un ensemble E de mesure linéaire …ni. Alors pour chaque > 1; il existe r0 > 0 tel que g (r) h ( r) pour tout

r > r0:

Lemme 2.5.2 [14] Soient ' : [0; +1) ! R et : [0; +1) ! R des fonctions croissantes telles que ' (r) (r) pour tout r =2 E [ [0; 1] ; où E (1; +1) est un ensemble de mesure logarithmique …ni. Soit > 1 une constante donnée. Alors il existe un r1 = r1( ) > 0 tel que ' (r) ( r) pour tout r > r1:

Lemme 2.5.3 [9]Soit f (z) une fonction entière d’ordre in…ni avec l’hyper ordre

2(f ) = < +1: Alors

lim

r!+1sup

ln ln f(r)

ln r = : (2.15)

Lemme 2.5.4 (Wiman-Valiron, [19], [29])Soient f (z) =

1

X

n=0

anznune

fonc-tion entière transcendante, et f(r) son indice central. Soit z un point avec jzj = r

tel que jf (z)j = M (r; f) : Alors, on a f(k)(z) f (z) = f(r) z k (1 + o (1)) ; (k 1 un entier) : (2.16)

Lemme 2.5.5 [3] On suppose que k 2 et A0; A1; :::; Ak 1; F 6 0 sont des

fonctions entières d’ordre …ni. Si f est une solution de l’équation (2.8); alors

2(f ) maxf (Aj) : j = 0; :::; k 1; (F )g = :

2.6

Preuve du Théorème 2.3.1

Montrons l’inégalité max f (k) f ; k 2 f0 f :

(28)

On a f(k) f = f(k 1) f 8 + f 0 f f(k 1) f ; (k 2) : (2.17) Alors f(k) f max f0 f ; f(k 1) f ; (k 2) : (2.18)

Par la même méthode, nous pouvons en déduire que f(k) f max f0 f ; f(k 1) f max f 0 f ; f(k 2) f ::: max f 0 f ; f88 f max f 8 f ; f0 f = f0 f ; (k 2) : (2.19) Maintenant on prouve l’égalité. On divise la preuve en trois cas.

i) Supposons que f(k)f < f(k+1)f : Par (2.17); on a

f(k+1) f f(k) f 8 = f 0 f f(k) f ; (k 1) : (2.20) De f(k)f < f(k+1)f ff0 ;Alors de (2.20) on a f(k+1) f = f0 f :

ii) Si f(k)f > f(k+1)f ; alors par (2.20) on a

f(k) f = f0 f f(k) f : (2.21)

De (2.19) on a f(k)f ff0 : Si on suppose que f(k)f < ff0 ; alors

f(k) = f 0f(k) = f 0 ; (2.22)

(29)

ce qui est une contraduction. Donc f(k)

f =

f0 f :

iii) On suppose que f(k)f = f(k+1)f : De (2.19); on a f(k)f ff0 : Si on suppose que f(k)f < ff0 ;alors de (2.20) on obtient

f(k)

f =

f0

f ; (2.23)

ce qui est une contraduction. Ainsi, de (i), (ii) et (iii) on déduit que

max f (k) f ; f(k+1) f = f0 f : (2.24)

De (2.24) nous pouvons en déduire qu’il existe toujours quelques entier j 1tel que f(j) f = f0 f : Ainsi f0 f = max f(k) f ; k 2 :

2.7

Preuve du Corollaire 2.3.2

Il existe (k 1un entier) tel que

f(k)

f = (f ) : Alors du Théorème 2.3.1, on a

f0

(30)

D’autre par, pour tout donnée " > 0 T r;f 0 f = m r; f0 f + N r; f0 f = m r;f 0 f + N r; 1 f + N (r; f ) m r;f 0 f + r 1+"+ r 2+" m r;f 0 f + 2r maxf 1; 2g+"; (2.26)

où 1 = (f ) ; 2 = f1 : Alors du Théorèmes 2.1.1 et (2.26); on a

T r;f

0

f O (log T (r; f ) + log r) + 2r

maxf 1; 2g+"; (2.27)

pour tout r exterieur d’un ensemble E (0; +1) de mesure linéaire …ni. D’aprés le lemme 2.5.1 et (2.27) nous obtenons

(f ) = f 0 f max 2(f ) ; (f ) ; 1 f max 2(f ) ; (f ) ; 1 f (f ) ; (2.28) ce qui implique (f ) = max (f ) ; 1 f = max (f ) ; 1 f : (2.29)

Si f est une fonction entière, alors f1 = f1 = 0; ainsi de (2.29); nous obtenons

(31)

2.8

Preuve du Théorème 2.3.2

Soit f une fonction entière avec un nombre …ni de zéros: Alors f peut être représentée par

f (z) = p (z) eg; (2.30)

où p est un polynôme et g est une fonction entière, et

f(k) = eg; (2.31)

où est une fonction entière. Il est claire que f véri…e l’équation di¤érentielle

pf(k) f = 0: (2.32)

i) Si f est une solution entière d’ordre …ni, alors g et doivent être des polynômes et de (2.32)

f(k)

f = p = 0 = 2(f ) : (2.33)

ii) Si f est une solution entière d’ordre in…ni, alors g et doivent être des fonctions entière transcendéntes et

f(k) f = p = ( ) : (2.34) On a aussi de (2.32) = pf (k) f ; (2.35) alors de (2.35) et Théorème 2.1.1, on a T (r; ) = m (r; ) m (r; p) + m r;f (k) f = O (ln r) + O (ln rT (r; f )) (2.36)

(32)

Lemme 2.5.1 et (2.36) on obtient

( ) 2(f ) : (2.37)

D’autre part, du Lemme 2.5.4, il existe un ensemble E (1; +1) de mesure logarithmique …ni Lm (E) < +1 et on peut choisir z véri…ant jzj = r =2 [0; 1] [ E et jf (z)j = M (r; f) ; tel que (2.16) soit véri…ée. Remplaçant (2.16) dans (2.35) on obtient

jp (z)j fr(r)

k

j1 + o (1)j = j (z)j M (r; ) (2.38) véri…ée pour tout z véri…ant jzj = r =2 [0; 1][E et jf (z)j = M (r; f) : En utilisant le lemme 2.5.2 et le lemme 2.5.3, de (2.38) on obtient

2(f ) ( ) : (2.39) De (2.34), (2.37) et (2.39); on déduit que 2(f ) = (f ) = f(k) f :

2.9

Preuve du Corollaire 2.3.4

Nous dé…nissons la fonction entière G par

G (z) = 1

cexpfcF (z)g ; (2.40)

où F est une primitive de la fonction entière f: On a

G00(z) = f0+ cf2 expfcF (z)g : (2.41) Alors G00 G = f 0+ cf2 ; (2.42)

(33)

et de 2(G) = (F ) = (f ) ; alors du Théorème 2.3.2 on obtient

(f ) = f0+ cf2 :

2.10

Preuve du Théorème 2.4.1

En utilisant (2.8), nous pouvons écrire 1 f = 1 F f(k) f + Ak 1 f(k 1) f + ::: + A1 f0 f + A0 : (2.43) Alors (f ) max (F ) ; (Aj) (j = 0; :::; k 1) ; f(i) f (i = 1; :::; k) : (2.44) En utilisant (2.9) et Théorème 2.3.1, on obtient

(f ) max f

(i)

f : i = 1; :::; k = f0

f (f ) ; (2.45)

et par le corollaire 2.3.2 et le lemme 2.5.5 nous pouvons en déduire facilement que

(f ) = f

0

f = (f ) = (f ) : (2.46)

Maintenant, on note n (r; 0; f ) le nombre des zéros de f dans le disque fz : jzj < rg et par n (r; 0; f ) le nombre des zéros distincts de f dans le disque fz : jzj < rg : Il est claire que si f

(j)

f (j 2)n’est pas une constante, alors

n (r; 0; f ) n r; 0; f f(j) : (2.47) Donc N r; 1 f N r; f(j) f T r; f(j) f ; (2.48)

(34)

ce qui implique (f ) f (j) f : (2.49) De (2.46) et (2.49); on déduit (f ) = (f ) = (f ) f (j) f (f ) ; (2.50) il s’ensuit que (f ) = (f ) = (f ) = f (j) f (j 2) :

2.11

Preuve du Théorème 2.4.2

En utilisant (2.12); nous pouvons écrire f(k)

f = A1+ A2f + ::: + Anf

n 1; (2.51)

ce qui implique, en utilisant le lemme 1.2.1, que

T r;f

(k)

f = T r; A1+ A2f + ::: + Anf

n 1

= (n 1) T (r; f ) + S (r; f ) : (2.52)

En utilisant le lemme 2.5.1 et le corollaire 2.3.2 on obtient f(k) f = (f ) = max (f ) ; 1 f = max (f ) ; 1 f :

(35)

Conclusion

Les dérivées logarithmiques jouent un rôle très important dans l’étude de la croissance et oscillation des solutions des équations di¤érentielles linéaires et non linéaires dans le plan complexe.

Il y a une extension de la théorie de la distribution des valeures d’une fonction méromorphe dans le plan complexe au disque unité. Plusieurs résultats ont été obtenus dans le disque unité analogues aux ceux du plan complexe. En fait, en 2003, Igor, Gundersen et Heittokangas ont realisé le résultat suivant concernant les derivées logarithmiques dans le disque unité.

Théorème [10] Soit f une fonction méromorphe dans le disque unité D tel que f(j) 6 0. Soient " > 0 une constante; et k, j des nombres entiers satis…sant k > j 0 et d 2 (0; 1). Alors, il existe un ensemble E (0; 1) de mesure logarithmique …ni R E dr 1 r <1; telle que f(k)(z) f(j)(z) 1 1 jzj (2+") max log 1 1 jzj; T (s (jzj) ; f) !k j ; jzj =2 E;

où s (jzj) = 1 d (1 jzj). De plus, si (f) < 1, alors f(k)(z) f(j)(z) 1 1 jzj (k j)( +2+") ; jzj =2 E.

Ce théorème a beaucoups d’applications dans le disque unité comme ce du plan complexe (voir par exemple [15, 16, 20, 21, 22]).

(36)

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