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Sur le calcul de l'énergie d'accélération d'un corps solide

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

J EAN C HAZY

Sur le calcul de l’énergie d’accélération d’un corps solide

Bulletin de la S. M. F., tome 64 (1936), p. 171-173

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(2)

— 171

SUR LE CALCUL DE L'ÉNERGIE D ACCÉLÉRATION D'UN CORPS SOLIDE;

P A U M. J E A N C H A Z Y .

Dans deux Notes récentes (<) M. Plâtrier et M. Aimond ont cal- culé Pexpression de Pénergie d^accélération d^un corps solide ayant un point fixe. En employant le Calcul vectoriel d^une façon plus systématique ou plus directe, on peut donner au calcul la forme suivante.

Nous appliquons la formule connue (2) qui transforme un pro- duit scalaire de deux produits vectoriels en une différence de produits de deux produits scalaires

O 0 x Ï).^x rf) = (^c) (è.^) - (;.rf) (6.;), et la formule qui résulte immédiatement de la précédente

(.) (S x Î).Ç x d} = (S x MX rf) +0.;) O.S) - (a.î) (?.rf).

Ces deux formules équivalent d^ailleurs à des extensions de Fiden- tité de Lagrange.

0 désignant le point fixe du corps solide, P Pun quelconque de ses points matériels, de masse m, et &) la rotation instantanée, la vitesse v du point P est donnée par la formule du mouvement de

rotation

> > ->

(3) P = ( O X OP;

d^où résulte que les deux produits scalaires v.w el^.OP sont nuls, car chacun d^eux est transformé par la formule (3) en un produit

(1) Comptes rendus, t. 202, 1986, p. i4o5 et 1407. Voir aussi DE Misés, id., p. 1966.

( » ) Voir par exemple, BRICARD, Le Calcul vectoriel. Pans, Armand Colin, 1929, p. 33.

(3)

— 172 — mixte dont deux facteurs sont égaux :

> ^ / -> ->- \ >

(4) v.w == \w x OP^.to) = o , ->- —>• ('->- -> \ —>- (5) P.OP=\(O x OPj.OP =o.

L'accélération y du point P peut s'écrire par dérivation de l'éga->

lité (3), et puisque la vitesse v est égale à la dérivée du vecteur OP.

—>-

^ > > dw -^

Y == Où X V 4- —- X OP.

dt

Nous avons à calculer la somme

i i \(> ^\ ( d^ —^l2

^m,^-;^[(a>x.)^^xOP^J

étendue à tous les points du solide considéré.

Développant le carré et appliquant la formule (i), nous obtenons d^abord au premier terme.

y> v \ s /-^ > \ /> ^\ ( ^ >\(> ~^\

^ ( O X v ) = \ t ù . w j \ v . v j — ^ œ . p y \ p . a ) ^ = c oîp3,

•>

où et v désignant les valeurs absolues ou algébriques de la rotation ûû et de la vitesse ^, et puisque le produit scalaire P.C») est nul diaprés l'égalité (4). Donc le premier terme de l'énergie d'accélération

peut s'écrire

i (> ^Y i ^m^- la)4

- 2 m \,to x v ) = - ^ m a)2 P2 == co1 ——— == —— ?

2 2 2 2

par application d'une formule classique où 1 désigne le moment d'inertie du corps solide par rapport à l'axe instantané.

On peut transformer le deuxième terme par la formule ( i ) :

(i^y-fê^-ci 1 ")'.

->

et introduire l'angle des deux vecteurs ^ et OP; mais pour ce terme, le plus simple est de revenir à la figure et à la définition donnée par M. Plâtrier. Le deuxième terme de l'énergie d'accelé-

(4)

~ 173 —

—>- \ 2

ration'^ ïm —° X OP J est le demi-produit du carré de la rota- tion dérivée et du moment d^inertie du corps solide par rapport à la droite passant par 0 .et portant cette rotation dérivée, de même que la force vive

/ > - - ^ \ î S w ^ ^ ^ m ^ t o x OP)

est égale au produit lu»)2 du carré de la rotation w et du moment d'inertie du solide par rapport à F axe instantané.

Enfin au troisième terme du développement du carré nous appli- quons la formule ( 2 ) , soit

(^.(l^op)

(

—>• \ / -> \ / —> \

^ d{û \ (^ r^\ > <AO ^ (^ r^\ (> ^ i dw r^\

= ^ ^ ^ ) ^ ^O P^ ^ ' W ) ^ ' 'O P) - ^ 'V\ ^ 'O P) ' -

mais dans chacun des deux produits de produits scalaires l'un des facteurs est nul d^près les égalités (4) et (5). Le troisième terme de Fénergie d^accélération est ainsi

(

->\ / —>-\ / —>-\

> dw \ (> -^\ ( > dw \ , f— ->\ ( > dtù\ >

1 m co >< dt ) • ^ v x op; = ~[ co x ~Tf / • s ^op x mv) == ~\(0 x "^ ) •f f î

av / \ at / \ al /

c^est-à-dire est au signe près le-produit mixte de la rotation (o par

—>-

la rotation dérivée ,- et par le moment cinétique CT du corps solide

au point fixe 0.

Nous retrouvons les trois termes définis par M. Plâtrier.

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