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Brève communication. Une méthode de résolution des problèmes de col

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(1)

R EVUE FRANÇAISE D ’ AUTOMATIQUE INFORMATIQUE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE . M ATHÉMATIQUE

A. A USLENDER

Brève communication. Une méthode de résolution des problèmes de col

Revue française d’automatique informatique recherche opération- nelle. Mathématique, tome 7, noR1 (1973), p. 53-56

<http://www.numdam.org/item?id=M2AN_1973__7_1_53_0>

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(2)

(7* année, avril 1973, R-l, p. 53-56)

Brèves communications

UNE METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES DE COL

par A. AUSLENDER (*)

Résumé. — On donne une méthode de résolution de problèmes de col, qui consiste à résoudre successivement des jeux de stratégie, à Vaide de la méthode de Brown et Robinson, et des programmes convexes.

Soient Xet Y deux espaces vectoriels réels de dimension finie, C [resp D] un sous ensemble convexe fermé de X[resp Y], ƒ une fonction numérique définie sur X X 7continue sur C X D, tel que pour tout y € D l'application x —* f(x, y) soit convexe et tel que pour tout x£C l'application y —>*ƒ(*, y) soit concave sur D. On fait l'hypothèse H :

H : a) Soit C est borné, soit on a : Hx : Pour tout borné BX€D on a. :

lim Mf(f(x,y)\yeB1) = + oo.

b) Soit D est borné, soit on a : H2 : Pour tout borné 52€ C o n a :

lim sup (/(x, y) | x € B2) = — oo.

11*11-> + •

On se propose de résoudre le problème P qui consiste à trouver u n point (x*, y*) tel que :

(**, y*)tCxD , ƒ(**, y) < /(x*, y*) < ƒ(*, 7*) V (x, y) € C X D c'est-à-dire, un col de ƒ par rapport à C x D . Pour cela on propose l'algo- rithme suivant :

(1) Département de Mathématiques Appliquées, Université de Clermont-Ferrand.

Revue Française d*Automatique, Informatique et Recherche Opérationnelle n° avril 1973, R-l.

(3)

5 4 A. AUSLENDER

Méthode :

A partir d'un point (xly yt) € C X D on construit des suites

{ (*p yj) } 7 = 1 ». ' dans CxD , { (XJ, yfi) } dans R2 y = 1,2,... r, r = 1, 2 ...5 { (x* ƒ *) } dans C X /> de la façon suivante :

1) (xpyj)9j = l,...,r->(Xj,«J) de la façon suivante : On pose A = (Xl5..., X,.), # == (>j1 ... >jp),

<?r(A,H) -

Cr = Dr = { A e Rr : J X, = 1 , \j> 0 } alors le vecteur (Ar? Hr) vérifie la relation :

(Ar> Hr) € Cr X Dr, cpr(Ar, J Î ) < 9r(Ar5 lfr) < Çr(A, i/r) V (A, H)çCrX Dr (1) 2) (Ar, Hr\ (xp yj) j = 1 ... r -> (x* tf ) par la relation :

(2)

3) (^*^?)->^r+iJ>;r+i Pa r le» relations :

xr + x € C, ƒ(*, + l s ^ ) ^ f(x, yf) V x € C (3)

JWi€A /(x*^+1)^/(^j) Vj.6/). (4)

S'il existe des indices jx et j2 e [1, 2,...] tel que :

xr + 1 = xJY , yr + l — yJ2. (S)

Alors (JC* yf) est solution de P et l'algorithme s'arrête sinon on retourne en (1).

Théorème :

Si la relation (5) est vérifiée alors (x* yf) est solution de P.

Sinon toute valeur d'adhérence de la suite { (xf, yf) } et il en existe au moins une est solution de P.

Revue Française d'Automatique, Informatique et Recherche Opérationnelle

(4)

Démonstration :

La relation 1 implique en particulier que pour tout i9j ^ r on a :

i=l J=l

Comme ƒ est convexe concave les relations (2) entraînent alors avec Tiné- galité précédente :

A*î>yj)*f(x

t

,}f) V U ' O , (A) a) Supposons que (5) soit vérifiée, alors (A) entraîne que :

f(x?,yr+x)^f(xr+uy*). (B)

Et par conséquent, si l'on pose dans les inégalités (3) et (4) : x = JC*, y = y?

on obtient alors avec (B) :

En remplaçant dans (3) et (4) f(xr+1, yf) et/(x?, j>r+1) par ƒ(*?,;>?) on voit alors que (x*,j>*) est solution du problème P.

b) Montrons que les suites {je* }, { yf } , { yr }, { xr } sont bornées.

Considérons uniquement le cas où Ton fait seulement les hypothèses H±

et H2 (pour les autres cas, le raisonnement est semblable).

Soit alors la fonction FXltyi définie par :

> y) = Âx9 yx) —f(xu y).

Cette fonction vérifie à cause des hypothèses Hx et H2 : lim FXl,yi(x,y)= + oo.

+CO

La relation A entraîne alors que / ^ ^ ( J C * , y*) < 0.

Et par conséquent la suite { xf, y* } est bornée. Pour tout (x, y) € C X D9

il existe alors des constantes Kx et K2 tel que :

f(x,y*)^K

x , f(xf9

y)> K

2

.

Et par conséquent la relation (3) [resp (4)] entraîne si Ton prend la suite {y* } comme borné 2?x [resp la suite { x? } comme borné B2] que la suite

{ xr } [resp { yr } ] est bornée.

c) Soit alors (**, ^*) une valeur d'adhérence arbitraire de la suite { JC*, y* }.

D'après ce qui vient d'être dit, un tel point existe, et on a bien évidemment

n° avril 1973, R-l.

(5)

56 A. AUSLENDER

(x*, y*) € C X Z>. D'autre part, il existe un point (x, y) € C X D9 tel que (x*, j>*, 5c, y) soit une valeur d'adhérence de la suite {je*, y*9 xr+u yr + 1 } car la suite {jtr+1,j>r+1 } est bornée ; ƒ étant continue on obtient alors à partir des inégalités (3) et (4) par passage à la limite :

ƒ & / * ) < ƒ(*,/*) V * € C (C)

On obtient aussi après avoir fixé i, j dans (A) par passage à la limite dans (A) :

Et en passant à la limite sur /, j l'inégalité précédente devient :

)<Ax,f). (E)

En raisonnant comme dans (a), on voit alors à partir des relations (C), (D)y (E) que (**, y*) est solution de P.

REMARQUE

Ainsi donc, la méthode proposée s'obtient en calculant successivement la solution d'un jeu de stratégie (ceci peut se faire par la méthode très efficace de Brown et Robinson [1] [2] qui est à la théorie des jeux, ce qu'est la pro- grammation linéaire aux méthodes d'optimisation), et la solution d'un pro- gramme convexe, ce que l'on sait aisément faire.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BROWN G. W., Itérative solutions of gantes by fictitious play.

[2] ROBINSON J., An itérative method ofsolving a game. Ann Math 54 (1951), 296-3OL

Revue Française d'Automatique, Informatique et Recherche Opérationnelle n° avril 1973, R-l.

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