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Brèves communications. Une classe de matrices tri-diagonales-tests

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(1)

R EVUE FRANÇAISE D ’ AUTOMATIQUE INFORMATIQUE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE . M ATHÉMATIQUES

G. C OLLOMBAT

Brèves communications. Une classe de matrices tri-diagonales-tests

Revue française d’automatique informatique recherche opération- nelle. Mathématiques, tome 6, noR2 (1972), p. 77-79

<http://www.numdam.org/item?id=M2AN_1972__6_2_77_0>

© AFCET, 1972, tous droits réservés.

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(2)

R.A.LR.O.

(6* année, juillet 1972, R-2, p. 77-79)

Brèves communications

UNE CLASSE

DE MATRICES TRI-DIAGONALES-TESTS

par G. COLLOMBATO)

Résumé. — Par le biais d'une matrice de Van der Monde on triangularise une matrice tridiagonale dont les termes satisfont à certaines conditions polynomiales.

L INTRODUCTION

On se propose d'établir une formule exacte donnant les valeurs propres d'une matrice tri-diagonale L moyennant certaines hypothèses sur la génération des termes de cette matrice.

Les matrices tri-diagonales, justifiables de cette méthode, sont assez parti- culières.

Néanmoins, il est facile de générer automatiquement les termes de telles matrices, qui sont des fonctions polynomiales de l'indice de localisation. Comme le spectre découle aussi d'une formule simple, elles peuvent présenter un intérêt comme classes de « Matrices-tests ».

Disons, pour mémoire, que cette méthode a son origine dans la « Méthode des Moments », mise au point par M. G. Malecot, en Calcul des Probabilités.

Les conditions requises pour les matrices L sont alors souvent réalisées quand U est la matrice de transition associée à un processus de Naissance et de Mort.

On est amené à trouver le spectre de L par cette méthode pour résoudre l'équa- tion de Kolmogorov P' = LP.

(1) Mathématiques Appliquées, Institut Scientifique de Chambéry, Centre Universi- taire de Savoie.

Revue Française d'Automatique, Informatique et Recherche Opérationnelle n° juil. 1972.

(3)

7 8 G. COLLOMBAT

H. NOTATIONS

Si lifj est le terme générique de L, nous poserons pour simplifier

Nous poserons en outre 5X = In = 0, et nous conviendrons ainsi que toute formule ultérieure en i (ou/) vaudra pour i (ouy) = 1, ». /z. Nous désigne- rons par Qp(x) un polynôme de d° ^ p en x.

m . THEOREME

Si les termes extra-diagonaux St et D; d'une matrice tri-diagonale L sont des polynômes du second degré de l'indice de localisation i, de même coefficient capital et s'annulant aux deux places fictives extrêmes,

(soit St = a*2 + ai — (a + à) ; It = ai2 + bi — (arc2 + bn))

si de plus la somme des termes de L est constante par colonne (soit St + Dt + It = K\ le spectre de L est alors donné par la famille

{ K + k(b — à) + k(k — l)oc } quand it = 0,..., n — 1. (F) Démonstration

Soit la matrice de Van der Monde # = (jyfJ) = (y1"1).

}UJ = ( 7 — l )1'1^ +ji~iDj + (j + îy"1/,- = (en utilisant la formule du binôme)

'g cf.»A-1)'-

1

-*^ + Z-

1

^ + I cf.,/o =

ft-0 Jt=O

= E /c?-x {ij + ( -

D ' -1- ^

> + z"

1

^. = S di-jPtj*

On voit alors que ;

1) Pour k = 0,..., f — 4 : PjJ)fc = ƒ, + (— l ) ' "1" * ^ est un polynôme en 7 de d° ^ 2, en vertu des hypothèses faites sur L.

Revue Française d*Automatique, Informatique et Recherche Opérationnelle

(4)

UNE CLASSE DE MATRICES TRI-DIAGONALES-TESTS 7 9

2) Ces mêmes hypothèses font que :

Pw,f_3 - Ij + Sj - 20tj2 + ôl(j).

PiJti. 2 = Ij- Sj = (b - a)j

Ainsi { HL }fi s'avère un polynôme en y" de d° < j — 1 : $] ^ . i / "1 dont

1 11 = 1

est facile de calculer le terme capital : <xM = 2aCJIj + (6 — a)CJlf +

On reconnaît dans cette expression de { HL }y le terme général du produit de la matrice triangulaire T = (Ttj) = (CK-IJI^J) par ^Tcar

Ainsi r = flLfl" * et le spectre de L est celui de 71, soit { aM } pour, i = 1,..., « ce qui, aux notations près, démontre notre affirmation.

IV. REMARQUE

La question reste ouverte d'utiliser ce théorème pour un calcul approché du spectre de L9 pour une matrice tri-diagonale générale (or n'ayant que la somme de ses termes constante par colonne) :

Si on approche, d'une certaine façon, les termes St et It d'une telle matrice par S[ et I\ satisfaisant aux conditions précédentes, en| quoi le spectre donné par la formule (F) approche-t-il le vrai spectre?

L'approximation des moindres carrés est inopérante.

n° juil. 1972, R-2.

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