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Dissection coronaire spontanée : diagnostic et prise en charge

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Academic year: 2022

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MISE AU POINT

Dissection coronaire spontanée : diagnostic et prise en charge

Spontaneous coronary dissection: diagnosis and management

G. Souteyrand*, G. Malcles*, P. Motreff*

* Service de cardiologie, CHU de Clermont-Ferrand.

La dissection coronaire spontanée est une patho- logie rare mais sa fréquence est sous-estimée.

Elle touche essentiellement les femmes jeunes.

Il est extrêmement important d’en faire le diagnostic car la prise en charge est spécifique.

Épidémiologie et prévalence

Les dissections et hématomes coronaires spontanés (SCAD) ont longtemps été sous-diagnostiqués. His- toriquement associées au contexte restreint de la grossesse et du péripartum, les circonstances de survenue sont certainement beaucoup plus larges, même si l’incidence et la prévalence réelle des SCAD dans la population générale demeurent méconnues.

Elles sont sous-estimées car le diagnostic angiogra- phique peut se révéler difficile et la dissection coro- naire spontanée peut être responsable d’une mort subite. L’avènement des troponines ultrasensibles, l’usage plus répandu de la coronarographie, y compris chez des femmes jeunes avec syndrome coronarien aigu (SCA), et l’apport de l’imagerie endocoronaire de haute résolution (tomographie par cohérence optique [OCT]) ont contribué à une recrudescence des diagnostics et des publications ces dernières années (1-4). Depuis le premier cas autopsique publié en 1931, on recense environ 1 500 cas, dont la moitié publiée ces 5 dernières années (5). Sur la base des séries récentes, on peut maintenant estimer que la prévalence des SCAD parmi les SCA dans la population générale est comprise entre 1,7 et 4 %.

Des prévalences plus importantes ont été rappor- tées, notamment chez la femme jeune : 8,7 % des SCA chez les femmes de moins de 50 ans et même jusqu’à 10,8 % pour les SCA ST + (6). Dans la série de Vancouver, les SCAD représentaient presque 25 % de tous les SCA, avec une élévation de troponine chez les femmes de moins de 50 ans. De même, dans

une série japonaise récente, les SCAD représentaient 35 % (45/130) des infarctus chez les femmes de moins de 50 ans (7). Dans notre expérience récente, les SCAD représentaient 35,7 % des SCA survenant chez des femmes de moins de 60 ans avec au plus 1 facteur de risque cardiovasculaire (8). Les SCAD affectent préférentiellement des femmes (> 90 % des cas [1, 3]). L’âge moyen varie en fonction des séries récentes, de 44 à 55 ans (5). Les séries anciennes suggéraient que 30 % des SCAD survenaient durant le péripartum. Dans les dernières séries, ce taux n’ex- cède pas 5 % (5). Néanmoins, parmi les SCA surve- nant pendant la grossesse, les SCAD représentent toujours la cause la plus importante (43 %).

La prévalence des SCAD est certainement plus importante que ce qui était historiquement admis, en particulier chez la femme jeune où celles-ci pour- raient représenter 25 à 30 % des SCA. Le clinicien doit envisager le diagnostic devant un SCA chez une femme jeune ou d’âge moyen, a fortiori avec peu de facteurs de risque cardiovasculaire.

Physiopathologie des SCAD et facteurs prédisposants

La dissection coronaire spontanée peut se présenter sous 2 formes (9) :

forme sans rupture intimale : présence d’un hématome intramural qui va entraîner une com- pression de la lumière. C’est la présentation la plus fréquente, la plus difficile à diagnostiquer et de plus mauvais pronostic ;

forme avec rupture intimale : présence d’un flap intimal qui sera visble en angiographie.

L’étiologie semble être multifactorielle. Il existe certainement une “fragilité artérielle” sous-jacente qui peut être associée à un facteur précipitant.

Parmi les situations prédisposantes, on recense :

(2)

» En cas de nécessité, l’angioplastie est à privilégier par rapport à la chirurgie. L’OCT peut aider à guider

la thérapeutique. cohérence optique

(OCT) Dysplasie fibromusculaire

Highlights

»Spontaneous coronary dissec- tion is a rare disease affecting predominantly women and the presentation mode is usually an acute coronary syndrome.

»The diagnosis is based on the coronarography which can be assisted by the OCT in difficult cases.

»Medical treatment should be prefered with aspirin and beta- blockers.

»In case of hemodynamic instability or refractory isch- emia, angioplasty should be preferred to surgery, and OCT is a good tool to guide the angioplasty.

Keywords

Spontaneous coronary dissection

Acute coronary syndrome Optical Coherence Tomography (OCT) Fibromuscular dysplasia la dysplasie fibromusculaire, certaines maladies

du tissu conjonctif (Marfan, Ehlers-Danlos, etc.), des maladies inflammatoires systémiques (lupus, Crohn, etc.).

Comme facteurs favorisants, la grossesse et le post- partum, la prise de toxiques (cocaïne), un spasme coronaire, l’exercice physique intense ou un choc émotionnel pourraient être responsables d’une aug- mentation du stress et des contraintes pariétales.

Des données récentes soutiennent l’hypothèse d’une association forte entre dysplasie fibromusculaire et dissection coronaire spontanée. Dans la série de Van- couver, 86 % des patientes (43/50) présentaient au moins 1 territoire (parmi les artères rénales, iliaques et les troncs supra-aortiques) atteint (10). Il est pro- bable que des artères coronaires dysplasiques soient ainsi plus prédisposées à la dissection (10).

Nous avons fondé un registre multicentrique français DISCO (débuté en juin 2016) qui recense les dia- gnostics phénotypiques et génotypiques de dysplasie fibromusculaire parmi les cas de dissection coronaire spontanée (plus de 200 patients ont été inclus).

Présentation clinique

Les SCAD se présentent quasi systématiquement comme des SCA avec élévation de troponine. Dans notre cohorte de 55 patientes, nous recensions 29 SCA ST+ (52,7 %), 26 SCA ST- (47,3 %) et 6 chocs cardiogéniques initiaux (10,9 %). Dans la littérature, la présentation classique est celle d’un SCA (85 à 100 %), chez une femme (80 à 100 %), jeune (âge moyen entre 46 et 53 ans).

Diagnostic angiographique

La coronarographie est l’examen de “première ligne”

dans les SCA. Dans les SCAD, particulièrement sans rupture intimale, l’opérateur est confronté aux limites de l’angiographie puisque celle-ci n’est qu’un

“luminogramme”, ne permettant pas d’apprécier la paroi artérielle. L’aspect pathognomonique de flap(s) radiotransparent(s) séparant les lumières, parfois associé à une stagnation de produit de contraste en fausse lumière, ne pose pas de réelles difficultés.

Notre équipe a identifié 5 signes angiographiques qui, associés entre eux, doivent faire suspecter les SCAD en cas de contexte évocateur (8) : absence d’athérome coronaire ; présence d’un flap; stagnation du produit de contraste ; réduction de calibre : lisse et linéaire, ou plus diffus, mimant un “phasme” ou une “queue de radis” ; début et/ou fin de l’ambiguïté angio graphique sur une branche collatérale (figure 1, p. 24).

La coronarographie a des limites, notamment en cas d’hématome sans rupture intimale. Une sémio- logie angiographique spécifique a récemment été proposée, permettant d’en faciliter le diagnostic.

Le scanner coronaire n’est pas recommandé comme imagerie en première intention. En effet, on risque de manquer des diagnostics de dissection coronaire sur des artères de petit calibre ou des segments non proximaux. Il peut avoir sa place lorsqu’on veut s’as- surer d’une cicatrisation dans le suivi.

Intérêt de l’OCT

L’imagerie endocoronaire par OCT a fait la démons- tration de sa valeur ajoutée, notamment dans les cas ambigus (11). De par son excellente résolu- tion (10-20 μm), l’OCT peut visualiser une porte d’entrée intimale, mesurer l’extension longitudinale de l’hématome et les surfaces des vraies et fausses lumières (figure 2, p. 25).

L’OCT a également un apport thérapeutique dans le guidage d’une angioplastie de sauvetage (12, 13).

L’OCT permet de vérifier le positionnement du guide dans le bon chenal, de choisir la bonne longueur du stent afin de couvrir la totalité de la dissection, de vérifier le bon déploiement et la bonne appo- sition du stent, de s’assurer de la fermeture d’une éventuelle porte d’entrée et d’évaluer l’hématome pariétal résiduel.

L’OCT a permis de mieux comprendre la physio- pathologie des SCAD.

Stratégie thérapeutique

Il existe depuis 2016 un consensus sur l’intérêt d’une prise en charge initiale conservatrice chez les patients stables (2-4, 10). Cette stratégie conserva-

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MISE AU POINT

Dissection coronaire spontanée : diagnostic et prise en charge

Pas d’athérome

Stagnation du contraste

Flap intimal

Réduction du calibre lisse et linéaire

5 critères angiographiques en faveur d’une dissection coronarienne

Début/fin sur une branche

collatérale 1

3

2

4

5

Figure 1. Aspects angiographiques devant faire évoquer le diagnostic de dissection coronarienne spontanée.

trice est basée sur l’observation d’une cicatrisation pariétale, spontanée dans la grande majorité des cas, sur des contrôles angiographiques tardifs (4, 10). La résorption de l’hématome commence dans les jours suivant la dissection ; néanmoins, la cicatrisation complète peut prendre plusieurs semaines (1). En situation stable, le contrôle angiographique doit donc être réalisé au-delà de 1 mois (1). Les taux d’événements défavorables parmi les patients traités “médicalement” sont bas. Dans la cohorte des patients non initialement revascularisés de la Mayo Clinic, seuls 10 % (9/90) ont nécessité une revascularisation ultérieure (délai moyen de 4 jours) pour douleur thoracique récurrente et/ou progres- sion de la dissection (3). La majorité (134/168) des patients de la série de Vancouver ont bénéficié d’une stratégie initiale conservatrice ; seuls 3 (2,3 %) ont nécessité une revascularisation pour extension de la dissection (1).

La revascularisation s’impose en cas d’ischémie myo- cardique récurrente ou d’instabilité hémo dynamique.

L’angioplastie est à envisager en première intention même si elle est techniquement délicate : difficulté de franchissement du guide en distalité du vrai chenal, risque de progression antérograde ou rétrograde de

l’hématome pariétal lors du stenting. Les taux de succès sont moins élevés que dans les SCA athéro- mateux classiques : 64 % et 72,5 % dans 2 grandes séries récentes (1, 14). Des stratégies particulières peuvent être employées pour prévenir les compli- cations potentielles : notamment vérifier le position- nement du guide dans le vrai chenal par l’OCT.

Dans certains cas très particuliers, quand il y a un hématome intramural comprimant la lumière coro- narienne, il est possible de réaliser une fenestration intimale avec cutting balloon pour drainer l’héma- tome compressif et éviter sa propagation lors du stenting (12, 13).

La chirurgie de pontage est difficile à réaliser en raison des difficultés d’anastomose sur des parois fragiles et disséquées. Ses résultats à long terme sont décevants, plus de 70 % des greffons étant retrouvés occlus ou involués au cours du suivi (2).

L’évolution naturelle de la dissection vers la cicatri- sation spontanée explique ces résultats décevants (restauration d’un flux de compétition dans l’artère native et involution du greffon).

La stratégie médicamenteuse optimale reste à ce jour très discutée en l’absence d’étude randomisée.

L’instauration d’un traitement bêtabloquant semble

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J0 J7 J30

J5 J90

A

B

Figure 2. A : aspect d’hématome de l’artère interventriculaire antérieure (IVA) chez une patiente de 35 ans. Évolution favorable avec traitement médical. B : Confirmation OCT d’un hématome de l’IVA moyenne de bonne évolution sous traitement médical.

faire consensus : il permet de réduire le shear stress et de diminuer le risque de trouble du rythme ventri- culaire.

Le bénéfice des traitements anticoagulants et antiagrégants est controversé. Notre attitude thérapeutique est de ne mettre qu’une dose pré- ventive afin d’éviter d’aggraver un hématome intramural.

La fibrinolyse est associée à un fort taux de compli- cations et d’événements défavorables. Les fibrino- lytiques pourraient en effet favoriser la progression de l’hématome pariétal.

Le bénéfice bien établi de l’aspirine en phase aiguë de tous les syndromes coronariens et en préven- tion secondaire, associé à son faible profil de risque hémorragique, incitent à poursuivre ce médicament au long cours.

Le bénéfice de la double thérapie antiagrégante est moins bien validé dans les SCA traités médi- calement. Du fait du risque de progression de l’hé- matome mis en balance avec le bénéfice potentiel sur le caractère thrombogène de la dissection, il n’y a pas d’attitude consensuelle sur l’administra- tion de clopidogrel en phase aiguë, et a fortiori sur son maintien au long cours. Dans notre expé- rience, nous préférons, en phase aiguë et au long cours, une monothérapie par aspirine (à l’excep- tion des patientes stentées). A contrario, l’équipe de Vancouver propose de maintenir une double association jusqu’à la preuve angiographique de la cicatrisation. Il n’y a pas, à l’heure actuelle, de place pour le ticagrélor ou le prasugrel dans cette indication.

Il n’existe pas, en revanche, de consensus sur l’in- térêt des statines ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion/antagonistes du récepteur de l’angioten- sine II (IEC/ARA2) dans les SCA. Même si ces molé- cules sont couramment utilisées en postinfarctus et particulièrement en cas de dysfonction ventriculaire gauche, les IEC/ARA2 n’ont pas démontré (faute d’étude) leur intérêt dans les SCAD. L’altération de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) en général modeste et la récupération quasi complète à distance ne plaident par forcément en faveur de leur usage systématique. Il n’existe pas de données convaincantes sur l’usage des statines dans les SCAD. L’absence d’athérome, quasi systématique dans les SCAD, n’incite pas à une généralisation de leur usage dans cette indication.

Nous proposons une stratégie conservatrice initiale (en l’absence de récurrence ischémique ou d’insta- bilité hémodynamique), associée à une surveillance en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC)

[± 5 jours], et à un contrôle angiographique tardif (> 1 mois). En cas de nécessité, l’angioplastie doit être guidée par OCT. Le traitement médical au long cours comportera salicylés et bêtabloquants.

Pronostic à court et à long terme

Les séries récentes font état d’une mortalité hos- pitalière assez faible, < 5 % (9, 10). Les récurrences ischémiques ou les revascularisations urgentes chez les patients avec stratégie initiale conservatrice sont < 10 % (1, 2, 14). Le pronostic à long terme des patientes survivant à la phase aiguë est bon, même s’il faut garder en mémoire le risque non négligeable de récidive de SCAD qui justifie un suivi cardiovasculaire attentif. Dans le registre de Tweet et al., le taux de récidive était de 17 % (15/87) au cours d’un suivi de 47 mois, et 12 de ces 15 récidives affectaient une autre coronaire que celle initiale- ment impliquée (2). Parmi les femmes en âge de procréer, la grossesse est déconseillée en raison du risque de récidive.

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MISE AU POINT

Dissection coronaire spontanée : diagnostic et prise en charge

Conclusion

Les dissections et hématomes coronaires spontanés représentent jusqu’à 30 % des SCA avec élévation de troponine affectant les femmes jeunes (soit près de 1 000 patientes chaque année en France). La dysplasie fibromusculaire est certainement un facteur favo- risant important et fait actuellement l’objet d’un registre national mené par le groupe athénome coronaire et cardiologie interventionnelle (étude

DISCO). Un traitement initial conservateur doit être privilégié dans la majorité des cas. La revascularisa- tion, idéalement par angioplastie guidée par l’OCT, est nécessaire en situation de sauvetage (ischémie myocardique récurrente ou instabilité hémodyna- mique). L’évolution naturelle se fait généralement vers une cicatrisation complète justifiant un contrôle angiographique “différé” (> J30). Le risque potentiel de récidive de SCAD doit être envisagé et justifie un suivi cardiologique au long cours. P. Motreff et G. Souteyrand

déclarent avoir des liens d’intérêts avec Saint-Jude Medical, Medtronic, Abbott et Teruno.

G. Malcles n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.

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Références bibliographiques

Références

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