• Aucun résultat trouvé

Un chiffre de con¬ trôle a été ajouté à la fin du code dans le but de garantir un enregis¬ trement parfait de l'ordinateur

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Un chiffre de con¬ trôle a été ajouté à la fin du code dans le but de garantir un enregis¬ trement parfait de l'ordinateur"

Copied!
52
0
0

Texte intégral

(1)

w

REFLETS FRIBOURGEOIS

illustré

iecùned nzaJâen/ à noa^eaz^

Fribourg-Gottéron songe au titre Football: meilleur marché

0

Revue bimensuelle 20 mars 1987 N° 6 Fr. 3.50

(2)

Bien pue cette invention ou chif¬

frement existe depuis déjà un cer¬

tain temps, voire Quelques années, nombreux sont les gens Qui, au¬

jourd'hui encore, ignorent pure¬

ment et simplement ce que veut dire le code EAN. Un spécialiste en la matière nous a expliqué en grandes lignes cette opération par laquelle on chiffre ou on code une marchandise

La grandeur des filets varie selon la qualité de l'impression et la pla¬

ce disponible sur un emballage de lait, une plaque de chocolat ou un paquet de cigarettes. Le code nor¬

mal comprend treize chiffres, mais il existe un code raccourci de huit chiffres pour les articles de petite taille Les deux premiers chiffres du code EAN indiquent le pays d'origine. Pour la Suisse, c'est le 76, la France, te 98, alors que l'Al¬

lemagne fédérale qui est un pays plus grand que le nôtre, détient les numéros allant de 40 à 43. Lescinq chiffres qui suivent (trois pour le code raccourci) désignent le fabri¬

cant. En Suisse, où 550 firmes sont déjà enregistrées c'est la SACV qui attribue les chiffres, ceci pour évi¬

ter un chevauchement des mai¬

sons et entreprises Les chiffres de huit à douze <six à huit pour le code raccourci) Indiquent le nu¬

méro du produit. Avec ces chif¬

fres le fabricant dispose de 99999 possibilités <99 pour le code raccourci). Un chiffre de con¬

trôle a été ajouté à la fin du code dans le but de garantir un enregis¬

trement parfait de l'ordinateur. Si celui-ci se trompe, le processus de lecture sera répété

Le coût très élevé du code EAN constitue un handicap à l'intro¬

duction rapide du système Dans les grandes firmes comme Migros et Coop cela nécessite un investis¬

sement de quelque 15 millions de francs Pour le petit détaillant qui

ne possède qu'une caisse, un tel code revient à plus de 20000 francs Donc un montant trop im¬

portant pour l'épicier du quartier.

Quand on réfléchit aux frais qu'un tel achat occasionne, on se de-

Le code EAN Qu'est-ce que tffest?

mande qui va payer. Les fabricants ou les commerçants? Ceux-ci ont renoncé à une augmentation sur leurs marchandises alors que fai¬

re? Ces frais devraient donc être compensés par des économies de gestion, d'administration ou par un excédent du chiffre d'affaire II existe une autre solution qui est celle d'abandonner l'affichage in¬

dividuel des prix en les faisant fi¬

gurer uniquement sur chaque

rayon. Il n'y aurait ainsi plus qu'à peser sur un bouton de l'ordina¬

teur pour changer les prix. Mais comme les organisations de pro¬

tection des consommateurs veil¬

lent au grain, l'abandon de l'affi¬

chage individuel n'est pas pour demain.

Une chose est sûre, c'est que le code EAN offre des avantages cer¬

tains pour le commerce, car il a pour effet de simplifier grande¬

ment le travail administratif, la présentation des marchandises dans le magasin, d'indiquer ce qu'il reste comme produits dans cha¬

que rayon, de fournir le chiffre de vente de la journée, ainsi que le rendement du personnel. Ce système permet aussi de détermi¬

ner si un article se vend bien, très bien ou mal, et quels sont les ef¬

fets d'une action sur la clientèle A l'heure actuelle deux tiers des ali¬

ments préemballés dans notre pays portent le code EAN.

Gérard Bourquenoud

610122 110018

2 FRIBOURG

(3)

SOMMAIRE De l'accordéon au folklore singinois

Un Gruérien s'envole pour le Brésil 7 Nouveau commandant des grenadiers 8

Les GFM misent sur l'accueil 9

Le HC Fribourg-Gottéron songe au titre 10

Football: meilleur marché 12

Le mariage:

un acte social encore d'actualité 17

Mariage à volonté 19

Le mariage chez les jeunes 23

Telle une symphonie gourmande 33

Sa majesté le jupon 35

La pêche dans le canton de Fribourg 36

Les jeunes dans la société 37

Des cœurs qui battaient à l'unisson 40

Que se passe-t-il en Veveyse? 43

Une heure avec le chanoine Noël 46 Les conditions de l'après-mort 51

Couverture

Vivre à deux

pour être heureux Le bonheur conjugal repose sur une foule de choses. Il en est une cependant qui semble être encore très sous-estimée chez bon nombre de couples, jeunes mariés ou unis depuis un quart de siècle et même davantage. Cet élément fondamental du bonheur à deux, pourquoi ne pas en parler franchement, puisque tout le reste peut-être en dépend? C'est, vous l'avez certainement deviné, du baiser qu'il s'agit. Il y a en effet des choses qu'on ne peut dire qu'en embrassant, parce que les choses les plus profondes et les plus pures peut-être ne sortent pas de l'âme tant qu'un baiser ne les appelle.

Mais les robesfont aussi preuve de beaucoup d'esprit avec un net retour au romantisme, telle une Sissi, impératrice ou non, mais face à son destin, à moins que ce ne soit pour une valse de Strauss sous les cristaux, ou encore «Fragonard», cette robe à l'italienne très vaporeuse, un modèle exclusif de Pro¬

nuptial

Photo Pronuptia, Paris Voir notre reportage sur le mariage dès la page 17.

Promouvoir un monde meilleur Mais comment?

Lors du débat qui a eu lieu au Lac-Noir. Deuxième depuis ta gauche, Farhad Hormozi.

Photo O. V.

Ancien propriétaire d'une agence de publicité iranienne, Farhad Hormozi est de retour dans notre pays avec en main cinq millions de dollars et armé de plans concrets qui sont destinés à remplacer ses concepts «ciel bleu». Alors qu'en 1970 il était rasé de près, il porte aujourd'hui une barbe mouchetée de gris. Il exprime avec une con¬

viction passionnée que la publici¬

té est en mesure de faire sortir tout ce qu'il y a de meilleur dans l'homme. Tout simplement par la promotion du bonheur, de la tranquillité, la justice, l'effort, la patience, la tolérance et l'espoir.

Une conviction qui l'a poussé à stimuler l'intérêt public par une campagne télévisée, avec le slo¬

gan: «Fermer à clef implique qu'il doit y avoir une clef. La ser¬

rure est la clef. »

Qui est Farhad Hormozi? Un émigré de la révolution en Iran qui a habité un certain temps notre pays. II a également fait un séjour aux Etats-Unis où il a trouvé des fonds. Devenu riche en tant que publicitaire, cet Iranien a dans l'esprit une sorte d'accords com¬

merciaux en incitant les firmes à parrainer ses messages dans leur propre publicité. Récemment, il était au Lac-Noir où, au cours d'une conférence et en présence d'une foule de personnalités du

monde politique et économique du canton de Fribourg, il a racon¬

té l'histoire fantastique de ses acti¬

vités. Il a parcouru le monde en long et en large, à la recherche d'artistes capables de réaliser les illustrations de ses messages. Il en a retenu 23 sur les 750 inscrits des Etats-Unis, de la Grande-Breta- gne, de la France, de l'Inde et de la Suisse. La troisième phase du pro¬

jet qui consistait en un mariage du texte et de l'art des experts en graphisme fut effectuée en Suisse.

Farhad Hormozi cherche aussi à faire créer des symboles pour l'amour, la responsabilité, l'hon¬

nêteté et la tranquillité. Il mijote d'autre part le projet de promou¬

voir de la publicité de la durée d'une «minute télévisée». Celle-ci sera disponible dans des appareils audiovisuels automatiques qui se¬

ront vendus dans les commerces de détail. On sélectionne la caté¬

gorie voulue en appuyant sur le bouton qui convient. Cet appareil ultra-sophistiqué a été développé par des ingénieurs suisses. Cet Iranien a révélé au cours de sa conférence qu'il avait déjà dépen¬

sé près de 5 millions de dollars pour son projet édifiant. Il s'at¬

tend donc que ce dernier lui pro¬

cure une autre fortune ainsi qu'un monde meilleur...

G. Bd

Une gourmandise sur charbon de bois Jean-François Prélaz, tenancier de l'Auberge des Carabiniers, à Saint- Aubin, devenu cuisinier par la force des choses, est un chef qui, devant ses fourneaux, mijote toujours de bons petits plats pour qui sait les ap¬

précier. Parmi les quelques spécialités proposées à sa fidèle clientèle, il y a de la charbonnade sur charbon de bois. Pour avoir eu le privilège de savourer ce mets, je puis dire que la viande est délicieuse, le riz très sélec¬

tif et les sauces d'un goût exquis. En un mot, c'est fin et gustatif.

G. Bd

(4)

.Entre croissants.

Berne a lancé l'alerte et dé¬

clenché une vaste offensive pour combattre le SIDA. La télévision, la radio, la presse, des conférences et des affiches informent le public et mettent tout en œuvre pour que cha¬

cun prenne conscience de l'ampleur du désastre qui me¬

nace la population si elle ne prend pas les précautions maximales pour éviter la con¬

tagion. En Suisse, les malades étaient au nombre de 170 à la fin du mois de septembre 1986 et l'on prévoit un nouveau cas toutes les deux semaines. Les séro-posit\fs, porteurs sains mais dont le sang garde la tra¬

ce des anticorps, sont au nom¬

bre de 20 000 et passeront à 50 000 dès la fin de l'année.

avaient été dirigées vers l'uni¬

té hospitalière de Sverdlovsk.

Des militaires remplacèrent te personnel civil de l'établis¬

sement. Les victimes présen¬

tèrent des symptômes de dif¬

ficulté respiratoire suivis de cyanose des lèvres et des oreilles et de mort rapide dans d'affreuses douleurs. Mille personnes moururent de

«charbon pulmonaire».

Ce n'est qu'en octobre 1979 que l'information passe le ri¬

deau de fer. En mars 1980, elle prit la tournure d'un incident diplomatique. L'URSS recon¬

nut qu'il y avait bien eu une épidémie de charbon, mais provoquée par la consomma¬

tion de viandes avariées et non due à un agent biologique.

Le SIDA serait-il une arme biologique?

Personne ne sait d'où vient ce virus mortel.

D'Afrique probablement, car le mal est parti de là.

Mais ne serait-on pas en face d'un accident dans un centre de recherches biologiques?

L'hypothèse n'est pas exclue.

Deux médecins de l'Allema¬

gne de l'Est prétendent que le virus s'est échappé lors d'un accident survenu dans un la¬

boratoire de recherches mili¬

taire américain. Ceux<i ren¬

voient la balle dans le camp des Russes et les accusent d'avoir violé la convention de 1972 qui proscrivait la mise au point, la production et le stockage d'armes biologiques Preuve en est l'accident surve¬

nu à Sverdlovsk dans la nuit du 3 au 4 avril 1979. Une ex¬

plosion dans la cité militaire 19 avait laissé échapper des bacil¬

les qui, chassés par le vent, s'étaient abattus vers la région de Kachina Dès le 4 avril au matin, les premières victimes

Elle proclamait sa bonne foi et sa fidélité à ses engagements Mais le doute subsiste. D'autre part, on sait de source sûre que des travaux ont été effectués en Mandchourie par le Japo¬

nais Ishii Shiro et que la CIA détenait illégalement des subs¬

tances toxiques. Il n'est donc pas impossible qu'un labora¬

toire militaire de recherches soit à la base de cette épidémie de SIDA. Les Russes et les Américains possèdent tous deux des centres en Afrique.

Certains virus et bactéries peuvent subir des mutations, deviennent plus virulents et ont la propriété de s'attaquer à certains groupes de personnes et de population. Face à ces armes biologiques, la peur s'installe. Les grandes puissan¬

ces vont-elles utiliser ces dé¬

couvertes pour le bien de l'hu¬

manité ou pour l'anéantir?

R.-M. E

... et café chaud!.

Libre opinion.

Dessine-moi la terre!

L'autre jour, il m'est arrivé une bien curieuse aventure. Je vous la livre telle quelle. Voici.

Un petit garçon blondinet, avec un nez fuyant, des joues toutes roses s'approche de moi, une boîte de crayons à la main. Il me la tend et me dit d'une voix douce et fluette:

«Dis, Monsieur, dessine-moi la terre. » Ses lèvres avaient à peine bougé. Drôle de ques¬

tion! Embarrassé, étonné, je scrute son regard. Il avait posé la boîte sur la paume de sa main; de l'autre, il me ten¬

dait une feuille. Vierge. Avec la même tonalité, il réédita sa demande, encore plus insis¬

tant. Sa spontanéité n'avait d'égal que sa naïveté! Cette situation m'agaçait quelque peu: j'étais pris de court de¬

vant cette question insolite, mais néanmoins toute simple.

Une légère appréhension me gagna. Par où, par quoi com-

lui ai rajouté quelques rayons.

Encouragé par les battements redoublés de mon admira¬

teur, je saisis le crayon bleu.

Un ciel. Sans taches, sans nuages, pun Dans ce contex¬

te, le soleil'paraissait encore plus resplendissant. Il vivait...

oui, c'est cela, il vivait! L'eu¬

phorie aidant, j'ajoute à mon dessin un grand pré vert avec de nombreuses fleurs, des pa¬

pillons, et aussi quelques oi¬

seaux. Maintenant, j'avais rempli toute la surface de la feuille. Le petit garçon rete¬

nait sa respiration, admiratif par tant de couleur et de gaie¬

té. Puis, soudain, je me rendis compte que mon dessin était incomplet. Où y trouvait-on l'intolérance, la haine, le ra¬

cisme, la colère, la peur? A contrecœur, j'ai pris le crayon noir. En pesant fortement sur la mine, j'ai tracé un gros trait noir en travers de la feuille.

mencer? J'ouvris la boîte avec une retenue visible Les yeux du petit garçon s'illuminèrent devant mon apparente coopé¬

ration. La vue de la feuille blanche me paralysa à nou¬

veau: comment dessiner tou¬

tes les joies, les instants de bonheur, les beautés, mais aussi les peines et les laideurs de cette satanée terre? Je pris tout d'abord précautionneu¬

sement le crayon jaune et, d'une manière quasi automa¬

tique, j'ai dessiné un soleil.

Jaune, lumineux, éclatant.

Devant la joie de l'enfant, je

Comme une coupure, ou plu¬

tôt une déchirure. L'enfant parut fort étonné, presque déçu de mon acte. «Qu'est-ce que c'est?» me questionna- t-il inquiet. Sans lui répondre, je lui ai redonné sa boîte de crayons, en ayant pris soin au¬

paravant de mettre le crayon noir dans ma poche, laissant ainsi à l'enfant le jaune, le bleu, le rouge, le vert ou le rose Le crayon noir, je l'ai gardé pour moi. Pour les adultes.

ETARCOS

4 FRBOURG

(5)

Accordéonistes de Fribourg Un concert enchanteur

ST. ANTONI

Zehnte Generalversammlung der Volksmusikanten

Im Senslerhof St. Antoni, führte die Vereinigung der Freiburger Volksmusikanten ihre 10. Gene¬

ralversammlung durch.

Der Präsident der Vereinigung, Manfred Klossner, bezeichnete das Ländlertreffen vom Auf¬

fahrtstag als das wichtigste Erei¬

gnis vom vergangenen Jahr. 38 Formationen traten zu diesem Anlass auf und spielten Volksmu¬

sik fürs Herz. M. Klossner dankte allen für ihren Einsatz, besonders aber den Musikanten die oft bei Altersnachmittagen aufspielen.

Für weitere zwei Jahre im Amte, wählte die Versammlung ihren bisherigen Präsidenten Manfred Klossner. Neu in den Vorstand ka¬

men Hansjörg Cotting und Hans¬

peter Geiger, die Paul Heuberger (Sekretär) und Gottlieb Krebs (Kassenrevisor) ersetzen, die seit der Gründung dabei waren. Zu¬

sammen mit dem Doyen, dem 86 jährigen Ernst Rothen, erhiel¬

ten sie eine Auszeichnung. Für eine «Stubete» im Sangernboden setzte sich Willy Krebs ein, natür¬

lich würde er diese auch organi¬

sieren. Werner Räber und Kurt Wenger vom «Verband Schwei¬

zer-Volksmusikfreunde», luden schliesslich alle Freiburger-For- mationen zum Eidgenössischen Ländlertreffen nach Martigny ein.

250 Kapellen erwartet man zu die¬

sem Fest, das vom 4. bis 6. Septem¬

ber stattfindet.

Foto + Text O. Vönlanthen

C'est en présence d'un nombreux public qui emplissait la grande salle de la Grenette que le club d'accordéonistes «Edelweiss» de Fribourg a donné son concert an¬

nuel qui fut très remarqué et ap¬

précié par les connaisseurs.

Par la qualité d'exécution d'un ré¬

pertoire jugé difficile, les jeunes musiciens ont, sous la direction d'Eliane Ruchet et Claudine Mar- chon, tout simplement séduit leur auditoire. A relever, parmi les œu¬

vres jouées avec entrain, «La Gaî- té parisienne», de Jacques Offen¬

bach, sur un arrangement de Fritz Tschannen.

Et pour compléter cette prestation

du club «Edelweiss», la Chorale de la police, placée sous la direc¬

tion d'Ignace Ruffieux, a inter¬

prété des chants tirés du répertoire populaire, ainsi que des mélodies moins connues mais tout aussi belles.

Puis, dans un même élan d'en¬

thousiasme, musiciens et chan¬

teurs se sont unis pour exécuter de fort belle façon «Le Chœur des Hébreux», extrait de Nabucco, opéra de Verdi, sur un arrange¬

ment d'Eliane Ruchet, la talen¬

tueuse directrice du club des ac¬

cordéonistes.

Odette Huber - FI

(6)

DUDINGEN

Gut gelungener Unterhaltungsabend Im Büffetsaal Düdingen, führte der Jodlerklub «Senslergruess»

vor zahlreichem Publikum seinen Jodlerabend durch. Der Gastklub

«Alperösli» Granges-Paccot, das Schwyzerörgelitrio Schöpfer, so¬

wie die Alphornbläser und Fah-

Direktion Louis Riedo, gab das Alphornquartett mit Gilbert, Alois, Alfons und Hugo seine Einlage. Besondere Aufmerksam¬

keit galt dem Jodelduett Bruno und Christian mit Gilbert Kolly als Begleiter. Nun war die Reihe

Das Trio mit den Brüdern Böschung vom «Alperösli».

Das Alphornquartett von links: Gil¬

bert Kolly, Alfons Zurkinden, Alois Gilli und Hugo Cattilaz.

Vom Gesamtchor ertönt «Heimat¬

glück» von Alfons Gugler.

Das Jodelduett Bruno und Christian

mit Gilbert Kolly als Begleiter. 'I.

nenschwinger verschönerten den Abend.

Zur Eröffnung spielte die «Pfaf¬

fenholz - Stubeta», danach be- grüsste Präsident Moritz Werro die vielen Gäste sowie Freunde und Gönner des Klubs. Conferen¬

cier Emil Brunner brachte mit seinem Humor und unzähligen Appenzeller-Witzen viel Stim¬

mung in den Saal. Nach dem Auftritt des JK - Senslergruess,

am Jodlerklub «Alperösli», mit

«Bärgluft» und «La Montée à l'alpage», ernteten sie viel Ap¬

plaus. Zu Sondereinlagen trat das THo der Brüder Böschung auf die Bühne, die mit ihren Liedern gross ankamen. Vom Gesamtchor ertönte aus voller Kehle « Heimat¬

glück» von Alfons Gugler. Ein stimmungsvoller Abend war zu Ende.

Foto + Text O. Vonlanthen 6 FRIBOURG

(7)

SUR UN AUTRE CONTINENT

Un Gruérien s'est envolé pour le Brésil

Sa mission:

fabriquer du fromage à Nova Friburgo

Othmar Raemy et son épouse, lors de l'apéritif d'adieu.

Des liens se sont noués entre Fri- bourg et Nova Friburgo lors des manifestations qui, en 1981, ont marqué le 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Con¬

fédération, festivités au cours des¬

quelles de nombreux ressortis¬

sants fribourgeois exilés au Brésil avaient fait le voyage jusqu'au pays du fromage, du bon beurre et de la crème. Et voilà que six ans après ces rencontres mémorables, un couple gruérien et ses deux en¬

fants s'en vont vivre à Nova Fri¬

burgo, eu ayant comme mission de lancer la fabrication de plu¬

sieurs spécialités de fromages, dans une fromagerie qui a été construite grâce à la générosité du peuple fribourgeois. Un montant de 700 000 francs a en effet été ré¬

colté dans notre canton pour cette réalisation qui sera inaugurée le 1er août prochain, journée qui sera honorée par la présence d'un fort contingent de Fribourgeois qui ont décidé de faire le voyage au Brésil. Il y a lieu de relever aussi que le Gouvernement brésilien a voté un crédit de 300 000 francs pour encourager la formation de

jeunes fromagers dans une région où le lait s'avère être de qualité et où la température oscille de zéro à quarante degrés.

De l'aventure à la lutte et à la découverte

Notre ambassadeur du fromage au Brésil n'est autre qu'Othmar Raemy, chef de la formation laitière de l'Institut agricole de Grangeneuve, membre du Conseil de la confrérie du gruyère. Un au¬

thentique Gruérien qui ne sera pas dépaysé par le changement de climat, car, il y a quelques années, il avait déjà séjourné à Nairobi, en Guinée-Bissau, au Paraguay et au Pakistan. Pour cette mission au Brésil, le Conseil d'Etat fribour¬

geois lui a accordé un congé de deux ans.

Un apéritif d'adieu a été servi le 27 février dernier à l'Institut agri¬

cole de Grangeneuve, au cours duquel M. Paul Bourqui, direc¬

teur de l'IAG, a fait part des quali¬

tés et compétences de M. Raemy, alors que MM. Hans Baechler, conseiller d'Etat, chef de la Direc¬

tion de l'agriculture, Martin Ni-

coulin, président de l'Association Nova Friburgo, à Fribourg, et Pierre Kaelin, compositeur et di¬

recteur de la «Chanson de Fri¬

bourg», ont fait sentir, chacun par une allocution bien pesée, la joie de vivre ce moment intense d'émotion: celui de souhaiter bonne chance à Othmar Raemy dans sa mission au Brésil, laquelle n'est pas à la portée de tout le monde. Car vivre sur un autre continent, lorsque l'on est Suisse, n'est pas aussi facile qu'on ne le croit.

Cette personnalité très estimée au Centre d'industrie laitière de Grangeneuve s'est donc envolée le 12 mars 1987 pour le Brésil, avec son épouse et ses deux enfants de quatre et deux ans. Durant les six premières semaines de son séjour à Nova Friburgo, Othmar Raemy supervisera l'installation des ma¬

chines de la première fromagerie brésilienne qui, dans un proche avenir, réceptionnera 5000 litres de lait par jour. Il partagera ses responsabilités avec un ingénieur agronome brésilien, Claudio- Humberto Ferreira Da Costa, qui a suivi un cours de perfectionne¬

ment au Centre d'industrie laitiè¬

re de Grangeneuve.

Si pour Othmar Raemy ce séjour de deux ans à Nova Friburgo est une aventure et une découverte, il devra également lutter et faire face à de nombreux problèmes.

Mais avec le concours de saint Thomas, dit-il, sa tâche sera gran¬

dement facilitée. C'est ce que nous lui souhaitons de tout cœur.

Texte et photo G. Bd

Logique

Quel nombre vient logiquement compléter l'ensemble?

Solution dans notre prochaine édition.

25 i 46

371

FRIBOUR®"

31, rie de la Glfine 1701 FribourK Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Revue «FRIBOURG illustré»

31, rte de la Glâne - Case posta¬

le 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH - Im¬

primerie Fragnière S.A. - 1701 Fribourg.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Sarine - Lac - Singine).

(Huitième district).

Correspondants et collaborateurs:

Gérard Menoud (Gruyère).

Michel et Marie-Paule Angel (Veveyse).

Rose-Marie Esselva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au numé¬

ro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction. Celle-ci n'assume au¬

cune responsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10, bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

V J

(8)

LA RONDE DES DISTRICTS

Contingent des grenadiers fribourgeois

La dernière ligne droite du commandant Liaudat

A chacun sa channe fribourgeoise.

Le commandant André Liaudat serrant ta main de son successeur à la tête du contingent des grenadiers fribourgeois, le major Jean-Pierre Schuwey (à droite).

C'est à Praroman-Le Mouret que se sont récemment tenues les assi¬

ses annuelles du Contingent des grenadiers fribourgeois. Les dé¬

bats ont été menés tambour bat¬

tant par le colonel EMG André Liaudat, commandant sortant.

En effet, il rentre dans le rang et sera remplacé par le major Jean- Pierre Schuwey. Dans sa dernière

«ligne droite», le commandant Liaudat a évoqué les faits mar¬

quants de l'année 1986. Le contin¬

gent se porte bien et, s'il est fort de 84 membres actifs, il ne compte pas moins de 650 membres hono¬

raires, vétérans ou passifs. Cepen¬

dant, n'ayant pas mis l'accent sur le recrutement, il a accusé une baisse d'effectif de 111 hommes.

Sans être dramatique, cette situa¬

tion exige que l'on trouve de nou¬

veaux membres. Le contingent assure de nombreuses prestations en uniforme, avec le panache que nous lui connaissons, et qui convient particulièrement à des manifestations telles que l'asser- mentation des conseillers com¬

munaux de la Sarine, du Conseil

d'Etat et du Grand Conseil, ainsi qu'à des promotions militaires. Il s'est rendu successivement en Ar- dèche, à Annonay, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Marc Seguin, à la fête de la Ste- Anne, à Bricquebec, dans le Co- tentin, dont les côtes virent défer¬

ler, il y a plus de quarante ans, les armées alliées, et, si ce fut pour le contingent une longue journée, ce ne fut pas le «jour le plus long».

Sur proposition du comité, le commandant Liaudat fut procla¬

mé commandant d'honneur et

longuement acclamé et applaudi par tout le contingent, debout.

Sept grenadiers furent récompen¬

sés pour plus de 100 prestations en recevant la traditionnelle chan¬

ne. Le major Jean-Pierre Schuwey entrera officiellement en fonction lors de la passation des pouvoirs et de la prise d'arme, le 4 avril pro¬

chain, à l'Université, et c'est par les habituelles agapes que se ter¬

mina la soirée

Texte et photos André Brunisholz

A la table d'honneur, l'ancien et le nouveau commandant.

Photos A. B.

1 ar &

>5

8 FRBOURG

(9)

Politique d'accueil des transports publics fribourgeois

\ 7

Une

campagne du souffle

Pour un voyage sans souci, trois lettres: «GFM».

Entreprises régionale et locale, les Chemins de fer fribourgeois (GFM) et les Transports en commun de Fribourg (TF) comp¬

tent parmi leur clientèle un grand nombre d'habitués que con¬

naissent bien les agents de train comme les chauffeurs d'auto¬

bus, et les rapports qui s'établissent sont par là même plus détendus, souvent même amicaux. Cependant, soucieuse de dé¬

velopper des relations encore plus étroites entre l'entreprise et les usagers, par l'intermédiaire du personnel roulant, la compagnie fribourgeoise vient d'éditer une brochure originale destinée à son personnel et intitulée «Bienvenue sur ma ligne - Conduc¬

teur: un métier d'accueil».

C'est à la présentation de cette

«campagne du sourire» que la presse a récemment été conviée.

Introduit par M. André Genoud, directeur, M. José Seydoux, doc¬

teur en économie du tourisme, a lui-même présenté et commenté la plaquette qu'il a réalisée. «En fait, dit-il, il s'agit bien d'amélio¬

rer l'accueil de la clientèle, fût-elle captive, dès le moment où l'on parle de transports publics, que l'on soit dans un contexte essen¬

tiellement urbain ou, a fortiori, dans une région touristique. C'est peut-être là, d'ailleurs, que se situe la nouvelle préoccupation des transports publics: s'il est évident que l'on s'est toujours soucié de l'accueil dans les activités touristi¬

ques, ça l'était moins face à une clientèle que je dirais plus ordi¬

naire, plus fonctionnelle, plus quotidienne. Et pourtant, les gens

ont droit à des égards et à des prestations de qualité dans l'en¬

semble des entreprises composant - comme son nom l'indique - le secteur des services. Ce qui est va¬

lable dans un décor touristique doit aussi l'être ailleurs, dès qu'il y a transport de personnes. L'ac¬

cueil n'est-il pas un sourire de la vie?»

D'un genre nouveau - unique en Suisse - cet opuscule montre bien que la modernité du matériel et des équipements n'est peut-être pas l'essentiel, si l'on ne prend pas assez garde à la qualité de l'ac¬

cueil. Comme le souligne M. Ge¬

noud, l'un des objectifs de l'entre¬

prise est de faire disparaître les réclamations portant sur le com¬

portement inadéquat de certains agents à l'égard de la clientèle.

André Brunisholz

Un métro à Fribourg Depuis quelques mois, il est sérieusement question de construire une ligne de métro à deux voies à Fribourg et dans sa banlieue. Un tel projet aura pour effet de résoudre le problème de la circulation, du parcage des véhicules et des transports. La gare centrale pourrait se réaliser à proximité de la gare CFF et les localités qui seraient desservies par ce métro seraient Marly, Bourguillon, Tavel, Granges-Paccot, Givisiez, Corminbceuf, Matran, Villars-sur-Glâne et la ville de Fribourg. L'ho¬

raire comprendrait une rame toutes les dix minutes dans chaque sens et chaque station, à une vitesse de 80 km/h. Chaque rame ayant la capa¬

cité de transporter près de 200 personnes, soit 68 places assises et 124 debout. Le métro fribourgeois pourrait être comparé à celui de Lille, en France, qui circule sans conducteur ni mécanicien, tout étant com¬

mandé électroniquement de la gare centrale.

A cet effet, les communes intéressées seront convoquées à une séance d'information le premier du mois prochain, au Restaurant de la Gre- nette, à Fribourg, où les promoteurs de cette réalisation fourniront tous les renseignements désirés sur la structure et la construction de ce métro.

Texte et photo G. Bd

•V H 1 f I ) L I:

!X P

iT Mi -.»i imi-x

«IHN

Lmçumr À»

htm** 2.» m iJSm Nomtar» 4« pi*«« •A flhwv* KfMto i>*

'•t'A ■

« Uo» heqwew* 4» p+m+r

• Um w«m 4* |NM*> «î» AD km/h M un» "Himn IWW n,\*k4»Thtatfh

• Ua» 9r«"*to My*?-»*» ûm

(10)

HC FRIBOURG-GOTTÉRON

Un état d'âme

pour un sauvetage mérité

Ainsi donc, et c'est tant mieux, Fribourg-Gottéron a préservé sa place en ligue nationa¬

le A. Avec une relative quiétude si l'on songe que, cinq matches avant la fin du cham¬

pionnat, l'objectif N° 1 des dirigeants était atteint. Pourtant, tout ne fut pas si simple.

Avant de pousser le «ouf» de soulagement, le président Chammartin et ses adminis¬

trés sont passés par bien des états d'âme. Leur première année de gestion leur réserva son lot de problèmes. Et si Jean-Charles Rotzetter et ses camarades sont parvenus à leurs fins, ils le doivent bien entendu aux efforts consentis sur la glace, mais aussi à la maîtrise d'un comité qui, sans s'affoler, sut maîtriser les équations qui lui furent jetées en vrac et prendre les énergiques mesures qui s'imposaient.

Le bonjour du «Curé»

Pratiquement seul maître à bord durant l'in¬

tersaison pour ce qui se rapportait à la prépa¬

ration de l'équipe, Kent Ruhnke s'est fourvoyé.

Dans sa campagne de transferts tout d'abord, dans sa façon d'ignorer les réelles faiblesses de

l'équipe ensuite. L'épisode ridicule de Marc Baer est sur ce plan significatif. Le Canado- Suisse était certainement un gentil garçon. Ses qualités s'arrêtaient pourtant là. Parce que, de hockeyeur, il n'en avait que le nom. Une certi-

Jean-François Sauvé, ici face au but du SC Berne, a perforé toutes les défenses du pays pour finalement termi¬

ner en tête du classement des marqueurs.

10 FPIBOUPG

Le magnétisme de Daniel Bouchard a été l'élément es¬

sentiel pour tranquilliser une équipe fribourgeoise qui filait du bien mauvais coton à l'automne

tude qui creva les yeux de tout le monde, sauf de l'entraîneur.

Il ne fallait pas se leurrer non plus. Le HC Fribourg-Gottéron de l'automne était sans nul doute le plus faible amalgame jamais vu à l'œuvre depuis l'accession du club à la catégo¬

rie supérieure. En bref, avec un gardien fébrile, une défense inexpérimentée et une ligne d'atta¬

que tardant, à l'image des Canadiens Sauvé et Morrison, à éclater véritablement, le bateau fribourgeois tanguait dangereusement. Et c'est en songeant à cette période où le doute minait l'édifice que l'on mesure mieux l'importance de l'arrivée de Daniel Bouchard. Par son ma¬

gnétisme et son sens d'approcher les problè¬

mes et les hommes, le «Curé» a tranquillisé l'équipe, influencé certainement les décisions de Ruhnke et provoqué le déclic salvateur.

D'un ensemble emprunté et «à côté de ses pa¬

tins», Fribourg-Gottéron retrouvait le mor¬

dant suffisant pour tutoyer les meilleurs et comptabiliser les points nécessaires à sa survie en LNA. Les erreurs et l'obstination de Ruhn¬

ke avaient failli coûter trop cher. Le remède de¬

vait être trouvé. Et si le Canadien, à qui l'on avait déjà signifié le non-renouvellement de son contrat, passa finalement par la fenêtre au profit de Daniel Bouchard, ce n'était là que l'aboutissement logique d'une politique qui vi¬

sait à la sauvegarde des intérêts sportifs de la société.

(11)

frX -

Toujours présent pour dynamiser l'ensemble, Jakob Lüdi fait partie de ces piliers sur lesquels s'est appuyé le HC Fribourg-Gottéron version 1986/1987.

Photos Philippe Ducarroz Les grands moments

Si tout ne fut pas rose ni parfait durant cet exercice, on ne s'ennuya toutefois pas du côté de St-Léonard, ni dans l'entourage du club. En plus, Gottéron se mit à battre quelques re¬

cords, dont celui d'utiliser six gardiens de but (Aebischer, Neuhaus, Eltschinger, Roschy, Bouchard et Micalef) ou de marquer neuf fois en un seul tiers temps lors de la mémorable fessée infligée en janvier aux Tessinois d'Ambri-Piotta.

Quant au tandem Montandon-Sauvé, il allait, avec la collaboration de l'infortuné Rotzetter gravement blessé à Coire, donner le tournis à toutes les défenses du pays. Plus la saison avançait, plus le respect augmentait envers ce Fribourg-Gottéron, capable, une fois décom¬

plexé, de battre tous ses adversaires, candidats au titre national y compris. Cette constatation ouvre finalement la porte à quelques regrets, stigmatisés par cette remarque de Christian Vollmer, le chef technique: «Avec un gardien sûr de son affaire dès le début du champion¬

nat, notre équipe avait suffisamment de moyens pour briguer une place dans le tour fi¬

nal»...

Rendez-vous dans deux ans

L'heure est maintenant à la préparation de la prochaine saison. On s'agite beaucoup en cou¬

lisses pour mettre sur pied un ensemble fiable, susceptible de faire oublier les tracasseries de cet hiver. «Nous avons cherché en premier lieu à conserver tous les éléments qui ont porté et tiré l'équipe Ces joueurs-là, nous voulons les entourer. Tout d'abord par un gardien de valeur, puis par des joueurs doués et suffisam¬

ment habiles pour se fondre dans notre orga¬

nisme. Si nous réussissons dans cette entrepri¬

se, nous aborderons la prochaine saison avec l'objectif de terminer dans les quatre premiers.

Et dans deux ans, avec une équipe encore plus mûre, nous viserons plus haut encore. Nous ne

serons pas les seuls, je le sais pertinemment, animés par cette ambition, mais nous devons absolument nous donner un but», expliquait encore Christian Vollmer.

Marcel Brodard

Quel avenir pour les nationaux?

Lorsqu'on parle de gymnastique aux na¬

tionaux, on ne cerne pas toujours très bien le sport auquel on fait allusion. Il pa¬

raît donc opportun d'apporter quelques précisions sur un sport particulièrement exigeant et dont l'avenir demeure incer¬

tain dans le canton de Fribourg. Nom¬

breux sont ceux qui ignorent que le gymnaste aux jeux nationaux doit possé¬

der un large éventail de dispositions tech¬

niques pour s'insérer parmi les meilleurs.

Au menu de son programme d'une fête il doit d'abord s'astreindre aux disciplines d'avant- luttes. Soit saut en hauteur et longueur combi¬

né, course de 80 m, lever de pierre, lancement de pierre et, enfin, exercices au sol. C'est seule¬

ment au terme de ces disciplines techniques que le gymnaste devient lutteur dans les ronds de sciure. Uaprès-midi il affronte cinq adver¬

saires différents. Dans le classement intervien¬

nent les notes acquises aux avant-luttes et cel¬

les obtenues en tant que lutteur dans les ronds de sciure. «C'est vrai que c'est une branche très exigeante», reconnaissait le président cantonal de l'Association fribourgeoise, René Pilloud, lors de l'assemblée annuelle tenue à Marsens, avant de poursuivre: «Mais la gymnastique aux jeux nationaux procure de grandes satis¬

factions à ceux qui la pratiquent. L'an dernier, lors de la Fête cantonale de gymnastique de Châtel-St-Denis, nous avons enregistré un nouvel intérêt pour cette branche grâce à la présence de jeunes éléments en provenance de sections broyardes. Reste à souhaiter que d'au¬

tres sections emboîtent le pas. » Il y a quelques années, l'élite fribourgeoise se résumait à une seule unité: Denis Pilloud de Châtel-St-Denis;

à la dernière fête cantonale de 1986, Bernard Maeder d'Attalens tenait ce rôle. Donc la poin¬

te de la pyramide ne s'est pas élargie. Malgré tout, le président René Pilloud ne se laisse pas

emporter par le pessimisme: «Nous espérons pouvoir donner un nouvel élan à cette spéciali¬

té de la manière suivante: lors des cours de for¬

mation pour les moniteurs de sections organi¬

sés par le comité technique de l'Association fribourgeoise de gymnastique, est prévue une tranche pour les nationaux. Ainsi, nous parve¬

nons à intéresser les responsables techniques de sections sur cette branche et ceux-ci, à leur tour, pourront enseigner la matière à leurs gymnastes.» Si l'Association des nationaux perd son chef technique - après vingt ans de co¬

mité Jean-Michel Saudan quitte les rangs - par contre elle se voit attribuer une mission d'en¬

vergure nationale: en 1990, la Fête fédérale aux jeux nationaux se déroulera sur sol fri- bourgeois. «Une façon idéale de promouvoir cette branche dans notre canton», relève le technicien démissionnaire.

cir

(12)

LES SPORTS

Le football de ligue nationale

meilleur marché pour les

spectateurs

ht*:

Les clubs de ligue nationale ont pris des decisions, que l'on peut qualifier de sensationnelles, concernant les prix d'entrée. Ainsi, les enfants peuvent assister gratuitement aux matches dans 26 stades de ligue nationale A ou B (jusqu'à 16 ans: 5 clubs de ligue A et 14 de ligue B; jusqu'à 14 ans: 1 de ligue A et 1 de ligue B; jusqu'à 12 ans: 4 de ligue A et 1 de ligue B). Dans 4 stades de ligue A ou B les dames peuvent, durant une saison entière ou une demi-saison, assister gratuitement aux matches ou ne paient que la moitié du prix d'entrée dans 12 autres stades de ligue nationale. Pour toute une famille cela signifie une sen¬

sible réduction: une place debout pour le mari, l'épouse et les enfants en des¬

sous de 16 ans revient au total à 15 francs, ou des places de tribune pour le mari, l'épouse avec un enfant jusqu'à 12 ans ne coûtent que 30 francs. Et ces deux exemples sont valables pour la ligue nationale A.

Ainsi, la ligue nationale veut, par toute une sé¬

rie de mesures, reconquérir le public et rame¬

ner dans les stades les amis du football, qui se contentaient jusqu'ici de suivre les matches à la télévision. Un sondage d'opinion réalisé en automne 1985 dans de larges couches de la po¬

pulation par la ligue nationale avec la Zurich

Assurances a démontré qu'il existe toute une série de possibilités d'améliorations. La ligue nationale est décidée à les réaliser par des me¬

sures à court, à moyen et à long terme.

Une seule devise: plus de spectateurs = plus d'ambiance dans les stades; plus d'ambiance

= plus de spectateurs.

Après que la commission de la LN concernant la diminution des spectateurs se soit active¬

ment occupée de tout le problème, elle peut constater aujourd'hui avec satisfaction que presque tous les points contestés par le public pouvaient être résolus à brève échéance.

Réduction du nombre des équipes et

nouvelle formule

47% des hommes passionnés de football in¬

terrogés sont d'avis qu'il y a trop de matches ennuyeux en ligue nationale A et 45 % ont pré¬

conisé une réduction des équipes à 14 voire à 12.

A la satisfaction de tous, l'assemblée générale extraordinaire du 24 mai a décidé une réduc¬

tion de la ligue nationale A à 12 équipes et une formule de championnat plus attrayante avec des play-offs. La saison 1986/87 est captivan¬

te: au moins 4 des 16 équipes de ligue A seront reléguées à la fin de la saison. Et dès 1987/88, le championnat de ligue nationale A ne se dis¬

putera qu'avec 12 équipes.

12 FRBOURG

(13)

uniforme nouvel horaire des matches Non seulement le public désire une heure uni¬

forme et fixe des matches, mais celle-ci s'impo¬

se aussi pour des raisons d'équité sportive.

L'article 7 du règlement de jeu de la ligue natio¬

nale, applicable à tous les clubs, stipule comme nouvelle disposition concernant le début des rencontres: «Durant les mois de novembre jusqu'à mars, les rencontres doivent débuter le dimanche à 14 h 30. Dans les autres mois, les matches de LN commencent le samedi à 17 h 30 ou à 20 h 00. Pendant la semaine, les rencontres seront en général fixées à 20 h 00.»

Les clubs de ligue nationale A suisses aléma¬

niques sont convenus de faire débuter les matches de façon unitaire le samedi à 17 h 30, à l'exception des mois de mars et de novembre.

Font seuls exception: Lucerne et Wettingen (le samedi à 20 h 00). 30% des hommes interrogés ont marqué leur préférence pour le samedi en fin d'après-midi, qui a trouvé également un écho favorable auprès des épouses, resp. des amies; pourtant 72% des femmes interrogées ont indiqué qu'elles étaient contre les matches le samedi soir ou le dimanche.

Les clubs romands et tessinois fixent par contre leurs matches en majorité le samedi à 20 h 00.

Réduction des prix d'entrée

Les 2/3 des personnes interrogées ont jugé les prix d'entrée trop élevés, en particulier lors¬

qu'elles désirent assister à un match de ligue nationale accompagnées de leur famille. Mais ce n'est pas uniquement pour cette raison que les clubs de ligue nationale ont consenti des ré¬

ductions de prix surtout pour les familles. Le sondage a fait ressortir que plus du 60% des femmes interrogées liées à des hommes inté¬

ressés au football étaient également attirées par ce sport et que 40,1% de celles-ci pren¬

draient plaisir à les accompagner au stade! En ce qui concerne les enfants, il s'agit d'un inves¬

tissement sur l'avenir: il faut les inciter à se passionner pour le football afin de les conser¬

ver phis tard comme supporters.

Ce qui a été atteint sur le plan des prix d'entrée est en tout cas remarquable, même si tous les clubs n'ont pas (encore) osé franchir le pas:

pour les femmes on accorde ou bien des réduc¬

tions de prix (Olten, Lausanne, Schaffhouse), 50% de rabais (Baden, Bâle, Etoile Carouge, Zurich, Grasshopper, St-Gall, SC Zoug, Vevey et Wettingen) ou même l'entrée gratuite (Aa- rau, Granges, Bulle et Chiasso). Les enfants bénéficient de l'entrée gratuite dans 26 clubs de LNA et LNB; jusqu'à 12 ans: Aarau, Bâle, Kriens, Lucerne et Servette; jusqu'à 14 ans:

Xamax; jusqu'à 15 ans: Locarno; jusqu'à 16 ans: Baden, Bienne, Bulle, Chiasso, Etoile Carouge, Granges, Lausanne, Lugano, Malley, Martigny, Olten, Renens, Schaffhouse, SC

Zoug, St-Gall, Vevey, Wettingen, Winterthour et Young-Boys. Réduction pour les enfants:

Bellinzone (3 francs), Zurich et Grasshop¬

per (3 francs jusqu'à 12 ans, 6 francs jusqu'à 16 ans).

En ce qui concerne le prix des billets d'entrée individuels pour messieurs, certains clubs ont osé franchir quelques timides pas: ainsi Bâle l'a abaissé de 2 francs, alors que Zurich et Grasshopper pratiquent des prix gradués pour les places assises de 30,25 et 20 francs, en fonc¬

tion de l'adversaire. Les clubs de ligue nationa¬

le espèrent donner satisfaction aux hommes grâce à des prix familiaux avantageux et à des rencontres rendues plus palpitantes encore par la réduction du nombre des équipes et grâce à une formule de championnat plus attrayante.

Le prestige du football dans les médias

La commission de la LN concernant la dimi¬

nution des spectateurs poursuivra en outre ses efforts pour donner au football une meilleure image dans la presse, en rapport avec le presti¬

ge dont il jouit auprès du public. Le sondage d'opinion a démontré tout de même que le 70% des hommes s'intéressent au football, qui est et reste nettement le sport le plus populaire en Suisse.

Appel aux amfs du football La ligue nationale espère que ces pre¬

mières mesures d'adaptation des con¬

ditions générales dans le football suisse trouveront un accueil favorable auprès du public et que naturellement les effets se feront rapidement sentir sur le nombre des spectateurs dans les stades de football.

La ligue nationale espère voir de nouveau des stades de football pleins grâce à des innovations agréables au public.

(14)

IL ETAIT UNE FOIS

Cette photo qui nous a été remise il y a quelques mois par Eugène Piller, de La Tour-de-Trême, nous montre les filles et les garçons de la paroisse précitée qui, le 20 avril 1918, ont fait leur première communion. Peut- être que certains d'entre eux se reconnaîtront, s'ils sont encore de ce monde!

Les communiante de La Tour

Ecole des filles

de Chapelle-Gillarens

Ces deux photos qui nous ont été envoyées par Maria Grivel-Crausaz, de Chapelle-sur-Oron, datent de plus d'un demi-siècle. Elles nous pré¬

sentent les élèves de la classe primaire et celles du cours supérieur de la paroisse de Chapelle-Gillarens. En 1936, ces classes étaient placées sous la responsabilité des Sœurs Jeanne et Rose que nous voyons au milieu des filles.

14 FRßOLRG

(15)

LE MONDE LITTERAIRE

Légendaire

lj Messager boiteux

Le légendaire Messager boi¬

teux, un certain Antoine Souci, astrologue et historio¬

graphe, est né quelque part en pays germanique, peut- être sur les bords du Rhin.

En 1708 il publie pour la pre¬

mière fois en français et à Ve- vey son almanach.

Or, si la personne du premier messager boiteux est entou¬

rée de mystère, celle de Sa¬

muel Burnand est bien réelle.

La légende s'est faite homme

avec cet habitant de La Tour- de-Peilz, champion de mar¬

che à pied qu'un cruel destin voulait condamner à l'inacti¬

vité après un accident de tra¬

vail. La rencontre en 1954 entre Samuel Burnand et Ar¬

nold Gétaz alors directeur de l'Almanach fut décisive. Ce dernier cherchait un figurant pour le rôle du Messager à la Fête des vignerons de 1955.

Passé la fête, on garda l'homme. Se chargeant avec conviction d'un rôle de re¬

présentation quasi mystique, Samuel Burnand offrit alors sa vie au Messager boiteux jusqu'à son dernier souffle en 1985.

Nous suivons ainsi en filigra¬

ne l'aventure d'un almanach chargé de secrets, que son colporteur moderne sut ren¬

dre plus vrai que sa légende.

Bon sens, simplicité et coura¬

ge caractérisent et éclairent la vie de cet homme.

Un livre émouvant, un livre à posséder, un livre à aimer.

Aux Editions Mon Village LÉGENDAIRE MESSA¬

GER BOITEUX.

Andrée Fauchère

«Le Guide suisse des acheteurs»

21/1987 est para!

Parmi la bonne douzaine d'annuaires sérieux qui sont édités par des entreprises membres de l'Association suisse des éditeurs d'annuai¬

res (SAV), on peut dire que le «Guide suisse des ache¬

teurs» séduit par la quantité de ses informations et sa classification claire.

Les adresses de plus de 100 000 entreprises suisses accompagnées des numéros de téléphone, de télex, de té- léfax et de vidéotex pour plus de 14 000 produits et services enregistrés, sont répertoriés sur près de 1100 pages.

Des répertoires de branches et de produits en allemand, français, anglais et italien, ainsi qu'une liste des entre¬

prises portant indication de leurs branches, permettent des recherches rapides. D'au¬

tres informations importan¬

tes sont fournies par l'appen¬

dice: un registre de marques nominatives, un répertoire des banques, des caisses, des entreprises de transports et des bureaux de voyages, des adresses des Chambres de commerce suisses, ainsi que les dates des principales foires-expositions, établies en fonction des localités.

La dernière édition de ce col¬

laborateur indispensable à tous ceux qui, de par leur profession, achètent des pro¬

duits ou des services peut être commandée chez:

«Guide suisse des ache¬

teurs», case postale 2714, 6002 Lucerne (Fr. 105.-, en abonnement pour 3 ans Fr. 75.- + Fr. 5.- de frais de port).

Prix Paul Budry 1987

La Fondation Paul Budry, conformément à sa vocation de soutenir et d'encourager de jeunes écrivains, ouvre un con¬

cours destiné à récompenser l'auteur d'un ouvrage inédit évoquant le patrimoine naturel, historique ou culturel de la Suisse.

Sur le thème «A la découverte du monde d'ici», les candi¬

dats, auteurs de langue française, auront à livrer leurs ma¬

nuscrits jusqu'au 15 août 1987. Seuls les genres suivants sont agréés: poésie, prose lyrique, nouvelle, récit, roman.

Les candidats obtiendront le règlement du prix auprès de M. Roger-Louis Junod, rue Louis-Favre 6, 2000 Neuchâtel.

fC kruva

Le lutinyin

On fuji, fô chuto le tinyi, E bin la charâ kontre la dzouta.

Vouêrdâ chon chohyo, vijâ, teri, E totyi le bi mitin d'ia chuba.

/g kotse toil patê,

Le lutinyin

Rèkruva Grevi! Vo teridè mô!

Vo fédè di dou è di pandulè.

Chu le fron chin vo mênèrèyô?

Che vo vijâdè dinche din lè niolè.

La rèkruva

Mon lutinyin! Rèkruva Grevi!

Che tiro mô, l'è pâ ma fôta.

Man bayi ouna mâre dè fuji.

Kan le kou modè, mè tré la pota.

La rèkruva

Tank'ora l'é to gran bin chouèvu, Ti lè bon konchaye k'vo mè bayidè.

Dè teri chéri dyêmé fotu,

Chu bon po bourlâ di kartouchè.

Le lutinyin

Ch'vo j'i fan d'ithre on bon chudâ, Vo fô chavê manèyi lè j'armè.

L'è lè krouye terià k'chè fan a tyâ, Vo farâ tyè ch'no vin di batayè?

La rèkruva

Mè dèfindri! Vo pouédè kontâ!

Mon fuji kanbin tiré korbo, Fâ prou boura po lè j'inpontâ.

Pâ fôta dè ratinyi chon chohyo.

André a Dzojè a Marc

(16)

Au cœur de la Gruyère.

DEUX EXPOSITIONS sur 2000 m2

Rue de Gruyères 29

Cinq étages d'exposition. Meubles fribourgeois. Mobilier de style et rustique

"Pis - UNO

Route du Verdel 4

Deux étages d'exposition. Meubles pour tous les budgets Revêtements de sols. Ateliers

BULLE Route de Verdel 4

Tél. (029) 2 40 07 Rue de Gruyères 29 Tél. (029) 2 53 93

(17)

LE BONHEUR À DEUX

de son appartement.

°eÂd«ê

Comme le relève François Lebrun dans son livre «La vie conjugale sous l'Ancien régime», c'est au XIIe siè¬

cle que s'est élaboré le droit canonique du mariage sous la forme d'un système complet et très cohérent auquel le pape Alexandre III a donné sa forme défini¬

tive. Mais, dans la pratique, l'union était avant tout économique et se concluait assez tardivement (25 à 29 ans). Trois grands moments marquaient le jour des noces: la cérémonie religieuse, le repas, la soirée...

En 1982, il y a eu plus de 37 000 mariages célébrés en Suisse, ce qui représente un taux de nuptialité de 5,7 mariages pour un millier d'habitants. A titre de comparaison, ce taux oscillait entre 6,5 et 7,5 de 1870 à 1940, à plus de 8,5 dans les années 1940-50, puis se maintenait entre 7 et 8 jusqu'en 1971 pour rapidement chuter à 5,1 en 1975-77, et finalement remonter à 5,6 dès 1980. A l'heure actuelle, une reprise semble se confirmer dans le canton de Fribourg comme ailleurs en Suisse.

G. Bd , k , rvoi - w*re te même chemin...

Se donner le brasjx^^^

Photo Wolmark

Le mariage, un acte social qui doit et semble être aus¬

si vieux que la nuit des temps. Malgré cela, il est en¬

core d'actualité. Un acte social qui, en tant que tel, n'a guère subi de changement au cours des générations, mais qui semble être motivé par des réalités en cons¬

tante évolution.

Après les hésitations des années septante, la concur¬

rence réelle du concubinage et le divorce qui frappait un couple sur trois, voilà que cette institution qu'est le mariage reprend sa place dans la vie des gens et tout particulièrement auprès des jeunes. Quel est donc

l'état d'esprit qui encourage jeunes filles et jeunes gens à sceller leur union ? Et savez-vous pourquoi on se marie à nouveau aujourd'hui? La raison et la vérité appartiennent à chacun. Il est difficile de s'entretenir sur les tendances qui se dessinent et qui régissent les rapports humains.

(18)

PAILLARD SA RUE DE ROMONT 11

1700 FRIBOURG TÉL. 037/22 30 82

POUR VOS CARTES D'INVITATION DE MARIAGE ET DE REMERCIEMENTS À PARTIR DE 10 PIÈCES

DÈS Fr. 1.35 pièce

La Coi/Jerelle

COIFFURE DAMES ET MESSIEURS

Chantai Tinguely Maîtrise fédérale CENTRE DU GIBLOUX FARVAGNY-LE-GRAND Pour vos rendez-vous: ® 037/31 29 47

PHOTO

CUENNET!

Rue Saint-Pierre 26

1700 FRIBOURG - « 037/224 880 PHOTOS DE MARIAGE en studio, ou à l'extérieur dans le cadre de votre choix

Egalement reportage de mariage

Café-Restaurant du Chevreuil

Villarlod

SALLE POUR NOCES - BANQUETS - SOCIÉTÉS Choix de menus à disposition

Spécialités:

Le jambon de la borne La Cocotte du Chevreuil

Fermé le jeudi Famille Penitaz Tél. 037/31 11 48

Joindre l'utile à l'agréable en choisissant votre

LISTE DE MARIAGE

dans notre boutique AGENCEMENT DE CUISINE Z^IHND Rue de Lausanne 5 FRIBOURG ® 037/2219 54

- Fermé le lundi -

Choisissez un mobilier élégant chez:

tEIBZIG-ßllAND

□ MEUBLE! NRRLY

037/46 15 25 Tapis - Rideaux - Décoration Plus de 30 ans d'expérience à votre service Votre ensemblier décorateur - Votre conseiller Ouvert tous les vendredis soir jusqu 'à 20 h 18 FRIBOURG

(19)

LE BONHEUR A DEUX

Mariage

à volonté Si le choix de l'élu a été spontané,

les mariées de l'été 1987 auront, en revanche, l'embarras du choix chez PRONUPTIA.

A côté des somptueuses robes qui ont fait la réputation de la célèbre maison, la dernière collection propose des créations qui ména¬

geront quelques surprises et, en tout cas, font preuve de beaucoup d'esprit.

Un très net retour au romantisme marque cette dernière collection:

Dans des envolées vaporeuses de tulle ou de taffetas, les mariées font renaître de multiples Scarlett O'Hara qui, si autant en emporte le vent, sont bien présentes à notre mémoire avec leurs larges corolles

blanches, froncées autour d'un bustier qui enserre la taille pour mieux mettre en évidence les su¬

perpositions de voile ou de den¬

telle.

Des crinolines, des flots de rubans de satin, des guirlandes de fleurs en soie ne sont pas non plus sans faire ressurgir de nos souvenirs quelque Sissi, impératrice ou non, mais assurément face à son des¬

tin.

De longs tutus semblent échappés du corps de ballet de l'Opéra pour

«le lac des cygnes», à moins que ce ne soit pour une valse de Strauss d'une fête Napoléon III sous les cristaux et les lambris do¬

rés.

Mathilda: Elégante toute en satin, au décolleté garni de deux plis couché.

Modèle Pronuptia

Vermeer: Toute vaporeuse et romantique, cette robe â traîne en tulle brodé et uni.

La fleur brodée du décolleté est agrémentée de paillettes. Modèle Pronuptia

Mais si la mariée se veut plus fata¬

le, PRONUPTIA lui propose un fourreau drapé terminé en bouil¬

lonné qui remettra en mémoire la brûlante Rita Hayworth de «Gil¬

da» enlevant ses longs gants de satin.

Si PRONUPTIA a joué la carte de la nostalgie d'un passé peuplé d'héroïnes idéalisées, il n'a pas pour autant négligé les mytholo¬

gies de notre présent et a su pour cela faire appel à une styliste de talent et au plus avant-gardiste de nos créateurs:

MARIANNE BECK

a réalisé quatre modèles pour des mariées plus citadines :

- tailleurs épaulés, très cintrés sur jupes droites pour mariée très

«femme», en partance dans quelque Orient Express de rêve ou émergeant d'un film des an¬

nées 40;

- robe fourreau en jersey écru, dé¬

colleté dans le dos, recouverte

ou non d'un ample manteau fluide à double ceinturage pour une mariée héroïne d'un roman de Marguerite Duras ou d'un film de Patrice Chéreau.

JEAN-PAUL GAULTIER a, de son côté, proposé huit robes pour mariée branchée avec départ assuré en moto pour la mairie, en blouson court, seins surpiqués, zippé, avec jupon bouillonné ou sur long débardeur blanc, mou¬

lant, terminé par des volants de tulle.

Mariée échappée d'une bande dessinée en robe de jersey à man¬

ches courtes ou mariée plus féti¬

chiste en corset guêpière de taffe¬

tas passeront, peut-être, leur nuit de noces au palace, mais en tout cas se sentiront les plus «in» de la fête.

A chacun son mariage et à chacun son look, et que la fête com¬

mence!

(20)

Acheter chez le fabricant c'est réaliser une économie

Marly®Centre 037/46 59 74

j^cubles^tuli?

(Eh. (Bernhard 1700 FRIBOURG Place du Tilleul • Tél. (037) 22 12 34 20 FPBOURG

(21)

LE BONHEUR À DEUX

Ils se marièrent un mercredi. Lui tenait un commerce et elle allait le seconder dans son travail. Leur voyage de noces serait de courte durée. Ils avaient décidé de partir dans l'après-midi, discrètement, comme c'était la coutume. A 16 heures, impossible de quitter les invités. Le train de 18 heures, ils le ratèrent. Pour celui de 20 heures, ils montèrent au pas de course la rue de Lausanne avec une petite valise à la main.

L'aventure commençait...

Pour la première fois de leur vie, ils avaient pris des billets de lrc classe pour Genève. Ils montè¬

rent dans le wagon-restaurant. Ils s'installèrent à une table où un homme seul était assis. Ttès vite, ils firent connaissance et, pour fê¬

ter l'événement, le voyageur soli¬

taire offrit une bouteille. On trin¬

qua à la mariée!

Arrivés à Genève, ils prirent un taxi et se firent conduire dans un hôtel trois étoiles. Dans le hall d'entrée, quelqu'un les interpella.

C'était un ami de Fribourg émigré dans la ville du bout du lac Une seconde bouteille fut ouverte et le jeune mari oublia presque la rai¬

son de sa présence dans cet en¬

droit. C'est son ami qui le lui rap¬

pela: «Tk jeune femme a l'air fatiguée et elle n'attend que le mo¬

ment de se retirer dans sa cham¬

bre. C'est votre nuit de noces et il se fait tard ! » Ils montèrent dans un ascenseur capitonné. Il pesa sur le bouton et la cage se mit en marche. Après quelques secous¬

ses, la cabine s'immobilisa... Blo¬

qués... ils étaient bloqués dans cet engin entre deux étages. Le por¬

tier fut averti et l'on alerta les pompiers. Du dehors, des voix en-

\yov°9® c'e

Ils étaient partis pour la vie... avec le sourire.

noces

Photo Wolmark

courageantes leur disaient de prendre patience... Ils s'installè¬

rent par terre et attendirent... A 3 heures du matin, ils se retrouvè¬

rent enfin dans leur chambre.

Le lendemain, ils étaient invités chez des amis qui tenaient un ma¬

gasin. Les clients étaient nom¬

breux et la maîtresse de maison surchargée. A 12 h 30, le gigot qu'elle voulait offrir à ses invités était toujours sur la table... A 13 h 30, on se mit à table; le gigot n'était pas cuit et l'on se contenta de patates et de légumes. L'après- midi, une visite de la ville et une balade au bord du lac apportèrent un peu de romantisme. Les jar¬

dins étaient en fleurs et le soleil de la partie. Au repas du soir, le gigot n'était toujours pas cuit. Des cor¬

nettes au fromage le remplacè¬

rent. Après le repas, les jeunes mariés reprirent le train pour Fri¬

bourg. Ils arrivèrent tard dans la soirée. La chambre à coucher n'avait pas été livrée comme pro¬

mis. Le jeune mari regagna sa chambre de garçon, tandis que sa jeune femme trouvait un lit de fortune chez ses nouveaux beaux- parents.

Le lendemain, aux premières lueurs de l'aube, la jeune épouse partit rejoindre son mari dans leur nouveau commerce. Dans l'escalier, dont les marches étaient usées par les années et les allées et venues, elle glissa. C'est le visage enflé et égratigné qu'elle s'installa derrière le modeste comptoir. Et les langues allèrent bon train.

Qu'avait fait son mari pendant leur voyage de noces?

Ils en rient encore tous deux maintenant !

R.-M. E.

HÔTEL DU LION-D'OR

1699 ST-MARTIN SUR ORON Relais routier

Menu du jour, carte, spécialités

&ÊÊÊ&fm n]

Différentes salles pour sociétés et banquets Deux jeux de quilles aut. et bar

vu -'jgBSS Pension partielle ou complète

Fam. P. Waeber-Jungo - Tél. 021 /93 87 85

FRIBOURG 21

(22)

BONN€T DEPUIS 1895!

BIJOUTIER JOAILLIER

FABRICANT VENTE DIRECTE

ZOSSO - SAUTEREL Verrerie - Porcelaine

Grand choix

de verrerie, porcelaine et cristaux

Rue de Lausanne 61 ® 037/22 66 71 Jacqueline Borruat-Nuoffer

Rue des Epouses 139 -1700 Fribourg Tél. 037/22 34 64

POSIEUX

HOTEL DE LA CROIX-BLANCHE Relais gastronomique Tél. 037/31 11 70 se recommande pour ses

repas de mariage et

banquets de sociétés (20 -170 personnes)

• Fermé le dimanche •

LISTE DE MARIAGE ABONNEMENTS:

Argenterie Verrerie Service de table ARTICLES CADEAUX:

Orfèvrerie Etains Céramique Cristal Porcelaine

La (Cristallerie rue de lausanne 64 1700 FDIBOUDC Tél. 037/22 4672

moquettes, revêtements de sols,

papiers peints, rideaux, tapis d'Orient

sonne H FmeouRcCI NOftO

037/26 Granges-Paccot , 1700 FRIBOURG

TROUVE

AU MOURET, sur la commune de Fèrpicloz, au bord de la route cantonale Fribourg-Bulle, le Paradis du meuble, unique en son genre par sa surface, son cadre de l'an 1627, son choix et ses prix sans concurrence.

CHEZ SOTTAZ MEUBLES 1724 LE MOURET - Tél. 037/33 20 44/45

QUE VOS SENTIMENTS.

PIERRE LIECHTI JOAILLIER AVENUE DE LA GARE 4

FRIBOURG

22 FRBOURG

(23)

LE BONHEUR A DEUX

Le mariage

chez les jeunes

Progression spectaculaire

Et si vous aimez la tradition Entrée à l'église Garçons et filles d'honneur

Parents proches 1" possibilité: Cousins et amis La mariée et son père

Elle donne te bras droit 3' possibilité:

.à son père Pages

Pages Mariée et son père

Demoiselles et garçons Le marié et sa mère

d'honneur Mère de ta mariée

Le marié et sa mère et père du marié Le père du marié

avec la mère de la mariée 4' possibilité*:

Grands-parents Tout le monde est entré

Témoins dans l'église

Parents proches Mariée au bras de son père Cousins et amis (ou au bras de son «mari») 2' possibilité: Pages et amis d'honneur La mariée et son père

Le marié et sa mère * La plus simple à réaliser sans Grand-père du marié gaffes et la plus belle, ta jeune et grand-mère de la mariée mariée entre sous le porche de Père du marié l'église avec la lumière derrière et mère de la mariée elle.

Si l'on a appelé la période de l'entre-deux-guerres «les années folles», celles que nous avons vé¬

cues depuis quelques décennies ne le sont pas beaucoup moins, ne serait-ce que par les nombreux bouleversements qui agitent notre société. Les causes en sont multi¬

ples, entre autres, l'expansion éco¬

nomique des années de haute conjoncture, ainsi qu'un senti¬

ment croissant d'insécurité dû es¬

sentiellement à l'épée de Damo- clès que constitue le formidable arsenal de destruction engendré par l'ère nucléaire. C'est ainsi que l'on a assisté à une sorte de désta¬

bilisation de nos structures socio¬

logiques et que l'on a vu le maria¬

ge, cellule fondamentale de notre société, trembler sur ses bases et même, aurait-on pu croire, être re¬

mis en question. Preuve de cet état de faits, le chiffre des divorces ainsi que le nombre de jeunes - et de moins jeunes - qui se sont mis à vivre ensemble sans en avoir pris

l'engagement devant M. le maire ou M. le curé.

Cependant, une constatation quelque peu étonnante s'impose depuis quelques années. A l'exa¬

men des statistiques, on remarque que le nombre de mariages, après avoir accusé une baisse spectacu¬

laire, remonte très sensiblement et que l'augmentation en est conti¬

nuelle, particulièrement chez les jeunes. Point n'est besoin de se li¬

vrer à de savantes cogitations, les chiffres parlent par eux-mêmes.

Examinons de plus près la courbe des mariages entre jeunes, jusqu'à 30 ans, depuis 1972, dans notre canton:

- 1972 - 1974 - 1976 - 1978 - 1980 - 1982 - 1984

- 1986 (estim.

RESTAURANT DE L'ÉCU

CHEYRES

Belle salle rustique, 100 places, pour repas de NOCES et sociétés

Grand choix de menus à disposition

Fam. J.-M. PILLONEL Tél. 037/631*64

Hôtel - Café - Restaurant

lechamois

Nos salles entièrement réno¬

vées pour noces et banquets de 20 à 140 places

Demandez nos propositions de menus

Chaque jour menu et carte Q 9 Notre spécialité:

marmite mongole

1631 Botterens - Fam. B. Barras - Tél. 029/6 1619 Grand parking Fermé le lundi

1175 mariages 1030 mariages 840 mariages 783 mariages 786 mariages 770 mariages 830 mariages ) 842 mariages

(24)

VOLT78 La nouvelle ligne de rêve VDLTA - bien sûr!

\

...couleurs mode ...aspect élégant ...super-silencieux ...très maniable ...puissance énorme

...très confortable ...prix avantageux

Testez-les vous-même chez votre commerçant spécialisé:

entreprises électriques fribourgeoises

INSTITUT ÉVELINE Mme Vacanti-Lachat

Av. de la Gare 2 -1700 Fribourg

® 037/22 58 55 UNE VIE À DEUX

N'EST-CE PAS MERVEILLEUX!

Venez nous trouver et nous vous aiderons à découvrir cet être qui transformera votre vie.

1er entretien gratuit.

DOM

Imp. de la Forêt 22 1700 Fribourg Tél. 037/28 12 53

Auberge Communale 1773 LÉCHELLES

Fam. Ch. Monriey-Schick 0 037/61 24 94

Menu du jour

Spéc. de poissons et mets flambés Salles pour sociétés et banquets

(de 10 à 150 personnes) FERMÉ LE LUNDI

VOS ALLIANCES

ET VOS BIJOUX EXCLUSIFS vous les trouverez chez nous!

Nous formons et créons selon vos désirs personnels.

Travail manuel.

Robert Möschler - Fribourg Rue Zaehiingen 94 - * 037/22 62 28

ANTIQUITÉS - LITERIE DÉCORATION D'INTÉRIEUR

RESTAURATION MEUBLE DESIGN Pour tous travaux de rembourrage

sommiers, matelas, duvets.

Meubles de style et modernes.

Michel Kolly TAPISSIER-DÉCORATEUR

Atelier : Route de Bourguillon 1 - Tél. 037-461533 1723 Marly

24 FRBOURG

Références

Documents relatifs

C’est donc dans ou de cet espace qu’est née une littérature dont « Robben Island » est devenue le symbole?. Il est important de noter que cette littérature revêt une

C ’est ce que nous avons constaté d’une manière flagrante, chez des élèves réintégrés, après une année dans la classe de l’enseignement adapté, dans la classe normale de

La relation avec sa fille est très exigeante, elle passe beaucoup de temps à la faire travailler ; elle avoue que sa fille a peur d’elle, parce qu’elle la frappe souvent quand elle

Clapier-valladon (1980) (2) propose, de manière pratique, trois prin- cipales étapes d'analyse de contenu thématique: des lectures répétées nous familiarisent avec le

Mise en valeur du travail de création : Ronsard au gré des poèmes associe le mythe de Méduse à un autre mythe, complète et dépasse le mythe en attribuant à

Le soumissionnaire remet, comme pièce constitutive de son offre, un document par lequel il marque son engagement à mettre en œuvre

Si le producteur ne peut être identifié, le vendeur, le loueur, à l'exception du crédit-bailleur ou du loueur assimilable au crédit-bailleur, ou tout autre fournisseur

Toutefois, un tiers peut aussi agir contre le débiteur sur le fondement des règles de la responsabilité contractuelle, en se soumettant le cas échéant aux