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PURCHASED FROM THE INCOME OF THE FUND GIVEN TO THE PUBLIC LIBRARY OF THE CITY OF BOSTON BY JOI AH HENRY BENTON J843-I9I7

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Texte intégral

(1)

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et

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Et e rnel le.

f

(2)
(3)
(4)

PURCHASED FROM THE INCOME OF THE FUND GIVEN TO THE PUBLIC LIBRARY OF THE CITY OF BOSTON BY JOI AH HENRY BENTON

J843-I9I7

l

(5)
(6)

Digitized by the Internet Archive

in 2017 with funding from Boston Public Library

https://archive.org/details/lajeunesseinalteOOdijs

(7)

LA JEUNESSE INALTERABILE

ET

LA VIE ETERNELLE.

(8)
(9)

LA JEUNESSE INALTER ABLE

ET LA VIE ETERNELLE

CONTE POPULAIRE TRADUIT LIT- TERALEMENT DU ROUMAIN, OUVRAGE

O R N £ DE 67 EAUX-FORTES.

Traduction de William

Ritter.

Illustrations de M. A.

J.

Baner.

Decorations de G. IV. Dijsselhof.

Preface de Arsene Alexandre.

AMSTERDAM,

Scheltema & Holkema’

s

Boekhandel.

MDCCCXCVII.

(10)

y

Gr

8^ 7-

A> o"3

(11)

Ne

m’occupant point de politique, je ne sais pas si Ies

Etats-Unis d’Europe existeront jamais, ni s’il faut Ies desirer. Mais Ies Etats-Unis des Arts vont

s’amorant

et s’etablissant de plus en plus.

II en est des preuves manifestes:Iesgrandesexpositions internationales qui se multiplienten touspays; Ies echanges incessants d’idees, Ies relations, Ies visites, Iesamitie'sentre

Ies artistes de toutes Ies races; enfin quantitede moindres

faits,

comme

un petit livre tel que celui-ci, manifestation moins ambitieuse, mais

non

moins significative.

Des

sympathies artistiques de residences et d’origines fort diverses s’y rencontrent et s’y affirment, sans s’£tre,

pour ainsi dire,

donne

rendez-vous.

Un

ecrivain,

M.

Ritter, journaliste collaborant â de grands journaux Viennois, traduit un beau conteroumain.

Un

graveur et peintre hollandais,

M.

Bauer, se complaît

a. l'illustrer d’eaux-fortes d’une evocation toute orientale.

Puis, survient un

ami commun

de ce graveur (i) et d’un tcrivain franais. II

demande

â celui-ci, dont il connaît

(i) II serait injuste de ne pas citer egalement des le debut le nom de M. Dijsselhof, l’ornemaniste delicat, savant, aux aptitudes multiples, rompu â toutes Ies techniques, qui a ornd Ies pages de ce livre de frises d’un goiit si leger et si fin.

(12)

l’ardeur pour Ies choses d'art, de dire en quelques

mots

son opinion sur l’illustrateur, car il croit par avance,

et il avait bien raison!

que son ami franais goQte

l’oeuvre de son

ami

hollandais.

Voila

comment

un livre

compose

d’elementsaussidivers peut garder sa physionomie, j’oserai presque dire son har- monie. Voila egalement pourquoi, avant de parler de

M.

Bauer, j’ai du dire un

mot

de cette preface elle-m£me, qui a

mon

avis, n’etait pas du tout necessaire au livre, et sans ce bout d’explication ne s’expliquerait pas.

L’art de

M.

Bauer en effet n'a pas besoin de

com-

mentaires: il parle, avec une vivacite et une couleur sur- prenantes, a /’imagination. Cet art, ou entrent pour une part e'gale le caprice et le savoir, fait surgir des foules, apparaître des edifices, des chemins, desfor^ts, tout cela se remplir d'air, de lumiere, d'ombre et litteralement se volatiliser la feuille de papier pour ne plus laisser place qu'au spectacle.

II regne dans Ies eaux-fortes de cet artiste un delicieux abandon, et pourtant rien n'y est dâ au hasard. II n’y a rien de plus raffine, de plus savant et de plus voulu, mais il n’y a rien de moins dogmatique; tout

y

semble ne en se jouant.

TellessontIesgrâces desartistesquitoutenaimantpassion-

nement

la nature ne sesont point faitses esclavesaveugles.

Un

artiste banalou

imbu

deprejugesacademiquess’astreint a copier ce qu'il voit; un artiste afîfranchi ou superieur suit le plus bel

exemple

que la nature donne: il s’exerce a creer.

La

nature est une arrangeuse admirable de ses propres elements; le veritable artiste fait

comme

elle.

Chez M.

Bauer, il y eut des predestinations, puis le

bonheur de

comprendre

tout de suite sa vraie voie et de

6

(13)

la suivre sans hesiter. II n’a pas ete egare

comme

tant de peintres chez nous (je

veux

dire en France), par le

mirage des recompenses, des decorations, des hierarchies.

Si quelques distinctions lui sontvenuesoudoiventlui venir encore, ce fut

quand

elles ne pouvaient plus lui nuire.

Avânt, la liberte, et la chance de pouvoir aller tout droit vers l’entrevu.

Je dois a Ph. Zilcken, l’ami

commun

dontilestquestion plus haut, des indications pre'cieuses qui m’ont fait

com-

prendre tout de suite ce

que

j’admirais dans Ies gravures et Ies quelques peintures que j’avais vues de

M.

Bauer, et pourquoi je l'admirais.

La

Hollande, par un

phenomene

trescurieux etpresque paradoxal, a toujours ete une extraordinaire salled’attente de l’Orient,

avec faculte de ne jamais faire le voyage.

On

peut lire des choses orientales a l’extrâme dans Ies

emeraudes des moulins de

Zaandam,

dans le costumedes

filles de Marken, dans le quartier juif

d’Amsterdam,

dans

Ies f£tes du soleil couchant sur l’Y. Puis voyez

comme Rembrandt

et beaucoup de ses eleves ont devine et raconte l’Orient, entre tous Ies artistes de l’Europe.

Comme

ce pays qui n’est gris, terne et triste

que

pour

Ies voyageurs vulgaires, s’illumine pour Ies inities, ou Ies sensitifs, et

comme,

au choix, on peut

y

imposer silence

a ses nerfs, cu Ies aiguiser jusqu’au

paroxysme

!

M.

Bauer des sa prime jeunesse a subi la hantise des Miile el une nuits. C’est le livre ou il a appris a lire, a sentir et a dessiner; un jour son oeuvre capitale sera la realisation, par Iesjeux de lapointe,desjeuxd'imagination que nous eploient a n’en plus finir ces

Arabian

nights.

A

vingt ans, il quittait la salle d’attente, et il filaitsur Constantinople. II

y

prenait-des milliers de croquis, puis au retour, sans regarder ces notes, il reconstituait de

7

(14)

souvenir tout ce qu’il avait vu. C’est la feconde

methode

de la

memoire

d’apres nature, que beaucoup de peintres celebres ne

comprendront

jamais, et pour laquelle il faut,

il est vrai, des dons precieux, ou bien une rare energie.

A

l’aide de cette methode, un artiste

comme

Bauercache, pour le public, son savoir considerable, et ne repand

que

son esprit.

Ainsi devant vos

yeux

charmespassent desvisions inces-

samment

renouvelees, sans que vous songiez

que

vousavez

afifaire a un peintre, qui au milieu de son apparent laisser aller ne vous dit que ce qu’il veut vous dire.

Ce

sont defraîcheset delicatesaquarelles, veritablesreflets d’Orient; ce sont des lithographies et des eaux-fortespour interpreter ces grands „visionnaires volontaires”

eux

aussi, qui s’appelaient Flaubert et Villiers de l’Isle-Adam; des transcriptions decesautres re'vesvoulusque sontIesgrandes cathedrales franaises,

Rouen, Amiens,

Strasbourg.

Des

spectacles a l’infini, jamais d’anecdotes, c’est a dire de

l’art toujours, telle est, dans son ensemble, l’oeuvre de

M.

Bauer.

Mais il faut s’arrdter malgre le deir qu’on aurait d’en dire plus long et plus precis; il faut que sa brievetefasse

pardonner a cette preface sa superfluite.

Deja piaffe le cheval

du

prince Fet

Frumos

;dejaalter- nant avec Ies dentelles leghres de

M.

Dijsselhof,

M.

Bauer apprâte ses cortbges et construit ses palais.

Le

spectateur s’impatiente et voudrait entreprendre ce

voyage

vers la

„jeunesse inalterable” r£vee par tant d’humains, mais reservee seulement

aux

oeuvresd’artsavanteset passionne'es.

ARSfîNE ALEXANDRE.

8

(15)

LA JEUNESSE INALTERABLE

ET LA

VIE ETERNELLE

CONTE POPULAIRE TRADUIT LITTERALEMENT DU ROUMAIN.

Pourtant une fois ilfut, cequijamaisn’arriva plus;etsice n’etaitpasvraion ne leraconterait pas.

En

ce temps-lâ, Ies peupliers produisaient des poires, Ies saules fleurissaient en violettes; alorsIesoursse battaientIes flancs de leur queue; Iesloupset Ies

agneaux

s’embrassaient fraternellement; et puis,Iespuces,on Iesferrait,a un pied,de

9

(16)

t

nonante-neuf occas de fer, et cela ne Ies emp£chait pas de sauterau firmament pour nous enrapporter deslegendes

!

II

y

avait une fois un

Empereur

et une Imperatrice, tous

deux

jeunesetbeaux.Voulantavoirdesenfants, ilssatisfîrent plusieursfois

aux

conditionsrequises:visiteschez Iessorciers etIesphilosophes,interrogatoires

aux

etoiles,divinationpour apprendres’ilsenauraientou

non

. . .

Et

toujoursrien

!

Enfin l’Empereur ou'ft

que

dansun villagetout procheil

y

avait un

mlin

vieillard; ille

manda

aussitât,maisle vieillard repondit

aux

envoyes:

— Que

viennenta

moi

ceuxqui ont besoinde

moi

!

L’Empereur

etl’Imperatriceseleverentdonc, s’entourerent de quelques grands boyards, de quelques guerriers et servi- teurs, et s’en furent vers le

mlin

vieillard,

l’Empereuret l’Imperatrice,

chezlui.

io

(17)

Comme

celui-ci de loin Ies voyait venir, il sortit a leur rencontreet leurdit:

Soyez Ies bienvenus et toujours en

bonne

sânte!Mais

toi, Empereur, ou cours-tu?

Que

cherches-tu?

Ton

deirte causeragrandetristesse.

— Ce

n’est pasce que je suisvenute

demander

; maissitu asa

me

donnerdesremedesqui nousfassent avoirdesenfants, s’exclama l’Empereuren courroux.

J’en ai, repondit le vieillard, seulement ecoute:

Vous

n’en aurez qu’unseul, d’enfant;

ilseradetoutebeauteettres aimant, mais vousn’enjouirezpas.

L’Empereur

et l’Imperatrice accepterent Ies remedes et rentrerent plus gaisau palais. Quelquesjours apres,l’Impera- trice sesentitgrosse; la cour,tousIesserviteurs, se rejouirent

1 1

(18)

de l’evenement. Maisvoiciqu’un peuavantde naître l’enfant se mit â pleurer dans le ventre de samere, apleurersibien quenul sorcier,

ilsetaienttous la,

neparvintalecalmer

;

l’Empereur lui promit tous Ies biens de laterre; pas plusde cettesorte,il n’y eut

moyen

del’apaiser.

Tais-toi, cheri detonpere, disaitl'Empereur,je tedon- nerai cetEmpire,outeloutelautre. . .

Et

l’enfant hurlait deplusbelle

!

— O mon

fils, tais-toi! Je tedonnerai pour

femme

la fille

d’un Empereur, outelle autrequetuvoudras.

Et comme

l’enfant pas encore ne se lamentait toujours, l’Empereur eplore accumulait semblablespromessesIesunes apresIesautres!Enfin, nesachantplus qu’inventer,etl’enfant pleurant encore,il ajouta:

Tais-toi,

mon

enfant bien-aime, tais-toi, tais-toi! Jete

(19)

a

Tk*Y\\v ^ iOI

[®jji\\l 1§

U

3 1 /\OsSv

'LÂ

(20)

donnerailajeunesseinalterableetla viectemelie!

Alors, l’enfant se tut,etapparutala lumierede ce

monde.

Et

Ies serviteurs sonnerent de la

trompe

et, une semaine entiere,il

y

eutgrandeliesse danstoutPEmpire.

L’enfants’eveillaitet croissait.

Et

jamaisiln’en avaitetede

si beau, il l’etait

comme

son

nom;

Fet Frumos, et plus il

rayonnait de grâce, plus ildevenait intelligent.

A

traversIes ecoles il passa; on le mit entre Ies mainsdes philosophes. II

apprenait en un moistout cequeIesautresenfantsen un an.

L’Empereur

etait heureux, heureux tant, qu’ilavaitde la joieaen mourir etaenressusciterchaquejour!Toutl'Empire deja jubilait en la fierted’unfutur

Empereur

instruit etsage

comme

Salomon.

Du temps

passa.Je ne saiscequ’il

y

eut. . .L’enfant devint

>4

(21)

tout triste, et il demeurait oisif,

mou,

ronge d’on ne savait quelssoucis. . .

Un

jouradvintou ileutquinzeansaccomplis;

l’Empereurse trouvaitjustementa tableavec tousIesboyards

et serviteurs de l’Empire, faisant

un

kief

;

orvoicique Fet

Frumos

se levaet dit

:

Pere, le

moment

estvenu de

me

donnercequetum’as promisa

ma

naissance.

Ce

qu’entendant, son peres’attrista etluirepondit:

Mais,

mon

fils,

comment

pourrai-jetedonnercettechose inou'ie... Sije tePai promiseautrefois, c’etaitpourtecalmer.

Si toi,

mon

pere, tu ne

peux me

donner cela, je suis oblige d’errer a traversle

monde,

afinderealiser cettepromesse sanslaquelleje neserais

pas

ne. '

Alors tous Ies boyards et

PEmpereur

semirenta

genoux

15

(22)

pourle prierde ne pasquitterl’Empire.

Attendu,direntIesboyards,que ton peresefaitvieux...

Nous

t’eleverons sur letrbne; nous t’amenerons pour

femme

laplus belleImperatrice qui soitsouslesoleil

!

Maisilfutimpossiblede ledetourner desa decision.

II resta inebranlable

comme

pierreen cequ’ilavaitdit; ce que, constate, son pere lui

abandonna

lapermission, et,pour

la route, luifitpreparervivres,vetementset monture,tout ce qu’ilfallait.

Alors Fet

Frumos

alia dans Iesecuriesimperialesoupiaf- faient Ies plus

beaux

etalonsdel’Empire,pour en choisirun

;

mais desqu’illeur posaitla

main

surlacroupeet Iespoussait, tous tombaient.

Enfin, au

moment

de sortir, il jette encore Ies

yeux

dans

l’ecurie,et, dans uncoin,aperoit unchevalmorveux,lcpreux

16

(23)

et malingre; ils’enapproche.

Et

voilâ qu’au

moment

ou illui portaitlamainsur laqueue,lechevalretournalatâte et dit

:

Qu’ordonnes-tu, Maître? Je remercie Dieude cequ’un braveamisla

main

surmoi

!

Et, rafîfermissantsesjarrets,ilsetintdroitcommeuncierge.

Alors Fet

Frumos

lui expliqua son dessein et le cheval repondit

:

Pour realiser ton deir, tu vas

demander

âton pere:le pal, lalance, l’arc,le carquois,Ies flecheset Iesvâtements dont

il se servait jeune

homme. Quant

a

moi

tu

me

soignerasdeta propremain pendantsixsemaines:etl’orgetu

mele

donneras bouilli dansdu lait.

L’Empereur, informe de ces exigences, appelal’intendant de la

Cour

etluiordonnad’ouvrirIes„ tron lesgrandescais-

17

(24)

ses

aux

habits,afin quesonfilsphtchoisir cequ’illuiplairait.

Fet

Frumos

fouillatroisjoursettroisnuitsjenfindecompte

il trouva, au fond du plus vieux des bahuts, Ieshabitset Ies

armes desonpere, alorsqu’iletaitjeune, maislesunsdechires, Ies autres rouille'es. II Ies nettoya, gratta lui-m£me de ses ongleslarouille, et,au bout desixsemaines,ilparvintarendre

Iesarmesluisantes

comme

miroirs.

Pendantcetemps, ilsoignait aussi lecheval

comme

l’animal le lui avait

recommande.

C’en etaitdu travail; mais, enfin,le

jeune

homme

envintabout.

D&s

quelechevalsutFet

Frumos

equipe, sesarmesetses vâtementsen

bon

etat, ilse secoua,et tout, soudain, lepre et

morve

tomberent, le cheval redevint exactement

comme

sa

mere

l’avait mis au

monde:

gras,trapu et pourvu dequatreailes.

8

(25)

Le

voyantainsi, Fet

Frumos

luidit:

— Dans

troisjoursnouspartons!

Vive toi, Maître!

Des

aujourd’hui, si tu l’ordonnes, je suispr£tâpartir

!

Le

troisieme jour,aumatin, cefut un deuilpourla

Cour

et tout l’Empire.

On

n’entendait que soupirer et pleurer. Fet Frumos, vâtu

comme

un brave,le palalamain,

monte

surle

cheval elu, prit conge de l’Empereur et de l’Imperatrice,de tous Ies boyards grands et petits, desguerriersetdetousIes serviteursde laCour.

Et

encore, chacun,Ieslarmes

aux

yeux,

lesuppliaitd’abandonnerce voyage, craignantqu’ilnecourut âlapertedesat£te.

Maislui, eperonnant etserrantsoncheval, franchitd'unseul

bond

la porte de l’enceinte. II partit

comme

levent,deloin

19

(26)

suivi par des chariots de vivresetd’argentetpar

deux

cents soldatsque l’Empereuravaitcharge de l’accompagner.

Les

bornes de l’Empire paternei franchies, Fet

Frumos

arriva dans le desert.

La

ilpartageatoutes ses richessesentre lessoldats, leurfitsesadieuxet lescongedia. IIne gardapour

lui quelesvivresdontilputcharger son uniquecheval.

Alors, droit devant lui, il courutsusau levant. IIalia,alia, alia troisjourset trois nuitsetaboutitaunevaste plainetoute couverted’ossementshumains.

Harrasse, ilsereposa.

Le

chevallui dit

:

Saclie qu’ici nous

sommes

surle

domaine

d’une stryge- pivert, si mauvaise, si mechante, que personne n’enfranchit les limites sans £tre tue. Jadis elle a ete

femme,

semblablea

(27)

toutesIesautres

femmes

et c’estla malediction desesparents, dont elle violait Ies ordres, qui l’a changee en pivert.

En

ce

moment

elle se repaît en familie, mais demain, danslaforât que tu vois la-bas, nousla rencontrerons

;elleaccourra, vou- lant nous tuer. Elle est

enorme

effroyablement; mais ne tepeurepoint. AieIesflechesaton arc,ettonarcbande;tiens ton pal et ta lance atescdtes; soissurtesgardes,

pre

at’en servir, au

moment

propice.

Ilsse reposferent,maistantdtl’untantdtl’autreveillait.

Le

lendemain, a l’aube,ilssepreparerentâ traverserlafortt.

Fet

Frumos

sellaet bridason cheval; ilserra lasangle plus quede

coutume

et partit.

Alorsonentendit,soudain,unmartelageeffrayant, lescoups de bec delapivertlanceedetroncsen troncsd’arbre.

21

(28)

Aussit6tlecheval previntFet

Frumos

:

— Y

es-tu?

La

voila!

Plus lemartelageapprochait,pluslafor£tgeignait descoups de bec dans l’ecorce; Ies arbres tombaientque d’un coup de son bec elle avait scies; ils tombaient l’un sur l’autresi vite ellesautait.

On

l’aperut...

Au m£me

instant lechevals’elana

comme

un coup de vent a sarencontre, et bondit par dessusellestu- pide. P'et

Frumos

decocha une fleche qui luienlevaun pied d’un coup. II lui en allait darder uneseconde, maisla pivert s’ecria:

Arr£te! P'et Frumos,jenete ferai rien

!

Mais Fet Frumos, ne voulait rien croire et l’auraittueesi

ellen’avait

donne

unecrit deson sang.

Vive ton cheval, Fet

Frumos

!ajouta-t-elle,

comme un

22

(29)
(30)

Nazdravan

,

comme

un magicien qu’il est, car sans lui je t'engloutissais,tandisque maintenanttu m’asvaincue!Sache quejusqu’acejourpasun morteln’avaitoseempietersur

mes

frontieres ... Si de

temps

en

temps

quelques fous s’etaient hasardes â le tenter, ilsn’etaientpas

m£me

arrivesjusqu’ala plaineoutu asvu Iesossements.

Puis ils s’en furentchezlastryge becquee quileuraccorda l’hospitalite, largement,

comme

Ies honnâtes gens en ont

coutume

avecIes voyageurs.

Pendant qu’ils se reconfortaient â table et prenaient leur kief, lapivert gemissaitdesdouleursdesa blessure. Alors Fet

Frumos

sortit de sa musette le pied du monstre qu’il avait ramasse et, charitablement, il le lui rajusta.

De

joielapivert tint table ouverte, apprâta de grands festins, pendant trois jours,troisjoursde grandeliesse. Elle pria

m£me

Fet

Frumos

24

(31)

d’elirepour

femme

l’unedesestroisfilles,toutes

bellescomme

desfees.

Mais Fet

Frumos

refusa, disant:

Jecherchelajeunesseinaltcrableetla vie cternelle!

Brave

comme

tul’eset avecun telcheval, tutrouveras.

Trois joursapres,forcesreprises,ilspoursuivirentleurroute.

Surlegrand

chemin

du

monde

Fet

Frumos

alia,alia, alia...

II franchitune longuedistanceetuneautrepluslongueencore.

Et ildepassaIesconfins du

domaine

delastryge, et ilarrivaa une magnifique plaine de

deux

couleurs: d’un câte toute d’herbe fleurie, maisdel'autretouted’herbebrulee.

II s’enquit a son cheval,de cette lierbe brulee,et lecheval repondit

:

Ici, nous

sommes

sur Iesterresd’une scorpionne,soeur de la pivert. Elles etaient si mechantesqu’ellesne pouvaient

25

(32)

vivreensemble:c’est pourquoi lamaledictionde leursparents Iesa frappees;c’est pourquoiellessontdevenuesdesmonstres farouches;

comme

tu t’en es convaincu.

Leur

inimitie est terrible.Mutuellementellessejalousentleursdomaines.

Quand

lascorpionneestfurieuse, ellevomit du feuetdelapoix.Cette herbe brtilee prouve une rencontre des

deux

soeurs:la scor- pionne aura voulu chasser la pivert de son

domaine

en lui briliant sous Iespieds l’herbe qu’ellefoulait. Elleest bienplus

mechante

que lapivert, lascorpionne!

et elleatroistâtes !

Reposons-nous un peu,Maître, et

demain

de grandmatin, preparons-nousâtouteeventualite.

Le

lendemain, des l’aube, ils se preparaient

comme

au

moment

d’arriverchez lastrygeet ilspartaient . . .

Mais ils entendirent un

rauquement

hurleur, une rafale rageuse

comme

jamaisils n’en avaientouis.

26

(33)

Es-tuprepare, Maître, lavoicicette

damnee

grififardede scorpionne

!

Elle avait une mâchoire auciel, l’autresur terre;ellevomis- sait des flammes;elleaccourait

comme

levent. Mais,

comme

une fleche, le cheval avait de nouveau sautepar dessuset se laissa

tomber

derriere elle.

Fet

Frumos

lui avaitdecroche unetâte,et allait lade'capi- terdela seconde, puisdelatroisieme, maislascorpionne toute en larmes dejaluiclamait merci,jurantde ne rienlui faire, et,

pour l’en assurer, lui souscrivantunechartedeson sang, par quoi elle se departissaitde toute maliceâson egard. Puiselle fdta, de sonmieux, Fet Frumos,lascorpionne,

mieux

encore quelapivert.

Fet

Frumos

lui rendit sa t£teet la lui ressouda. Alorselle

insista voulant lui donner en heritage ses terres, mais Fet

27

(34)

Frumos

refusa, repondant:

Jecherchelajeunesseinalterableetla viecternelle.

Trois jours apres,ilss’en furent, Fet

Frumos

etsoncheval, plus loin.

Sur legrand

chemin

du

monde,

ilsallaient,allaient, allaient...

Ils franchirent une longue distance et uneautre pluslongue encore.

Et

ils abandonnaient derriere

eux

Iesfrontieresdela scorpionne... Ils allaient, allaient, allaient,ilsfranchirent une longue distance etuneautreplus longueencore, et ilsabouti- rent a un

champ

petri de fleurs, rien que des fleurs, a un

domaine

ou il n’y avait quele printemps.

Chaque

fleur etait particulierement belle et fiere; son

ar6me doux

etenivrant.

On

percevait une brise legere, â peinesensible, unebrisede parfums.

Au

loinon voyait uneforât.

Ilss’arreterentpoursereposer; lechevalparia:

28

(35)

Jusqu’ici, tant bien

que

mal, nous avonspasse, Maître,

mais il nous reste a subir encore une epreuve: nous allons courir un grand danger, seulement, siDieu nousprâte main-

forte, nous serons braves.

C’estdevantnouslepalaisdela

jeunesseinalterableetdelavieeternelle;ce palaisestentoure d’unfourre epaisethaut,haut....repairedetoutesIesb£tesIes plus ferocesdelacreation. Nuit et jour,sansrepos, sanstrfeve, elles veillent, innombrables. Pas

moyen

de lutter avecelles.

Quant

a traverser cette foret,impossible!

Nous

tâcheronsde

lafranchiren volantpardessus.

Deux

joursde reposecoules,ilss’appr£terent.

Puislecheval,retenantsonsouffle, dit

:

Maître, serre la sangle tant

que

tupourras;unefoisen

selle, adhere fortement

aux

etriers, cramponne-toi a

ma

cri-

29

(36)

nibre, colle tes jarrets â

mes

flancs; arrange-toidesorte ane pas perdrel’equilibre

quand

jem’envolerai.

Fet

Frumos monta

ets’assurade lui-m£meparun essai: en un clind’oeilchevalet cavalier furent

pre

delafor£t.

Maître, dit le cheval, c’est maintenant l’heure ou l’on

donne

a

manger aux

bâtes fe'roces reunies dans la cour du

palais. L’occasion est belle, tâchonsde passer.

Passons, re'pondit Fet Frumos,etque Dieu ait pitiede nous.

Ilss’elevbrentjusqu'auciel... Ilsapercevaient loin,souseux, quelquechosedesi briliant,desietincelant,qu'on pouvait re- garderle soleil, maiscelaquietaitun palais,

non

!

Ils franchirent laforâtsansencombre.Juste au

moment

ou

ils allaient selaisserchoirau bas du grandescalier palatial, ils effleurferentdu piedla cimed’unarbre,etaussitbttoutelafordt

30

(37)

de vibrer: pas un arbre qui nefuten

mouvement;

Iesfauves hurlbrent si fort que la chevelure de Fet

Frumos

sedressa massuesur sat£te.

En

hâte ils tombferent; si la

doamna

,

châtelaine et prin- cesse du palais, nese futheureusementtrouveela, donnantâ

manger

a ses poussins

(comme

elle appelait Ies bâtes de la foret), ilseussentetecertainement devores.

Elle Ies sauva surtout de joie de Ies voir,carde sa vieelle n’avait vu

âme humaine

chez elle. Elle

emp£cha

Ies fauves d’approcher,Ies calmaet Iesrenvoya danslafor£t.

La

princesseetaitunefee de hautetaille, mince, charmante

etbelle

comme

il n’enfut.

En

la voyant, Fet

Frumos, demeura

interdit, mais ellele regardaitavec misericordeetlui

demanda:

3i

(38)

Soisle bienvenu,Fet Frumos, quecherches-tuici? II dit

:

— Je

cherchelajeunesseinalterableetla vieeternelle.

Ellerepondit :

Sic'est cela,

vousy

Ctes!

Alors Fet

Frumos

descendit de cheval et entra dans le palais.

II

y

trouva encore

deux

femmes, toutes

deux

jeunes, qui etaient Ies sceurs del’aînee;

il

commena

par remercier lafee qui l’avait sauve du

supreme

danger. Alors toutes trois joyeuses lui servirent

un

riche repasdans delavaisselle d’or.

Le

cheval on le laissa paître ou

bon

lui semblait

; puisIes

trois feespresentbrenta Fet

Frumos

tousIesfauves, afin qu’il putdesormaisse

promener

danslafor£ten toutesecurite.

Les fees prierent Fet

Frumos

d’habiter dorenavant avec

32

(39)

‘£u>

V

i/f/uiui

IMvwM-

(40)

Car, disaient-elles, nous

sommes

lasses devivreseules.

Lui n’attenditpasqu’ellesledemandassentencoreunefois et accepta avec la reconnaissance d’un qui, justement, ne souhaitaitquecela.

Peu

a peuilss’habituerentIes unsauxautres,illeurraconta son histoire, tout ce qu’il avaitendure pourparvenir jusqu'â

elles.

Apres

pas mal de temps, ils’unit mânieavec lafee la plus jeune.

Ce

fut a l’occasion de ses noces

que

Iesfees luipermirent de parcourir a loisir tous leursdomaines, en toussens, n’im- porteou ilvoudrait,

sauf

en unevalleequ’ellesluiindiqubrent, et ellesajouterent

:

11t’y arriverait malheur; cet endroit se

nomme

leot/

deslainentations.

34

(41)

II vecut lk, ne s’enapercevant pas,un

temps

incompte,

un

temps immemorial,

un

tempsoublie . . .caril restaittoujours aussi jeune

que

le jour de son arrivee; du matin au soir il

errait dans Ies bois et Iespalaisdores toujours

nouveaux

; il

coulait desjours paisiblesdans uneintimiteharmonieuse avec sa

femme

et Ies soeurs desa

femme

;

comme

un bienheureux

il se repaissaitde labeaute desfleurs et deshorizons, jouissait de la douceur et de la purete de l’air; ilallait souventala chasse.

Un

jour qu’il poursuivait un libvre,il luidardaune flfeche, puis une seconde, sansl’atteindre. . .Contrarieil lepoursuit encore et lui lance une troisifeme ffechequil’atteignitenfin

;

mais, a cette poursuite le malheureux Fet

Frumos

n’avait pas pris garde et il etait entre dans levaldes lamentations.

II ramasse son li&vre et rentre: mais, choseetrange, ilse

35

(42)

sent tout a coup saisirdu dorinfim,de l’infini deirderevoir son pere et sa mbre. IIn’osapointen parler

aux

fees, maisa son trouble et a sa tristesse ellesconnurentcequise paissait en lui;atterreeselles

murmuraient

:

— Tu

es entre, malheureux, dans la vallee des lamenta- tions!

Et

leurs

yeux

remplisdelarmessedisaient leureffroi.

J’y suisentre,

mes

cheres, sans

y

prendregarde, etmain- tenant je

me consume

du dor de

mes

parents!Mais vous

non

plus, je n’endure pasde vousquitter;jesuisavecvous depuis bien des jours, et je n’ai eprouve aucun chagrin

;j’irai donc revoir

mes

parents pour un peu detemps,puisjereviendrai pourtoujours. .

.

— Non,

bien-aime, non,ne nous quittepas...depuisplu- sieurs siecles tes parents ne sont plus de ce

monde,

etnous

36

(43)

craignonsquetoi,si tupartais,tune reviennesplus.Resteavec nous,notrepressentimentnous dit

que

tu periras!

Mais rien ne put dissiper son dor; ni Ies prieresdestrois

femmes, ni celles deson cheval. Rien neput chassersondor,

ledor dont ilde'perissait.

Alors son chevalluidit

:

Maître, ecoute Mais sache bien quetoiseul serascause

de tout cequipourrat’arriver.Jevais teproposerune chose

;

seulementsitul’acceptes, jepourrai teramener.

J’accepte, remerciaFet Frumos, propose.

— Des que

nous arriverons au palais de ton pfere, si tu voulais

y

rester, fîlt-ce une heure, je t’y laisserais etseulje reviendrais.

Ainsisoit-il, reponditFet Frumos.

Ilssepreparentau voyage, embrassent Iesfees ets’en vont,

(44)

Ies laissant dolentes, soupir au cceur, larmes

aux yeux

.. .

Ils arrivferent au

domaine

de lascorpionne . . . Maisla, ils

trouverent des villes, Ies forâts

muees

en

champs

cultives . . .

Aux

passants ils demandaient des nouvelles de la scor- pionne et de son antre. Ceux-ci repondaient etonnes qu’ils n’en savaient rien, maisqu’ilscroyaientsesouvenirqueleurs ai'eux avaient

vaguement

entendu parler de ces legendes pueriles deleurs arriere-anc£tres

!

— Comment!

est-cebien possible? leurdisaitFet Frumos,

il

y

aquelquesjours a peine

que

j’aipasseici.

Et

il leurracon-

taitcequenagufere ilavait vu.

Mais Ieshabitantssemoquaient delui

comme

d’un

homme

qui divagueouquirâveIes

yeux

ouverts...

Lui fâche s’en allait. Maussade, ils’enallait sanss’aperce- voir

que

sesclieveuxetsabarbegrisonnaient...

38

(45)

Arriveau

domaine

delapivert,

m£me

changement.

II fit Ies

m£mes

questionsquesurIesterresdelascorpionne,

il

reut

Ies

mâmes

reponses.

II ne pouvait

comprendre comment

ces lieux, ensipeu de jours,avaientpu setransformersicompletement.

II s'en allait, fclie. Maussade, il allait. Sesjambes faiblis- saient.

Sa

barbeallongee blanchissaitjusqu’laceinture.

Lentement, peniblement, enfin il arriva a l’empire deson pere.

La, d’autres

hommes,

d’autres villes: Ies vieilles choses etaientsichangees!levoyageur neconnaissait plus rien.

IIarriva enfindevantlepalaisouiletaitne...

Une

ruine.

La,il mit pieda terre.

Alorsson chevallui baisala main

:

39

(46)

— Que

ta volonte s’accomplisse.

Adieu

Maître!

Bonne

sânte.

Moi

jeretourne a l’endroitd’ou nousvenons. Si

tuveux

jamais

y

revenir,jamais,hâte-toid'immediatement remonter enselle. Hâte-toi,et partons, partons...

Mais Fet

Frumos

etaitsi e'puise, si use,siâge,sitriste,qu'il repondit

:

Retourneseul,en

bonne

sânte. J’espere aussiterejoindre prochainement.

Le

cheval etaitdejâloin,

dispru

a l’horizon.

Chancelant,Fet

Frumos

erraitdansIespalaisdemi-ecroules, a grand peine se frayantun

chemin

dansIesherbes sauvages.

II se mit a soupirer et âpleurer

comme

unenfant. 11cher- chait â se ressouvenir

comment

tout celaetait, ilcherchaitâ se rappeler la splendeur d’autrefois

aux

jours

immemoriaux

de son enfance. Etait-ce donc bien vrai, il avaitdoncete

40

(47)

jadis?

Deux

outroisfoisil fitletour, visitanttoutesIes

cham-

bres,investiguant chaquecoin,recherchanttoutcequipouvait

lui rappelerunvestigedu passe:l’ecurieou ilavaitdecouvert son cheval; Ies caves, Iesofficesquiavaientetecombleespar Iesdecombres...

Sa

barbe etaitneigeuseetlongue jusqu’auxgenoux. Fure- tant partout, pour

y

voirilsoulevait maintenantsespaupieres desesdoigts.

II pouvait â peine se traîner... II s’affaissa

pre

d’un vieux bahutvermoulu... IIput encorel’ouvrir...Rien dedans...IIput encore pousser le couvercle â secretde lacachette; unevoix faible, apeineun souffle, glissaentreIeshuis

:

Soislebienvenu, carsi tuavaistardeencore,

moi mtme

je neseraisplus, tu ne m'eussesplustrouvee!

4'

(48)

Le

souffle le frdla. . . C’etait sa

mort

luiquis’etaitdes- sechee et ratatineeet pulveriseedanslacachettea l’attendre, etqui s’envolaiten fumee.

Fet

Frumos tomba

raide.

Instantanementson cadavrese

decomposa

. . .

II n'yevit plusque dela cendre. ..

Un

peu d’air l’eparpilla.

Et moi, je suis

monte

en sellepourvenirvousleraconter.

WlLLIAM RlTTER,

traducteur.

42

(49)

TIR AGE.

II ne sera tire de ce livre que 250 Exemplairesnumerotes. dont No.

x—

10 sur parchemin.

(50)

IMPRIME

PAR

M OU TON & O.

LA HAYE.

Les caracteres de la couverturegravesen bois et les feuilles de garde lithographiees

PAR

G.

W. DIJSSELHOF.

(51)
(52)
(53)
(54)
(55)

£SH

(56)

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