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La-toxine-botulique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

La toxine botulique

M.D. ELAMRANI

(2)

PHARMACOLOGIE

Plus puissante des neurotoxines.

7 sérotypes marqués de A à G produits par la bactérie anaérobie Clostridium Botulinium.

Type A est utilisé en clinique humaine, la toxine entraîne une paralysie flasque par inhibition de la libération

présynaptique d’acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire D’où disparition de la transmission de l’influx nerveux et donc diminution de la fonction

musculaire.

(3)

HISTORIQUE

1895 : Découverte de la Toxine Botulique par Van Ermengen (Belge).

1978 : Alan Scott, ophtalmologiste à San Francisco : traiter les strabismes de l’enfant puis les blépharo et hémispasmes.

1988 : Marie Hélène Marion, neurologue l’introduit en France.

1992 : Alastair Carruthers, dermatologue à Vancouvers, et sa

femme ophtalmologiste : utiliser dans une indication esthétique : les rides glabellaires.

(4)

• A.M.M. en France délivrée en 1993 pour :

- Blépharospasme - Hémispasme facial

- Torticolis spasmodique

- Troubles de l’oculomotricité

• 1998 : Pied en équin chez l’enfant IMC

• 2003 : Les rides de la région glabellaire

HISTORIQUE

(5)

Différents produits existent

C. botulinum

Hall Hall Hall

ISOLATION

PURIFICATION

FORMULATION FERMENTATION

PRODUIT FINI BOTOX® VISTABEL®

AZZALURE® DYSPORT®

BOCOUTURE XEOMIN®

Albumine

NaCl

Albumine

Lactose

Albumine

Sucrose

Cristallisation Chromatographie

toxine américaine toxine anglaise toxine allemande

(6)

Différents produits existent

(7)

Toxine botulique: Indications

Dystonies focales:

Dyst oromandibulaires, dysphonies

spasmodiques crampe de l’écrivain…

Myoclonies du voile Tics moteurs

Myoclonies Tremblements Céphalées

Dysynergie vésico sphinctérienne

Hyperactivité vésicale

Hypersialorrhées Bruxisme

Syndrome de Frey Hyperhidrose:

palmaire, plantaire, tronc, front

Larmoiement Fibromyalgies Lombalgies Achalasie

Dysfonctionnement du sphincter d’Oddi Fissure anale

Torticolis spasmodique Blépharospasme

Spasme hémifacial

Hyperactivité musculaire des membres

Pied équin chez l’IMC Strabisme, paralysie oculomotrice récente, Myopathie

hyperthyroïdienne récente Hyperhidrose axillaire sévère

Rides verticales inter sourcilières.

Esthétique

Neurologie

Dermatologie Ophtalmologie

Rééducation Gastro-entérologie

Urologie

ORL

(8)

§ Les rides d’expression

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(9)

§ SMAS et Muscles peauciers

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(10)

§ SMAS et Muscles peauciers

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(11)

§ Muscles peauciers

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(12)

§ Muscles peauciers : la balance musculaire

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(13)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ La région frontale et glabellaire

(14)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ La région frontale et glabellaire : muscle frontal

(15)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ La région frontale et glabellaire : muscle frontal

(16)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ La région frontale et glabellaire : muscle frontal

(17)

Bases anatomiques de La chirurgie dermatologique et des techniques d’injections de la face

§ Région frontale et glabellaire : muscles corrugator et procerrus

(18)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ Région frontale et glabellaire : muscles corrugator et procerrus

(19)

Bases anatomiques de La chirurgie dermatologique et des techniques d’injections de la face

§ Région frontale et glabellaire : les dangers anatomiques

(20)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ Région frontale et glabellaire: complications de toxine botullique

(21)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

§ Région frontale et glabellaire:

(22)

§ Région orbito-palpébro - malaire : Muscle orbiculaire

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(23)

§ Région orbito-palpébro - malaire : Muscle orbiculaire (formes hyperactives )

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(24)

§ Région orbito-palpébro - malaire : Muscle orbiculaire ( risque de diffusion de toxine botulique)

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(25)

§ Région orbito-palpébro - malaire :

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(26)

§ Région Nasale :

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(27)

§ Région Nasale :

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(28)

§ Région Nasale :

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(29)

§ Région Nasale : injection de toxine botulique

(pointe tombante, rides nasales, sourire gingivale )

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(30)

§ Région Nasale : injection de toxine botulique

(pointe tombante, rides nasales, sourire gingivale )

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

1cm au dessus de la lèvre blanche et à 3 mm du nez

2U Vistabel

(31)

§ Région péribuccale : muscle orbiculaire

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(32)

§ Région péribuccale : Muscle Depressor anguli oris

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(33)

Muscle releveur de

la lèvre Muscle zygomatique

majeur Muscle canin

(en dessous) Muscle buccinateur

Muscle triangulaire des lèvres

Musclé carré du menton

Muscle mentonnier Muscle orbiculaire des lèvres

Muscle risorius

(34)

§ Rgion cervicale : Muscle platysma

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(35)

§ Vidéo

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(36)

§ Vidéo

Bases anatomiques

des techniques d’injections de la face

(37)

En pratique

§ Interrogatoire :

§ Antécédents : médicaux ( recherche de C.I) et

esthétique

§ Motifs de consultation

§ consignes post injection

(38)

En pratique

§ Préparation du produit

(39)

En pratique

§ Préparation du produit

(40)

En pratique

§ Préparation du produit

(41)

En pratique

§ Points d’injection :

(42)

En pratique

§ Points d’injection :

(43)

CONTRE-INDICATIONS

• Inflammation au site de l’injection.

• Patients ayant une hypersensibilité connue à la toxine botulique de type A ou à l’un des

excipients du produit.

• Antécédents personnels ou familial de maladies musculaires : myopathies, dermato poly-

myosites, fibromyalgies…

(44)

CONTRE-INDICATIONS

Précautions d’emploi

Patients présentant un risque ou des signes cliniques de déficit marqué de la transmission neuromusculaire.

Tenir compte des interférences médicamenteuses : aminoglycosides et myo-relaxants qui potentialisent l’effet de la toxine botulique.

Les anticoagulants et anti-aggrégants plaquettaires notamment l’aspirine.

Coagulopathies.

Grossesse, allaitement.

Profil psychologique inadapté.

(45)

QUELS EFFETS SECONDAIRES?

I ) Au point d’injection: immédiat

douleur,œdème,érythème,ecchymose, hyperesthésie

(46)

QUELS EFFETS SECONDAIRES?

II) Par diffusion au niveau des muscles adjacents: après

quelques jours

-ptosis,diplopie,vision trouble (orbiculaires) -dysphagie (SCM)

-faiblesse des muscles faciaux inférieurs du coté injecté -faiblesse du cou,changement de voix,mal de gorge,

Muscles cibles+ dilution

(47)

QUELS EFFETS SECONDAIRES?

III) Effets systémiques

Nausées,fatigue,syndrome pseudo grippal

éviter les doses trop fortes

(48)

QUELS EFFETS SECONDAIRES?

III) complications particulières

Contractions involontaires

Atrophie au point dʼinjection

Œdème palpébral

Insuffisance de résultat

Manque de naturel (effet Méphisto)

(49)

Conclusion

Défaut de connaissances (anatomiques)

è Inconscience et insouciance (du geste )

Bonnes connaissances (anatomiques)

èPrudence (du geste)

èPréviennent les indésirables complications

Merci pour votre patience

(50)

La toxine botulique

M.D. ELAMRANI

Passon s à l’a ction

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