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Ces glaces contiennent aussi des bulles d'air, emprisonnées depuis que la neige, depuis transformée en glace, est tombée. Ce sont donc des bulles d'air

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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TP, séance 2 – 2011_2012

Page 2

Nous avons reconstitué les climats de la Terre depuis plusieurs centaines de milliers d'années en étudiant les variations des proportions entre isotopes de l'oxygène ou de l'hydrogène des molécules d'eau constituant les glaces polaires.

Ces glaces contiennent aussi des bulles d'air, emprisonnées depuis que la neige, depuis transformée en glace, est tombée. Ce sont donc des bulles d'air

« fossiles ».

Problématique :

Matériel / documents Activité(s) Critères de réussite Voir ci dessous. Utiliser les données disponibles

afin de répondre à la problématique.

Utilisation correcte de la fiche- technique et du logiciel

Compte-rendu clair des résultats

On dispose de données suivantes:

Les valeurs de delta

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O des molécules d'eau de la glace et les teneurs en gaz à

effet de serre (CO₂ et méthane) des bulles d'air emprisonnées dans la glace : à

GISP et Taylor dome (suivez les liens).

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Doc.A « Les glaciers »

Un glacier est une masse de glace plus ou moins étendue qui se forme par le tassement de couches de neige accumulées : écrasée sous son propre poids, la neige expulse l'air qu'elle contient, se soude en une masse compacte et se transforme en glace.

Un glacier s'écoule lentement sous l'effet de la gravité le long de la pente et flue à cause de son propre poids.

Pour qu'un glacier se constitue ou se maintienne, il faut que l'apport de neige excède ou équilibre la perte de glace due à la fonte et au glissement de la masse d'eau gelée vers l'aval. L'altitude minimale pour l'obtention des conditions nécessaires à la formation d'un glacier varient selon le climat et la latitude d'une région.

Illustration A-1. Le glacier Schlatenkees en Autriche.

Le front d'un glacier peut être amené à avancer ou à reculer dans une vallée. Ces mouvements sont le résultat d'un déséquilibre entre apport de neige et fonte : lorsque le bilan hydrique annuel est négatif, le glacier entre dans une phase de recul et réciproquement. Il faut bien comprendre que quand on parle d'un recul glaciaire, ce n'est pas le glacier qui recule, la glace continuant d'avancer vers la bas de la vallée, c'est la position du front glaciaire qui se déplace vers le haut de la vallée.

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Illustration A-2. Les différents éléments d'un glacier.

On peut distinguer trois zones dans un glacier :

- la zone d'accumulation : c'est la partie du glacier où les précipitions de neige se transforment en glace. Elle correspond à la zone des neiges éternelles et par conséquent la glace est rarement mise à nu. La zone d'accumulation correspond en général à 60 à 70% de la superficie d'un glacier alpin ;

- la zone de transport : c'est la partie du glacier où la fonte reste limitée et où le glacier est le plus épais. L'érosion glaciaire y est à son maximum ;

- la zone d'ablation : c'est la partie du glacier où la fonte importante provoque la diminution de l'épaisseur du glacier jusqu'à sa totale disparition au niveau du front glaciaire qui peut prendre la forme d'une falaise, d'une colline, d'un amas désorganisé de glace...

La ligne d'équilibre d'un glacier est la limite qui sépare la zone du glacier où le bilan en masse est excédentaire et la zone du glacier où le bilan en masse est déficitaire.

Illustration A-4. Relation âge profondeur dans les calottes antarctiques et groenlandaises

Les couches successives de neige qui forment le glacier emprisonnent lors de leur formation poussières, pollens, polluants et piègent des bulles d'air qui conservent la teneur des gaz composant l'atmosphère à l'époque de piégeage. Ces informations font d'un glacier un véritable livre relatant l'évolution de

l'atmosphère durant des centaines de milliers d'années. Des forages (Vostok en Antarctique, GISP, GRIP au Groenland) permettent de remonter des carottes de glace et d'analyser la composition de

l'atmosphère et des précipitations à l'époque de la formation des strates.

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Une « petite »calotte glaciaire : le Vatnajokull, en Islande (surface totale : environ 8000 km2). L'inlandsis antarctique, d'une surface de 13500000 km2 recouvre presque tout le continent.

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