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Premières Synthèses 2008-03.1 - Pénibilité du travail et sortie précoce de l'emploi (01-03.1-2-2.PDF, 425.3 Ko)

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Texte intégral

(1)

Janvier 2008 - N° 03.1

Parmi les seniors de 50 à 59 ans

qui ont travaillé au moins

20 ans, 1 700 000 personnes,

soit 25 % de la population

étu-diée, sont hors emploi en 2003.

Ils se déclarent, dans leur très

grande majorité, retraités,

pré-retraités ou chômeurs, plus

rarement « au foyer » (4,6 %

des femmes) ou inactifs pour

une autre raison (tableau 1). Ces

résultats sont tirés de l’enquête

Santé 2003 de l’Insee qui

per-met d’éclairer le lien entre le

sta-tut d’activité des seniors et leur

exposition présente ou passée à

divers risques ou pénibilités

dans leur travail. Les

déclara-tions spontanées des personnes

concernant leur statut ne

recou-pent pas forcément des

catégo-ries administratives d’emploi,

de chômage et d’inactivité

(encadré 1).

Les retraités précoces et les

pré-retraités sont partis pour la

plu-part entre 55 et 57 ans

(gra-phique 1). Ils sont plus souvent

issus des professions

intermé-diaires, et moins souvent des

professions non-salariées

(gra-phique 2). En 2003, un

cin-quième des seniors de 50 à

59 ans travaillant ou ayant

tra-vaillé plus de vingt ans dans les

secteurs des transports, de

l’électricité et des

télécommuni-cations sont retraités, contre

9 % de l’ensemble des seniors

(graphique 3). En effet, dans

certaines grandes entreprises

publiques, comme la SNCF, la

RATP, ou La Poste…, des

régi-mes spéciaux permettent aux

salariés de partir à la retraite dès

l’âge de 55 ans, voire 50 ans,

lorsqu’ils ont exercé un métier

dit « actif ». Certains

fonction-naires peuvent aussi, dans le

cadre de ces métiers « actifs »,

accéder à une retraite dès

55 ans, voire 50 ans : 13 % des

seniors de 50 à 59 ans ayant

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PÉNIBILITÉ DU TRAVAIL ET SORTIE PRÉCOCE DE L’EMPLOI

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(2)

vaillé dans les secteurs

adminis-tration-éducation-santé sont des

retraités précoces.

Les retraités précoces et les

pré-retraités viennent aussi du

sec-teur privé (graphique 3). Ainsi,

21 % des seniors travaillant ou

ayant travaillé dans le secteur

des activités financières sont des

retraités précoces ou des

prére-traités, une proportion

compara-ble à celle du secteur public. Le

secteur bancaire a mis en place

un dispositif de préretraite en

1999, dont ont bénéficié 15 000 à

20 000 salariés entre 2000 et

2003. Celui-ci visait à rajeunir les

effectifs salariés : un quart des

salariés de ce secteur avaient 50

ans et plus, contre un cinquième

dans l’ensemble du secteur

privé, d’après l’enquête Emploi

1999 de l’Insee.

Dans l’industrie, 9 % des seniors

sont des retraités précoces ou

des préretraités, une proportion

proche de la moyenne et plus

élevée que dans le commerce ou

les autres services. Les salariés

victimes de licenciements

éco-nomiques, plus nombreux dans

l’industrie, peuvent, sous

certai-nes conditions d’âge et de durée

de cotisation, bénéficier de

pré-retraites au titre de l’Allocation

Spéciale du Fonds National de

Solidarité (AFSNE). Les salariés

handicapés ou soumis à des

conditions de travail

particulière-ment pénibles peuvent être

éligi-bles au dispositif de « cessation

anticipée d’activité de certains

travailleurs salariés » (CATS),

qui a concerné en particulier la

métallurgie. Enfin, jusqu’en

2002, il était possible d’accéder

à une préretraite dans le cadre

de l’ARPE (Allocation de

rempla-cement pour l’emploi) (1).

Tableau 1

Un senior de 50-59 ans sur quatre est sorti de l’emploi

Hommes Femmes Ensemble

En emploi (1) . . . 76,9 73,0 75,1 Ensemble hors emploi (2) . . . 23,1 27,0 24,9 Retraité, préretraité . . . . 9,7 8,7 9,2 Chômeur . . . . 8,5 8,6 8,6 Au foyer . . . . 0,1 4,6 2,2 Autre inactif . . . . 4,8 5,1 4,9

Ensemble (1) + (2) . . . . 100,0 100,0 100,0

Champ : personnes de 50 à 59 ans ayant travaillé au moins vingt ans. Rappel : il s’agit des situations déclarées par les personnes (encadré 1). Source :

enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

(1) - L’accès à des dispositifs publics, auxquels se rattache également la préretraite progres-sive (PRP), a été progresprogres-sivement supprimé ou restreint, surtout à partir de 2003 en liaison avec la réforme des retraites. Il n’en a pas été de même pour le dispositif de « cessation anti-cipée d’activité des travailleurs de l’amiante » (CAATA) qui concerne, pour une large part, des salariés de l’industrie. De leur côté, les pré-retraites d’entreprise ont été rendues plus coûteuses par la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites.

Graphique 1

Les préretraités et retraités précoces ont surtout quitté l'emploi

aux alentours de 55 ans

Lecture : 24 % des préretraités et retraités précoces sont sortis de l'emploi à 55 ans. Champ : seniors de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans.

Graphique 2

Les ouvriers sont plus nombreux à avoir été

« chômeurs ou inactifs non retraités »

En pourcentage

Âge de sortie de l’emploi 30 25 20 15 10 5 0 30 35 40 45 50 55 60 Préretraités, retraités

Chômeurs ou inactifs non retraités

Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres Travailleurs indépendants Préretraités et retraités Chômeurs ou inactifs non retraités En emploi 24,1 38,7 23,0 25,7 29,7 24,9 14,4 En pourcentage 31,2 13,3 5,8 13,1 8,7 11,6 21,8 15,9 0 20 40 60 80 100

Champ : seniors de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans. Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

(3)

Globalement, dans le secteur

privé, les mécanismes du départ

anticipé en retraite sont moins

liés à la pénibilité du travail que

dans le secteur public.

29 % des retraités précoces et

des préretraités – tous secteurs

confondus – ont été exposés

durant au moins dix ans au

tra-vail posté ou au tratra-vail en

horai-res alternants, contre 10 % des

seniors occupant encore un

emploi (graphique 4). De même,

ils ont été particulièrement

expo-sés durant leur vie active aux

intempéries et, dans une

moin-dre mesure, aux températures

extrêmes et aux autres horaires

atypiques : ils devaient plus

sou-vent que les autres se lever avant

cinq heures ou se coucher après

minuit, au moins 50 jours par

an : 11 %, contre 7 % des seniors

en emploi et 9 % de ceux

deve-nus chômeurs ou inactifs non

retraités.

En fait, ce sont principalement

les retraités précoces et les

pré-retraités issus du secteur public

qui ont été surexposés à ce type

de pénibilités. Ainsi, 35 % d’entre

eux ont travaillé plus de dix ans

en travail posté ou en horaires

alternants, contre seulement

21 % de ceux du secteur privé.

De même, les retraités précoces

et les préretraités du secteur

public ont été 1,5 fois plus

expo-sés aux intempéries que ceux du

privé (graphique 5) (2) (3).

La raison en est que, dans le

sec-teur public, le droit à une retraite

plus précoce est lié à la pénibilité

du travail, reconnue par la

dési-gnation de certains emplois

comme « actifs », alors que

dans le secteur privé les

méca-nismes de départ anticipé en

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(2) - Le secteur public comprend les salariés de l’État, des collectivités locales et des entreprises publiques. (3) - Ce résultat est confirmé par un modèle logit expli-quant « toutes choses égales par ailleurs » la situation de retraité précoce par l’exposition aux diverses pénibi-lités, en contrôlant l’effet de l’âge, du sexe, du secteur d’activité (NAF), du niveau d’instruction et de la caté-gorie socio-professionnelle. Pour les salariés issus du secteur public, l’exposition passée au travail posté ou aux intempéries augmente très significativement la probabilité d’être retraité précoce. En revanche, dans le secteur privé aucune pénibilité n’a d’effet significatif.

Graphique 3

Statut d'activité des seniors en fonction du secteur

Champ : seniors de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans.

Graphique 4

Les retraités précoces et préretraités ont été surexposés au travail posté...

Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans.

En emploi Chômeurs ou inactifs non retraités 21,4 Préretraités, Retraités Industrie (hors électricité) BTP

Services aux entreprises, aux particuliers,commerces

Électricité,

transports, postes, télécommunications Agriculture,

sylviculture, pêche Activités financières Administrations, éducation, actions sociales 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 En pourcentage 4,1 9,3 4,4 3,4 20,5 20,7 11,1 19,2 19,7 22,9 13,5 12,1 84,8 71,4 75,9 73,6 66,0 67,1 79,8 7,6 12,7

Taux d'exposition actuelle ou passée (en %)

35 30 25 20 15 10 5 0 En emploi Préretraités, retraités

Chômeurs ou inactifs non retraités

Travail posté, horaires alternants Intempéries Températures extrêmes Autres horaires atypiques Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. 40 35 30 25 20 15 10 5 0

Travail posté, horaires alternants Intempéries Taux d'exposition actuelle ou passée (en %)

Privé

Public

Graphique 5

...surtout dans le secteur public

Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans. Source :

enquête Santé 2003 Insee, cal-culs Dares. Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

(4)

retraite sont moins liés à la

péni-bilité du travail. Parmi les

emplois dits « actifs » dans la

fonction publique et les

entrepri-ses publiques, on trouve en

par-ticulier les personnels roulants à

la SNCF ou à la RATP, les

sala-riés travaillant dans un service

« actif » ou insalubre à

EDF-GDF, les ouvriers de l’État

effec-tuant un travail insalubre, le

per-sonnel des centres de tri à la

Poste, ainsi que le personnel

médical et technique dans la

fonction publique hospitalière.

En revanche, dans le secteur

privé, les dispositifs

institution-nels qui permettent aux salariés

de prendre une retraite précoce

ou une préretraite, lorsqu’ils

exercent un travail pénible, sont

moins développés. Les

partenai-res sociaux ont certes engagé

une négociation

interprofession-nelle sur le lien entre pénibilité

du travail et durée de cotisation,

suite à la loi Fillon sur les

retrai-tes de 2003, mais cette

négocia-tion n’a pas encore abouti. Ainsi,

dans l’industrie, les conventions

d’Allocation Spéciale du Fonds

National de l’Emploi ne

pren-nent pas en compte la pénibilité

du travail. C’est cependant le cas

pour les CATS (cessation

antici-pée d’activité de certains

tra-vailleurs salariés soumis à des

travaux pénibles) qui se sont

développées en 2004-2005 avant

de faire l’objet de restrictions en

2005 et la CAATA (cessation

anti-cipée d’activité des travailleurs

de l’amiante) (graphique 6).

Outre ceux qui sont retraités ou

préretraités, les quinquagénaires

chômeurs ou inactifs non

retrai-tés représentent 15 % des

per-sonnes ayant travaillé au moins

20 ans. Ce groupe est composé

majoritairement de chômeurs,

mais aussi de femmes qui se

déclarent de retour au foyer,

ainsi que de personnes inactives

pour d’autres raisons.

La sortie d’emploi est plus

pré-coce pour ceux qui deviennent

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Graphique 7

Les seniors chômeurs ou inactifs non retraités ont été surexposés

aux pénibilités physiques

Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans. 40 35 30 25 20 15 10 5 0 Postures pénibles, fatigantes Port de charges lourdes Poussières ou fumées Bruit intense Produits chimiques Travail répétitif Rémunération au rendement Taux d'exposition actuelle ou passée (en %)

En emploi

Préretraités, retraités

Chômeurs ou inactifs non retraités

Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006*

Allocation du Fonds National pour l'Emploi (ASFNE)

Préretraite progressive (PRP) Allocation

de remplacement pour l'emploi (ARPE)

CATS** CAATA***

* Données provisoires 2006.

** CATS : cessation anticipée d'activité de certains travailleurs salariés. *** CAATA : cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante.

Graphique 6

Allocataires en préretraite avec participation de l'État (secteur privé)

indemnisés au 31 décembre

Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

chômeurs ou inactifs non

retrai-tés que pour les retrairetrai-tés

préco-ces et les préretraités : en

moyenne 49,7 ans (selon l’année

de cessation d’activité déclarée à

l’enquête) pour les premiers,

contre 53,9 ans pour les retraités

précoces et préretraités. La

sor-tie d’emploi peut se produire à

tout âge entre 40 et 60 ans, avec

cependant un pic à 53-54 ans

(graphique 1). La plupart des

seniors « chômeurs ou inactifs

non retraités » (91 %)

tra-vaillaient dans le privé, secteur

qui ne regroupe que 73 % des

effectifs de la classe d’âge.

Ceux qui sont chômeurs ou

inac-tifs non retraités étaient plus

souvent des ouvriers

(gra-phique 2). Le maintien dans

l’emploi des salariés âgés

appa-raît particulièrement difficile

dans certains secteurs : dans le

BTP, le commerce de détail et les

(5)

Tableau 2

Modèles explicatifs de la probabilité pour un senior d’être

chômeur ou inactif non retraité

Odds ratio

Employé . . . 1,45 *** Ouvrier . . . 1,89 ***

Modèle 1 . . . .

Travail posté secteur privé . . . 0,83 ns Travail posté secteur public . . . 0,53 ns Intempéries secteur public . . . 0,18 ns Intempéries secteur privé . . . 0,88 ns Horaires atypiques . . . 1,03 ns Bruit . . . 1,07 ns Poussières, fumées . . . 1,15 ns Travail répétitif . . . 1,44 ns Travail au rendement . . . 1,23 ns Postures pénibles . . . 0,99 ns Port de charges lourdes . . . 1,28 ns Températures extrêmes . . . 0,99 ns Produits chimiques . . . 0,83 ns

Modèle 2 . . . .

Mauvais état de santé perçu . . . 2,75 ***

Modèle 3 . . . .

Limitation physique . . . 2,58 ***

*** Indique une liaison significative au seuil de 1 %. ns : indique une liaison non significative.

Lecture : l’exposition à un risque professionnel pendant plus de 10 ans au cours de la vie active n’a pas d’impact significatif, toutes choses, égales par ailleurs, sur la probabilité pour un senior d’avoir été chômeurs ou inactifs non retraités. En revanche les seniors qui signalent un mauvaise santé ont une pro-babilité près de trois fois plus élevée d’avoir été chômeurs ou inactifs non retraités.

Les résultats proviennent de trois modèles logit expliquant la probabilité pour un senior d’être chômeur ou inactif sans être retraité ni préretraité par les expositions professionnelles passées (ayant duré au moins 10 ans), ou l’état de santé (mauvaise santé perçue ou existence d’une limitation physique pour les activités de la vie quotidienne). Les variables de contrôle sont l’âge, le sexe, le diplôme, le secteur d’activité antérieure, la catégorie socio-professionnelle.

services, surtout les services aux

particuliers et dans l’industrie,

particulièrement le textile et la

métallurgie (graphique 3).

Les seniors chômeurs ou inactifs

non retraités ont souvent connu

par le passé des conditions de

travail difficiles (graphique 7). Ils

ont été davantage exposés à la

plupart des pénibilités physiques

recensées dans l’enquête Santé,

en particulier au port de charges

lourdes et aux postures pénibles.

Cependant, ces mauvaises

conditions de travail passées

tiennent principalement au fait

qu’ils étaient ouvriers : toutes

choses égales par ailleurs, la

pro-babilité d’être chômeurs ou

inac-tifs non retraités est plus forte

pour les ouvriers, mais

indépen-dante du type de pénibilité subie

(tableau 2) (4).

Les seniors chômeurs ou inactifs

non retraités se distinguent

sur-tout des autres seniors par la

perception qu’ils ont de leur état

de santé : 38 % d’entre eux

décla-rent que leur état de santé est

« moyen » et 15 %, « mauvais »

ou « très mauvais », contre

respectivement 20 % et 3 % pour

les retraités précoces et 26 %, et

4 % pour l’ensemble des

quinqua-génaires (graphique 8).

Il s’agit ici d’un état de santé

perçu et non d’un diagnostic

médical, mais le constat est

identique lorsqu’on utilise un

autre indicateur, celui qui signale

une limitation d’activité due à la

santé : 45 % des seniors

chô-meurs ou inactifs non retraités

déclarent souffrir d’une

limita-tion physique, contre 37 % des

seniors en emploi et 25 % des

préretraités et retraités précoces

(graphique 9). Lorsque l’on

rai-sonne « toutes choses égales

par ailleurs », l’écart demeure

(4) - Si l’on élimine des variables de contrôle la catégorie socio-professionnelle et le niveau d’instruction, les pénibilités prises en compte (individuellement) n’ont toujours pas d’effet significatif sur la probabilité d’être chômeur ou inactif non retraité ou préretraité.

En emploi Préretraités, retraités Chômeurs ou inactifs non retraités 60 50 40 30 20 10 0 En pourcentage

* Santé médiocre = état de santé moyen, mauvais et très mauvais

Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans Santé médiocre * Limitation physique

Graphique 8

Les seniors chômeur ou inactif non retraité sont

en moins bonne santé que les autres

Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans.

Graphique 9

Les seniors chômeur ou inactif non retraité

ont souvent des limitations physiques

Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

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100 80 60 40 20 0 En emploi très mauvais mauvais moyen bon très bon Chômeurs ou inactifs non retraités Préretraités, retraité

État de santé déclaré... En pourcentage 0,1 0,0 1,3 24,2 20,2 37,7 13,8 3,1 2,1 55,0 53,7 40,0 18,6 23,0 7,1 Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

(6)

Tableau 4

Modèles explicatifs de la probabilité pour un senior

« chômeur ou inactif non retraité » de souffrir d’une limitation physique

pour effectuer les activités de la vie quotidienne

Employé . . . 2,42 ** Ouvrier . . . 2,25 ** Modèle 1 . . . . Travail posté . . . 1,43 ns Horaires atypiques . . . 1,02 ns Poussières, fumées . . . 2,09 ** Travail répétitif . . . 1,24 ns Travail au rendement . . . 1,32 ns Postures pénibles . . . 0,82 ns Port de charges lourdes . . . 1,24 ns Bruit . . . 1,34 ns Températures extrêmes . . . 1,00 ns Intempéries . . . 3,28 ** Produits chimiques . . . 0,60 ns Modèle 2 . . . .

Trois pénibilités ou plus . . . 2,32 ***

** Indique une liaison significative au seuil de 5 %. *** Indique une liaison significative au seuil de 1 %. ns : indique une liaison non significative.

Lecture : l’exposition aux intempéries pendant plus de 10 ans au cours de la vie active a un impact signi-ficatif (au seuil de 5 %), toutes choses égales par ailleurs, sur la probabilité pour un senior « chômeur ou inactif non retraité » de souffrir d’une limitation physique. Les seniors chômeur ou inactif non retraité qui ont été exposés à au moins trois pénibilités pendant plus de 10 ans ont une probabilité plus de deux fois plus élevée de signaler une limitation physique.

Les résultats proviennent de deux modèles logit, expliquant la probabilité pour un senior de signaler une limitation physique, par les expositions professionnelles passées (ayant duré au moins 10 ans), ou par le cumul de ces expositions, avec pour variables de contrôle l’âge, le sexe, le diplôme, le secteur d’activité antérieure, la catégorie socio-professionnelle.

cette fois-ci significatif. L’état de

santé des seniors contribue

manifestement à leur sortie du

marché du travail, puisqu’à une

mauvaise santé perçue est

asso-ciée une probabilité trois fois

plus forte d’être chômeurs ou

inactifs non retraités. Ce résultat

demeure identique avec

l’indica-teur de limitation d’activité liée à

la santé.

Parmi les seniors « chômeurs ou

inactifs non retraités », ceux qui

signalent une santé médiocre

(moyenne, mauvaise ou très

mauvaise) n’ont pas été

spécia-lement exposés à telle ou telle

pénibilité prise individuellement

(tableau 3). En revanche, il existe

un lien très fort entre mauvaise

santé perçue et le nombre de

pénibilités subies (graphique 10).

Ce lien est beaucoup plus lâche

pour les autres catégories de

seniors. De plus, ils ont plus

souvent subi un cumul de trois

pénibilités ou plus : 62 %, contre

50 % pour les seniors en emploi

et 31 % pour les préretraités et

retraités. Pour ces personnes,

avoir cumulé trois pénibilités ou

plus pendant au moins dix ans

multiplie par 1,8 la probabilité de

se déclarer en médiocre santé

(tableau 3)(5).

Quant aux limitations de

l’acti-vité physique, elles sont plus

importantes quand l’ancien

sala-rié chômeur ou inactif non

retraité a été exposé durant plus

de dix ans à des poussières ou

aux intempéries. Surtout, la

pro-babilité d’être limité

physique-ment, plus encore que la

mau-vaise santé perçue, est d’autant

plus forte que le salarié a subi un

cumul de contraintes au cours

de sa vie professionnelle : elle

est multipliée par 2,3 lorsque le

senior chômeur ou inactif non

retraité a subi au moins trois

pénibilités pendant plus de dix

ans (tableau 4).

(5) - Le constat est analogue si on élimine des variables de contrôle, la catégorie socio-professionnelle ou le niveau d’instruction.

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Tableau 3

Modèles explicatifs de la probabilité pour un senior

« chômeur ou inactif non retraité » de se percevoir en mauvaise santé

Employé... 1,25 ns Ouvrier ... 1,45 ns Modèle 1 Travail posté... 1,25 ns Horaires atypiques... 2,32 ns Poussières, fumées ... 1,50 ns Travail répétitif ... 1,24 ns Travail au rendement ... 0,54 ns Postures pénibles ... 0,83 ns Port de charges lourdes... 1,45 ns Bruit ... 0,69 ns Températures extrêmes ... 2,09 ns Intempéries ... 1,73 ns Produits chimiques ... 0,82 ns Modèle 2 ...

Trois pénibilités ou plus ... 1,76 ***

*** Indique une liaison significative au seuil de 1 %. ns : indique une liaison non significative.

Lecture : l’exposition à un risque professionnel pendant plus de 10 ans au cours de la vie active n’a pas d’impact significatif, toutes choses égales par ailleurs, sur la probabilité pour un senior chômeur ou inac-tif non retraité de se percevoir en mauvaise santé. En revanche les seniors qui ont été exposés à au moins trois pénibilités pendant plus de 10 ans ont une probabilité près de deux fois plus élevée de signaler un mauvaise santé.

Les résultats proviennent de deux modèles logit, expliquant la probabilité pour un senior de signaler une mauvaise santé par les expositions professionnelles passées (ayant duré au moins 10 ans), ou par le cumul de ces expositions, avec pour variables de contrôle l’âge, le sexe, le diplôme, le secteur d’activité anté-rieure, la catégorie socio-professionnelle.

Dominique W

ALTISPERGER

(Dares).

Graphique 10

État de santé perçu selon le nombre de pénibilités subies

Lecture : 70,4 % des seniors chômeurs ou inactifs non retraités ayant subi trois pénibilités ou plus, décla-rent avoir une santé médiocre.

Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans. 0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 0 1 2 3 ou plus 0 1 2 3 ou plus 0 1 2 3 ou plus P o

urcentage de personnes déclarant une santé

médiocre*

En emploi Preretraités, retraités Chômeurs ou inactifs non retraités

* Santé médiocre = état de santé moyen, mauvais et très mauvais Nombre de pénibilités subies plus de 10 ans Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares.

(7)

Graphique A

Fréquence des pénibilités subies par les seniors,

selon la durée d'exposition au cours de la carrière

Travail posté, horaires alternants Port de charges lourdes Postures pénibles, fatigantes Travail répétitif Produits chimiques Intempéries Températures extrêmes Poussières ou fumées Bruit intense Rémunération au rendement Autres horaires atypiques

0 10 20 30 40 En pourcentage Plus de 20 ans Moins de 10 ans De 10 à 20 ans Source : enquête Santé 2003 Insee, calculs Dares. Champ : personnes de 50 à 59 ans en emploi ou ayant travaillé au moins 20 ans. Encadré 1

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Les résultats de cette étude proviennent de l’enquête Santé 2002-2003 réalisée par l’Insee. Cette enquête décennale a pour principal

objectif d’informer sur l’état de santé perçue par la population des ménages ordinaires, sa morbidité déclarée et sa consommation

de soins. Sont donc exclues les personnes vivant en ménages collectifs : hôpitaux, maison de retraite… L’enquête s’est déroulée

d’oc-tobre 2002 à septembre 2003, à raison de cinq vagues successives, afin de suivre les variations saisonnières de la morbidité et de

la consommation médicale. Chaque ménage a été suivi durant huit semaines, l’enquêteur effectuant trois visites. Un

autoquestion-naire a été remis à chaque adulte lors de la première visite.

L’échantillon ici exploité comporte 24 600 personnes ayant rempli l’autoquestionnaire sur les pénibilités subies dans le travail.

Parmi l’information abondante que fournit cette enquête, ont été utilisés dans cette étude :

- les caractéristiques socio-démographiques de chaque adulte interrogé ;

- des éléments sur son parcours professionnel, notamment sur les pénibilités présentes ou passées subies au travail ;

- la description de sa santé perçue ou des éventuelles limitations d’activité.

L’enquête recense onze pénibilités, liées à l’organisation du travail, à l’environnement du travail ou aux contraintes physiques

(gra-phique A). Les postures pénibles et fatigantes et le port de charges lourdes sont les pénibilités les plus citées par les seniors

puis-qu’elles touchent (ou ont touché) plus de 30 % d’entre eux, et pour plus de 20 % pendant au moins dix ans.

Les statuts d’emploi utilisés dans cette étude résultent des déclarations des personnes, et non de critères objectifs. Ainsi, les

per-sonnes dispensées de recherche d’emploi par l’ANPE, nombreuses après 57 ans, pourraient avoir déclaré être « autres inactifs »,

pré-retraités, ou chômeurs. Les titulaires d’une pension d’invalidité figurent certes surtout parmi les « autres inactifs », mais ne

repré-sentent que 13 % de cette catégorie. Enfin, des femmes à la recherche d’un emploi se sont sans doute déclarées « femmes au foyer »,

statut peut-être considéré comme plus valorisant.

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[1] Barnay T., Jeger F. (2006), « Quels dispositifs de cessation d’activité pour les personnes en mauvaise santé », Études

et Résultats, DREES, n°492.

[2] Coutrot T., Waltisperger D. (2005), « L’emploi des seniors souvent fragilisé par des problèmes de santé », Premières

Synthèses, Dares, n° 08.1.

[3] Struillou Y. (2003), « Pénibilité et retraite », Rapport remis au Conseil d’orientation des retraites.

[4] Lasfargues G. (2005), « Départs en retraite et travaux pénibles », Centre d’Études de l’Emploi.

[5] Anglaret D. (2003), « Moins de préretraités en 2001 : les dispositifs de cessation anticipée d’activité publics ou

conven-tionnels », Premières Synthèses, Dares n° 03.1.

Anglaret D. (2004), « Poursuite de la baisse des préretraites en 2002 », Premières Informations, Dares n° 04.1.

[6] Merlier R. (2006), « Les dispositifs de préretraites publiques en 2005 : poursuite du repli », Premières Synthèses, Dares,

n° 52.1.

(8)

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PRREEMMIIÈÈRREESS IINNFFOORRMMAATTIIOONNSS eett PPRREEMMIIÈÈRREESS SSYYNNTTHHÈÈSSEESS ssoonntt ééddiittééeess ppaarr llee M

Miinniissttèèrree ddee ll’’ééccoonnoommiiee,, ddeess ffiinnaanncceess eett ddee ll’’eemmppllooii eett MMiinniissttèèrree dduu ttrraavvaaiill,, ddeess rreellaattiioonnss ssoocciiaalleess eett ddee llaa ssoolliiddaarriittéé,, D

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3399--4433,, qquuaaii AAnnddrréé CCiittrrooëënn,, 7755990022 PPaarriiss CCeeddeexx 1155..wwwwww..ttrraavvaaiill..ggoouuvv..ffrr ((RRuubbrriiqquuee ÉÉttuuddeess eett SSttaattiissttiiqquueess)) DDiirreecctteeuurr ddee llaa ppuubblliiccaattiioonn :: AAnnttooiinnee MMaaggnniieerr.. Téléphone Publications : 01.44.38.22.(60 ou 61) Documentation : 01.44.38.23.(12 ou 14) / Télécopie : 01.44.38.24.43

Réponse à la demande : 01.44.38.23.89 / e-mail : dares.communication@dares.travail.gouv.fr Rédacteur en chef : Gilles Rotman. Secrétariat de rédaction : Evelyn Ferreira et Francine Tabaton. Maquettistes : Daniel Lepesant, Guy Barbut, Thierry Duret.

Conception graphique : Ministère de l’économie, des finances et de l’emploi et Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité. Reprographie : DAGEMO. Abonnements : La Documentation française, 124, rue Henri Barbusse 93308 Aubervilliers Cedex.

Tél. : 01.40.15.70.00. Télécopie : 01.40.15.68.00 www.ladocumentationfrancaise.fr PREMIÈRES INFORMATIONS et PREMIÈRES SYNTHÈSES

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