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Centrale Maths 2 PSI 2007 — Corrigé

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Academic year: 2021

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c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 1/22

Centrale Maths 2 PSI 2007 — Corrigé

Ce corrigé est proposé par Jean Starynkévitch (Professeur en CPGE) ; il a été relu par Walter Appel (Professeur en CPGE) et Paul Pichaureau (Professeur en CPGE).

Le problème traite de la modélisation mathématique de la perspective cavalière.

Une perspective est un moyen de représenter un objet de l’espace par un dessin sur un plan ; sur le plan mathématique, elle est décrite par la donnée d’une applicationp deR3 dansR2.

Les deux types de perspectives les plus utilisées sont la perspective cavalière et la perspective classique. La perspective cavalière est la plus commode pour faire des cal- culs précis (c’est notamment celle utilisée par les ingénieurs) ; pour cette perspective, l’applicationpest linéaire. La perspective classique est utilisée depuis la Renaissance pour représenter notre impression visuelle.

Cube en perspective cavalière Cube en perspective classique

L’esprit du sujet est assez classique. Pour les candidats peu à l’aise avec les pro- blèmes de géométrie, sa principale difficulté est de savoir transposer une propriété géométrique en propriété analytique sur des coordonnées.

• La première partie traite de généralités concernant une modélisation de la pers- pective cavalière.

• La deuxième partie étudie l’image d’une sphère dans une telle perspective.

On montre qu’il s’agit d’une ellipse.

• La troisième partie étudie un balayage de l’ellipse en question par des cercles via un recouvrement de la sphère par d’autres cercles.

Les différentes parties, de difficulté progressive, sont raisonnablement indépen- dantes entre elles. Inversement, à l’intérieur d’une partie, les questions sont fortement dépendantes les unes des autres et doivent être traitées dans l’ordre. Enfin, les nota- tions introduites dans une partie sont parfois évoquées dans une partie ultérieure.

On retiendra qu’il s’agit d’un problème tout à fait classique de géométrie pour le concours Centrale-Supélec.

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c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 2/22

Indications

Partie I I.A.1 On trouve notammentKerp= Vect (−→ν).

I.B La réponse est non : élever au carré l’inégalité, et développer, en étudiant l’inégalité comme un trinôme de la variablez(les variablesxetyconsidérées comme paramètres).

I.C.1 Raisonner par double inclusion.

I.C.4 Adapter ce qui a été fait à la question I.C.3.

I.D.2.a Raisonner par équivalence, ou bien par analyse-synthèse.

I.E.2 Raisonner par analyse-synthèse, en cherchant u par sa matrice (dont les coefficients seront pris comme inconnues) dans la base canonique.

I.E.3 Utiliser le fait que, dans un trinôme de la forme λ2+ Bλ+ C, le terme C correspond au produit des racines du trinôme.

I.E.4 Distinguer le cas(a, b) = (0,0)des autres cas.

Partie II

II.A.1 Montrer (en raisonnant par équivalence) que, pourY donné dansR3, on a Y ∈p1 {ξ}

⇐⇒Y ∈Dξ. Pour la dernière sous-question, utiliser l’équa- tion paramétrée deDξ et l’équation cartésienne deS.

II.A.2 Utiliser la condition portant sur le signe du discriminant d’un trinôme pour connaître le nombre de ses racines réelles.

II.A.3.c Si vous ne savez pas répondre aux premières questions, il est temps de réviser votre cours sur les coniques. Pour vérifier que Fet F sont bien les foyers, utiliser la caractérisation focale de l’ellipse.

II.B.1 On trouvet0=−xcosθ+y sinθ 2

II.B.3 Pour bien mener le calcul de Φ p(X)

, garder le plus longtemps possible l’expressionz, pour ne la remplacer qu’au dernier moment par sa valeur en fonction de (x, y), à partir de l’équation deP0.

Partie III

III.B.1 Raisonner par équivalence, comme à la question II.A.1.

III.B.2 Utiliser l’équation paramétrée du cercleCδ et une équation cartésienne du planP0={−→ν}.

III.B.4 On trouveΩδ =

R sinδcosθ R sinδsinθ

etRδ= R cosδ. Pour montrer que l’ensemble des p(Cδ)recouvre p(S), utiliser l’expression en coordonnées polaires d’un point générique deS.

III.B.5 Exprimer par une inégalité portant sur la distance entre les centres d’une part, et les rayons d’autre part, une condition d’intersection (ou non) de deux cercles.

III.D Considérer une famille de cercles(Cδ)δ, intersections deS et d’un plan pa- rallèle au plan Π2 appartenant au cône isotrope de q introduit à la ques- tion I.D.1.

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(3)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 3/22

I. Généralités

I.A.1

• Montrons que p est une application linéaire. Soient X1 = t(x1 y1 z1) etX2= t(x2 y2 z2)deux vecteurs de R3, etµun scalaire. On a

p(X1+µX2) = p

x1+µx2

y1+µy2

z1+µz2

=

(x1+µx2)−α(z1+µz2) (y1+µy2)−β(z1+µz2)

=

(x1−αz1) +µ(x2−αz2) (y1−βz1) +µ(y2−βz2)

p(X1+µX2) = p(X1) +µ p(X2)

Doncpest bien une application linéaire deR3dansR2. En écrivant en colonne l’image des vecteurs de la base canonique deR3, on trouve que la matrice dep dans la base canonique est

P = Mat

(−→ı ,−→ ,−→

k)(p) =

1 0 −α 0 1 −β

∈M2,3(R)

• Déterminons le noyau de p.SoitX = t(x y z)∈R3. Nous avons les équi- valences suivantes

X∈Kerp ⇐⇒ p(X) = 0

⇐⇒ x−αz = 0 et y−βz= 0

⇐⇒ x=αz et y=βz

⇐⇒ X =zt(α β 1) X∈Kerp ⇐⇒ X∈Vect t(α β 1)

Ainsi Kerp= Vect t(α β 1)

= Vect (−→ν)

• Déterminons l’image dep.Plus précisément, montrons quepest surjective.

– Première méthode (explicite) : SoitU = t(x y)∈R2. Posons

X = t(x y0)∈R3

On a alorsp(X) = U, c’est-à-dire queUest dans l’image dep. On a donc montré queR2⊂Impet, l’inclusion réciproque étant évidente, il vient

Imp=R2

– Deuxième méthode (détermination du rang dep) : Le théorème du rang qui, appliqué àp, donne

dim Kerp+ dimImp= dimR3

montre que Imp est un sous-espace de R2 de dimension 2 (ce qui peut également être montré en constatant que la matrice de p dans la base canonique est de rang2), et donc est égal àR2.

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c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 4/22

La première question est très classique et sans difficultés, mais il s’agit de la première question du problème que lira le correcteur. Il est donc important de rédiger bien et rapidement, pour donner une bonne impression.

I.A.2 Ci-dessous, une représentation dans le plan des vecteurs images parpde la base canonique deR3. Par le calcul, on trouve :

• p −→ı

= (1,0)

• p −→

= (0,1)

• p −→ k

= (−α,−β)

−α

p−→ k

−β p −→

p −→ı

I.B Calculonsp◦p. PourX = t(x y z)∈R3, on a : p◦p(X) =p

 x−αz y−βz

0

=

 x−αz y−βz

0

=p(X)

de sorte que p◦p=p

L’endomorphismep est donc un projecteur. Son noyau est Vect −→ν

et son image est Vect −→ı ,−→). En résumé, p est la projection sur Vect −→ı ,−→) parallèlement à Vect −→ν

. Identifions maintenant le planVect −→ı ,−→)àR2via l’application linéaire Ψ :

( R3 −→R3 (x, y, z)7−→(x, y) qui réalise une bijection deVect −→ı ,−→

surR2. On a alors clairement Ψ◦p=p

Ainsi ppeut s’interpréter comme une projection deR3surR2. Pour X = t(x y z)∈R3, nous avons les équivalences suivantes :

kp(X)k6kXk ⇐⇒ kp(X)k26kXk2

⇐⇒ (x−αz) + (y−βz)26x2+y2+z2 kp(X)k6kXk ⇐⇒ z2(1−α2−β2)−2z(αx+βy)60

Puisque αet β sont deux réels strictement positifs, on peut fixerxet y tels que αx+βysoit non nul. Sous cette condition, le trinôme enz

z2(1−α2−β2)−2z(αx+βy) =z z(1−α2−β2)−2(αx+βy) a deux racines réelles distinctes, et n’est donc pas de signe constant. Finalement,

Il existe au moins unX∈R3 tel que kp(X)k>kXk.

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