HAL Id: jpa-00238963
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Submitted on 1 Jan 1889
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W.-H. SCHULTZE. - Das electrolytische Verhalten des Glimmers bei hoher Temperatur ( Electrolyse du mica à
une température élevée); Wied. Ann., t. XXXVI, p.
655; 1889
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. W.-H. SCHULTZE. - Das electrolytische Verhalten des Glimmers bei hoher Temperatur ( Electrolyse du mica à une température élevée); Wied. Ann., t. XXXVI, p. 655; 1889. J. Phys.
Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.292-293. �10.1051/jphystap:018890080029201�. �jpa-00238963�
292
force électromotrice ne
prend
une valeur constante~Ll’au
boutd’un temps assez
long .
C. DAGUENET.W.-H. SCHULTZE. 2014 Das electrolytische Verhalten des Glimmers bei hoher Tem- peratur ( Electrolyse du mica à une température élevée); Wied. Ann., t. XXXVI, p. 655; I889.
1~~.
"-arburg
a1110nlré (’)
clnc le passage d’un courant au travers d’uneplaque
de verreplacée
entre deux couches de mercure, etchauffée vers 3oo",
produit
du côté de l’anode une couche de silice fortemen t isolante; 1B1. Schultze trouve que le mica se comporte de la même manière.Il
place
laplaque
de mica entre deux armatures deplatiné
d’en-viron 1 el,q , il pose sur l’me des armatures une
plaque
de verrequi
servira de terme decomparaison,
et au-dessus de celle-ci unetroisième armature de même dimension que les deux autres. Un
commutateur permet de lancer très
rapidement
dans l’u nc desplaques
le courantqui
traversait l’autre. Lapile
est formée, engénéral,
de go éléments Volta, et l’ensemble desplaques
peut facilement être porté à 3oo, dans un bain d’air. A latempérature,
ordinaire, onl’ait passer
alternativement le courant dans le verre et dans le mica : on constate que l’intensité du courant augmente, maisplus rapidement,
pour lepremier
que pour le second. Aune
température plus
élevée, l’intensité augmenterapidement :
elle atteint un maximum au bout d’une dizaine de minutes,
puis
elle décroît très
rapidernent.
(1) Journal de PhJ’sique, 2e série, t. III, p. ~5~.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080029201
293
Les courants alternatifs donnent des résultats
analogues.
Pourmontrer la formation de la couche d’acide, on traite les
plaques
par de la potasse bouillante,
puis
on les essaie de nouveau. Ontrouve
qu’elles
redeviennent conductrices et reprennent leurs pro-priétés primitives
si l’action de la potasse a été suffisamment pro-longée. Le verre traité par la potasse ne
reprend
sespropriétés qu’au
bout d’un tempsplus long.
Cesexpériences
donnent pour la conductibilitéspécifique
du mica les valeurs 1 0 - i 5, 0,9. 1 0 - t ;j ,12.10--15, pour celle du verre
196. 1 o- 1 5.
En résumé, le mica se comporte comme le verre ; mais il est
beaucoup plus
isolant. C. DAGUENET.W. OSTWALD et W. NERNST. - Ueber freie Ionen (Sur les ions libres);
Zeitschrift für physikalische Chemie, t. III, p. I20; I889.
Dans cc Mémoires, MM. Ostwald et Nernst exposent des expé-
riences
qu’ils
ontentreprises
en vue de démontrer l’existence des ions à l’état libre dans lesélectrol.ytes,
maisqui
par le fait confirment seulement les faits bien connus de la non-existence d’une conductibilitémétallique
desélectrolytes ( 1 )
et de lapossi-
bilité d’obtenir
l’électrolyse
dans des circuits ouverts(2).
Par
exemple,
les auteurs prennent ungrand
ballonrempli
d’eau( 1 ) E. BOUTY, Journal de Physique, 28 série, t. I, p. 3JI; 1882.
(2) LIPPhIANN, Journal de Physique, Ire série, t. YI, p. ~ 1; 1877’
