HAL Id: jpa-00238960
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Submitted on 1 Jan 1889
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E. LOMMEL. - Subjective Interferenzstreifen im objectiven Spectrum (Bandes d’interférence subjectives
dans un spectre objectif) ; Wied. Ann., t. XXXVI, p.
729; 1889
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. E. LOMMEL. - Subjective Interferenzstreifen im objectiven Spectrum (Bandes d’interférence subjectives dans un spectre objectif) ; Wied. Ann., t. XXXVI, p. 729; 1889. J.
Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.289-290. �10.1051/jphystap:018890080028901�. �jpa-00238960�
289 alors sillonné de nombreuses bandes sombres, un peu courbes, obliques par rapport aux raies; il semble ombré de fines hachures.
Lorsqu’on fait tourner de 45° le polariseur, les hachures disparais-
sent ; elles reparaissent par l’interposition, entre le polariseur et
le quartz, d’un corps doué de pouvoir rotatoire. Si alors on essaye de les faire disparaître par une rotation, la dispersion de la sub-
stance fait que la compensation ne s’établit que pour une ou pour
un petit nombre de couleurs; on obtient alors une bande brillante
au milieu des hachures.
Cette bande présente une certaine longueur: aussi, lorsqu’on
veut amener en son milieu la raie que l’on étudie, on fait coïncider
avec cette raie les limites des hachures d’un côté et de l’autre, et
l’on prend la movenne des rotations. Le principal avantage de cette
méthode, c’est qu’au lieu de faire coïncider une raie avec une bande sombre qui la masque complètement, on place cette raie au milieu
d’une bande lumineuse où elle est facilement t visible. Le principe
est le même que celui du polaristrobolnètre de Wild, et l’appareil
peut être employé d’une façon analogue. C. DAGUENET.
E. LOMMEL. 2014 Subjective Interferenzstreifen im objectiven Spectrum (Bandes d’interférence subjectives dans un spectre objectif) ; Wied. Ann., t. XXXVI, p. 729; I889.
On sait que, lorsqu’un faisceau lumineux a traversé une lame suffisamment mince ou a été réfléchi par cette lame, son spectre
est sillonné de bandes d’interférence parallèles aux raies. On
observe des bandes analogues lorsqu’on regarde au travers d’une
lame mince un spectre projeté sur un écran ; elles sont produites
par l’interférence des rayons diffusés par l’écran ; elles ne sont pas noires, leur position change avec celle de l’oeil, et elles deviennent de plus en plus étroites lorsqu’on incline la lame par rapport au rayon visuel.
L’image du spectre vu par réflexion sur la lame est sillonnée de bandes noires. Enfin, si l’on recouvre d’une lame de mica un
spectre projeté sur un écran, on voit deux systèmes de bandes ; les
unes objectives, dues à l’interférence des rayons incidents, con-
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080028901
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servent leur position lorsqu’on déplace l’oeil, les autres subjectives
se déplacent et sont produites par l’interférence des rayons dif-
f’usés. C. DAGUENET.
C. BARUS. 2014 The secular annealing of cold hard steel ( Recuit séculaire de l’acier trempé dur, s’opérant à froid); Phil. Mag., 5e série, t. XXVI, p. 397;
I888.
NI. Barus a mesuré la résistance électrique de barreaux d’acier
tI’elllpéS dur : 1° immédiatement après la trempe et 2° trente-sept mois après. Suivant les échantillons, la résistance spécifique a di- minué, dans cet intervalle, de 1 o à 20 pour ioo. On produirait la
même variation de résistance en échaufl’ant ces barreaux à 1000
pendant quelques heures. E. BOUTY.
K. SCHREBER. 2014 Ueber die electromotorischen Kräfte dünner Schichten von
Superoxydhydraten (Forces électromotrices des couches minces de peroxydes);
Wied. Ann., t. XXXVI, p. 662; I889.
Les limites d’épaisseur des couches minces sont très variables suivant qu’on les déduit de tel ou tel phénomène. La capillarité
donne 5o~"Bio~, les phénomènes optiques 4mnl. 10-~, les forces électromotrices de i à 3~.io~. L’auteur s’est proposé de re- prendre le travail d’Oberbeek ( 1 ) en remplaçant les couches minces de métal par des couches de peroxydes de manganèse, plomb, bis- muth, qui présentent l’avantage d’être inattaqnables par l’air et les
liquides, et de donner des colorations qui permettent de juger de l’égalité d’épaisseur. On obtient ces couches d’épaisseur variable
sur une lame de platine de part et d’autre de laquelle on suspend
deux lames de métal ayant seulei>ient § de la largeur de celle-ci.
On fait passer un courant de i milliampère pendant un temps variable de une à quatre-vingt-dix minutes.
Les plaques sont ensuite nettoyées, séchées, puis suspendues
(’ ) Journal de Ph.ysÍque, Je se~rie, t. VII, p. ~8u.