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Epidémiologie moléculaire des rotaviroses bovines en région Charolaise

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HAL Id: hal-02693533

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Epidémiologie moléculaire des rotaviroses bovines en région Charolaise

Patrice Vende, R. Karoum, G. Manet, C. Rizet, F. Schelcher, J. Cohen, H.

Navetat

To cite this version:

Patrice Vende, R. Karoum, G. Manet, C. Rizet, F. Schelcher, et al.. Epidémiologie moléculaire des rotaviroses bovines en région Charolaise. Veterinary Research, BioMed Central, 1999, 30, pp.451-456.

�hal-02693533�

(2)

Article original

Épidémiologie moléculaire des rotaviroses bovines

en région charolaise

Patrice Vende Reda Karoum a Guislain Manet b Claude Rizet c

François Schelcher Jean Cohen Hervé Navetat d

a

Laboratoire de virologie et immunologie moléculaires, Inra. CRJ, domaine de Vilvert, 78352 Jouy-en-Josas cedex, France

! Laboratoire vétérinaire départemental d’analyses de l’Allier, Z.I. de l’Étoile BP 1707, 03000 Moulins, France

c

6, rue du Général-de-Gaulle 03130 Le Donjon, France

d École vétérinaire de Toulouse, 23, chemin des Capelles, 31076 Toulouse, France

(Reçu le 22 mars 1999 ; accepté le 5 juillet 1999)

Abstract - Molecular epidemiology of bovine rotavirus from the Charolais area (France). Fae-

cal samples from 164 diarrhoeic calves under 60 days of age were collected from the Charolais area

of France during winter of 1998. The samples were tested by an enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) to detect the presence of rotavirus antigen. Of 164 dairy calves tested, 45.1 % were pos- itive for rotavirus antigen. The presence of rotavirus was confirmed by electrophoresis of genomic

segments. Genomic segment 9 coding for the surface glycoprotein VP7 was amplified by RT-PCR using amplimeres corresponding to a conserved sequence located at the 5’ and 3’ ends. Nucleotides of the region 29 to 32()-560 (average 427) was determined by the Taq dye deoxynucleotide cycle sequencing method. By comparison to the 175 sequences of gene 9 previously published, sequence

analysis demonstrated that all of the isolates from the present study belong to the genotype G6. This result confirms previously published data indicating the prevalence of rotavirus G6 in bovine, and sug- gests that a monovalent vaccine based on G6 antigen would be sufficient to elicit a good protection.

© Inra/Elsevier, Paris.

rotavirus / serotype / bovine gastro-enteritis / RT-PCR

*

Correspondance et tires a part

Tél.: (33) 1 3465 2604 ; fiax: (33) 1 3465 2621 ; e-mail : cohenC!biotec.jouy.inra.fir

Résumé - Une enquête épidémiologique chez des veaux atteints de gastro-entérite a été réalisée dans la région charolaise au cours de l’hiver 1998. Cette enquête a porté sur 1 fi4 animaux âgés de moins

de 60 j. Les rotavirus ont été diagnostiqués, dans des échantillons de fèces, par un test Elisa dans 45, c¡,.

(3)

des cas. La présence du rotavirus a été vérifié par électrophorèse des segments d’ARN génomique.

Dans un deuxième temps le segment génomique 9 codant pour la glycoprotéine de surface VP7 a été

amplifié par transcription inverse et polymérisation en chaîne (RT-PCR) à l’aide d’amorces corres-

pondant aux extrémités conservées 5’ et 3’ des segments génomiques. Le produit de cette amplification

a été purifié, puis partiellement séquence par une méthode fondée sur l’utilisation de la Taq polymérase

et des didéoxynucléotides fluorescents. Les séquences obtenues, qui correspondent à la région com- prise entre les nucléotides 29 à 320-560 (avec une moyenne de 427), ont été analysées et comparées

à l’ensemble des 175 séquences du même gène présentes dans les bases de données. Il en est ressorti que les isolats étudiés appartenaient tous au génotype G6. Ce résultat confirme à l’échelon d’une région

la prévalence chez les bovins de G6 et avec l’ensemble des données publiées justifie l’utilisation de vaccin monovalent G6. © Inra/Elsevier, Paris.

rotavirus / sérotype / gastro-entérite bovine / RT-PCR

1. INTRODUCTION

Les rotavirus sont les agents étiologiques majeurs des gastro-entérites du veau et en général de l’enfant et des jeunes animaux.

Les rotavirus comme tous les virus à ARN

présentent une grande variabilité. Les rota-

virus du groupe A sont classés en sérotypes

en se fondant sur la glycoprotéine externe

VP7 (G-types) et sur la protéine de spicule

VP4 (P-types). Dans la mesure VP7 en général suscite une réponse neutralisante

plus forte que VP4 on attache souvent plus d’importance au G-type. On compte actuel- lement 14 sérotypes G chez les rotavirus du groupe A. Chez l’enfant des enquêtes épi- démiologiques ont clairement montré que les sérotypes G1, G2, G3, G4 sont en géné-

ral les plus rencontrés [4], mais que dans certains contextes géographiques d’autres sérotypes pouvaient être prévalents [10].

Les données concernant les sérotypes des

rotavirus isolés chez le veau sont beaucoup plus rares. En particulier aucune étude séro- typique n’a été réalisée jusque en France.

En général les virus les plus souvent isolés

chez le veau appartiennent au sérotype G6 [14, 15], mais avec des fréquences notable-

ment plus faibles on trouve des sérotypes G10, G8 et G1 [1, 11]. La détermination du

sérotype d’un isolat implique sa mise en

culture in vitro, ce qui est extrêmement lourd pour les rotavirus. La biologie moléculaire permet de caractériser de différentes façons

[2, 9] le gène qui code pour l’antigène qui

induit des anticorps neutralisants et ainsi donne accès beaucoup plus facilement au

sérotype dans la mesure pour les rotavi-

rus on a montré qu’il y a une bonne corré- lation entre le génotype et le sérotype [1, 12].

Dans cette étude limitée à l’hiver 1998

et à la région charolaise nous nous sommes

proposés de déterminer par séquençage par- tiel (environ 40 %) du gène codant pour VP7 les sérotypes les plus fréquemment ren-

contrés chez les veaux atteints de gastro- entérites.

2. MATÉRIEL ET MÉTHODES

2.1. Prélèvement des échantillons

La période des prélèvements s’est étendue de la mi-décembre 1997 au début avril 1998.

L’étude a porté sur 29 exploitations toutes situées

en Charolais et où sévissaient des diarrhées. Les diarrhées avaient été prévalentes pendant les

années précédentes dans 22 de ces exploitations

et pour 24 d’entre elles les vaches gestantes avaient été vaccinées avec des vaccins commer-

ciaux inactivés. Au cours de cette période 164 prélèvements ont été effectués chez des veaux

âgés de moins de 60 j et présentant une diarrhée

mucoïde évocatrice d’une atteinte par le rotavi-

rus. Aucun prélèvement n’a été réalisé chez des

veaux qui présentaient une pathologie associée ou

qui avaient reçu un traitement préalable. La répar-

(4)

tition des cas d’animaux malades en fonction de

l’âge, et de la gravité de la déshydratation, illus-

trée dans la fïgure 1, porte uniquement sur les

60 animaux pour lesquels le génotype du rota-

virus présent dans les fèces a pu être déterminé.

Chaque prélèvement est réparti en quatre frac- tions aliquotes et congelé à -20 °C dans les meilleurs délais. Des prélèvements ont été aussi

réalisés chez cinq veaux ne présentant pas de

signes cliniques de diarrhée.

2.2. Elisa

La présence d’antigène de rotavirus dans les fèces de veau a été recherchée par le test Elisa

(Pathosure Bovine Enteritis, Vetoquinol, Lure, France) qui permet la capture de Rotavirus, de Coronavirus bovin et d’E. cnli à facteur d’atta- chement K99.

2.3. Génotypage

Sans décongeler l’échantillon on a prélevé 0,2 g de fèces qui ont été dilués dans 0,5 mL de

tampon Tris-CI 20 mM, NaCI 50 mM, EDTA 1 mM, pH 7,5 (tampon TNE), homogénéisés et

clarifiés par 5 min de centrifugation à 13 000

tr./min. et à 4 °C. La suite de l’extraction a été réalisée avec le kit Q!A am p Viral RNA (Qiagen, Orsay, France). Une partie du surnageant

(140 N L) a été mélangée avec 560 N L du tam-

pon d’extraction (AVL) et traitée selon les indi- cations du fabricant. L’ARN a été récupéré dans

un volume de 50 pL d’eau, puis analysé par élec-

trophorèse en gel d’agarose à 1 % en tampon TAE (Tris-Acétate 40 mM, EDTA 2 mM, pH 7). ).

Le segment génomique bicaténaire 9 a été

spécifiquement amplifié par transcription inverse (RT) et amplification par polymérisation en

chaîne (PCR) dans un tube unique en utilisant

le kit Ready To Go (Pharmacia, St-Quentin-en- Yvelines, France). Le substrat de la RT étant un

ARN bicaténaire le mélange constitué de 5 pL

d’échantillon d’ARN viral et des deux ampli-

mères (beg9 et end9 [6!, 100 pmole chaque) dans

un volume total de 50 N L a été porté à 100 °C pendant 3 min puis refroidi brusquement pour

assurer une dénaturation complète de la matrice.

Une partie de ce mélange (34 N L) a été déposée

dans le tube qui contient la transcriptase inverse

et la Taq polymérase. Dans le thermocycleur la température est d’abord fixée à 42 °C pendant

30 min, puis à 95 °C pendant 5 min pour res-

pectivement la transcription inverse et l’inacti-

vation de l’enzyme. L’amplification proprement dite par la Taq polymérase a consisté en 32 cycles (95 °C 30 s ; 50 °C 30 s ; 72 °C 1 min). L’effi-

cacité de la RT-PCR a été contrôlée en faisant

migrer par électrophorèse 5 pL du produit de la

réaction dans un gel à 1 °!o d’agarose. Le produit

de la RT-PCR a été purifié, débarrassé des ampli-

mères par fixation sur une micro-colonne de silice

(NucleoSpin Extract, Macherey-Nagel GmbH)

et élué dans un volume de 50 pL de Tris-Cl l0 0 mM, pH 8,5.

Le séquençage a été réalisé à partir de 5 pL du produit purifié de la RT-PCR par la méthode des

didéoxynucléotides tluorescents Tag d y e termi-

rwtor dans un séquenceur automatique PE- Applied Biosystem ABI 373.

2.4. Électrophorétypes

Sur les échantillons positifs par Elisa, l’ARN viral extrait comme indiqué ci-dessus a été ana- lysé par électrophorèse en gel de polyacrylamide

selon le protocole décrit précédemment [13].

Brièvement l’échantillon d’ARN a été remis en

suspension dans du glycérol 5 %! et la migration

a eu lieu sous une tension de 100 volts pendant

2 h à travers un gel à 10 % de polyacrylamide.

Après migration le gel a été coloré au bromure

d’éthidium.

(5)

2.5. Comparaison des séquences

Les séquences ont été analysées à l’aide de l’ensemble de programmes GCG [3], les aligne-

ments multiples et les dendrogrammes ont été

réalisés en utilisant l’algorithme de Higgins [8]. ].

Grâce à cet algorithme on a pu classer les virus selon huit principaux génotypes qui par ailleurs ont été classés par neutralisation dans autant de

sérotypes [72].

3. RÉSULTATS ET DISCUSSION

L’analyse des 164 prélèvements a mon-

tré que 45,1 °7o des veaux atteints de diar- rhée présentaient au moment des signes cli- niques du rotavirus dans leurs fèces. Les

cinq prélèvements réalisés chez les veaux

sains sont restés négatifs après Elisa et RT-

PCR. Sur les 74 échantillons positifs par Elisa, 12 n’ont pas conduit, après RT-PCR

à la synthèse de l’ADNc correspondant au gène 9 du rotavirus et pour deux échantillons

supplémentaires l’extrémité 5’de ce gène

n’a pas pu être séquencée. Six de ces 12 2

échantillons contenaient pourtant des quan- tités détectables de rotavirus comme on a

pu le vérifier en analysant par électrophorèse

les segments génomiques (fïgure 2, échan- tillon 104). Il est possible que ces échan- tillons contenaient aussi des inhibiteurs qui

ont empêché le fonctionnement de la RT ou

de la Taq. De tels inhibiteurs ont souvent été mis en évidence lors de RT-PCR à par- tir de fluides biologiques et plusieurs

méthodes ont été proposées pour les élimi-

ner et purifier davantage le matériel à ana-

lyser. D’autre part il est possible que le test

Elisa ait identifié de

«

faux positifs ».

L’analyse par électrophorèse en gel de polyacrylamide des segments génomiques

a indiqué qu’il y avait très peu d’électro-

phorétypes identiques. Les exemples de la figure 2 illustrent le fait que souvent les dif- férences d’électrophorétypes portent sur un

ou des segments n’appartenant pas au tri-

plet 7-8-9 qui contient le gène que nous

avons séquencé.

De façon à limiter l’étendue du séquen-

çage nous avons dans un premier temps ana- lysé l’ensemble des 175 séquences du gène 9

codant pour la protéine VP7 présentes dans

les bases de données. La comparaison des séquences et l’analyse des mutants d’échap- pement permet de définir trois domaines

antigéniques majeurs A, B et C et neuf régions variables (VR) [7]. Le domaine A coïncide avec la région variable VR 5 et

s’étend des acides aminés 86 à 101 soit aux

nucléotides 304-352. Aussi nous nous sommes limités au séquençage à partir de

l’extrémité 5’du gène. Avec l’amorce choi- sie beg9, la même que celle utilisée pour la RT-PCR, nous avons pu lire les nucléotides

entre les positions 29 à gauche et les posi-

tions 320-560, (avec une moyenne de 427) à droite. La région séquencée représente

environ 40 % du gène. Elle contient le domaine antigénique A et 5 des 9 VR iden-

tifiées dans la structure primaire de VP7.

L’extrémité 3’de la région effectivement

séquencée était située entre les nucléotides

320 et 560, c’est-à-dire que pour quelques

(6)

échantillons le domaine antigénique A n’a a

pas été entièrement séquencé.

Malgré ces différences de longueurs séquencées nous avons comparé l’ensemble

des données obtenues avec une sélection

représentative des gènes des différents G-

types grâce à l’option PILEUP du pro- gramme GCG. Comme on peut le voir sur le dendrogramme de la. fïgure 3 tous les échan-

tillons analysés se regroupent avec les autres virus qui dans la base de données appar- tiennent au génotype G6. La majorité est

encadrée par des virus G6 (par exemple les

échantillons 025-096), une minorité (par exemple les échantillons 122-113) se

retrouve en dehors. On peut noter que le virus humain G6 (rotvp7h ; [5]) et la plu- part des isolats de cette étude ont une ori-

gine commune.

Cette étude limitée à une seule région et

à l’hiver 1997-1998 est la première menée

en France pour déterminer les sérotypes de

rotavirus bovins. Elle montre que les rota- virus de sérotype G6 sont prévalents chez

les bovins et associés à environ la moitié des troubles gastro-entéritiques. On peut remarquer qu’aucun des prélèvements n’appartenait à l’un des autres sérotypes qui

ont déjà été retrouvés chez les bovins avec en général des prévalences plus faibles que pour le sérotype G6. Ce résultat est dans

une certaine mesure surprenant car les séro- types G10 et G8 ont été retrouvés au Japon

et aux États-Unis avec des fréquences com- prises entre 20 et 3 %. L’absence de ces

sérotypes dans notre étude pourrait être due

à la limitation géographique et temporelle

des prélèvements ou au fait que les études antérieures étaient fondées sur des approches

indirectes mettant en oeuvre l’hybridation

moléculaire ou la RFLP (restriction frag-

ment length polymorphisrve). Le séquençage

d’environ 40 % du gène semble plus fiable

que ces méthodes, qui comme l’électro- phorèse des segments génomiques, ont ten-

dance à surestimer la disparité des prélève-

ments.

La stratégie vaccinale mise en oeuvre

chez les bovins est fondée sur la vaccina- tion des mères et vise à augmenter la concentration en anticorps neutralisants du colostrum et du lait 15, 16]. Il est donc essentiel que les vaccins contiennent le ou

les antigènes des sérotypes rencontrés en

majorité sur le terrain. Nos résultats confir-

(7)

ment ceux obtenus dans d’autres pays euro-

péens [ 14]. Ils semblent indiquer que des vaccins multivalents ne sont pas nécessaires

et que des antigènes provenant de souches G6 devraient suffire à protéger les bovins

des rotaviroses. On peut toutefois souhai-

ter que les vaccins actuellement diffusés en

France spécifient la valence de l’antigène utilisé, ce qui n’est pas encore le cas pour la

grande majorité des vaccins diffusés.

4. REMERCIEMENTS.

Les auteurs remercient M. J. J. Augier, président du Groupement de défense sani- taire de l’Allier (03), M. R. Vernisse, direc-

teur du Groupement de défense sanitaire de l’Allier (03), M. P. Mathévet, D’ vétérinaire à Marcigny (71), M. P. Duclos, D r vétéri- naire à Matour (71 ), M. N. Roch D r vétéri- naire à Montceau les Mines (71 ), M. J.L.

Laurent, D r vétérinaire à Épinac (71), M. J. Manière, D r vétérinaire à Decize (58),

M. O. Salat, D r vétérinaire à Saint-Flour (15), M. J.M. Debenest, D’ vétérinaire à Saint-Yrieix-La-Perche (87), M. A. Mey-

rus, D r vétérinaire à Montmarault (03). ).

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