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TRUMP, BOLSONARO, LE PETIT GARS MACRON ET PEUT-ETRE QUELQU UN DU MEXIQUE, AU TEMPS DU POST-FEMINISME

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TRUMP, BOLSONARO, LE PETIT GARS MACRON ET PEUT-ETRE QUELQU’UN DU MEXIQUE, AU TEMPS DU POST-FEMINISME

Miguel Zagal Ávila

Pour Yunué , la plus mignonne féministe.

Une femme championne et talentueuse, avec du potentiel présidentiel.

« Qui a commandé de tuer Jair Bolsonaro ? », cette question peut se lire dans une image de proteste que nous partage Anna Jean Kaiser, dans son article appelé «I don’t see any reason for feminism: the women backing Brazil’s Bolsonaro.» En effet, il s’agit d’un conflit où il-y-a eu déjà beaucoup de victimes, entre lesquelles se trouvent 14 collègues universitaires du Polytechnique de Montréal tués en 1989 et le chiffre de morts n’a pas cessé d’augmenter. Cas similaire à celui du candidat à la présidence décrit ci-dessus, dont sa vie a presque été enlevée par un adversaire. Pour ne pas aller aussi loin, au Mexique, juste au même moment que j’écris ce texte, mon voisin, un ex- fonctionnaire de Revenue Fédéral, pendant la période présidentielle d’Enrique Peña Nieto, vient d’être assassiné par son épouse, dans un

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crime purement passionnel et dirigé vers un homme, pour le seul fait d’être ça, un « mâle ».

Les frictions entre hommes et femmes pour la suprématie du pouvoir sont plus intenses que jamais. Mais la violence dans n'importe quelle situation n'est pas la solution ; par contre, le dialogue et la négotiation le sont. On a témoigné ces frictions et cette violence spécialement pendant les campagnes politiques de Donald Trump aux États-Unis en 2016 et de Jair Bolsonaro au Brésil en 2018. Alors, je suis convaincu qu’on verra le même scénario en 2021 pour les élections intermédiaires contre Andrés Manuel López Obrador au Mexique et encore en 2024.

À mon avis, les campagnes des candidats Américain et Brésilien n’ont pas été antiféministes. Cela impliquerait de donner trop d'importance au féminisme dans les agendas politiques des mâles alpha comme Bolsonaro et Trump. Je crois profondément que leurs priorités étaient plutôt l’immigration, l’économie et les valeurs fondamentales de de la société : ils se sont centrés sur un

changement de direction pour leurs pays. D’ailleurs, nous pouvons et devons dire que, par exemple, la campagne de Trump était ouvertement anti-Mexicaine. Selon la matière enseignée au sujet du féminisme, dans les universités de gauche en occident,

l’antiféminisme, la misogynie et le sexisme, sont des choses différentes.

Servent ces brèves lignes pour bien définir ces concepts et ainsi tracer une série de parallèles de ses utilisations aux campagnes électorales mentionnées précédemment. D’après ceci, je tenterai d’analyser les

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répercutions qu’ils auraient dans une très probable réélection de Donald Trump et l’arrivée d’un président vraiment viril et masculin au gouvernement du Mexique et pourtant l’impossiilité d’une femme pour gagner, au moins dans les prochaines élections.

Le féminisme est un mouvement politique pour l’égalité réelle des hommes et des femmes, autant dans la sphère publique que privée.

Généralement, on attribue sa définition à Charles Fourier en 1837. Il a été le premier à utiliser le terme femina pour parler d’une doctrine qui propose de comprendre le rôle des femmes dans la société. C’est drole n’est-ce pas? C’est un homme qui a crée le terme féminisme. En 1871 on a trouvé une déuxieme définition provenant de la médecine, selon laquelle, le féminisme est une pathologie qui implique la féminisation des sujets masculins, atteints de tuberculose (qui est présente certains caractère du sexe féminins). Celui-là a été utilisé par Ferdinand-Valère Faneau de la Cour. Un an après, Alexandre Dumas, auteur de la « Dame aux Camélias » a utilisé le terme pour désigner une pathologie sociale : le féministe était un homme solidaire de la cause des citoyennes, qui luttait pour leur droit de voter. En somme, 1) les premiers féministes étaient des hommes, 2) des malades qui devenaient plus féminins ou 2) des hommes qui appuiyaent la lutte des femmes.

Les suffragettes, femmes qui se battaient pour avoir le droit de vote, vont donc se réapproprier le terme féministe quelques années plus tard. Et en 1882 Hubertine Auclert va être la première femme à se dire féministe. Dans les années 1970 avec la deuxième vague du féminisme, la première définition fonctionnelle à charge de Sylvie Tanenbaum va apparaître : le féminisme est une attitude de ceux qui souhaitent que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes. Elle consiste à exiger l’égalité homme-femme, non seulement en terme de droit

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(formelle), mais dans les faits (réelle). C’est reconnaître la capacité des femmes de déterminer leur lutte. Nelly Roussel, une des féministes fondatrices, en 1922 va dire que « Le féminisme est une doctrine du bonheur individuel et d’intérêt général, qui proclame l’équivalent naturel et demande l’égalité sociale des deux facteurs du genre humain. » On peut voir que la façon de penser de ces premières féminstes, est tout le contraire au lavage de cerveau que les actuelles générations ont reçu, mêmes qui contre-nature et contre la science, vont imaginer qu’il existe plus de deux genres et qui, stupidement, pensent que le genre est une construction sociale et il n'est pas défini par le fait d'avoir un pénis ou un vagin.

C’est important de noter qu’il y a eu trois vagues dans le mouvement féministe. Une vague c’est un cycle de mobilisation militante qui a des objectifs, des méthodes, des manières de penser spécifiques.

L’image de la première vague est apparue en 1920 par Élizabeth Sarah, principalement dans le monde anglo-saxon. Sa principal revendication était le combat des femmes d’obtenir le droit de vote, être éligible aux élections, la reconnaissance d’un statut politique et aussi d’une capacité juridique.

La deuxième vague viendra en 1968 avec Martha Weinman Lear.

Ici on se concentre dans la sphère privée, les femmes pensaient elles étaient toujours pas libres. La grande thèmatique est la reconquête du corps: Le droit à la contraception et a l’avortement. C’est là où on trouve l’émergence de la notion de genre. Ici les feministes soulignent l’importance des constructions sociales assignées au sexe biologique et comment les rapports sociaux se construisent selon elles à partir de ces constructions sociales et culturelles. C’est quand Simone de Bouvoir aura la conception de la phrase « on ne nait pas femme, on le devient ».

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D'une façon ou d'une autre, sans évidence scientifique, mais plus comme caprice, les feministes vont affirmer qu’il n’y a pas de féminité naturelle ou une masculinité naturelle; selon elles, ce sont des construits sociaux.

Et donc elles continuent, la répartition des rôles sociaux dans notre société, ce n’est pas naturel, c’est imposé. Donc si ça a été construit, ça peut être déconstruit. Avec cette pensée relativiste, la destruction de l'ouest civilisé a commencé.

La troisième vague va attaquer la deuxième vague, comme d’habitude entre les femmes. Elle s’éloigne et dans mon avis, elle va échouer en plein 2020 par son caractère trop individualiste. Cette vague- là vise la justice sociale; elle porte un projet global. C’est plus que l’égalité homme-femme, c’est combattre aussi le capitalisme, la mondialisation néo-libérale, le racisme, c’est un combat pour une justice sociale. L’intersectionnalité, selon elles. C’est a partir de Rebecca Walker en 1992 qu’elles aborderent tout : la sexualité, le « mansplaining », les jouets sexuels, la drague ; tout avec l’aide des technologies de l’information.

L’antiféminisme, par contre, est le mouvement d’opposition au féminisme, qui s’en prend à celui-ci comme un mouvement social et qui s’en prend aux femmes d’adhérer à celui. Se distingue de la misogynie et du sexisme, qui eux, ont une portée plus large. Ici-là, ça concerne que les féministes; vise les femmes essentiellement et dans les dernières annés les garçons traîtres qui on donné les épaules au reste des vrais hommes.

Dans mon point de vue, l’antiféminisme est plus une illusion de persécution de la part des femmes plus radicales. Maryline Lieber par exemple, dans son ouvre « Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question », sans aucune méthodologie, étude, non plus des faits juridiques, jette une accusation en l'air : elle dit

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que plus les femmes revendiquent l’égalité homme-femme, plus il va y avoir certains hommes désespérés, qui vont agir de manière à provoquer plus de harcèlement envers les femmes. Déclaration ridicule, sans fondement et si je prends le même type de raisonnement instinctif de Lieber, on peut présumer que la hypothèse de la madame, est plus à cause d’une mauvaise relation personnelle passée, de l’auteur avec son conjoint. Elle continue à dire que ces hommes ressentent une perte de pouvoir. Dans les faits, au moins au Mexique, les hommes ont été très tolérants et même passifs vers les manifestations violentes des féministes. Rien, aucune féministe a fait face à un processus criminel pour les milliards des dollars en dommages causés pour ses protestes. Au contraire, certaines femmes ont profité de cette vague sale, indiscipliné et illégal du post-féminisme, pour perpétrer attaques ─chaque fois de plus en plus fréquents─ vers les hommes dans les espaces publiques. Il y a plein des videos sur la web où les féministes frappent des hommes handicapés, pour utiliser ─sans intention─ les éspaces réservés aux femmes dans le transport en commun; trop d’évidence numerique aussi où des femmes insultent des hauts chefs de police, mêmes qui ne veulent plus que faire sa job et les aider. D’ailleurs, plein des attestations graphiques existent dont les femmes écrivent de consignes menaçants sur les murs, trop dans le style de Valérie Solanas, l’auteur du «S.C.U.M Manifesto». Cet espace publique, que les féministes croient était pensé en fonction de la gente masculine ―oui elles dissent que par exemple la rue est pensée pour les hommes― a paradoxalement dans les faits, devenu un endroit où les femmes ont créé un vrai ambiance anti- masculin. Cela n’est qu’une confirmation de mon hypothèse d’une lutte pour le pouvoir politique.

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La Misogynie pour sa part, est la haine ou mépris des femmes en général. On discrimine aussi le féminin comme tel. Exemple:quand on a un contexte qui nous déplait, on va l’attribuer à la féminin, pour pouvoir le détester. Et ouais c’est vrai que cette attitude déconstructive fait partie du patrimoine culturel de Trump, Bolsonaro et du macho Mexicain.

Faudrait sensibiliser les hommes de leur erreur et élever la qualité et les comportements de la femme, pour ne s’expreser plus de forme mysogine.

Le Sexisme est la discrimination fondée sur le sexe et est bien reconnue par le système juridique mondial. Primordialement dans la Charte des Nations Unies de 1945; c’est là où le consensus est arrivé sur respecter l’égalité homme-femme. Lui-là le sexisme, est un système global, ayant de conséquences sous tous les aspects de la vie. Fondé sur une bipartition sexuée de l’humanité : il y a des hommes, des femmes, c’est tout et rien entre et chacun ont des caractéristiques spécifiques.

D’ailleurs, il y a une infériorité de celles caractéristiques féminines à celles attribués au masculin. Ça vise également les hommes qui sont comme les femmes. C’est important a dire que selon la theorie ici presenté, il y a des femmes également sexistes, antiféminisme, etc.

Practiques ne seulement pas practiqués par les garçons.

Une quatrième parole dans l’argot féministe est le féminicide. C’est vrai qu’il y a une situation préoccupante au Mexique, le voisin du sud du Canada et des États Unis: la guerre. Ce problème-là semble être éloigné de ces deux pays, mais son manque d'attention a généré des externalités pour les Canadiens et les Américains aussi. Externalités comme la migration, le chômage et la montée de la criminalité, sont causés par un système capitaliste qui laisse un pays en ruine, dans le but de développer les autres plus forts.

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Ce relativement nouveau mot signifie le meurtre d’une ou de plusieurs femmes, (principalement par des hommes) parce qu’elles sont ça : des femmes. À Cuernavaca, ma ville de naissance, du 1er janvier 2000 au 31 juillet 2018, 890 féminicides ont été perpétrés. Bais, il faut comprendre que lorsque vous êtes pris au milieu d'un feu croisé, dans un véritable état de guerre constant, les crimes tels que le féminicide ne sont pas traités de tout et le taux d'impunité augmente à 100%. C’est pas qu’on déteste les femmes, c’est que aussi les autres crimes comme le vol, l’enlèvement, l’homicide etc. sont persécutés non plus. L'argument des fois signalé comme mysogine, d'une femme qui porte une jupe courte ou qui se trouve au mauvais endroits ressemblerait n’être plus valide; car au Mexique tout le monde a une femme connue qui a été enlevée et assassinée dès qu'elle a quitté la classe, dans le supermarché, déjà chez elle ; c’est a dire dans les conditions, endroits et heures quotidiens.

A continuation je vais faire un lien bref avec la Convention sur l’Élimination de Toutes les Formes de Discrimination à l’Égard des Femmes (CEDEF) et sa practique de facto. Au lettre, son troisième article dit:

Article 3 Les États parties prennent dans tous les domaines, notamment dans

les domaines politique, social, économique et culturel, toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour assurer le plein développement et le progrès des femmes, en vue de leur garantir l'exercice et la jouissance des droits de

l'homme et des libertés fondamentales sur la base de l'égalité avec les hommes.

Évidentement l’État Mexicain n ’a pas pris les mesures appropriées pour assurer le plein développement et le progrès des femmes. Parce quand tu es mort, tu n’as pas ni développement ni progrès. L'abandon féminin des études, le stéréotypée des rôles, le droit aux mêmes possibilités d'emploi au Mexique, dans mon opinion, ne sont pas

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pertinents pour le moment. Lorsqu'une liberté publique aussi vitale que le droit à la sécurité et à la vie ne sont pas sauvegardés par l'État, parler d'autres formes de discrimination n'a aucun sens encore. Il est nécessaire de continuer à éduquer les nouvelles générations avec des conventions telles comme la CEDEF et de progresser dans l'objectif de réduction de la violence généralisée en Amérique du Nord. Ceci à travers des valeurs, des maximes morales et peut-être, des instructions religieuses comme dans les périodes précédentes.

Alors, apres avoir défini le langage féministe et en expresé ma réflection, je continue a établir le lien entre la cojunture politique du féminisme dans les passés elections de Trump et Bolsonaro, ainsi comme les prochaines élections pour changer président au Mexique et aux États Unis. Un modèle que je suis sûr va se répéter un autre fois.

Certaines personnes ─à dire la majorité des féministes─ trouvent troublant la présence de présidents forts et virils dans le monde.

Cependant, les faits nous montrent que la majorité des citoyens qui votent le jour des élections, ne le pensent ainsi-là. Dans les faits, ceux-ci candidats, bien après présidents, ne sont qu'une réponse à leur antithèse:

des gouvernements faibles et efféminés. Ce genre de gouvernement avec des caratéristiques feminines, a été decrit par Alain Corbin, Jean Jacqes Courtine et Georges Vigarello, dans son «Histoire de la Virilité. La Virilité en Crise?». Le gouvernement le plus efféminé qu’arrive dans ma tête est la catastrophe actuelle du dictateur Mexicain Andrés Manuel López Obrador. Nonobstant une dictature, fasciste et dur avec les adversaires, il est faible vers le crime organisé, la recesión économique et la Covid19. Encore plus effeminé du a la conduction de facto du pays par le Chancelier Marcelo Ebrard; connu par ses attitudes diverses, sauf

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masculins. Pensez aussi à la défaite retentissante d'Obama en Syrie ou en France, qui est au bord de la guerre civil, aux mains d'un faible Macron;

l'un appartenant à un groupe racial oui vulnérable et l'autre épousé avec un femme active, ambitieuse, divorcée et autonome, et surtout plus, plus âgée que lui, selon la description au livre «Descente au cœur du mâle»

de Raphaël Liogier. Tout le contraire à la femme trophée, la femme capital, cute et sexy en tabernacle, comme celles-ci qui Donald Trump et le reste des

alphas aimons. Un sondage présenté par Barbara Stark, dans son travail «Mr. Trump’s Contribution to Woman’s Human Rights», montre que 42% des Américains pensent que l'Amérique est devenue plus faible et plus

«féminine». Dans le cas des Mexicains, habitués aux leaderships style caudillo, l’arrive d’un président courageux, fort et vraiment masculin du type macho est

inévitable. Cela parce que l’actuelle, a complétement oublié ses responsabilités en tant que mandataire, en laissant le pauvre peuple Mexicain seule à sa chance dans les pires instantes de crise: pas des subventions fiscales, pas des soutiens économiques chômage, pas de preuves pour détecter le Coronavirus, pas de sécurité aux citoyens, victimes mortelles du crime organisé, etc. De retour aux candidats Américain et Brésilein, voilà la première similitude: les deux campagnes

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ont promu l'image de candidats virils, extrêmement machos et dans les mots de Raphael Liogier, symboles de la résistance rugissante du male archaïque. Trump, nous dit cet auteur, et Bolsonaro, ce que je dis, incarnent la défense de la puissance bafouée du peuple américain et brésilien qui, à travers ils, prennent sa revanche. Auteurs comme Francis Dupuis affirment que la masculinité aujourd’hui est en un crise. Autres les plus exagérés, comme Judith Allen dissent que les hommes sont toujours en crise. La gauche radical a même créé des fictions du langage comme «masculinités toxiques», «masculinités fragiles» etc. pour apprivoiser l’homme et le rendre plus soumis et efféminé. Le discours de la «crise de la masculinité» est une rhétorique, c’est un fiction qui ne peut être démontré par des données empiriques. D'une manière ou d'une autre, les maintenant présidents Trump et Bolsonaro sont une réponse à cette induite crise-là. L’extrême faiblesse, presqu’inexistence du gouvernement Mexicain,dans cette même ligne de pensée, aura comme réponse un candidat naturellement fort et viril. La prochaine élection au Mexique, oui, appartiendra aux femmes. Mais malheureusement on ne verra pas une présidente femme. Alors c’est vraiment recommandé que l’équipe de la candidate Margarita Zavala, la seule contrepoids de López, se trouve un candidat masculin pour substituer son projet politique;

possédant les caractéristiques que je viens de décrire, le plus vite.Noms comme Fausto Barajas, Jerónimo Pastor ou même moi-là, Miguel Zagal, vienent dans ma tete. Va falloir rappeler qu’aux États-Unis, du côté des républicains, on ne voulait pas voir une femme commandante en chef des armées, après 8 ans d’un Obama, président démographiquement symbolique. Dans notre cas, López est démographiquement symbolique et d’ailleurs il a apporté le Mexique à la pire crise de son histoire. Et dans les plus intenses moments de crise, tant des hommes comme des femmes

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vont chercher l’aide miraculeuse d’un homme avec du leadership. Plus tard je vais expliquer puorquoi. De ne pas trouver un bonhomme pour México Libre, le chemin sera paradoxalement plus libre pour le Gouverneur du Jalisco; le seul politicien qui a pris du courage pour affronter vis-à-vis le tyran «Cacas» ―en mots des citoyens communs―

López Obrador. D’ailleurs, dans une très récente ouvre «Alpha mâle.

Séduire les femmes pour s'apprécier entre hommes», Mélanie Gourarier analyse spécifiquement les mouvements sociaux masculins des hommes qui se sentent opprimés par le féminisme. Ces hommes pensent que les féminismes sont faux et hystériques. Le peuple Mexicain, lui-là déteste ces hystériques. On regarde la désapprobation de la majorité des commerçants, familles, même en réseaux sociaux, vers les actes de vandalisme, violents et promoteurs de la haine des post-féministes a la Ville De México, par exemple. Caeteris paribus, ces hommes et ses femmes partenaires des hommes, emmèneront Enrique Alfaro, gouverneur du Jalisco, à la Présidence de la République Mexicain.

La deuxième similitude que je peux y trouver est le ton des mots et le vocabulaire utilisé aux campagnes électoraux. Il y a clairement des expressions misogynies utilisés ne seulement sans préoccupation, mais avec toute l’intention. Des philosophes classiques ont déjà s’exprimé avec misogynie dans le passé : Nietzsche, Saint Thomas, Kant, Spinoza, etc.

Pareil des personnalités publiques telles que le général Charles de Gaulle ou le prédicateur évangélique Pat Robertson, ont remarqué ses idées d’infériorité féminine dans l’actualité; mais le XXI siècle est sans doute un backlash pour les honorables causes des femmes. Par ce mot anglais, je me réfère à la régression des territoires gagnés par la cause féministe et par un recul en général de l’humanité. Je parle des phrases comme:

“Don’t be a pussy, vote for Trump”

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“Finally, someone with balls”

“Hillary sucks, but not like Mónica”

“Life is a bitch, don’t vote for one”

"If Hillary Clinton can't satisfy her husband what makes her think she can satisfy America?"

“Grab them by the pussy”, et al.

Pour sa part, l'article d'Anna Jean décrit également Bolsonaro comme un misogyne et un sexiste qui a dit un jour à un collègue législateur qu’elle ne méritait même pas d’être violée ou qu'il ne paierait pas aux femmes le même salaire que aux hommes. Comme on peut le constater, Trump remporte de loin le prix du candidat le plus misogyne.

Il a affiché un sexisme ordinaire et il a gagné. Cela a été une victoire d’une culture misogyne en Amérique du Nord. Alors, porquoi Margarita Zavala, pense-t-elle que ça sera different au Mexique? Elle a pas appris de ses défaits? Elle doit laisser a côté la lutte contre les hommes et il va falloir pour elle de devenir plus pragmatique comme son mari, Felipe Calderón. Puis, dans les deux cas ―Trump et Bolsonaro― c’est le candidat ou ses partisans, qui ont articulé ce vocabulaire rétrograde. La vérité est ―et voici un autre parallèle― que quelqu'un, on sait pas qui (peut être un gouvernement, un millionnaire, le Deep State, etc. dans le monde de la politique) confronte profondément les deux parties du conflit. Les parties sont: des hommes et des femmes qui se définissent comme des féministes et des hommes et des femmes qui ne voient aucune raison du féminisme. Moi-là, je pense que la voie de la paix, de l’égalité, la fraternité, l’amour et la prospérité de la République n’est pas ni le féminisme, ni le masculinisme, bais ouais : le humanisme.

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Voici où encore un autre parallèle apparaît chez les deux campaignes : la tendance des femmes à soutenir ces candidats masculins, indépendamment de leurs attitudes envers le sexe opposé. Fais attention ici, Madame Margarita Zavala! Non seulement les déclarations Trump et Bolsonaro, ne les ont pas affectés dans les sondages, mais elles ont en réalité joué un rôle important pour les couronner présidents. L'article dans The Guardian indique que 50% des électrices ont déclaré qu'elles ne soutiendraient jamais Bolsonaro. Les sondages ont montré aussi qu’après les manifestations #Metoo, le soutien des femmes vers Bolsonaro s’est en fait accru! Ces chiffres sont très similaires à ceux présentés par Trump dans la campagne. A cette époque, les femmes blanches avaient une tendance à 53% en faveur de Trump. 62% des femmes blanches (sans diplôme universitaire) ont choisi le milliardaire plutôt que Clinton et 45% des femmes blanches (détentrices d’un diplome universitaire) ont voté pour Trump aussi. Latinas: 25% et Affroaméricaines: 4%. Carol Guilligan et David Richards ont une hypothèse pour ça: les femmes sont conditionnées par ses familles, ils associent le leadership à une qualité très spécifique de l’homme. Ca veut dire uneimage du succès, homme fort avec une stature, du coffre de la prestance, comme Enrique Alfaro. C'est- à-dire que les femmes ont voté pour Trump pour le statut d'emploi de leurs enfants et de leurs maris. Dans mon avis, les promesses de Trump

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de faire renaître les manufactures et les industries, cela pourrait aider leurs fils et leurs maris qui ont perdu leur emploi; ainsi que pour ses politiques fiscales. Donc, elles ont voté pour aider leur famille. Avec plus de raison elles le feront aussi a 2021 et 2024! Sachant qu’il y a un agent virulent externe et nous assistons la pire crise économique de l’histoire moderne. Au contraire de la femme de famille, une autre étude de l’Oregon State University a montré qu’une femme célibataire a tendance à voter en pensant à une autre femme. Malgré cette tendance, ce n'était pas suffisant pour battre Bolsonaro ni Trump dans les elections passés.

Ce que l’équipe de la candidate Margarita Zavala ne comprend rien, est que la plupart des femmes ―ne seulement pas au Mexique me meme au Canada, un pays trop progeresiste― ont un dégoût du terme

«féministe». De plus en plus les filles veulent rien savoir. Elles ne veulent pas s’identifier comme victime. Imaginez, c’est difficile de dire qu’on est dans un groupe de dominées. Elles ne veulent pas être vu comme rejetant l’homme. Elles ne veulent pas etre vu comme des lesbiennes; comme des femmes foules qui marchent dans la rue sans chandail en portant des tetes de porc coincés dans une lance.

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Margarita Zavala doit arrêter d’ecouter les voix internes come cela de Fernanda Caso, promotteure ouverte du femminisme chez sa campagne. Si Madame Zavala ne veux pas se trouver un candidate homme, faudrait au moins se démarquer des féministes. Elle doit trouver dans les hommes Mexicains, détenteurs du pouvoir politique et économique, des vrais alliés pour avoir des probabilités d’arriver a la Présidence du Mexique. Faudra pas oublier que la majorité des votants au Mexique sont des femmes. Mêmes femmes qui ont preferée voter autrefois pour López, en lieu d’un femme comme elles. Ironie, ce sont les femmes américaines qui ressemblent le plus à Hillary Clinton: blanche, hétéro, mariée, etc. qui n’ont pas voté pour elle en majorité. Oui, désolidarisation des femmes! J’ai déjà dit ce qui suive, dans plusiers occasions: dans les faits, la pire énemie d’une femme est un autre femme.

Au point d’avoir des déclarations comme celles de Monique Wittig chez son livre «Not born a woman». Elle dit que pour que l’homme ne possède pas la femme il faudra finir avec la femme hétérosexuel. Dans un perspective philosophique ce qui me semble intéressant c’est que Wittig peut pas échaper du mâle. Sa «identité femenine» est d’y aller contre l’homme. Son súper ego (le mâle) est et sera encore présent. Alors Margarita doit s’approcher aux jeaunes garçons Mexicains et non les effrayer avec ses délires féministes. Madame Zavala: tout les études serieux pointent à que l’anti-féminisme présente une certaine séduction dans nos sociétés occidentaux, parce qu’elle semble sur tout anti- conformiste, anti status quo.

La famille Calderón-Zavala a perdu le pouvoir et a laissé avancer López Obrador, parce qu’elle ne conaissent bien le peuple Mexicain, ses traditions, sa cosmovision et à l'intérieur d'elle, les valeurs assignés aux femmes. Cette cosmovision Chrétien est plus proche a celui des

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musulmanes ou a celui-là des WASP (white anglo-saxon protestants) americaines; rien à voir avec le post-féminism que l’équipe de la ex- première damme semble glorifier. Le mandat de Felipe Calderón, si bien a reussi à renforcer la classe moyenne et a agrandir la macro-économie, lui-là a oublié les plus pauvres, les paisans, les ouvriers, les causes sociales en géneral. Faudrait apprendre un petit peu plus des pratiques suivies par le Partido Revolucionario Institucional au passé. Par contre, le dictateur Mexicain «Cacas» a bien compris ce façon de penser et dans ses récents discourses a souligné le rol de femme de famille, tojours protectrice pour les âinés, par exemple. Zavala, pour une raison que j’ai vraiment la difficulté de comprendre, prefère s’allier a la gauche radicale des États-Unis: avortiste, socialiste et belliqueux, du genre Clinton/Obama/Biden. Zavala a pas regardé comment Clinton a pu susciter autant de la haine? Si les Calderón-Zavala veulent faire de México Libre un parti progressiste de gauche, ils peuvent bien le faire librement. Mais une chose peux-je les anticiper: ils vont perdre l’élection de 2024. Et tout ça deviens dangereux parce comme il l’a dèja dit Chantal Mouffe, en dissant que la politique féministe doit être entendu pas comme un simple forme de politique publique, designié pour l’acquisition des buts et intérêts des femmes comme tel; mais plus comme la persecution des buts et aspirations féministes, dedans le contexte d’une plus gros articulation de demandes. Ça veut dire: le féminisme ―pour les coupoles de pouvoir qui le soutient― doit former parti du projet socialiste du XXIeme siècle et doit utiliser ces drapeaux en tant qu’écran pour oculter ces plus amples articulations. Cettes vrais intentions ne doivent pas, bien sûr, apparaître avant les yeux de les bien intentionés, qui supportent cette causa-là. Cette tematique est plus approfondi dans le texte «El Libro Negro de la Nueva Izquierda», des auteurs Agustín Laje

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et Nicolás Márquez. J’ajoute les mots de l’activiste lesbienne Beatriz Preciado: «Verse la machine hétérosexuel, la machinerie anale prévaudra. La connexion pas jerarquique des organs, la redistribution publique du plaisir, et la colectivisation du anus annonce un communisme sexuel à venir. »

Si les Mexicains veulent conserver leurs traditions, leurs valeurs mais plus important s’ils sohuaitent préserver leur nation d’une catastrophe économique, du communisme et se sauver de tout perdre, ils doivent rapidement prendre posture vers ce type des enjeux. Les Mexicains doivent simplement tenir tête, résister, persévérer dans leur être, ne rien céder, ne jamais reculer et mener la politique qu’ils jugent conforme à leurs intérêts fondamentaux et à la survie et à l’affirmation de leur identité. Ils doivent aussi garder au fond d’eux-mêmes cette conviction vitale: l’histoire prend son temps, elle prend aussi des détours sinueux

─comme le post-féminisme─ qui sont souvent des régressions, mais un jour, nous retrouverons notre famille et nos valeurs. Le mouvement de resistence, et celui qui donne la même valeur pour la vie d’un homme a celle d’une femme, c’est a dire humaniste, peut commencer par bien parler. La societé Mexicaine en particulier et l’occidental en général, a commencé a utiliser des mots inventés par la gauche radicale; tel que le

«matrimonio igualitario» (whatever that means). Ils vont aussi signaler avec des surnoms à tous qui ne se asujetient a ses postulés comme la nocif «Idéologie de genre». Bravo pour les pays courageux comme l’Hongrie et la Russie qu’on interdit ce cancer de la societé. Pensons nous au terme «homophobe», qui a resulté très efficace, comme ça les gauchistes peuvent nous expulser du debate dialectique. Homophobe c’est un insult artificiel, qui a été interiorisé par la plupart des politiciens faibles et effrayés du centre, trop politiquement correct, ainsi comme

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par le libertarisme fonctionnel. Malheureusement la mal appellée

« droite », pas loin derrière a pris et interiorisé cet jargon et tous les postulés de la gauche radicale. En resume: Cette gauche fasciste écrit l’agenda politque, le centre l’assume et la droite fait les gestions correspondants, à dire de Rocío Monasterio. Notre societé occidentale, sans profiter d’aucune vraie répresentation politique, peut contre- attaquer avec du vocabulaire plus fondé et proche a la realité, en appellant les post-féministes: Feminazis, par exemple. Le terme Feminazi a été inventé par Rush Limbaugh pour désigner les féministes radicales qui promeuvent l'avortement.Selon le professeur de l’ITAM au Mexique, Pedro Cobo, le terme est assez correct et précis, compte tenu des arguments et parallèles suivants, entre les féministes et les Nazis:

 En ce qui concerne les techniques de propagande utilisés.

 Parce qu’elles diabolisent un groupe : les hommes.

 Pour avoir considéré que les accusations anonymes tels que celles de #Metoo, étaient vraies et légitimes, sans avoir fait aucune requette, du processus ou jugement.

 Et sur tout, par el nombre des victimes, milliards et milliards des bébés assasinés a l’heure des avortements. Bébés qui auraient dû être protégés dès la conception comme le marquent nos lois civiles françaises.

Ulteriorement et encore plus inquiétante, Margaret Sanger et ses collègues avorteurs, architectes du programme American Planned Parenthood, sont connus pour leur désir de promouvoir la domination anglo-saxonne. Ce n'est pas par hasard que les cliniques en question se trouvent, pour la plupart, dans les zones noires et latino-américaines. De cette façon, le mouvement de l'avortement est pleinement lié à l'un des thèmes centraux du Nazisme: la prédominance de la race blanche. Le

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proffeseur Pedro Cobo continue en dissant que si on prendre les théories eugéniques, c’est à toutes lumières évident que les deux mouvements possedent les memes referents. Sanger, par exemple a été admiré par Lothrop Stoddar, chef du KKK, membre, directeur et promotteur des premières associations d’interruption de naissance de Sanger.

Le féminisme liberal qui s’est batu de façon courageuse et rationelle pour les femmes, est mort. Il ne reste plus des intellectuels, cadres politiques, formatives, non plus d’une structure solide et il manque de difusion. Ceci pour une raison simple: ça fait longtemps que les causes et raisons d’être du féminisme ont été dèjà acquises. Le post- féminisme d’aujourd’hui n’a rien à voir avec la justice ou l’égalité, mais oui avec la domination des hommes et la haine pure.

« It isn’t hate to speak the truth. » J.K. Rowling

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