Douala, 26 avril 2018
University Institute of African Renaissance and Leadership Management in African Affairs Institut Universitaire pour la Renaissance Africaine et la Gestion de Leadership dans les Affaires Africaines
Centre d’excellence d’enseignement et de recherche pour les futurs leaders en Afrique Centrale à Bonabéri-Douala et à Ngousso-Yaoundé au Cameroun
SOMMAIRE
I - Conseil Scientifique International
et Ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun
Le Conseil Scientifique de la Fondation AfricAvenir International ... 5 Lettre du Ministre de l’Enseignement Supérieur
le Professeur Jacques FAME NDONGO, 17 février 2016 ... 7 Lettre du Recteur de l’Université de Yaoundé I
le Professeur Aurelien SOSSO, 2016 ... 8
Lettre du Ministre de l’Enseignement Supérieur du 7 décembre 2017 ... 9 II- Présentation de l’École Doctorale « Heritage & Innovations »
par le Pr Agrégé de Droit Alfred Blaise NGANDO à Bamako, Mali ... 11 III - Programme Général intégrant l’Ecole Doctorale « Heritage & Innovations » L’Afrique et les Africains : De l’origine de l’humanité à la Renaissance
du 21è siècle – Contribution au Dialogue International,
au Développement Endogène et à la Paix Durable, programme 2015-2022 ... 17 IV - Démarche et Programme de l’École Doctorale
« Heritage & Innovations » ………... 21 V - Annexes
Annexe 1 : Les grandes Conférences, Workshops, Séminaires de l’École Doctorale 2016/2017 ... 41 Annexe 2 : Tableau des Rois et Chefs ayant participé aux activités de l’Ecole Doctorale de la Fondation AfricAvenir International en 2016/2017 ... 55 Annexe 3 : Les bourses de doctorat 2016-2017 ... ... 57 VI - Panorama photos de l’Ecole Doctorale en 2016/2017 ... 70 Voir : Brochure Ecole Doctorale, faite par les doctorants mêmes (p.58-102)
I - Conseil Scientifique International et Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun
University Institute of African Renaissance and Leadership Management in African Affairs Institut Universitaire pour la Renaissance Africaine et
la Gestion de Leadership dans les Affaires Africaines Le Conseil Scientifique
Pr. Jules ASSOUMOU
Faculté de Lettres et Sciences Humaines, Université de Douala, Cameroun
Pr. Mamadou BADJI
Doyen, Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal
Pr. Grégoire BIYOGO
Centre Universitaire Européen de Management, Paris XII Sorbonne, Président de la Société savante Imhotep, France
Pr. Philippe COCATRE ZIELGIEN Université Panthéon-Assas, Paris 2, France
Pr. KERNEIS SOAZICK Florence Université Paris Nanterre, France Prince KUM’A NDUMBE III
Professeur Emérite des Universités, Président Fondateur de la Fondation AfricAvenir
International, Directeur de l’École Doctorale, Programme « Heritage & Innovations »
Pr. Séraphin NENE BI BOTI
Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire
Pr. Alfred Blaise NGANDO
Agrégé d’Histoire du Droit, Directeur du Centre de Ressources Documentaires, Université de Yaoundé II, Soa, Cameroun
Pr. Clédor NSEME
Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Yaoundé I, Cameoun
Pr. Jean Emmanuel PONDI
Vice-recteur de l’Université de Yaoundé I, Cameroun
Dr. R. Candy TATE
Assistant Director at Emory College Center for Creativity & Arts, Atlanta, USA (waiting for confirmation)
Lettre du Ministre de l’Enseignement Supérieur
le Professeur Jacques FAME NDONGO, 17 février 2016
Lettre du Recteur de l’Université de Yaoundé I
le Professeur Aurelien SOSSO, 2016
Lettre du Ministre de l’Enseignement Supérieur
le Professeur Jacques FAME NDONGO, 7 décembre 2017
II - Présentation de l’Ecole Doctorale « Heritage & Innovations » par le Professeur Alfred Blaise Ngando à Bamako / Mali
L’École Doctorale « Heritage & Innovations »
de la Fondation AfricAvenir au Cameroun : Bilan et perspectives par le professeur Alfred Blaise Ngando, Agrégé d’Histoire du Droit
– Université de Yaoundé II (Soa), Membre du Conseil Scientifique de l’École Doctorale « Heritage & Innovations » de la Fondation
AfricAvenir International (Cameroun)
Présentation dans le cadre de la Conférence sous-régionale sur le thème : Les manuscrits africains et la recherche en Afrique de
l’Ouest : nécessité d’un soutien mutuel, défi et perspectives Bamako, Mali, 22-23 novembre 2017
Lieu : Azalaï Grand Hôtel de Bamako
Organisée par l’ONG SAVAMA-DCI, Partenaire de la Fondation AfricAvenir International
« A quand l’Afrique ? »
Tel est, Mesdames, Messieurs, le titre d’un ouvrage de l’Eminent Historien africain d’origine Burkinabè Joseph Ki-Zerbo, publié en 2003, trois ans avant sa mort, sous la forme d’un entretien. Interrogé par René Holenstein (Docteur en Histoire et spécia- liste des questions de développement), Joseph Ki-Zerbo livre à la postérité son regard des enjeux et défis qui attendent l’Afrique au cours de ce XXIe siècle.
Il nous fait une rétrospective de la gloire passée et de la décadence actuelle de notre continent :
« L’Afrique, écrit-il, a évolué comme tous les autres peuples du monde, de façon progres- sive, depuis les premiers collectifs humains de l’Antiquité égyptienne jusqu’au XVIe siècle, à travers des chefferies, des royaumes, des empires de plus en plus importants, et ce, malgré le handicap du Sahara, qui occupe presque le tiers de l’Afrique. Au Mali, un développement remarquable attesté par les savants et voyageurs de l’époque avait intégré l’écriture et la civi- lisation autochtone du savoir et du pouvoir. Au XIIIe et XIVe siècles, la ville de Tombouctou était plus scolarisée que la plupart des villes analogues en Europe. Scolarisée en arabe, bien entendu, mais parfois on exprimait les langues subsahariennes aussi par l’écriture arabe. Y professaient des savants et des maîtres de l’enseignement supérieur qui étaient si prisés dans le monde de l’intelligentsia – aussi bien de l’Afrique que du monde arabe et de l’Europe- que des disciples traversaient le Sahara pour venir écouter ces maitres de Tombouctou, de Djenné et de Gao ». (p.25)
« Au XVIe siècle, poursuit-il, commença l’invasion extérieure : une ingérence de taille, avec les ‘’grandes découvertes’’ de l’Afrique au sud du Sahara et de l’Amérique latine. Ces découvertes ont entrainé (…) la traite des Noirs (…) point de départ d’une décélération, d’un piétinement, d’un arrêt de l’histoire africaine (…). La colonisation réalisa une deu- xième forme d’économie-monde (…). La colonisation a été beaucoup plus courte que la traite des Noirs. Mais elle a été beaucoup plus déterminante. (…). Le colonialisme était un système qui s’est entièrement substitué au système africain. Nous avons été aliénés, c’est- à-dire remplacés par d’autres, y compris dans notre passé. Les colonisateurs ont préparé un hold-up sur notre histoire. Le ‘’pacte colonial’’ voulait que les pays africains ne produisent que des denrées brutes, des matières premières à envoyer dans le Nord pour l’industrie européenne. L’Afrique elle-même a été empoignée, partagée, dépecée, et on lui a imposé ce rôle : fournir des matières premières : ce pacte colonial dure jusqu’à présent ». (pp. 25-26) Joseph Ki-Zerbo en conclut :
« Je pense que nous pouvons diffilement prendre une place dans la mondialisation, parce que nous avons été déstructurés et que nous ne comptons plus en tant qu’êtres collectifs ». (p.24)
Le journaliste Stephen Smith en dresse un bilan apocalyptique dans un ouvrage paru en 2003 («Négrologie, pourquoi l’Afrique se meurt », Paris, Calmann-Levy) :
« (…) L’Afrique se meurt : 3,3 millions de victimes dans la guerre au Congo-Kinshasa, 800 000 Tutsi massacrés lors du génocide du Rwanda, 200 000 Hutu tués au cours de leur fuite à travers l’ex-Zaïre, 300 000 morts au Burundi, autant en Somalie, sans parler du
Soudan, du Congo-Brazzaville, du Libéria, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire … La moitié du continent est dévastée par des « guerres d’écorcheurs » ; l’autre vivote entre crise et corruption, tribalisme et anarchie. Emigration clandestine, fuite des cerveaux : les meil- leurs partent. Dans nombre de pays, les fonctionnaires cumulent des mois, voire des années, d’arriérés de salaire, les hôpitaux sont des mouroirs, les écoles fermées. L’Etat s’effondre.
Seuls quelques îlots émergent dans un océan de malheurs. Le sida frappe partout, emporte les élites, réduit l’espérance de vie de quinze à vingt ans. Pourquoi l’Afrique meurt-elle ? Après avoir été martyrisée par la traite esclavagiste et soumise par le colonialisme, l’Afrique, handicapée dans le commerce international, en retard sur tous les plans, se suicide (…) ».
Bien évidemment, devant un tel désastre, tous les Africains ne pouvaient rester insensibles. A l’instar de de ce que fait ici au Mali le Docteur Abdel Kader Haïdara et l’ONG SAVAMA-DCI, le Prince Kum’a Ndumbe III des Bele Bele au Cameroun a pris ses responsabilités devant l’histoire pour sauver et consolider l’héritage des An- ciens, et ainsi permettre aux générations actuelles et futures de refonder la marche de l’Afrique à partir de sa matrice, à partir de ses réalités propres, pour lui permettre de restaurer sa dignité, de se remettre débout. Héritier d’une dynastie royale qui s’opposa vigoureusement à la colonisation allemande du Cameroun, le Prince Kum’a Ndumbe III a fait de brillantes études en Europe sanctionnées par un Doctorat en Histoire, et un autre en Etudes Germaniques (Université de Lyon II, 1975). Il a été Professeur avec habilitation allemande à l’Institut Otto-Suhr des Sciences Politiques de l’Uni- versité Libre de Berlin (1989-2001). Il a enseigné à l’Université de Lyon II de 1975 à 1979 comme assistant à l’Institut d’Etudes Politiques, au Département d’Histoire et au Département des Sciences du Langage – Unité d’Allemand et à l’Université Catho- lique de Lyon, Institut des Sciences Sociales Appliquées (Histoire, Sciences Politiques, 1975-1979).
Malgré tous les avantages d’un poste sûr dans les universités occidentales, il a quitté l’Europe en 1979 pour s’installer dans son pays et mieux servir l’Afrique.
Il commencera comme chargé de cours, passera Maître de Conférences, pour ter- miner sa carrière comme professeur titulaire à l’Université de Yaoundé I où il prendra sa retraite en 2011, tout en restant actif dans les universités européennes.
A Yaoundé I, il a professé dans les départements de théâtre, d’Etudes Germa-
niques qu’il a crée, et au département d’histoire. Il continue à diriger les thèses de doctorat en histoire, en Etudes Germaniques, et en Sciences Politiques.
Peu satisfait des orientations et programmes trop classiques importés de l’étranger, le professeur Kum’a Ndumbe III crée en 1985 un cadre privé pour l’articulation d’une pensée libre, indépendante : le Centre de créations et de Recherches AfricAvenir, avec les Editions AfricAvenir, sur les terres de ses parents à Bonabéri-Douala, sur 2300 m2. Le Bâtiment sera prêt en 1989 et l’ensemble des activités sera transformé en Fondation AfricAvenir International en 1993. En son sein, il crée une Bibliothèque Cheikh Anta Diop, avec une section recherche scientifique et une section jeunesse, ayant à ce jour un fond documentaire de plus de 7000 ouvrages, sans compter les données archivis- tiques et les supports audiovisuels.
C’est là, au cœur de cette Fondation AfricAvenir International, qu’il décide de loger en 2015 une École Doctorale qu’il baptise « Heritage & Innovations » dont la pre- mière cuvée livrera ses résultats de fin de thèse en février 2018. Cette École Doctorale est une structure de l’« Institut Universitaire pour la Renaissance Africaine et la Ges- tion du leadership dans les affaires africaines » née dans le cadre du projet international
« Préservation et transmission de la Mémoire collective de l’Afrique » actuellement en cours à la Fondation AfricAvenir International et soutenu par la fondation allemande Gerda Henkel Stiftung.
« La question centrale qui se pose dans la formation que nos universités et insti- tuts ont pu donner aux Africains depuis les indépendances est celle-ci : avons-nous réussi à former une élite disposant d’instruments théoriques et pratiques adaptés à son environnement, une élite capable de résoudre les problèmes précis des sociétés africaines d’aujourd’hui ? Le doute est bien permis. En observant de près les résultats de ces formations, nous sommes souvent consternés par l’illettrisme de nos diplômés sur les questions de leur propre environnement. Or comment peut-on résoudre les problèmes de son propre environnement, si ni à l’école, au lycée ou à l’université on n’a pas été confronté de manière théorique et pratique aux questions qui vous concernent, vous et votre société ? Nos diplômés bien formés sur place ou en occident maîtrisent par- faitement l’approche théorique de la question de leur spécialisation et peuvent retenir l’attention partout dans le monde. Seulement, les instruments pédagogiques qu’ils ont utilisés tout au long de leur formation tiennent rarement compte des réalités africaines et sont encore moins inspirés de théories issues de penseurs africains. Le drame de cette
élite formée avec des outils étrangers, voire souvent inadaptés à leur monde africain est qu’ils deviennent leaders dans leur pays et sont appelés à résoudre les questions urgentes de leurs sociétés. Comment doit-on pouvoir résoudre de manière adéquate des problèmes auxquels on n’a jamais été confrontés de manière théorique ou pratique tout au long de sa propre formation ? Nous avons formé des diplômés hautement intelli- gents et techniques, mais à qui il manque une approche théorique bien liée aux réalités et questionnements africains.
Comment éduquer et former une jeunesse africaine qui soit intellectuellement solide et dont les compétences sont à la hauteur des grands défis actuels aux niveaux politique, économique, spirituel, scientifique, etc. ? Comment enraciner la jeunesse africaine sur le socle de son héritage millénaire afin qu’elle soit à même de gérer avec lucidité et perspicacité les problèmes majeurs de l’Afrique actuelle ? Comment décloisonner le savoir scientifique hors des amphithéâtres en le confrontant à cette autre réalité du terrain afin d’être plus compétitif et imbattable au niveau international ? »
Telles sont les questions qui irriguent l’esprit du Prince Kum’a Ndumbe III.
Unique dans son genre, l’École Doctorale fait de la pluridisciplinarité son crédo en offant aux jeunes chercheurs la possibilité d’élargir leur horizon scientifique. Libérer la connaissance embrigadée derrière les barrières scientifiques que leur imposent parfois leurs disciplines respectives, et la mettre en relation avec d’autres domaines du savoir, telle est l’orientation de cette école doctorale. Ainsi, le juriste découvrira par exemple la linguistique, l’histoire, la philosophie, la littérature, les arts, l’agriculture, etc.
Cette philosophie prend corps à travers la méthode dite Global Approach qui consiste concrètement à l’apprentissage sur le terrain afin d’acquérir non seulement des savoir-faire mais aussi des savoir-être. C’est-à-dire apprendre par la pratique di- recte. L’Ecole Doctorale axe son modèle de formation sur trois piliers principaux : tout d’abord la maitrise de la discipline scientifique de prédilection du candidat, en y incluant l’héritage scientifique africain, puis la capacité de l’apprenant à s’ouvrir à d’autres corps de connaissances (théoriques ou pratiques), enfin la praxis, la matérialisation de ces savoirs sur le terrain dans des situations complexes du quotidien.
Octroyant des bourses de doctorat aux meilleurs étudiants d’Afrique et d’ailleurs dans toutes les disciplines scientifiques pour certains qui ne peuvent pas payer, Héri- tage & Innovations se veut un haut lieu d’excellence qui porte l’ambition d’une Afrique plus forte en vue de son repositionnement sur l’échiquier mondial. Pour accompagner
cette jeunesse, l’École Doctorale assure aux chercheurs un encadrement de haut vol à travers des séminaires, des conférences, et des workshops tenus par des sommités mondiales dans divers domaines scientifiques, toujours en tenant compte de l’héritage scientifique africain et des innovations africaines contemporaines. Ces professeurs et experts originaires de diverses nationalités (africaine, européenne, asiatique, améri- caine) dispensent ainsi leur savoir et acceptent de diriger des travaux de recherche.
Le cycle de Master de deux ans sera ouvert au 2e semestre 2018. En conclusion, le Prince Kum’a Ndumbe III est convaincu qu’il est impossible de parvenir à la Re- naissance africaine sans des transformations profondes au sein des sociétés africaines elles-mêmes. Ces changements ne se cantonnent pas au niveau politique. Ils doivent investir le champ de la culture et de l’éducation, notamment universitaire.
A la question du Professeur Ki-Zerbo de savoir : « A quand l’Afrique ? », le Prince Kum’a Ndumbe III répondait déjà en 2012 par un ouvrage : « L’Afrique s’annonce au rendez-vous, la tête haute !» (Éditions AfricAvenir/Exchange & Dialogue, Douala 2012).
Avec cette Ecole Doctorale crée à Douala en 2015, il fait, assurément, un grand bond vers ce « rendez-vous ». C’est pourquoi, empêché, il m’a missionné ici, me char- geant de vous transmettre ses salutations chaleureuses et de vous dire qu’il attend impatiemment les « Manuscrits de Tombouctou », pour ainsi permettre aux étudiants de l’École Doctorale et aux Africains de s’en imprégner, pour reprendre confiance afin de reécrire par eux-mêmes la trajectoire glorieuse de leur histoire.
Je vous remercie de votre attention.
III - Programme Général intégrant l’Ecole Doctorale
« Heritage & Innovations »
Africa and the Africans:
from the Earth of Humanity to the 21st Century Renaissance – Contribution to In- ternational Dialogue, Endogenous Development and Sustainable Peace, 2015-2022
L’Afrique et les Africains :
De l’origine de l’humanité à la Renaissance du 21è siècle – Contribution au Dialogue International, au Développement Endogène et à la Paix Durable, 2015-2022
En 2015, il s’agit de voir comment permettre aux futurs leaders africains, encore en- fermés dans des formations et enseignements qui leur effcent systématiquement la mé- moire sur eux-mêmes et sur les prouesses de leurs ancêtres pour en faire des génocidés intellectuels et spirituels, oui il s’agit de permettre à la jeunesse africaine et d’autres nationalités de parvenir à des enseignements d’une excellente qualité, exempt de la falsification sur le savoir scientifique et l’évolution de l’histoire. Créer un Centre d’excel- lence pour former de futurs leaders africains et étrangers, conscients et maîtres de leur propre environnement mais bien ouverts au monde et aux inventions modernes, des leaders ca- pables d’assurer une paix durable sur le continent et de promouvoir un développement en- dogène stable, respectueux des lois immuables de l’univers, voilà le défi à relever. Ce centre d’excellence doit abriter un forum de dialogue international permanent sur place ici au Cameroun, permettant aux créateurs de l’esprit de tout genre et de tout pays de pouvoir s’exprimer avec brio dans un espace africain de renommée mondiale. Voilà le sens du programme de 2015-2022, un programme conçu en sept projets devant permettre de sauvegarder et de consolider l’héritage et d’accompagner les Africains et tout citoyen de ce monde dans la marche d’une Afrique en renaissance au 21è siècle, une Afrique engagée pour un monde conscient du destin commun de l’humanité. Sur- monter les calculs à court terme des gouvernements, vaincre l’égoïsme myope des na- tions et comprendre que le monde du 21è siècle a besoin de communion des peuples, d’inter-connectivité de solidarité pour le progrès global de l’humanité, et que la paix, la paix pour tous et pour chacun n’est pas un slogan, mais une nécessité urgente pour sauver l’être humain devenu comme un fou, un désaxé dans plusieurs de ses attitudes
d’aujourd’hui. Il faut sauver l’être humain d’un désastre terrestre programmé. Il faut désamorcer la bombe de la destruction massive par une éducation exempte de falsifica- tion, une éducation à l’excellence pour un monde solidaire et instaurer un dialogue in- ternational permanent partant de là où l’humanité a vu le jour, du continent africain.
Voilà les grands défis à relever auxquels la Fondation AfricAvenir International entend faire face grâce à un programme de sept ans articulé en sept projets. Le 17 août 2013, j’ai lancé devant un parterre de rois, de dignitaires africains et devant les médias à Douala, un « Appel solennel aux compatriotes d’Afrique et de la Diaspora pour sauver et consolider l’héritage » avant de présenter ce programme de 7 ans.
Quelle ne furent pas ma surprise et satisfaction de lire début 2014, que l’Assem- blée Générale de l’ONU avait décidé le 23 décembre 2013 de lancer une décennie 2015-2024 dédiée aux peuples d’ascendance africaine pour lutter contre le racisme, la discrimination et la stigmatisation des Noirs11. En mai 2014, la Commission de l’Union Africaine publia son « Agenda 2063 – The Africa That We Want »2, donc une feuille de route devant permettre de réaliser le rêve des pères du panafricanisme et de l’unité africaine réunis à Addis Abeba en mai 1963. Au Cameroun, le Président de la République avait lancé son programme de vision 2035, et déjà en 2009, un docu- ment de travail existait déjà sur cette vision 20353. Le programme de 2015-2022 de la Fondation AfricAvenir International s’insère donc dans la logique des politiques de l’ONU, de l’Union Africaine, de la République du Cameroun et d’autres pays africains ayant proclamé des visions dans ce sillage. Alors, comment s’articule le programme de sept ans pour lequel nous cherchons des partenaires partageant notre vision ?
1 UN General Assembly, Resolution 68/237, Proclamation of the International Decade for People of African Descent, UN Doc. A/RES/68/237, 23 December 2013
2 The African Union Commission, Agenda 2063, The Africa we Want – Draft Document; “A Shared Strategic Framework for Inclusive Growth and Sustainable Development & A Global Strategy to Optimize the Use of Africa’s Resources for the Benefit of all Africans”, May 2014
3 Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Division de la prospective et de la planification stratégique, Cameroun, vision 2035, février 2009
Fondation AfricAvenir International, Bonabéri-Douala/Cameroon – 2015-2022
Africa and the Africans: from the Earth of Humanity to the 21st Century Renaissance
Contribution to International Dialogue, Endogenous Development and Sustainable Peace Program of Fondation AfricAvenir International 2015-2022 (7 projects, 7 Years Program) 1 - Preservation and Transmission of Africa’s Collective Memory – (3 Years Program) Part I: Contribution to Heritage Preservation by Cameroonian Witnesses to Colonial History throughout the Birth of Modern Cameroon 1884-1916 (Germany in Cameroon) and 1920- 1930 (France and Great Britain in Cameroon) » 2015-2018
2 - Awareness and Capacity Building - Education through Entertainment with Films and Videos and Production of Community’s Short Films (with a special focus on films from African and African Descent Filmmakers) – (2 Years Program)
3– Forum on Heritage, Innovations and Reconnection 3.1- African Cultural Heritage, Transformations and Innovations
3.2- African Scientific Heritage, Rehabilitation and the Challenges of Innovation 3.3- African Economic and Financial Legacy, Transformations and Innovations 3.4- African Industrial & Technological Heritage and Innovations
3.5- Global reconnection to the roots, economic growth and sustainable peace in Africa By Africans, People of African Descent and by outstanding international scholars and inventors
With a monthly “International Brainstorming in Innovation” Program – (3 Years Program) 4- Rehabilitation, Extension, Digitalization and online-service of the Cheikh Anta Diop Library at the Foundation AfricAvenir International’s Headquarter in Douala (2 years program)
5 – Building Rehabilitation and Extension to a 5 Stores Building devoted to the whole program at the Head Quarter in Bonabéri-Douala
Africa and the Africans: from the Earth of Humanity to the 21st Century Renaissance - Contribution to International Dialogue, Endogenous Development and Sustainable Peace – (2 Years Program)
6 – Permanent exhibition on the history of Mankind, the evolution of knowledge, science, culture, Arts, religion and the contribution of Africa, Africans and people of African Descent in past, present and futuristic innovations (in the new 6 stores building) (2 years program)
7 – Building of a Ngousso-Yaoundé Branch of the AfricAvenir International Foun- dation for Research and Training at the International Centre of Excellence – (1 Year Program)
8 - Establishment of an International Centre of Excellence for Teaching and Research to Train Future Leaders in Central Africa - Master/PhD Program in “Leadership Man- agement in African Affairs” (Cameroon, Bonabéri-Douala; Ngousso-Yaoundé) 2015- 2020 – (5 Years Program); First promotion: 2022
For the detailed Program, please contact us:
Prince Kum’a Ndumbe III,
Phone .: +237 699 56 2574 / +237 696396989
prince@fondationafricavenir.org, direction@fondationafricavenir.org
IV - Démarche et Programme de l’École Doctorale
« Heritage & Innovations »
1 - Présentation Le contexte
La question centrale qui se pose dans la formation que nos universités et insti- tuts ont pu donner aux Africains depuis les indépendances est celle-ci : avons-nous réussi à former une élite disposant d’instruments théoriques et pratiques adaptés à son environnement, une élite capable de résoudre les problèmes précis des sociétés africaines d’aujourd’hui ? Le doute est bien permis. En observant de près les résultats de ces formations, nous sommes souvent consternés par l’illettrisme de nos diplômés sur les questions de leur propre environnement. Or comment peut-on résoudre les problèmes de son propre environnement, si ni à l’école, au lycée ou à l’université on n’a pas été confronté de manière théorique et pratique aux questions qui vous concernent, vous et votre société ? Nos diplômés bien formés sur place ou en occident maîtrisent par- faitement l’approche théorique de la question de leur spécialisation et peuvent retenir l’attention partout dans le monde. Seulement, les instruments pédagogiques qu’ils ont utilisés tout au long de leur formation tiennent rarement compte des réalités africaines et sont encore moins inspirés de théories issues de penseurs africains. Le drame de cette élite formée avec des outils étrangers, voire souvent inadaptés à leur monde africain est qu’ils deviennent leaders dans leur pays et sont appelés à résoudre les questions urgentes de leurs sociétés. Comment doit-on pouvoir résoudre de manière adéquate des problèmes auxquels on n’a jamais été confrontés de manière théorique ou pratique tout au long de sa propre formation ? Nous avons formé des diplômés hautement intelli- gents et techniques, mais à qui il manque une approche théorique bien liée aux réalités et questionnements africains.
Parallèlement à ce déficit, nos diplômés des universités en Afrique centrale savent manier leur plume, mais ignorent presque tout des réalités pratiques, y compris dans leur propre spécialisation. Il existe un faussé énorme entre leur formation théorique et la pratique sur le terrain. Leur formation prévoit en effet très rarement une confron- tation pratique tout au long de leur parcours universitaire. Ainsi, même les meilleurs de nos diplômés peinent à affûter leurs armes une fois sur le terrain de la réalisation
après la formation. Cette inadéquation entre formation et réalités africaines est une source importante de déstabilisation et de régression des pays africains après les indé- pendances car cette élite ne dispose pas de moyens adéquats pour prévenir les défis dans la gestion des pays qui lui sont confiés. Le cloisonnement dans des spécialités très souvent importées des universités étrangères qui elles, baignent dans d’autres réalités et sont appelés à résoudre d’autres genres de problèmes, fait de nos diplômés des universitaires in- capables de changement et d’adaptation rapides dans un environnement aux problèmes très complexes. Quand nous pensons formation de leaders ou formation universitaire en Afrique du XXIè siècle, il y a des chiffres qui doivent nous interpeller sans cesse.
La donne démographique1
Au XVè siècle, l’Afrique comptait encore 17% de la population mondiale. Escla- vage, colonisation et travaux forcés meurtriers aidant, l’Afrique ne représentait plus que 8,17% de la population mondiale en 1900 avec 133 millions d’habitants, donc en phase triomphale du colonialisme européen et des travaux forcés en Afrique. Lors de la décennie des indépendances, entre 1950-1960, le continent affichera déjà 275 millions. Or la donne a complètement changé aujourd’hui. Le Nigeria par exemple sera plus peuplé que les Etats-Unis d’Amérique déjà en 2030, soit dans douze ans seulement, avec 410 millions d’habitants contre 390 millions pour les USA. En 2050, l’Afrique comptera 2,527 milliards d’habitants, et en 2100, 4,467 milliards, soit alors 40% de la population mondiale. Déjà en 2050, un jeune sur trois dans le monde âgé de 15 à 29 ans sera africain et vivra en Afrique. En deux cents ans, soit de 1900 à 2100, la population de l’Afrique passera donc de 8,17% à 40% de la population mondiale, donc de 133 millions à 4, 467 milliards. La population mondiale comptera alors 11, 2 milliards en 2100. Il faudra aussi observer de près l’évolution des pays à forte concen- tration de la diaspora africaine comme les Etats-Unis déjà mentionnés ou le Brésil qui en 2050 comptera 232, 688 millions d’habitants dont la moitié est d’origine africaine et 190, 423 millions en 2100.
L’évolution interne des différents pays africains nous renvoie aussi à la révision de certaines perceptions géopolitiques. En 2100, le Nigeria sera de loin le pays le plus peuplé du continent avec 793,942 millions d’habitants, suivi de loin derrière de la Ré-
1 United Nations, Department of Economic and Social Affairs, Population Division (2017). World Population Prospects 2017 – Data Booklet (ST/ESA/SER.A/401)
publique Démocratique du Congo qui comptera 378,975 millions et la Tanzanie qui abritera 303,832 millions d’habitants. Le Cameroun par exemple, voisin du Nigéria et de la RDC, n’aura que 49,817 millions d’habitants en 2050 et 91, 641 millions en 2100. Il n’y aura que deux autres pays qui dépasseront la barre des 200 millions, soit l’Ethiopie qui passera de 190,870 millions en 2050 à 249,530 millions en 2100 et l’Ouganda qui évoluera de 105,698 millions en 2050 à 213,758 millions en 2100. En résumé : Sur 10 personnes en 2100 sur cette planète, 4 seront Africains et vivront sur les terres où l’humanité a vu le jour.
Ces données nous interpellent pour une responsabilité spéciale dans la formation scolaire et universitaire dans les pays africains où règne encore l’oubli de sa propre évolution et l’emprunt si souvent aveugle de modèles de formation importées mais inadaptées. L’Afrique de 2050 et de 2100 devra résoudre fondamentalement ses pro- blèmes de développement économiques, industriels et financiers dans un contexte de stabilité politique relative mais acceptable. Une Afrique de sous-développement avec des revenus de bas niveaux serait une catastrophe pour le monde entier. C’est bien ce qu’il faut gérer par l’éducation et l’établissement de structures spécialisées pour la formation de leaders appelés à gérer cette nouvelle Afrique.
L’approche de la formation
Pour former une élite performante sur le terrain africain, il est urgent de créer des pôles d’excellence pluridisciplinaires, « graduate » et « postgraduate », ouverts aux diplômés ayant achevé avec bon succès trois ou quatre ans de formation universitaire.
Ces pôles d’excellence à vocation sous-régionale en Afrique devraient avoir des centres d’excellence spécialisés dans tel ou tel domaine. Le fondement commun de toutes ces formations devrait cependant résider dans une formation basée sur la mémoire et l’héritage scientifiques de l’Afrique dans telle ou telle spécialité, sur la particularité africaine dans tel ou tel domaine scientifique, technique ou technologique, sur les expériences modernes pour résoudre tel ou tel problème africain dans l’innovation. On ne peut plus prétendre aujourd’hui être intellectuel africain ou faire partie de l’élite et continuer à ignorer le débat sur le legs de la mémoire collective africaine, le processus de transformation des sociétés africaines qui mène à la renaissance africaine et sur la complexité des réalités que ce processus engendre. On ne peut pas vouloir gérer un aspect quelconque du présent ou du devenir de l’Afrique en excluant de la formation le débat sur la finalité
du développement, sur les handicaps et les défis des politiques de développement et de la coopération internationale. Personne ne peut prétendre faire un travail durable s’il balaie d’une main les tremblements qui plongent nos pays dans des crises profondes et destructrices, des crises à répétition, apparemment imprévisibles pour l’observateur distrait. Nous avons besoin en Afrique d’une élite multilingue qui ne maîtrise pas seule- ment le français, l’anglais ou une autre langue européenne uniquement, mais plusieurs langues étrangères et qui en plus peut s’adresser aux populations dans une langue afri- caine. Pour former cette élite africaine capable d’innover et de gérer dans des conditions de « bonne gouvernance » une Afrique secouée par des crises à répétitions, un cursus interdisciplinaire incluant ces questions et ces options fondamentales s’impose.
La démarche de mise en application
La démarche même de cette formation doit être innovatrice et sortir les étudiants des murs de l’université classique. L’étudiant du Centre d’excellence de la Fondation AfricAvenir International doit être amené à confronter ses cours et ses recherches à la réalité du terrain dans l’entreprise, dans la ville, au quartier et au village. Le cursus doit inclure des rencontres sur le terrain dans les différents aspects de la société. Mais il doit aussi sortir l’étudiant de son milieu national et lui faire découvrir les réalités de la sous-région. Pour l’Afrique Centrale, cela signifie que des sessions de formations re- groupées en 10 ou 14 jours seront prévues non seulement au Cameroun, mais dans les deux Congo, au Gabon, en Centrafrique, au Tchad et en Guinée Equatoriale.
Pendant toute la formation, aussi bien en Master qu’en Doctorat/PhD ou pour les experts déjà engagés sur le terrain, la formation on-line jouera un rôle prépondérant.
Une page Internet couvrira l’ensemble des activités académiques et scientifiques du Centre d’Excellence pour développer la partie virtuelle de la formation, des codes d’accès aux cours seront donnés aux étudiants, et cela facilitera aussi la participation de candidats déjà impliqués sur le terrain. La mise à la disposition de CD-ROM des cours et autres activités scientifiques permettra à ceux qui ont des problèmes d’accès à l’Internet en Afrique Centrale de participer pleinement aux activités de formation du centre. Les étudiants européens, américains ou d’autres nationalités désireux de parti- ciper aux cours, sur place ou on-line, pourront le faire et se faire valider des modules dans leurs universités, en cas d’accord de coopération avec le Centre d’Excellence de la Fondation AfricAvenir International.
Dans le cadre de l’actuel programme, un séjour de l’étudiant en fin de formation dans les institutions de l’Afrique Centrale, de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Australe et de l’Afrique du Nord est recommandé et soutenu. L’étudiant se frottera ainsi à certaines réalités institutionnelles de l’Afrique avant d’obtenir son diplôme de Master, et il aura pris une ouverture européenne, américaine ou autre avec un court séjour dans l’un de ces pays hors d’Afrique après le Master ou quand il sera en cycle de doctorat/PhD. Il sera ainsi mieux armé pour jouer son rôle de leadership dans sa société africaine. Cette méthodologie de l’« approche globale » sera développée plus loin.
Les meilleurs étudiants de Master qui voudront s’engager dans la recherche scien- tifique auront la possibilité d’approfondir en s’insérant dans une question bien spécia- lisée. Mais là aussi, l’interdisciplinarité restera de règle, et la pratique sur le terrain sera poussée encore plus loin. Il s’agit en fait de former une nouvelle génération de cadres, mais aussi une génération d’enseignants-chercheurs qui prendra la relève de la forma- tion dans le Centre d’Excellence de la Fondation AfricAvenir International et dans les universités de la sous- région. Les anciens étudiants devront gérer une structure pour encourager et encadrer les nouveaux candidats de la sous-région et créer ainsi une sy- nergie entre anciens et nouveaux.
Pour permettre à ceux qui sont déjà engagés comme travailleurs ou cadres dans les structures d’un pays donné, des modules adaptés au calendrier de ce groupe de per- sonnes seront proposés dans des sessions de formation de courte durée.
Perspectives
Ces nouveaux Master et Doctorat/PhD du Centre d’Excellence correspondent aux recommandations du Conseil des Ministres du CAMES2 qui a demandé la mise en place de pôles d’excellence au sein de la CEMAC3. La finalité de ce programme devrait être la mise sur pied d’un Institut d’Enseignement supérieur chargé de la formation de leaders en Afrique Centrale, institut sous-régional autonome, multilingue et interculturel, placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur, dont les diplômes sont agréés au CAMES. Cet institut fonctionne dans ses propres locaux à Bonabéri-Doua-
2 Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur 3 Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale
la. Une annexe est programmée à Yaoundé/Ngousso. Le programme prévoit à Douala un bâtiment à 6 étages pour 2022 au plus tard.
Prévu dans les Statuts de la Fondation AfricAvenir International, le « University Institute of African Renaissance and Leadership Management in African Affairs » / « Ins- titut Universitaire pour la Renaissance Africaine et la Gestion du Leadership dans les Af- faires Africaines » a démarré ses travaux dans ses propres locaux à Bonabéri-Douala par l’ouverture d’une Ecole Doctorale « Heritage & Innovations » en février 2016. Cette Ecole doctorale a vu le jour grâce à une fructueuse coopération entre la Fondation AfricAvenir International et la fondation allemande Gerda Henkel Stiftung, avec l’octroi de quatre (4) bourses de doctorat pendant deux ans et le soutien de la mobilité d’enseignants et d’experts de haut niveau. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun, le professeur Jacques Fame Ndongo a félicité l’initiative dans sa correspondance du 17 février 2016 au Professeur Kum’a Ndumbe III, Président de la Fondation AfricAvenir International. Le Ministre Jacques Fame Ndongo s’est fait représenter à de grands séminaires de l’Ecole Doctorale de la Fondation AfricAvenir le 24 août 2016 par le Professeur Samuel Efoua Mobozo’o, Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Douala, et le 3 mai 2017 par le Professeur Richard Omgbwa, Directeur du Développement de l’Enseignement Supérieur. Le Ministre a dépêché à Bonabéri-Douala Monsieur Robert Nkili, le 28 août 2017 pour participer avec un témoignage à la Commémoration des anciens résistants camerounais, organisée comme activité pratique de l’Ecole Doctorale.
Tout en demandant à la fondation AfricAvenir International de solliciter un acte légal pour la dénomination « Ecole Doctorale », le Ministre de l’Enseignement supé- rieur réitère ses encouragements le 7 décembre 2017 en ce termes :
« Je tiens à vous encourager pour votre constante contribution à la formation doctorale et post-doctorale des étudiants du Cameroun, à travers l’organisation et l’animation de séminaires de formation de haut niveau par votre fondation et dans le cadre du programme international « Héritage & Innovation ». J’émets le vœu que ces initiatives soient pérennisées, et qu’elles inspirent d’autres organisations pour un meilleur accompagnement de la formation doctorale au Cameroun. »
En 2016/2017, en conformité avec notre politique de « Global Approach », de plu- ridisciplinarité et de pratique sur le terrain, ont donné des cours et séminaires à l’Ecole
doctorale les Enseignants des Universités de Yaoundé I (Pr Jean Emmanuel Pondi, Pr Nsemé Clédor, Pr Eugène Désiré Eloundou, Pr Albert Pascal Temgoua, Pr Kum’a Ndumbe III), Yaoundé II (Pr Paul Gérard Pougoué, Pr Blaise Alfred Ngando, Pr Ma- thias Eric Owona Nguini), Douala (Pr Jules Assoumou, Pr Efoua Mbozo’o, Dr. HDR Dieudonné Bot), Université de Maroua (Dr Sehou Ahmadou), Université de Ngaoun- déré (Pr Mbengué Nguimé Martin), Université de Bamenda (Pr Gwanfogbe Mathew Basung) Université de la Sorbonne, Centre Universitaire de Management Paris (Pr Grégoire Boyogo), Eglise Protestante Unie de France (Dr Philippe Kabongo), Univer- sité de Vienne ( Pr Adams Bodomo), Un Shun University, Corée du Sud (Dr Su Yung Han), University of South Wales, Grande Bretagne (Pr Florence Ayissi). Des experts internationaux ont donné des workshops axés sur la pratique : ils venaient du Came- roun (Jean Pierre Imelé, Bionatura et Biotropical, Changements climatiques : Pr Oli- vier Ruppel, Konrad Adenauer Stiftung, Pr Joseph Amathe Amougou, MINEPDED, Marie Tamoifo Nkom, REJEFAC, Maxime Tamoa, CIRPEVER, Pr. Kolyang DINA TAIWE, Université de Maroua, Dr. Désiré TCHIGANKONG, GIZ Maroua, M.
Philippe MISSI MISSI, MINEPDED, M. Jean Patrick KETCHA, CEO du Bou- karou, SM. Bruno NVONDO), de l’Allemagne (Menes Kum, Deloite Consulting, Silvia Maser, Cabinet d’Ostéopathie Berlin, Lawrence Oduro Sarpong, Living Di- versity Consulting), de France (Christian Epanya, Illustration de beaux livres, Me Constance Solle, Avocat au bareau de Paris), du Guaeloupe et Honduras, (Stéphanie Lubeth, épouse Bappes), de Vienne (Dr. Gabriele Matzner, ancienne Ambassadrice de l’Autriche) et de l’UNESCO (Dr. Elisabeth Moundo, ancienne Ambassadrice de l’UNESCO).4 (tableau complet en annexe et dans : www.fondationafricavenir.org/
Ecole doctorale)
La session inaugurale en février 2016 a été ouverte par le professeur de droit Nar- cisse Mouelle Kombi, Ministre des Arts et de la Culture, accompagné du Gouverneur de la Région du Littoral Samuel Ivaha Diboua, en présence de la représentante de la Gerda Henkel Stiftung, Dr. Anna-Monika Lauter, partenaire de l’Ecole Doctorale et du secrétaire Exécutif du CERDOTOLA, le Pr. Binam Bikoi. Le Gouverneur de la Région du Littoral s’est déplacé une deuxième fois avec tout son staff de sécurité pour assister à la conférence du professeur Grégoire Biyogo du 25 octobre 2017 sur « La géopolitique du pétrole et des matières premières en Afrique, avec un accent particu-
4 Pour les détails du programme 2016/2017, cf les dossiers en annexe
lier sur le Golfe de Guinée »
Les chercheurs en Master, Doctorat et Habilitation des Universités de Yaoundé I, Yaoundé II, Douala, Dschang et Buéa ont régulièrement participé aux séminaires de méthodologie de l’Ecole Doctorale. Le chiffre de ces participants scientifiques vacil- lait toujours entre 15 et 45 participants. Il leur était décerné à la fin des certificats de participation. Les Habilitants n’étaient pas prévus au départ, mais ils ont été réguliers à tous les séminaires du professeur Grégoire Biyogo et se sont ainsi imposés dans le programme. On ne peut plus les en soustraire et il faudra bien tenir compte de ces enseignants universitaires qui préparent l’habilitation à diriger les recherches ou l’agré- gation.
La particularité de ces séminaires et conférences de l’Ecole Doctorale est qu’elle est ouverte au public, aux décideurs politiques, économiques et industriels et aux re- ligieux, mais aussi au rois et chefs traditionnels, tout ceci sous la coordination des doctorants boursiers de la Fondation AfricAvenir International.
L’Ecole Doctorale a réussi à fidéliser les rois et chefs traditionnels qui se sont dépla- cés trois fois en 2016/2017, toujours pour trois jours, pour participer comme invités à ces séminaires scientifiques et pédagogiques et les accompagner de leurs savoirs de la mémoire collective africaine et de leurs rituels traditionnels. Les rois et chefs qui ont répondu à l’appel de l’Ecole Doctorale venaient de plusieurs régions du Cameroun (voir tableau en annexe).
Les doctorants des universités de Yaoundé I et Yaoundé II qui ont obtenu des bourses grâce à la coopération entre la Fondation AfricAvenir International et la Gerda Henkel Stiftung et qui ont effectué leurs travaux au sein de la fondation sont en phase de terminer la rédaction de leurs thèses en février 2018, soit en l’espace de deux ans.
En 2018, l’Ecole Doctorale va ouvrir ses portes aux chercheurs en Master, aux can- didats doctorants qui ont demandé une inscription depuis le Mali, le Maroc, le Cana- da, la France, et à quelques habilitants. Il est prévu en 2019 d’ouvrir un cycle menant à des certificats pour des enseignements groupés offerts aux diplômés de l’Enseignement Supérieur déjà engagés dans le monde du travail mais qui souhaiteraient solidifier leurs connaissances dans le cadre de l’héritage scientifique africain et la gestion des affaires africaines contemporaines, sans pour autant vouloir devenir des chercheurs en Maser ou Doctorat/PhD.
Nouveaux points focaux pour les Certificats, Masters et Doctorats à partir d’octobre 2018 :
En 2016-2018, les doctorants ont beaucoup travaillé sur l’héritage historique en droit et la conjugaison avec le droit post-colonial pour arriver à une innovation juri- dique capable d’équilibrer le citoyen africain du 21è siècle. Ils ont aussi travaillé sur le pillage des œuvres de symbolisme religieux pendant la colonisation et leur altération comme œuvre d’art machand et d’exposition dans les pays colonisateurs de culture européenne et américaine.
Pour les sessions 2018-2021, à partir d’octobre 2018, plusieurs séminaires seront organisés sur l’héritage historique africain en prévention et gestion des conflits, et leur innovation possible dans la modernité. Un accent particulier sera mis sur les méca- nismes de la désescalation des conflits et de la déprogrammation des guerres. Là aussi, l’héritage africain dans la gestion des conflits sera interpellé pour une insertion dans les mécanismes modernes sur le continent.
Des séminaires spécialisés seront organisés sur les questions de religion, de spi- ritualité, de confrontation islam/christianisme/religion africaine, en relation avec la prévention et la gestion des conflits.
Une ouverture sera faite à la médecine. Des séminaires seront organisés sur l’hé- ritage historique des sciences médicales en Afrique et sur l’insertion des plantes mé- dicinales dans le système de santé sur le continent. Des workshops seront organisés pour permettre le rapprochement entre médecins de la pharmacopée africaine et les médecins formés à l’école occidentale.
2 - La Méthodologie du « Global Approach »
Fig.1. Global Approach Methodology for the Master’s Degree “Leadership Management in African Affairs”, Kum’ a Ndumbe III, 2008/2017
The Global Approach in the Studies of African Affairs (Kum’a Ndumbe III, 2008/2017)
Transformation Process of African Societies and African Renaissance, Development Efficiency of Development Policy and Development Cooperation, Conflict Prevention and Conflict Resolution
AfricAvenir International –
Fondation pour la Renaissance de l’Afrique, le Développement, la Coopéra- tion International et la Paix
Implementation of the Global Approach Methodology –
Experiences in Douala/ Cameroon & Berlin/ Germany, 1985-2008-2017
I N T E R D I S C I P L I N A R I T Y
THEORY… KNOWL- EDGE…
African collective Memo- ry and African scientific Legacy
International Relations Political History of Africa African Renaissance -The New Challenge
Development Efficiency of International Devel- opment Cooperation Democratization in Africa Conflict Prevention and Conflict Resolution Methodology of Research on African Leadership Management The African Language Issue
The Foreign language issue/ French/ English/
other languages
I N T E R C U L T U R A L I T Y
PRACTICE… EX- PERIENCE…
The International Dialogue Forum on African Renaissance Dialogue with Inter- national Institutions Internships in Africa The Exchange & Dia- logue Programme The Website – www.fondationafrica- venir.org
The Video and Film Documentation The Library and Vid- eo Film Project for African Countries and Institutions
Dealing with African Politics
The Publishing Project I N T E R N A T I O N A L
E X P E R T I S E
REAL LIFE… EX- PERTS…
Collective Memory Good Governance Conflict Prevention Conflict Management Development Policy Development Cooperation International Relations African Affairs African Studies Anticorruption Gender Issues Youth Empowerment Intercultural Dialogue Political Leadership Certificate, Diploma, PhD
G L O B A L
R E S P O N S I B I L I T Y
Kum’a Ndumbe III, 2008/2017
Les modules de formation théorique :
Les cours sont en anglais ou en français, selon les professeurs
Module A: The Global Approach Methodology in research 1- Methodology of research, with a focus on African Affairs 2- Methodology of writing a Master or Doctoral/PhD thesis 3- Methodology of presenting and defending a Doctoral/PhD thesis Module B: Political and Economic History of Africa
4- Collective Memory of Humanity, from -200 000 BC to – 8000 BC, Historical and Geographical Approach
5- Africa and the Africans: From -10 000 BC to the 19th century colonial period, Political and economic approach
6- Political and social institutions of Law in ancient Africa, judicial approach Module C: African Scientific Heritage, Rehabilitation and the Challenges of Innovation
7- Philosophy, Theology, Religion in Ancient Africa and the preponderance of Islam and Christianity in modern Africa, philosophical and theological approach 8- African mathematical and scientific Legacy to Humanity, scientific approach 9- Transformation Process of African Societies and African Renaissance
Module D: African Industrial & Technological Heritage and Innovations 10- The Evolution of Technology in African History before colonialism 11- Technological Innovations and Starts UP in Africa today
12- Industrial Innovations and Starts UP in Africa today
Module E: African Economic and Financial Legacy, Transformations and Innovations
13- African Economic and Financial Legacy and Globalization
14- Development, Development Efficiency of Development Policy, Development Efficiency of International Cooperation in Africa
15- Mechanisms of Corruption, its Consequences for African Societies and the Fight against it
Module F: African Political and Cultural Heritage, Transformations and Innova- tions
16- Overview on African political and cultural institutions before Colonialism 17- Ethics, Leadership and Development
18- The Question of Power, Power Management and the Issue of Good Gover- nance
Module G: Mechanisms of Stabilisation of African Structures 19- Management of Social and Cultural Capital
20- Conflict Prevention, Conflict Resolution in African Societies in Past, Present and in International Programmes
21- Africa in World Geo Strategy and International Geopolitics
Module H: Management and Leadership Training in African Affairs
22- Technology of Documentation, Exchange and Communication on Leadership Management on African Affairs
23- Management of Academic Institutions, of Small and Middle Enterprises and of NGOs in Central Africa
24- Leadership Training Applied on the West and Central African Region Module I: Global reconnection to the roots, economic growth and sustainable peace in Africa
25- Evaluation of the African Diaspora in the 21th Century
26- Spiritual, social and political Reconnection to the African Continent 27- Reconnection, Economic Challenge and Security Strategies in Africa Module J: African Scientific Heritage in Health Care and Pharmacopeia
28- African Approach in Health Care
29- Main great achievements in African traditional medicine 30- Heritage and Innovation in African Pharmacopeia
Module K: Linguistic Diversity and language efficiency in African Leadership Management
31- Linguistic Diversity and Language Performance: African Languages, English
for Francophone, and French for Anglophone Countries
32- Training in African Language (One Central African Language) 33- Training in African Language (One West African Language) Module L: Theology, religious geopolitics and sustainable peace
34- From Enoch, the Ethiopian to Jesus, Mahomed and Ancestors in Africa: Evo- lution of religions in African History
35- XXI century: geopolitics of religion on the African continent
36- The Challenge of sustainable peace in religious cohabitation: Heritage and Innovations
Les modules de formation pratique sur le terrain (anglais/français)
Participatory, Creative and Productive Activities with Direct Involvement
Activity Nr.1: Dialogue Forum on Leadership Management in African Affairs (Themes: from Module A to Module L) – Seminars and African Palaver Sessions “
Activity Nr.2: Video and Film on: Transformation Process of African Societies and Complex Realities (Module A to Module L)
Activity Nr.3: Connecting and Updating the Local Section of the Website www.
fondationafricavenir.org on the Training and Research Programme“
Activity Nr.4: Collecting Documentation and Updating the Cheikh Anta Diop Library in Douala on the various issues of the Leadership Management in African Affairs (mainly: Module A to Module L)
Activity Nr.5: Publishing Documentations of local, national and international Workshops, Seminars and Sessions linked to the various issues of the Leadership Man- agement in African Affairs (mainly: Module A to Module L)
Exemple de combinaison dans la formation : spécialisation dans sa discipline scientifique, pluridisciplinarité et expérience sur le terrain pour le diplôme de Master :
Economic and Development Policy Management: Heritage
& Innovations Specialized Modules
E, I Activities 1-5 (selection)
Science and Development Management of Science in
Heritage and Innovations Specialised Modules
C+, D+, J Activities 1-5 (selection)
Conflict Prevention and Conflict Management: Heri-
tage & Innovations Specialized Modules
F,G Activities 1-5 (selection)
LEADERSHIP MANGE- MENT IN AFRICAN AF-
FAIRS Basic Modules for all A, B, C, D, H, K, L
Activities 1-5 (selection)
Political Structures and Stabi- lity Management: Heritage &
Innovations Specialized Modules
F, G, I Activities 1-5 (selection)
Religion and Africa in Renais- sance
Management of sustainable peace: Heritage and Innova-
tions Specialized Modules
L+, F, G
Social and Cultural Capital Management: Heritage &
Innovations Specialized Modules
G, I Activities 1-5 (selection)
Fig.2. Master’s Degree “Leadership Management in African Affairs”, Centre of Ex- cellence Douala/ Cameroon, Kum’ a Ndumbe III, 2017
3 - Evaluation et Crédits / Evaluation and Credits
Credits: Year 1: 600 hours = 60 credits Year 2: 600 hours = 60 credits
Total for Master’s Degree: 120 credits: 1200 Hours
Semester 1 Basic Modules 15 Credits 150 Hours
Specialized Modules 10 100
Involvement in Activities 5 50
_____________________________________________
Semester 2 Basic Modules 15 Credits 150 Hours
Specialized Modules 10 100
Involvement in Activities 5 50
_____________________________________________
Semester 3 Basic Modules 15 Credits 150 Hours
Specialized Modules 10 100
Involvement in Activities 5 50
_____________________________________________
Semester 4 Thesis 20 Credits 200
Hours
Defence of the Thesis 10 100
_____________________________________________
Nombre de chercheurs de Master à retenir /Number of Master-Researchers allowed: 20-30/year
Le nombre de chercheurs en Master à retenir variera entre 20 et 30 au maximum par an.
Les thèses de Master seront constituées d’un travail de 80 à 100 pages DIN A4 et pourront être rédigées sur un travail théorique ou pratique, selon l’entente avec le
professeur superviseur. Il est recommandé de publier les meilleurs travaux de Master et de doctorat au sein des Editions AfricAvenir qui servent de Presses Universitaires avec leur collection « Campus ».
4- Les orientations de la thèse de doctorat/PhD Thesis and Research on the Transformation Process of African Societies, African Renaissance and Lea- dership Management
Additional Credits: 600
Semester 1 Basic Modules 15 Credits 150 Hours
Specialized Modules 10 100 Involvement in Activities 5 50
_____________________________________________
Semester 2 Basic Modules 15 Credits 150 Hours
Specialized Modules 10 100 Involvement in Activities 5 50
Nombre de chercheurs en Doctorat à retenir/Number of PhD researchers allowed: 10/year
10 chercheurs en doctorat/PhD par an pourront être retenus.
Les thèses de doctorat devront s’appuyer sur la recherche fondamentale, l’expé- rience de l’application sur le terrain, l’ouverture à la pluridisciplinarité et sur l’inno- vation. Les chercheurs devront être encouragés à travailler en équipe pluridiscipli- naire tout au long de cette formation doctorale, et à présenter leurs travaux en équipe aussi, au lieu de toujours se cloisonner dans la thèse uniquement individuelle.
L’équipe internationale des professeurs de plusieurs spécialités pourront encadrer ces travaux.
En exemple, quelques orientations des travaux de recherche / Research should be oriented towards the following themes, given here just as examples for orientation:
• Political life and institutions in different historical periods of the country
• Authoritarianism in political institutions: evolution in history and present reality
• Balance of power and counter-power in political institutions: evolution in history and present reality
• Ethics, leadership and development
• Conflict prevention and conflict management in the country: evolution in his- tory and present reality
• The transformation of political power and institutions under colonialism
• Women’s power in ancient and present African political institutions
• The place of the youth in ancient and present African political institutions
• The empowerment of social and cultural capital in management
• The place and role of nature in ancient and present African political philosophy and institutions
• The transformation of power and political institutions after independence
• Leadership in modern African multi-nations societies
• Management of institutions
• The survival of traditional political institutions: marginalization and effective impact on actual society
• Possibilities and limits of integrating ancient political structures in modern po- litical institutions
• Integrating traditional conflict prevention and resolution methods in modern approaches: case studies
• International relations and international development cooperation facing African realities: contradictions and possible ways out
• African economics and globalization: alternatives in management
• Leadership and the West and Central African context and realities
Ce ne sont que des exemples modifiables selon les besoins des pays concernés.
(These are just some examples indicating possible orientations. The list could be completed or modified in compliance with the urgent needs of the country where the programme is executed.)
5 - L’équipe administrative et professorale /The Administrative and Professoral Staff
En 2016/2017, le Prince Kum’a Ndumbe III, Professeur Emérite (Dr. en Histoire, 1975, Dr. en Etudes Germaniques, 1975, Habilitation en Sciences Politiques, 1989), Directeur de l’Ecole Doctorale « Heritage & Innovations » a coordonné l’équipe de 11 collaborateurs et des 22 professeurs en mission (cf Annexe ). Ainsi, la Fondation AfricAvenir et son Ecole Doctorale ont eu l’honneur d’abriter des cours magistraux de 22 professeurs de différentes disciplines venant de 14 universités de 7 différents pays.
13 experts venant de 6 pays différents ont entrainé les chercheurs dans des workshops (voir : Annexe 1). En 2017/2018, l’Ecole Doctorale fonctionnera selon ce modèle, mais s’emploiera à recruter 6 professeurs permanents de différentes disciplines pour les sessions 2018-2021.
Une nouvelle vision de formation de leaders dans les affaires africaines, en symbiose avec une Afrique en pleine renaissance et restructuration : voici le sens de l’engagement académique de la Fondation AfricAvenir International.
V - Annexes Annexe 1 :
Les grandes Conférences, Workshops, Séminaires de l’École Doctorale
Approche pluridisciplinaire de l’École Doctorale “Heritage &
Innovations - Leadership Management in African Affairs” - Programme 2016/2017 - en partenariat avec la GERDA HENKEL
STIFTUNG
Conférences, Séminaires et Workshops ouverts au public Avant les conférences de l’École Doctorale : SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE VIENNE
Quand les Anciens parlent …
Témoignages africains comme sources d’histoire coloniale 21-22 octobre 2015
NOM DE L’EXPOSANT TITRE DE LA COMMUNICATION LIEU / DATE BIENVENUE AU SYMPOSIUM
Univ.-Doz. Dr. Helmut Kowar
Phonogrammarchiv der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Wien, Österreich
Grussworte zur Eröffnung des Symposiums
Vienna 21 octobre
2015 Dr. Anna-Monika Lauter
Gerda Henkel Stiftung
Düsseldorf, Germany Welcome speech for the opening
Vienna 21 octobre
2015