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PLUSIEURS PROJETS INSPECTÉSPage 2.

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Academic year: 2022

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 16 OCTOBRE 2019 - N°5299 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

SOCIAL A UGMENTATION DE LA PENSION POUR LES HANDICAPÉS À 10 000 DA

Plus de 15 000 concernés à Tizi Ouzou

Des enseignants gèlent l’activité

Page 3.

CAMPUS DE TAMDA

L'avant-projet du tronçon routier

d'Amacine présenté

BÉJAÏA D ÉSENCLAVEMENT DE F ERAOUN , B ÉNI D JELLIL

ET S EMAOUN BOUIRA I L EST LE

TROISIÈME DEPUIS MAI DERNIER

Page 3.

Page 4.

Page 3.

MO BÉJAÏA L A REPRISE

A EU LIEU AVANT - HIER

Latreche prépare Bou Saâda

Page 24.

ISSN 1112-3842

APW DE TIZI OUZOU L E PRÉSIDENT ET SON EXÉCUTIF EN TOURNÉE À O UADHIAS ET B OGHNI

PLUSIEURS

PROJETS INSPECTÉS

Page 2.

Un nouveau DJS

installé dimanche

dernier

(2)

L

a séance s’est dér oulée dans une tr ès bonne ambiance avec la pr ésence de tous les joueur s, excepté Naas et Soltane qui se sont donnés à des tour s de pistes et quelques exer cices en apar té en attendant leur intégr ation avec le gr oupe. Afin de voir à l’œuvr e cer -

tains joueur s et leur donner un cer - tain volume de jeu, le coach Latr eche a pr ogr ammé, à la der niè- r e minute, un match amical pour hier contr e la for mation de la J S

Tichy. Il ser a une occasion pour le staff technique pour pr épar er une cer taine str atégie pour contr er l’Amel Boussaâda et espér er r eve- nir à Béjaïa avec un bon r ésultat apr ès quatr e défaites de suite en autant de matchs en déplacement.

Les joueur s, de leur s côtés, sont ar més d’une gr ande volonté pour bien négocier le pr ochain match, sur tout qu’ils ont le mor al au beau fixe apr ès le ver sement de la dir ec- tion de deux salair es dans leur s comptes. Malgr é la difficulté de la tâche qui les attend, les camar ades du capitaine Bouledieb n’ir ont pas à M’Sila pour fair e du tour isme et sont conscients qu’ils doivent four - nir un peu plus d’effor ts pour r enouer avec les bons r ésultats à l’extér ieur. Le match de l’ABS r evêt

une gr ande impor tance pour le staff technique qui ser a comme un pr e- mier test et un bon r ésultat r edon- ner a de la confiance à tout un cha- cun. Latr eche qui a pr is en main l’équipe depuis une dizaine de jour s a su comment r emonter le mor al aux joueur s, sur tout les jeunes qui manquent d’expér ience en discu- tant longuement avec eux, chose qui est devenue une sour ce de motiva- tion pour le gr oupe. La dir ection, à sa tête Akli Adr ar, fait de son mieux pour r éunir les meilleur es condi- tions possibles afin de booster les camar ades de Kadr i à r éaliser de bons r ésultats et se r appr ocher encor e plus de l’objectif tr acé.

Même si les caisses du club sont vides et le MOB vit une situation financièr e tr ès difficile, les dir i-

geants actuels font des effor ts énor mes pour r épondr e aux doléances des joueur s qui n’étaient pas payés pendant tr ois mois pour cer tains. Concer nant le volet spon- sor ing, la dir ection a fait le tour der - nièr ement de la zone industr ielle de Tahar acht afin de convaincr e les anciens sponsor s à r enouveler leur contr at et décr ocher d’autr es avec cer tains opér ateur s économiques de la r égion qui ont donné leur accor d de pr incipe en attendant les négo- ciations. Signalons que la délégation du MOB pr endr a la r oute de M’Sila le vendr edi matin pour élir e domici- le dans un hôtel de la ville et affr on- ter le lendemain l’ABS pour le compte de la neuvième jour née de la Ligue 2.

Z. H.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 24 Max : 24 Max : 26 Max : 23 Min : 14 Min : 10 Min : 11 Min : 16 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

MERCREDI 16 OCTOBRE 2019 N°5299

MO BÉJAÏA La reprise a eu lieu avant-hier

LATRECHE PRÉPARE BOU SAÂDA

Les joueurs du MOB ont repris les entraînements,

avant-hier au stade de l’ Unité maghrébine

de Béjaïa, sous la houlette du coach Abdelkrim Latreche et de son adjoint, Noureddine Maroc, qui a intégré le staff technique

sur insistance de l’entraîneur en chef.

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(3)

APW DE TIZI OUZOU Le président et son exécutif en tournée à Ouadhias et Boghni

Plusieurs projets inspectés

L

a délégation s’est d’abor d r endue aux Ouadhias, où elle a inspecté les chantier s de l’EPH de 60 lits, de l’ovoïde au talweg de la ville, de la piscine, du centr e spor tif de pr oximité et du mar ché de pr oximité. À Assi Youcef, le pr ésident et son exécutif ont fait une halte au bur eau de poste du chef-lieu, puis au niveau du site tour istique «Tabbur t El Ainçar », ensuite au stade commu- nal qui attend d’êtr e mis en ser vi- ce. À Boghni enfin, la délégation a visité le pr ojet de r éhabilitation de la salle de cinéma locale, ainsi que le chantier d’un centr e spor tif de pr oximité, notamment la piscine semi-olympique qui tr aîne depuis de nombr euses années. Lor s d’un point de pr esse tenu à Boghni, le P/APW est r evenu sur la visite du jour : «Nous avons inspecté plu- sieur s pr ojets impor tant pour nos communes, à commencer par l’EPH des Ouadhias, d’une capa- cité de 60 lits. Mais nous enten- dons fair e tout notr e possible pour l’étendr e à 120 ou 140 lits, puisque l’espace existe. Les r esponsables du secteur et l’entr epr ise ont avancé la date de la fin du pr emier tr imestr e 2020 pour sa r éception.

Nous avons insisté sur le r espect des délais et sur la nécessité de doter l’hôpital de tous les ser vices nécessair es pour la meilleur e pr ise en char ge des malades de toute la r égion. Nous nous sommes aussi r endus au niveau du talweg des Ouadhias où un pr ojet d’ovoïde est inscr it depuis 2006 mais qui ne démar r e toujour s pas. Nous y avons vu l’inacceptable, c’est une catastr ophe. Une r ivièr e d’eaux usées à quelques mètr es de cen-

taines d’habitations, c’est une situation cauchemar desque pour les habitants. Nous allons en fair e une pr ior ité. Si un sou existe au niveau de la dir ection de l’hydr au- lique ou de l’office national de l’assainissement (ONA), il devr a êtr e dépensé dans ce pr ojet, afin de pr éser ver la santé des citoyens.

C’est une vér itable sonnette d’alar me que nous tir ons et que chacun pr enne ses r esponsabi- lités».

2 milliards de centimes pour l’aménagement de Tabburt El Ainçar

Concer nant leur halte à Assi Youcef, le P/APW expliquer a : «À Assi Youcef, nous nous sommes ar r êtés au bur eau de poste qui souffr e d’exiguïté et de dégr ada- tions multiples. La nor me natio- nale est d’une agence postale pour 9 000 habitants, la nor me de wilaya est d’une agence pour 7 000 habitants. À Assi Youcef, il y a un bur eau de 4m sur 4 pour une population de 20 000 habitants.

Nous avons fait toutes les démar ches pour ar r acher un pr o- jet d’agence postale pour cette commune. Au niveau du site tou- r istique «Tabbour t El Ainçar », nous avons convenu, avec les r es- ponsables du secteur de Tala Guilef et des for êts, d’entr e- pr endr e des aménagements avec des matér iaux appr opr iés, sans por ter atteinte ni au par c ni à l’en- vir onnement. Nous avons accor dé une subvention de 2 milliar ds de centimes pour l’aménagement du site et sa r entabilisation. Notr e objectif est d’encour ager le tour is- me de montagne. S’agissant du stade communal pr esque totale- ment achevé depuis une année et qui est en attente d’exploitation, il ne r este que le pr oblème de dépla- cement des poteaux d’éclair age.

Nous avons insisté aupr ès de l’en- tr epr ise pour qu’elle le r ègle tr ès r apidement. Nous fer ons le néces- sair e pour qu’il soit mis à la dispo- sition des spor tifs». Concer nant la visite au niveau de la commune de Boghni, le P/APW détailler a :

«Nous avons d’abor d été à la salle de cinéma de 600 places, qui a été en par tie r éhabilitée, gr âce à une subvention de l’APW, de 5 mil- lions de dinar s. Nous avons aussi engagé une cagnotte de 5 à 6 mil- lions de dinar s pour son achève- ment. Nous avons également accor dé 5 millions de dinar s pour la r éhabilitation de la salle des fêtes communale, comme nous avons aussi inspecté le chantier de la piscine et du stade. Nous avons donné des instr uctions pour amé- lior er la cadence des tr avaux», a t il conclu.

Mise en service partielle de l’hôpital des Ouadhias à fin décembre 2019 ?

La pr emièr e halte de l’exécutif de l’APW a été donc sur le chantier de l’hôpital des Ouadhias, un pr o- jet de 200 milliar ds de centimes, en constr uction depuis 2014, pour un délai initial de 28 mois. Mais depuis le pr ojet tr aine de r etar d en r etar d. Lor s de sa visite, M.

Hesbellaoui, l’ancien ministr e de la Santé, avait annoncé sa livr ai- son pour le mois de mai passé, mais ce ne fut malheur eusement pas le cas. Une autr e date avait ensuite été fixée pour le mois d’août der nier, mais les tr avaux tr aînent toujour s. À pr ésent, M.

Amiar, r esponsable à la DSP avan- ce une nouvelle échéance à savoir la fin du pr emier semestr e 2020 avec une pr ojection d’une «mise en ser vice par tielle à fin décembr e de l’année en cour s». À noter que l’entr epr ise a signalé une opposi- tion qui bloque l’achèvement du

mur de clôtur e. S’agissant du tal- weg des Ouadhias à pr oximité des habitations, le constat est dr ama- tique. Les odeur s nauséabondes, la multiplication d’insectes, de r ats, de r eptiles et d’animaux er r ants ont été signalés par les habitants venus à la r encontr e des élus. «Cette situation est inaccep- table, s’il y a un sou, il faut le mettr e pour la r éalisation de l’ovoïde. Nous allons tout fair e pour lancer ce pr ojet dans les meilleur s délais. C’est un pr oblè- me de santé publique», a r egr etté le P/APW. À r appeler qu’un pr o- jet d’ovoïde a été inscr it à l’indi- catif de la commune depuis 2006 pour une enveloppe financièr e ini- tiale de 11 milliar ds, mais à ce jour r ien n’a été fait au gr and dam des r iver ains. À la cité des 200 loge- ments, c’est un autr e constat de car ences. Les habitations ne sont pas r accor dées à l’électr icité, du coup les fils électr iques pen- douillent sur les têtes des citoyens comme une toile d’ar aignée. Les espaces ne sont pas aménagés et sont impr aticables. «Le pr omo- teur a pr is notr e ar gent et nous a tr ahis. Il faut fair e le nécessair e pour achever les tr avaux de VRD et nous br ancher à l’électr icité», a demandé avec insistance le pr ési- dent du comité de quar tier.

S’agissant du mar ché de pr oxi- mité, en attente de br anchement au r éseau électr ique, le mair e a été invité à établir une fiche technique qui ser a pr ise en char ge par l’APW, pour la r éalisation du poste maçonné comme exigé par la Sonelgaz.

Un projet d’agence postale retenu pour la commune d’Assi Youcef

La deuxième commune visitée, c’est celle d’Assi Youcef r elevant de la daïr a de Boghni. La pr emiè-

r e halte fut au bur eau de poste, exigu et dégr adé. Le P/APW annoncer a : «Un pr ojet d’agence postale a été r etenu au pr ofit de la commune et le chantier ser a lancé une fois les pr océdur es adminis- tr atives achevées». Au niveau du site tour istique «Tabbur t el Ainçar », un endr oit par adisiaque non exploité. Une cagnotte de deux milliar ds de centimes a été allouée sur le budget de l’APW pour son aménagement et sa r en- tabilisation : «Nous allons mettr e à disposition deux milliar ds de centimes pour l’aménagement de ce site, pour valor iser ce site qui accueille quotidiennement de nombr eux visiteur s qui viennent de tout le pays», a annoncé le P/APW. Au niveau du stade com- munal, un pr ojet achevé depuis plus d’une année mais toujour s pas mis en ser vice à cause de poteaux d’éclair age mal placés.

L’entr epr ise exige un avenant pour les déplacer. Du coup, le stade est pr is en otage. L’on signa- ler a également que le stade n’est doté ni de vestiair es, ni de tr i- bunes. L’entr epr ise a été inter - pellée pour r égler au plus vite tous ces pr oblèmes et mettr e le stade à la disposition des clubs locaux. À Boghni, la délégation s’est ar r êtée au niveau de la salle de cinéma dont l’or chestr e a été totalement r éhabilité et le balcon le ser a bientôt gr âce à une enveloppe financièr e de 5 à 6 millions de dinar s débloquée par l’APW. La salle des fêtes communale bénéfi- cier a elle aussi de tr avaux, avec une subvention de 5 millions de dinar s. Enfin, au niveau du centr e spor tif de pr oximité de Boghni, la délégation s’est ar r êtée au niveau de la piscine semi-olympique, en tr avaux depuis 2012. Le taux actuel d’avancement des tr avaux n’est que de 25% .

Hocine Taib

L’exécutif de l’APW de Tizi Ouzou, conduit par son président Youcef Aouchiche, était avant-hier en visite d’inspection et de travail au niveau des communes de Ouadhias, Assi Youcef et Boghni, au sud de la wilaya.

Mercredi 16 octobre 2019

L’ÉVÉNEMENT

2

(4)

SOCIAL Augmentation de la pension pour les handicapés à 10 000DA

Mercredi 16 octobre 2019

L’ÉVÉNEMENT 3

Plus de 15 000 personnes concernées à Tizi Ouzou

C

ette décision pr endr a effet à par tir du début de l’année pr ochaine avec un r étr oactif à compter du 1e octobr e 2019. La dir ection locale de la DAS, dans ce sillage a adr essé une cor r espondance aux communes par le biais des Chefs de daïr a pour lever tout amalgame sur cette question, a-t-on appr is de son r esponsable, M. Mehenni Achour. «La décision d’augmen- tation de la pension pour handi- capés, pr ise le mois de septembr e der nier, a été tr ès bien accueillie par mi cette catégor ie sociale.

Annoncée pour le début d’oc- tobr e, cette augmentation n’a pas été encor e per çue à ce jour par les handicapés». À ce pr opos, le DAS r assur e que «l’augmentation est bien r éelle mais qu’elle pr endr a effet à par tir du début de l’année pr ochaine». Rassur ant encor e, il fait savoir «qu’à par tir toujour s de cette date, donc, le début de l’année pr ochaine, ils per cevr ont un r étr oactif (un r appel) à par tir du pr emier octobr e. Cela s’ex- plique, souligne-t-il, par le fait que cette disposition ser a pr ise en char ge dans le cadr e de la mise en place du budget 2020 (LF2020).

Sont concer nés par cette augmen-

tation dans la wilaya de Tizi- Ouzou, tous les handicapés bénéfi- ciair es de la pension d’handicapé à 100% qui est actuellement de 4000 da et dont le nombr e, selon le r esponsable, est de 8382 per - sonnes. S’ajoutent à eux, pr écise- t-il, les per sonnes bénéficiair es de l’allocation for faitair e de solida- r ité (AFS) et dont le nombr e est de 6963, soit un total de 15 346 per - sonnes. Dans cette catégor ie, il y a des handicapés mineur s -18ans- qui bénéficient de l’allocation 3000 da/mois. Ce sont les par ents qui bénéficient de ces indemnités et ces der nier s doivent êtr e sans r evenu, ils sont 775 bénéficiair es.

Par ailleur s, on a 610 per sonnes, des sour ds-muets, qui per çoivent cette indemnité avec une couver - tur e sociale et une car te Chiffa. En outr e, dans la même catégor ie, la DAS a r ecensé 1174 de non- voyants dont le taux d’invalidité est de 95 et 100% . Néanmoins, pour la catégor ie qui r elève de

l’AFS, l’on appr endr a qu’il y aur a

«des instr uctions et des cir culair es d’application qui nous ser ont tr ansmises». «Les deux catégor ies ne sont pas r égies par les mêmes décr ets». Il faut savoir que dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le nombr e d’handicapés est de 28014 tous types d’handicaps confondus, ce qui donne un taux de 2.35% de la population. Le dir ecteur de la DAS r econnaît que l’augmenta- tion allouée aux handicapés «ne ser a pas complètement suffisante pour leur pr ise en char ge mais considèr e qu’elle amélior er a lar - gement leur situation». Le r espon- sable souligne qu’en plus de cette pension, les handicapés au niveau de la wilaya sont pr is en char ge en matièr e d’appar eillages et d’autr es aides attr ibuées sur le compte d’affectation spéciale. Ce der nier est centr alisé au niveau du ministèr e de tutelle. Pour r appel, il a été décidé de la génér alisation de l' allocation accor dée à tous les

handicapés à 100% , quelle que soit la natur e du handicap, l' âge de la per sonne handicapée et la sour ce de financement du bénéfi- ciair e, pour atteindr e les 10 000 DA. Ainsi, elle toucher a les handi- capés à 100% bénéficiant actuelle- ment d' une allocation for faitair e de solidar ité de l' or dr e de 3.000 da en plus de ceux bénéficiair es des 4000 da. Bénéficier ont également de cette augmentation mensuelle de l' allocation for faitair e de soli- dar ité tous les enfants handicapés à 100% âgés de moins de 18 ans.

Cette nouvelle mesur e, qui entr e en vigueur à compter du 1er octobr e 2019, toucher a toutes les per sonnes handicapées à 100% à l' échelle nationale et dont le nombr e global s' élève à 334 007 per sonnes, dont 23813 enfants. À noter que pour cette catégor ie sociale, il n’a été enr egistr é aucu- ne r evalor isation de pension depuis 2009.

H. K.

Plus de 15 000 personnes

bénéficieront de l’augmentation de l’allocation pour handicapés dans

la wilaya de Tizi Ouzou.

BÉJAÏA Désenclavement de Feraoun, Béni Djellil et Semaoun

A

yant pour objet la pr ésentation de l' avant- pr ojet du tr onçon r outier d' Amacine, une impor tante r éunion a eu lieu la semaine der - nièr e au niveau de la bibliothèque municipale de la commune de Fer aoun, sise à 50 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. Le conclave a r egr oupé le pr ésident de l’APC de Fer aoun, les P-APC des communes de Béni Djelil et Semaoun, le subdivisionnair e des tr avaux publics d' Amizour, le bur eau d’étude char gé du pr ojet et le mouvement associatif de la loca- lité de Fer aoun dans la wilaya de Béjaïa. En effet, cette impor tante r éunion a per mis la pr é- sentation du tr acé et de l' avant-pr ojet de r éali- sation de la r oute d' Amacine sur une distance d' envir on 15 km. Ainsi, le désenclavement de cette r égion montagneuse est mis en br anle avec comme pr ojection l’amélior ation du cadr e de vie des villageois, en r éalisant des r éseaux d’assainissement, le goudr onnage des r outes, l’éclair age public, le br anchement au

gaz natur el, le r enfor cement des voies de liai- son inter-villages et entr e la zone r ur ale et le pôle ur bain. Cela per mettr a, entr e autr es, aux villageois de se stabiliser en ces zones r ur ales et attir er a aussi les citadins pour y r evenir aux villages. Pour r appel, la non-concr étisation de ce pr ojet a soulevé, à plusieur s r epr ises, le cour r oux des citoyens des communes de Fer aoun, Béni Djellil et Semaoun. Un r assem- blement fut même or ganisé le mois de févr ier der nier devant le siège de la wilaya par des citoyens des tr ois localités pour l’ouver tur e de la r oute d’Amacine sur 15 km. Ce qui a incité une délégation composée du secr étair e génér al de la wilaya de Béjaïa, du dir ecteur des tr a- vaux publics, du chef de daïr a d’Amizour, de députés, du mair e de Fer aoun, du mair e de Semaoun, du mair e d’Amizour, des vice-pr ési- dents de l’APC de Béni Djellil et les délégués de la coor dination inter communale des asso- ciations des tr ois communes citées à se dépla-

cer sur les lieux, pr écisément au lieu-dit Amacine. La délégation s’est ensuite r endue dans les tr ois communes pour voir de pr ès la pr ojection de cette r oute. Sur site et en com- mun accor d, il a été décidé «d’inscr ir e une étude détaillée qui ser a confiée à un bur eau spécialisé pour achever son tr avail dans un délai de 5 ou 6 mois, sachant qu’une étude pr é- liminair e est achevée depuis 2013». Les citoyens des tr ois communes, à savoir Fer aoun, Beni Djellil et Semaoun se sont r assemblées pour «r evendiquer, pour la énième fois, l’ou- ver tur e de la r oute d’Amacine sur 15 kilomètr es afin de désenclaver les r égions et les r elier à la pénétr ante autor outièr e». Cela dit, le désenclavement de la r égion est désor mais mis en br anle, apr ès la pr ésentation la semaine der nièr e par un bur eau d’étude de l' avant-pr o- jet de la r oute d' Amacine.

Achour Hammouche

L'avant-projet du tronçon routier d'Amacine présenté

BOUIRA Il est le troisième depuis mai dernier

U

n nouveau dir ecteur de la jeunesse et des spor ts de la wilaya de Bouir a a été installé dimanche der nier. Il s’agit de Mohamed Riane, ancien DJ S de Sidi Bel Abbes. Il faut dir e que c’est le tr oisième DJ S désigné pour la dir ection du secteur depuis le mois de mai der nier. En effet, en mai der nier, apr ès avoir mis fin aux fonctions de Djamel Djender, il a été r emplacé par Lar bi Abdellaoui qui occupait le poste du pr ésident de la fédér a- tion algér ienne d’haltér ophilie. Il n’a fallu que quelques jour s pour que ce der nier décide de par tir, mais avant il désigna Ali Smaili comme dir ecteur de l’OPOW sans consultation au pr éalable du wali de Bouir a, M. Limani. Aussitôt venu aussitôt par ti, le wali a r ejeté la pr oposition de Abdellaoui et installe Hocine Hemmal comme dir ecteur de l’OPOW. Mais voilà, entr e temps, plusieur s noms cir culaient pour occuper le poste du DJ S, y com- pr is l’actuel DJ S, Mohamed Riane, qui aur ait r efusé de venir à Bouir a apr ès avoir eu connaissan- ce de l’état des lieux, notamment les innombr ables pr oblèmes dans lesquels patauge le secteur.

Devant la pr ession des tr a- vailleur s du secteur qui ne per ce- vaient plus leur s paies, le secteur était car r ément à l’ar r êt. À cet effet, le ministr e de la J eunesse et des spor ts, M. Ber naoui, désigne- r a Ali Smaili qu’il connaissait tr ès bien pour avoir était son entr aî- neur en sélection nationale d’es- cr ime. Ce cadr e à la DJ S de Bouir a, qui occupait le poste de chef d’unité de la piscine de Kadir ia, a été installé en pr ésence de la famille spor tive de la wilaya de Bouir a, et ce en absence des autor ités. Accosté, ce der nier dir a, sans vouloir polémiquer, avoir accepté le pr emier poste de dir ec- teur de l’OPOW comme c’est le cas aujour d’hui pour celui du DJ S de Bouir a, sans fouiner dans les détails, notamment concer nant le fait que sa désignation devait se fair e sur pr oposition du pr emier magistr at de la wilaya. Ceci dit, au moment où ce der nier enta- mait sa tâche de dir ecteur de la jeunesse et des spor ts de la wilaya de Bouir a par intér im, contr e toute attente, on annonce la venue d’un nouveau dir ecteur,

Mohamed Riane, le même dir ec- teur qui devait r emplacer Lar bi Abdellaoui. Ainsi, le désor mais nouveau dir ecteur a été installé dimanche der nier au niveau du siège de la wilaya pr esque en cati- mini. Rester a-t-il ou par tir a-t-il comme ses pr édécesseur s ? C’est la question qui tar aude les cadr es et fonctionnair es du secteur. Une chose est sûr e, la tâche s’annonce difficile pour ce der nier compte tenu que le secteur de la jeunesse et des spor ts de Bouir a est en plein agonie. Les cadr es et fonc- tionnair es ainsi que le mouvement associatif spor tif attendent beau- coup du nouveau DJ S, à commen- cer par pr océder à l’assainisse- ment des lieux et r etr ousser les manches pour r emettr e le secteur sur les r ails.

M’hena A.

Un nouveau

DJS installé

(5)

TIZI OUZOU Département des sciences financières et comptabilité

A

va n t -h ier, «le

Dép a r t em en t d es sciences financièr es et comptabilité du campus uni- ver sitair e de Tamda a été le t h éâ t r e d ’u n e scèn e d ’u n e r ar e violence. En effet, Pour avoir été empêché de fr auder à l’examen, un étudiant s’est tailladé le cor ps avec un objet contendant», lit-on dans un communiqué signé par le col- lectif et dont nous détenons une copie. «Cet incident a pr ovoqué une panique géné- r ale et a per tur bé le dér oule- ment des examens de r attr a- page. L’enseignante char gée de la sur veillance a subi un choc qui lui a valu un éva- n ou issem en t », d ét a ille-t -on . E t d e p ou r su ivr e : «Ses collègues de la coor dination ont eu également leur par t de fr ayeur ». Tout ceci, ajoute-t- on, «en l’absence totale d’in- ter vention des agents censés assur er la sécur ité de l’éta-

blissement et de son per son- nel». «Pour votr e infor ma- t ion , le d ép a r t em en t d es sciences financièr es a été livr é à l’a b a n d on d ep u is b elles lur ette. Dépour vu de sécur ité, il sem b le d even ir u n n on man’s land où toutes les vio- lences s’expr iment», r egr ette le collectif des enseignants.

«L es en seign a n t s évolu en t d a n s d es con d it ion s in t e- nables et leur mission s’avèr e pér illeuse chaque jour davan- tage. Il n’est plus possible d ’en visa ger u n fon ct ion n e- m en t n or m a l d a n s u n t el contexte mar qué par une vio- lence inouïe enver s les ensei- gnants aussi bien de la par t des étudiants que de la par t de per sonnes intr uses qui ont fait du campus de Tamda un

lieu pr opice à toutes dér ives», indique-t-on. «Nous, collectif d es en seign a n t s d u Dép a r t em en t d es scien ces fin ancièr es et comptabilité, d én on çon s én er giq u em en t cet t e violen ce ver b a le q u i s’abat sur le per sonnel ensei- gnant et administr atif, et ce la isser -a ller d es ser vices censés assur er leur sécur ité», soulignent les enseignants. Ils mettent en gar de contr e les

«conséquences fâcheuses qui découler aient de cette situa- tion inextr icable. Une situa- tion qui appelle à des solu- t ion s et à d es r ép on ses ur gentes à la hauteur de ce qu’exige l’espace univer sitai- r e». Par ailleur s, note-t-on,

«nous nous r éser vons le dr oit d’entamer toutes les actions à

même de nous per mettr e de r ecouvr er notr e sécur ité et de pr éser ver notr e intégr ité phy- sique et mor ale. Pour cela, nous, enseignants du dépar te- ment des sciences financièr es et comptabilité, déclar ons que toutes les activités pédago- giques et administr atives sont gelées à par tir d’aujour d’hui, 14 octobr e et ce, jusqu’à nou- vel or dr e», annoncent-ils. Ils ont pr is à témoin l’opinion publique et les médias de «la dér ive car actér isée que subit notr e espace pr ofessionnel».

«Ain si, n ou s a p p elon s n os collègues des autr es facultés à fair e pr euve de solidar ité et de vigilance. Il y va de notr e honneur et de notr e dignité», conclut le communiqué.

H Kaméla.

Les enseignants du campus Tamda du Département des sciences financières et comptabilité annoncent le gel de toutes les activités pédagogiques et administratives au niveau de leur département.

Mercredi 16 octobre 2019

ACTUALITÉ

4

R

ien ne va plus entr e la dir ection et les élèves du nouveau lycée d' Aït Smaïl.

Depuis avant-hier lundi, les élèves boycot- tent les cour s et menacent même d' une gr ève illimitée «jusqu' à satisfaction de leur s r evendications». Selon notr e sour ce, les élèves pr otestatair es r éclament la r éfection de cer taines salles de classe, dont

l’électr icité est défectueuse et les r ideaux sont endommagés. Les potaches insistent aussi sur une meilleur e pr ise en char ge de l' établissement, notamment de la cantine.

«Il y a un manque flagr ant d' eau à tel point que même à la cantine, on ne nous en ser t pas. Il faut sor tir de l’établissement à chaque déjeuner pour cher cher une gout-

te d’eau quelque par t», se plaint un lycéen. Et d' ajouter : «On ne peut pas assister aux cour s dans des classes à moi- tié obscur es pour quelques-unes et sans r ideaux pour d' autr es». Un autr e élève enchaîner a : «Nous demandons aussi que l' administr ation pr enne dor énavant en char ge les fr ais d’impr ession dans la cadr e de nos pr ojets d' études pér iodiques. En tant qu' élèves, nous ne sommes pas en mesur e d' assur er ces fr ais, de plus en plus coûteux». À signaler que même au niveau du lycée Maouche Idr is, r elevant de la commune voisine de Taskr iout, les élèves sont en gr ève depuis au moins tr ois jour s.

La tr anche des lycéens mécontents r écla- me la r évision totale de l’emploi du temps que la dir ection a élabor é. Selon eux, toutes les matièr es essentielles sont pr o- gr ammées pour les apr ès-midi, «ce qui est anti-pédagogique», estiment-ils. Du côté de la population locale, l’on pense qu’«un ter r ain d’entente devr ait êtr e tr ouvé au plus vite entr e les élèves et leur s dir ections r espectives, pour éviter que ces débr ayages ne se pr olongent et pénalisent les lycéens, notamment ceux des classes ter minales».

M. K.

Les lycéens en grève

Aït Smaïl

Gel des activités

A

vant-hier lundi un grand incendie s’est déclaré dans une contrée bordée de vastes oliveraies non loin du village Tighil Mahmoud dans la com- mune de Souk El Tenine. Dans un laps de temps réduit, les flammes dévastatrices ont consumé des dizaines d’oliviers, d’oléastres et d’autres arbres.

Alertés, les éléments de la protection civile de Draa Ben Khedda sont arrivés sur les lieux pour assister les jeunes villageois et les propriétaires des terres dans la lutte contre le feu. Il faut dire que beaucoup de citoyens n’ont montré aucune réticence à com- battre les flammes nonobstant les fumées suffo- cantes et la chaleur infernale autour de cet incroyable brasier et ce, bien avant l’arrivée des pompiers. La présence sur les lieux des autorités locales qui n’ont ménagé également aucun effort pour venir à bout de cet incendie a été remarquée et saluée. Les renforts sont même arrivés des Ouadhias. À souligner que même le directeur de la protection civile était également sur les lieux pour superviser et coordonner la lutte contre cet énième incendie qui s’est déclaré dans la région. Pendant que la bataille se poursuivait rageusement et qu’on tentait de protéger les habitations vulnérables, une ondée est venue, en fin d’après-midi, donner un salutaire coup de pouce aux pompiers et aux jeunes villageois de Tighilt Mahmoud. Les flammes se sont ainsi éteintes au grand soulagement de tout le monde. C’était aussi l’occasion pour les citoyens de réitérer leur vieille réclamation qui consiste en l’implantation d’un poste avancé de la protection civile dans cette circonscription. Pour rappel, un projet de réalisation d’un cantonnement de pom- piers est inscrit et le choix de terrain effectué, mais celui-ci n’a pas été encore entamé.

I. Lounès

Des centaines d’oliviers ravagés

Tighilt Mahmoud

L

es éléments de la brigade de la Police judiciaire de la sûreté de daïra de Souk El-Tenine, rele- vant de la sûreté de la wilaya de Béjaïa, ont mis fin, la semaine écoulée, aux agissements d'un indi- vidu impliqué dans une affaire de chantage et de tromperie à Souk El-Tenine et dont la victime est une jeune fille de 33 ans. Les détails des faits de cette affaire font suite aux renseignements fiables parvenus au service de la police de Souk El-Tenine faisant état de la présence, à côté de l'agence de la Banque nationale d'Algérie (BNA) de Souk El- Tenine, d'une fille victime de chantage de la part d'un jeune homme qu’elle attendait pour lui remettre une somme considérable d'argent, en échange de son silence sur ses agissements

“contraires aux bonnes moeurs”. Se basant sur ces infirmations, les éléments de la police se sont immédiatement rendus sur le lieu où ils se sont mis à surveiller les faits et gestes du suspect qu'ils ont fini par épingler en flagrant délit d'extorsion d'ar- gent, c'est-à-dire au moment exact où il encaissait la somme d'argent des mains de la jeune fille. Le mis en cause est le dénommé O. A., âgé 37 ans, résidant dans la ville mitoyenne de Darguina.

L'interrogatoire du maître-chanteur et les déclara- tions de la victime ont révélé que le but du suspect, qui a fait connaissance depuis un certain temps avec la fille sous une fausse identité, était juste de lui extorquer d'importantes sommes d'argent en la menaçant de dévoiler et de rendre publics “ses agissements”. Le communiqué de presse de la poli- ce précise qu'il l'a détroussée à plusieurs reprises de plusieurs sommes d'argent, dont le total dépasse les 210 millions de centimes. À chaque fois, le maître- chanteur lui évoque une personne qui l'aurait filmée au moment où elle se trouvait en compagnie d'une certaine personne dans un certain endroit et cette personne qui l'aurait filmée exige, pour sup- primer les photos diffamatoires, de grandes sommes d'argent. Un dossier pénal a été constitué contre le suspect. Il comprend l'accusation de chan- tage et de tromperie. Il a été présenté devant le pro- cureur de la République près le tribunal de Kherrata territorialement compétent, qui l'a déféré en citation directe. Il a été prononcé contre lui la peine de 2 années de prison ferme et une amende de 100 mille dinars avec injonction de rembourser à la fille les sommes d'argent qu'il lui a extorquées.

B Mouhoub.

Arrestation d'un maître-chanteur

Souk El-Tenine

(6)

Taureau Lion

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons Balance

Bélier

Sagittaire

GAÏD SALAH, Général de Corps d’Armée

«L'Algérie est

sur la bonne voie»

L

e vice-ministr e de la Défense nationale, Chef d' Etat-major de l' Ar mée, le Génér al de Cor ps d' Ar mée Ahmed Gaïd Salah, a déclar é mar di à Alger que l' Algér ie était sur " la bonne voie et aiguillée dans la bonne dir ection gr âce à la gr ande cohésion et confiance entr e le peuple et son Ar mée.

" Aujour d' hui, nous pouvons dir e avec cer titude que l' Algér ie est sur la bonne voie et aiguillée dans la bonne dir ection, tel que souhaité par ses loyaux enfants, gr âce à la gr ande cohésion et confiance entr e le peuple et son Ar mée, cette ar mée qui a été pour lui un pr otecteur contr e le mal de la bande et de ses r elais par les décisions cour ageuses pr ises par le Haut Commandement de l' ANP dés le début de la cr ise. Des décisions qui se sont r évélées, avec le temps, per tinentes et judicieuses car allant toutes dans le sens des intér êts du peuple et de la patr ie" , a affir mé le Génér al de Cor ps d' Ar mée Ahmed Gaïd Salah, dans une allocution d' or ientation lor s de sa visite de tr avail au Commandement des For ces navales, dans le cadr e du

suivi de la mise en œuvr e du plan de développement des For ces visant à pr omouvoir et à moder niser les capacités de la Flotte navale. Selon un commu- niqué du ministèr e de la Défense nationale, le Génér al de Cor ps d' Ar mée Ahmed Gaïd Salah a ajouté, à cette occasion, que l' ANP " continuer a à honor er, comme elle l' a toujour s fait, ses engagements pr is devant Allah, la patr ie et l' histoir e" . Il a souli- gné, à ce pr opos, les effor ts " sou- tenus et dévoués" de l' ANP pour instaur er un climat de confiance et de sér énité, qui a per mis de fr anchir plusieur s étapes aux objectifs complémentair es, notamment apr ès la tenue du Conseil des ministr es, le 9 sep- tembr e 2019, sous la pr ésidence du chef de l' Etat, Abdelkader Bensalah, qui a vu la concr étisa- tion de nombr euses démar ches sér ieuses et sincèr es, à tr aver s l' amendement et l' adaptation de la loi élector ale en totale adéqua- tion avec les pr éoccupations populair es, et en r éponse aux aspir ations des Algér iens et aux r evendications pr essantes du peuple. Il a évoqué, dans le même sens, la cr éation de l' Autor ité nationale indépen- dante des élections (ANIE),

" vér itable pier r e angulair e, au r egar d de ses impor tantes pr ér o- gatives, pour la r éussite de cette échéance pr ésidentielle, atten- due et décisive" . " Ainsi, l' ANIE a tr ouvé le plein appui, aide et assistance aupr ès des différ entes institutions de l' Etat qui lui ont offer t les moyens et les facilita-

tions pour accomplir aisément ses nobles missions et son devoir national" , a-t-on ajouté de même sour ce. Le Génér al de Cor ps d' Ar mée Ahmed Gaïd Salah a r appelé, ajoute la même sour ce, l' adoption lor s du der - nier Conseil des ministr es d' im- por tants pr ojets de lois, à l' ins- tar des lois de Finances et des hydr ocar bur es, qu' il a qualifiées de " r éel jalon supplémentair e"

pour " r elancer " l' économie nationale et donner " un nou- veau souffle" à l' investissement dans diver s secteur s écono- miques str atégiques. Cette même r éunion a vu également l' adoption du pr ojet de loi com- plétant l' Or donnance N 02-06 du 28 févr ier 2006 por tant Statut génér al des per sonnels militair es pr évoyant des disposi- tions inter disant aux militair es en activité de ser vice admis à cesser définitivement de ser vir dans les r angs de l' ANP, pour une pér iode de cinq (05) années à compter de la date d' effet de la cessation d' activité, d' exer cer toute activité politique par tisane ou de se por ter candidat à une quelconque fonction politique élective. Cette mesur e est

" motivée" par plusieur s r aisons, en ce sens que l' exer cice d' une activité politique par tisane ou la candidatur e à une fonction élec- tive publique " exige nécessair e- ment de fair e des déclar ations et de par ticiper à des débats pou- vant constituer une violation du devoir d' engagement et de r éser - ve, tel que pr évu par la loi" .

Le vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'État-major de l'Armée, le Général de Corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, a déclaré hier à Alger que l'Algérie était sur “ la bonne voie et aiguillée dans la

bonne direction grâce à la grande cohésion et confiance entre le peuple et son Armée” .

Rahabi, Taleb Ibrahimi, Benbitour

Des personnalités appellent au report de l’élection D

ix-huit per sonnalités politiques natio-

nales ont suggér é, hier dans un commu- niqué commun, le r epor t de l’élection pr ési- dentielle du 12 décembr e pr ochain, tout en appelant à la pour suite du Hir ak. Les signa- tair es du communiqué estiment que «le pou- voir doit pr endr e les mesur es d’apaisement pour r éunir les conditions nécessair es au dér oulement libr e et tr anspar ent du pr o- chain scr utin». Il s’agit, en fait, de six mesur es pr oposées par ce gr oupe à savoir «la satisfaction des r evendications r elatives au dépar t des symboles r estants du pouvoir déchu, et démantèlement des r éseaux de la cor r uption sous toutes ses for mes» ; «la libé-

r ation immédiate et sans condition des déte- nus d’opinion: jeunes et moins jeunes, étu- diants et activistes du Hir ak» ; «le r espect du dr oit constitutionnel de manifester pacifi- quement, levée de toute entr ave à l’action politique, et à la liber té d’expr ession dans tous les médias, notamment l’espace audio- visuel public et pr ivé» ; «la levée des entr aves aux mar ches populair es pacifiques et à l’accès à la capitale» ; la «cessation des pour suites et des ar r estations illégales d’ac- tivistes politiques», et enfin «inviter à un dia- logue sér ieux et r esponsable de toutes les par ties favor ables à ces r evendications».

Annoncé la veille par l’un des signatair es, en

l’occur r ence l’ancien diplomate Abdelaziz Rahabi, le document en question a été émar gé par, entr e autr es, Ali Yahia Abdenour, Ahmed Taleb Ibr ahimi, Ahmed Benbitour, Ali Benmohamed, Nour eddeine Benyessad, Sadek Dzir i, Lyès Mer abet Nasser Djabi, Louisa Aït Hamadouche…

Pour ces per sonnalités politiques, auxquelles se sont jointes plusieur s univer sitair es et avocats, «il est impossible d’envisager une élection pr ésidentielle dans les conditions actuelles», insistant sur l’impér atif d’enga- ger un dialogue inclusif pour pouvoir déga- ger «un consensus national».

M. A. T.

À l’appel des syndicats autonomes et de la

communauté universitaire

Imposante

marche à Béjaïa...

Mercredi 16 octobre 2019

ACTUALITÉ 5

L’intérêt de suivre le tempo

du jour

Point

Par S Ait Hamouda

L

a longévité d’une loi se mesur e à l’aune du temps qui passe, sans fair e de br uit, sans tintamar r e, sans tambour ni tr ompette. Elle (la loi) s’évalue en fonction de sa teneur en justice et en équité, voir e même en équilibr e. Chez nous, les lois sont l’émanation de la Constitution, la mèr e des textes et de ce qui a été pondu pour doter l’Algér ie de r èglements qui puissent la fair e r econ- naîtr e par mi les nations. Cela per met au

peuple d’avoir de la vision, à long ter me, de longue por tée et de vue, d’hor izon lar ge pour ne pas avoir à se tr omper de légalité. Tout compte fait, les textes dépendent des par tis, des per sonnalités ou d’indépendants, à chacun son appr é- ciation de la question des textes fonda- teur s ou r efondateur s de la République.

Pour un par ti, la loi et ceux qui l’adop- tent ne sont pas qualifiés pour, donc il faut que ce soit la nôtr e qui s’impose au peuple, par ce que nous avons des r aisons de la suggér er aux électeur s. Nonobstant

pour un autr e, il va falloir r evoir tout, globalement et dans le détail, pour impo- ser la démocr atie comme issue à la cr ise.

Mais cette démocr atie qui n’est pas telle- ment démocr atique doit non pas dépendr e des vocifér ations de la popula- ce, ni des cr is, ni des hystér ies collec- tives, mais de ce que l’État a à pr oposer.

L’État aur a à déter miner les r ègles avec lesquelles fonctionnent l’exécutif et delà la législation et le législateur lève la main pour l’adopter. C’est son r ôle et puis quoiqu’il en soit, les textes passer ont

quoi qu’il ar r ive. Que le député vote ou s’abstient, la loi va êtr e admise et fer a par tie de notr e dr oit de gr é ou de for ce.

Rassemblons tous nos législations et voyons où ça nous mènent, aux chemins de mulets ou aux bifur cations au détour d’un talweg, ou à la montée ver tigineuse d’un col abr upt. Il s’avèr e, comme une antienne, que pour r endr e la r engaine subtile il faut suivr e le tempo ainsi qu’il le doit.

S. A. H.

À

l’appel des syndicats autonomes, des par tis politiques et de la communauté univer sitai- r e de Béjaïa, une imposante mar che a été or ga- nisée, hier, dans les r ues du chef-lieu de wilaya contr e le système en place. Les manifestants ont exigé «la libér ation des détenus d’opinion et le r etr ait du pr ojet de la loi de finance 2020 et l’avant-pr ojet sur les hydr ocar bur es», tout en affichant leur r ejet de la pr ésidentielle du 12 décembr e. Dur ant leur mar che entamée de la maison de la cultur e, avec halte devant le tr ibu- nal, les mar cheur s ont scandé des slogans hos- tiles aux tenants du pouvoir. A noter que les syndicats autonomes ont coïncidé cette semaine leur jour née de gr ève cyclique avec celle de la communauté univer sitair e, pour «condamner la r épr ession qui s’est abattue sur la manifestation pacifique des étudiants à Alger, mar di passé».

Le bur eau de Béjaïa du PST estime, quant à lui, dans une déclar ation distr ibuée hier, que «(…) le peuple algér ien est désor mais r ésolu à se r éappr opr ier sa souver aineté et à fonder une République où la démocr atie, le pr ogr ès social et la liber té ne ser ont pas des fair e-valoir de la dictatur e, mais le socle d’air ain de l’Algér ie de demain».

… Ça a marché à Tizi Ouzou également…

Sans doute pr is par les examens, même en nombr e moins impor tant que d’habitude, les étudiants de l’univer sité Mouloud Mamer i étaient tout de même hier au r endez-vous de la mar che hebdomadair e du mar di pour r éclamer le dépar t de tous les symboles du système, à Tizi-Ouzou également. Rejoints par les citoyens, la pr ocession des manifestants agr andissait au fil de la mar che. Tout le long de la manifesta- tion (du campus Hasnaoua à la place de l’an- cienne gar e), les mar cheur s ont scandé les slo- gans habituels contr e le système en place avant de se disper ser dans le calme ver s 13 heur es.

… Tout comme à Bouira

À l’appel du comité national pour la libér ation des détenus d’opinion, des centaines de citoyens ont battu le pavé hier dans la ville de Bouir a, pour exiger la libér ation de l’ensemble des déte- nus politiques dans le pays. La mar che qui a r egr oupé des citoyens, des élus de par tis d’op- position et des étudiants de toutes les communes de la wilaya, s’est ébr anlée ver s 10h à par tir de la place du centr e-ville. Tout au long de leur tr ajet, les mar cheur s ont scandé des slogans hostiles au pouvoir politique en place et ont r ejeté l’or ganisation d’une élection pr ésidentiel- le dans le cadr e actuel des choses. Des par ents et des pr oches de cer tains détenus étaient égale- ment pr ésents. Pour eux, la libér ation de l’en- semble des détenus politiques est la condition pr emièr e pour mener un vér itable dialogue et un consensus politique autour d’un pr ojet de tr ansition. Par ailleur s, les manifestants ont aussi r éclamé l’annulation du pr ojet de la nou- velle loi sur les hydr ocar bur es. Ar r ivés devant le por tail pr incipal de la cour de justice, les manifestants ont tenu un r assemblement, avant de se disper ser dans le calme.

D. S. ; Amar A.

et Oussama Khitouch

(7)

du jour

Mercredi 16 octobre 2019

ACTUALITÉ

6

SANTÉ Persistance de certaines maladies transmissibles

S

elon lui, la per sistance de cer taines maladies témoigne de la faible efficacité de l’ac- tion inter sector ielle, puisque, dit- il, la pr évention, ce n’est pas seu- lement la tâche du ministèr e de la Santé, mais de l’ensemble des sec- teur s qui doivent, selon lui, contr i- buer à la pr évention des phé- nomènes épidémiques. Pour le spécialiste des maladies tr ansmis- sibles, la pr évention et la sensibili- sation figur ent par mi les pr ior ités de l’État, r éaffir mées, appuie-t-il, par la loi sanitair e adoptée en 2018. Toutefois, Djamal Four ar a tenu à assur er que la situation épidémiologique en Algér ie se car actér ise par un net r ecul,

«voir e l’élimination», de cer taines

maladies tr ansmissibles. Pour lui, le défi est r epr ésenté par des pathologies émer gentes ou r é- émer gentes, à l’exemple de la

diphtér ie, du botulisme, la peste, la gr ippe H1N1…, auxquelles il ajoute la menace que constituent le cor onavir us, la fièvr e d’Ebola,

la Dengue ou encor e le vir us Chikungunya. A une question de savoir si le système national de pr évention est suffisamment fiable contr e ces types de menaces, le Dr Four ar r épond que «la démar che du ministèr e de la Santé est basée sur 26 pr ogr ammes mul- tisector iels coor donnés de pr éven- tion, pour atteindr e les objectifs liés à leur élimination ou leur contr ôle». En outr e, l’inter venant de la Chaîne 3 explique qu' un cer - tain nombr e de maladies, notam- ment d’or igine hydr ique, r ésulte souvent d’un laisser-aller d’entités communales, lesquelles n’assur e- r aient pas convenablement l’as- sainissement du milieu dont ils ont la char ge. Il cite également des mor ts d’hommes constatées, chaque année, dans les r égions du sud algér ien des suites de l’absen- ce d’actions de lutte per manente que devr aient engager r égulièr e- ment les ser vices communaux

«pour endiguer la pr olifér ation de scor pions». Évoquant, par ailleur s, l’appar ition du mous- tique tigr e en Algér ie, qui a envahi les cinq continents à par tir de l’Asie du sud-est, l’invité, tout en

r econnaissant que le pays «n’en est pas à l’abr i», r assur e sur l’ab- sence de r isque de maladies, à l’exemple de la Dengue ou du Chikungunya. A titr e de pr écau- tion, il signale que le ministèr e de la Santé a activé des mesur es pr é- ventives, en cr éant un comité d’exper ts char gé d’évaluer le r isque de maladies susceptibles d’êtr e tr ansmises par les mous- tiques, appuyé par un plan de r iposte. Par ailleur s, et en ce qui concer ne la per sistance de cer - taines maladies, à l’exemple de la r ougeole ou de la r ubéole, le Dr l’impute notamment au r efus de cer taines familles à fair e vacciner leur s enfants. Concer nant l’épidé- mie de méningite vir ale, le Dr.

Four ar dir a que 93 cas ont été enr egistr és dans la wilaya d’El- Oued, une cinquantaine de cas confir més dans la wilaya de J ijel, 22 à Biskr a et une vingtaine dans la wilaya de Batna. L’inter venant de la r adio a appelé à ne pas s’af- foler, «car la méningite vir ale est une infection bénigne qui ne r equier t pas de tr aitement et qui guér it en une semaine envir on».

L. O. CH.

La persistante de certaines

pathologies transmissibles est liée à un déficit d’hygiène du milieu, a indiqué, hier, le directeur de la prévention au ministère de la Santé, Djamal Fourar, sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale.

Un déficit d’hygiène pointé du doigt

IGHIL ALI Célébration de la Journée mondiale de l’alimentation

Ath Abbas étalent leur savoir-faire L

a bibliothèque communale d' Ighil Ali a

abr ité, hier, des festivités mar quant la célébr ation de la J our née mondiale de l’ali- mentation. Cette jour née, qui a dr ainé une foule nombr euse, a été or ganisée à l' initiati- ve de l' association Adr ar pour le développe- ment des pr oduits agr icoles des Ath Abbas en collabor ation avec la dir ection des ser - vices agr icoles (DSA), la subdivision agr ico- le et l' APC d' Ighil Ali, ainsi que l' associa- tion féminine locale " Tafat" . Une exposi- tion-vente de pr oduits agr icoles et ar tisa- naux a été or ganisée tout au long de la manifestation, où 25 stands ont été installés pour l' occasion. Ainsi, pour pr omouvoir l’agr icultur e de cette r égion montagneuse, les paysans et ar tisans locaux ont étalé tout

leur savoir-fair e suivant leur spécialités r es- pectives, et ce, devant une foule admir ative et sur tout cur ieuse d' en savoir un peu plus sur les pr oduits exposés. La manifestation a per mis sur tout de mettr e en exer gue la r ichesse que r ecèle la r égion des Ath Abbas qui pr omet beaucoup dans les domaines agr icultur e de montagne et ar tisanat. Les pr oduits exposés concer naient l' habille- ment avec le métier à tisser (Takechabit, bur nous et couver tur e tr aditionnelles appelée Ihembel), la r obe kabyle sous toutes ses déclinaisons, le pr êt-à-por ter. Il y avait également des pr oduits agr icoles du ter r oir, à l' instar du lait et ses dér ivés (fr omage et petit-lait de chèvr e, beur r e...) des far ines de car oube et du blé gr illé, de l' huile d' olive et

des olives séchées, des plats culinair es tr adi- tionnels, des gâteaux… Toutefois, il y a lieu de souligner cette spécialité de la r égion qui a tr ait à la confection du poivr on r ouge moulu. La r égion des Ath Abbas est connue pour sa pr oduction de cette épice qui est uti- lisée comme color ant alimentair e natur el des sauces. Tous les foyer s de la r égion confectionnent cette épice qui r elève les plats. Des femmes en font un vér itable com- mer ce. Un litr e du poivr e r ouge piquant moulu coûte 1 000 DA, alor s que le doux vaut 800 DA/litr e ! Il y avait aussi le stand de vente des r aisins de Mouka, qui avaient dépassé les fr ontièr es du village avant la guer r e de libér ation nationale, tellement ils sont de bonne qualité. J usque dans les

années 1940, il y avait un mar ché hebdoma- dair e à Bouni, où les pr oduits agr icoles de la r égion étaient vendus. D' autr es stands exposaient, quant à eux, des pr oduits ar ti- sanaux comme les ustensiles en bois de fr êne (cuillèr es, assiettes, coupes…) des col- lier s ar tisanaux en ambr e gr is appelés Skhab. Cette industr ie ar tisanale a failli dispar aîtr e dans la r égion, n' était-ce le cou- r age et la per sévér ance d' une femme de Takor abt qui a r essuscité ce métier tr adi- tionnel. «J e fabr ique moi-même les collier s de Skhab à Takor abt. Les pr ix oscillent entr e 2 500 et 5 000 DA le collier. Cela dépend de la matièr e avec laquelle il est fabr iqué», dir a cette vaillante dame de Takor abt pr ésente avec son stand à ladite manifestation. Autr e cur iosité, cette fois-ci nous vient de cet appar eil appelé séchoir que nous pr oposait le jeune Izer adjène Ali, un jeune menuisier d' Ighil Ali. «Cet appa- r eil ser t à sécher les fr uits et légumes comme la figue, le poivr on, la tomate et les gr ains comme le couscous et bien d' autr es pr oduits alimentair es nécessitant leur séchage. J ' ai r eçu un pr ototype d' une asso- ciation fr ançaise et j' en ai fabr iqué un par mes soins. On peut le fabr iquer à toutes dimensions. C' est un appar eil en bois com- posé de tr ois compar timents pour le sécha- ge des fr uits et légumes. Il possède une gr ille et une vitr e pour pr otéger les pr oduits à sécher contr e la poussièr e et la pluie», explique notr e inter locuteur. Ainsi donc, la célébr ation de la J our née mondiale de l' ali- mentation à Ighil Ali a tenu toutes ses pr o- messes. Elle a per mis sur tout de mettr e en valeur la r ichesse ar tisanale et agr icole de cette r égion montagneuse qui a besoin d' en- cour agement.

Syphax Y.

Draâ El-Mizan

Ihadathène maintiennent la pression D

epuis tr ois jour s, les habi-

tants d' Ihadathène blo- quent l' accès au Centr e d' en- fouissement technique d' or - dur es ménagèr es situé dans leur localité. Les pr otestatair es r evendiquent le bitumage de la r oute qui mène à leur s habita- tions, l' éclair age public et la r éalisation d' un gabionnage.

Cer tes, les adjoints au mair e ont essayé de les convaincr e à sur seoir à leur action, mais les habitants r efusent car, disent- ils, les engagements donnés par les r esponsables locaux lor s de leur der nièr e action n' ont pas été r espectés. «Nous avons attendu deux mois comme il a été stipulé dans l' engagement,

mais nous avons constaté que les pr omesses n' ont pas été tenues. C' est pour quoi nous sommes décidés à ne pas r enon- cer à cette action, avant de voir les engins sur les lieux. Nous r ester ons ici le temps qu' il fau- dr a», déclar ent nos inter locu- teur s. À r appeler qu' une sour ce pr oche de l' APC nous avait confié que ce pr ojet est inscr it et qu' il ne r estait qu' à suivr e les pr océdur es nécessair es qui pr ennent beaucoup de temps.

Pour le moment, aucun camion n' est autor isé à déchar ger les déchets ménager s dans ce CET.

Et pour conséquence, il nous a été donné de constater que dans tous les quar tier s de la ville et

des cités, les or dur es commen- cent à for mer des monticules de déchets de tout genr e dégageant des odeur s nauséabondes. «On ne peut pas r espir er à cause de l’égout à ciel ouver t qui déver se ses eaux usées en pleine chaussée et en plus de cela, voilà que des or dur es sont en tr ain de dégager leur mauvaise odeur par ce que le CET est fer mé par les habitants d' Ihadathène», déplor e un mar chand de fr uits où l' écoulement des eaux est ar r ivé devant son étal.

Effectivement, le long de la r oute menant au mar ché débor - de d' eaux usées et il est impos- sible de passer sans se boucher le nez. C' est le même constat

dans les autr es villes, à savoir Tizi Gheniff, Ain Zaouia et M' Kir a où les or dur es tr aînent par tout à cause de la fer metur e du CET. «C' est un gr and pr o- blème. Déjà nous avons un cumul d' or dur es avec la gr ève des éboueur s et à pr ésent c’est le CET qui est fer mé. C' est une épine dans le dos des élus. À chaque fois, le CET est fer mé par des citoyens qui r éclament leur s dr oits», dir a le mair e de Aïn Zaouia, Ali Amr ani. Nos tentatives de pr endr e attache avec le mair e de Dr aâ El-Mizan ont été vaines.

Amar Ouramdane

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