HAL Id: hal-00901955
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Submitted on 1 Jan 1990
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Contrôle génétique de la résistance innée et acquise à Chlamydia psittaci par des gènes liés ou non au CMH
D Buzoni-Gatel, F Bernard, M Pla, F Lantier
To cite this version:
D Buzoni-Gatel, F Bernard, M Pla, F Lantier. Contrôle génétique de la résistance innée et acquise
à Chlamydia psittaci par des gènes liés ou non au CMH. Annales de Recherches Vétérinaires, INRA
Editions, 1990, 21 (4), pp.296-297. �hal-00901955�
Ces résultats ont montré des différences si-
gnificatives
dans lesrapports
intestins/carcasses pour différentes
lignées
et à diffé-rents niveaux de sécrétion induite et que les li-
gnées
BALB/c et 0F 1(non consanguine)
ont lacapacité
d’induction de l’accumulation de fluide par la toxine laplus
élevée et lalignée
C57BU6la moins élevée. Si on associe ces résultats à ceux des infections
expérimentales,
onpeut
endéduire que la sensibilité à l’infection
expéri-
mentale aux E coli STa+ne semble pas
pouvoir
être ramenée à la seule
capacité
d’induction de fluide dans l’intestin. Ainsi leslignées
BALB/c etC57BU6
qui paraissent
avoir descapacités
desécrétion induites extrêmes sont toutes les deux résistantes à la souche
portant
l’adhésine K99 seule. D’autrepart,
la sensibilité à la toxine nesemble pas non
plus
êtreresponsable
de laplus grande
résistance de lalignée
DBA/2puis- qu’une
induction de fluide dans l’intestin a pu être mise en évidence.Toutefois,
une étude des seuils de sensibilité à la toxinepourrait
être en-visagée puisque
cettelignée
DBA/2 a le niveaud’induction de fluide le
plus
faible pour laplus grande
dilution de toxine.Références
Duchet-Suchaux
M,
Le MaîtreC,
Bertin A(1987)
Ann RechVét 18,
336-337Duchet-Suchaux
M,
Le MaîtreC,
Bertin A(1990)
J Med Microbiol(sous presse)
Dean
AG, Ching YC,
WilliamsRG,
Harden LB(1972)
J Infect Dis125,
407-411 1Contrôle génétique
de larésistance
innée
etacquise à Chlamydia psittaci
par des gènes liés
ou non auCMH.
DDBuzoni-Gatel
FBernard
MPla
FLantier
1(! Station de pathologie de la
re-production, INRA,
37380Nouzilly France;
2
Unité INSERM 93, hôpital Saint-Louis,
75475
Cedex 10, France)
Chlamydia psittaci,
bactérie àparasitisme
intra-cellulaire
obligatoire
est enparticulier
respon- sable d’avortements chez les ovins. L’étude du contrôlegénétique
de la sensibilité aux infec- tions àChlamydia
est un moyen de mieux com-prendre
les mécanismes immunitairespartici-
pant
à la résistance innée ouacquise
contre cetagent pathogène.
L’étude de la sensibilité à l’infection par C
psittaci
a étéentreprise
dans un modèle murin d’infectionsystémique
en liaison avec le com-plexe majeur d’histocompatibilité (CMH)H-2
dela souris et le fonds
génétique
de chacune deslignées
testées. Les souris C3H et CBA se sont révélées êtreplus
sensibles que les sourisDBA2, C57B1/6,
et BALB/c à l’infection par voie intraveineuse avecC psittaci,
les souris C57B1/ / 10 étant lesplus
résistantes. Des souriscongé- niques
pour le H-2 sur fondsgénétique C3H,
BALB/c et C57B1/10(par
ordre décroissant desensibilité)
ont ensuite été utilisées. Elles ontpermis
de montrer que les sourisd’haplotype
bont une
plus grande
sensibilité à l’infection par Cpsittaci
que les sourisd’haplotypes
d etk,
et cequel
que soit le fondsgénétique.
La résistance à l’infection par Cpsütaci
est doncpolygénique.
L’un des
gènes impliqués
est lié au CMH de lasouris. L’utilisation d’une série de souris
congé- niques
pour les différentesrégions
du CMH apermis
de montrer que le ou lesgènes impli- qués
sontproches
ou situés dans lesrégions
Dou L de ce
complexe
et modulent la sensibilité.D’autres
gènes
non liés au CMH doiventégale-
ment intervenir.
L’aptitude
a êtreprotégé
par transfertpassif
de cellules immunesprovenant
de sourisisogéniques
vaccinéesdepuis
1 moisa été étudiée dans les mêmes
lignées
murines.Quel que soit leur
haplotype H-2,
les sourisC3H,
très sensibles à Cpsittaci,
sontparfaite-
ment
protégées
par un transfert de cellules im- munes. Enrevanche,
les sourisB10M,
peu sen-sibles,
sont malprotégées.
Uneimportante
stimulation
antigénique
semble donc nécessaire à l’induction d’uneprotection
efficace. Un effet hautementsignificatif
del’haplotype
H-2 a néan-moins pu être mis en évidence sur les fonds
gé- nétiques
BALB/c et C57BI/10 : les souris d’ha-plotype
d sont mieuxprotégées
que les sourisd’haplotypes
k et b. Un rôle desantigènes
declasse 1 dans la
réponse
de l’hôte à Cpsittaci
est
également suggéré
par le fait que ce sont les cellulesLyt-2 (CD8+) qui
sontresponsables
de laprotection
transférée. Ces cellules à activi- técytotoxique
ousuppressive
reconnaissentl’antigène présenté
par lesantigènes
de classe 1 du CMH. La vérification de cettehypothèse
d’unrôle essentiel des cellules
cytotoxiques
dans lesmécanismes immunitaires
anti-Chlamydia
faitactuellement
l’objet
de notre travail.BoLA
etleucose bovine. H Leveziel !, A Zilber 1 , AL Parodi 2 , A Vuillaume 3 ( 1
La-boratoire de génétique biochimique,
INRA-CRJ,
78350Jouy-en-Josas; 2 Laboratoire d’anatomie pathologique, ENVA, 94704
Maisons-Alfort;
3Direction des services vé- térinaires,
40000Mont-de-Marsan, France)
Le virus
leucémogène
bovin(BLV)
est un rétro-virus
qui
provoque,après infection, l’apparition d’anticorps spécifiques (100%
descas),
une élé-vation
permanente
du nombre deslymphocytes
B circulants
(ou lymphocytose persistante, LP;
15 à 30% des
cas)
et rarement une tumeur ma-ligne
deslymphocytes
B(ou lymphosarcome, LS;
1 à 5% descas).
L’idée d’un éventuel contrôlegénétique
de lasusceptibilité
à l’infec-tion par le
BLV,
ou surtout dudéveloppement
chez les animaux infectés d’une LP ou d’un
LS, qui
à cetégard apparaissent
comme 2 manifes-tations
indépendantes,
est maintenant an-cienne. Mais le mode d’hérédité n’a
toujours
pas été établi pour aucune des formes de cettemaladie,
et la recherche de marqueursgénéti-
ques s’est
également
avéréeplutôt
infructueuse.En raison de la
trop grande
rareté des cas deLS,
les travaux des diverseséquipes,
dont lanôtre,
se sont orientés vers l’étude de laLP,
en recherchantplus particulièrement
à identifier le rôlepossible
ducomplexe
BoLA(complexe
ma-jeur d’histocompatibilité,
ouCMH).
Leprotocole
mis en
place
en France de 1984 à 1987 visait à effectuer une étude depopulation
encomparant
la
fréquence
desantigènes
BoLA de classe 1parmi
3 échantillons : l’un constitué par les cas de LP recrutés dans ledépartement
desLandes, et les 2 autres, <·témoins», constitués
en associant à
chaque
cas deLP,
2 animaux,de même race
(FFPN
et/ouHolstein),
du mêmeélevage,
de même sexe, et de mêmeâge,
l’un«BLV-»
(non infecté),
l’autre «BLV+ LP-».Parmi les 37
élevages
considérés pour l’en-quête,
76 cas de LP ont étérepérés
et 58 ont pufaire
l’objet
deprélèvements.
Si certains appa- rentements entre cas de LP ou entre témoins ont entraîné l’élimination d’animaux dans l’étude depopulation, qui
a concerné finalement 40 casde LP associés à 40 témoins BLV+ LP- et 30
BLV-,
leur observation et le fait d’avoirégale-
ment testé tous les animaux
apparentés
aux LPprésents
dans lesélevages
au moment despré-
lèvements ont
permis
dedisposer
de matérielfamilial. L’ensemble des
résultats,
nonrepris ici, présenté
de manièrepréliminaire
à Seillac enseptembre
1986(Cribiu et al, 1987),
de manièreplus approfondie
auCongrès
mondial de repro- duction et sélection des ovins et bovins à viande à Paris enjuin
1988(Parodi
etal),
ou encoreaux Journées d’animation
scientifique
dudépar-
tement de
pathologie
animale consacrées aux CMH enseptembre
1988(Levéziel, 1989),
esten
complet
accord avec ceux obtenus par d’autreséquipes, qui
montrent notamment enrace Holstein une association entre W8 et une
résistance au
développement
de la LP. Les ré- sultats obtenus dans d’autres races(Shorthorn, Jersey) impliquent
d’autreshaplotypes,
etquelle
que soit la race
étudiée,
les divers auteurs ob- servent des situations différentes selon les fa- milles. Enconclusion,
tant les résultats d’études depopulation
que ceux obtenus àpartir
de don-nées familiales montrent
qu’il
existe dans la ré-gion
BoLA un(ou des) gène(s)
contrôlant enpartie
ledéveloppement
de la LP. Des étudesplus approfondies
desantigènes
duCMH,
no-tamment de classe
11,
ou la meilleure définition de leur rôle dans ladifférenciation
deslympho- cytes
B devraientpermettre
alors de démantelercette affection et de mieux définir ces relations entre BoLA et leucose bovine.
Références
Cribiu
et al (1987)
Ann RechVét 18,
328-331Levéziel H
(1989)
BoLA et leucose bovine. Ann RechVét 20,
395-396Parodi et ai
(1988) Proceedings,
3rd WorldCongress Sheep
and Beef CattleBreeding, Vol 1, INRA, Paris,
565-576Complexité
del’organisation des
anti-gènes de classe II du CMH bovin. A Aba- A Aba-
bou MBaquero,
JGoyenecne,
DLevy (Laboratoire pathologie
etimmunogeneu- que INRA, École nationale vétérinaire, 94704 Alfort Cedex, France)
Les
antigènes
de classe Il ducomplexe majeur d’histocompatibilité
des bovins(B O LA)
ont étéétudiés à l’aide