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Fonction potentielle anharmonique, au second ordre, des molécules isotopiques s16O2 et S18O2

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00207241

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207241

Submitted on 1 Jan 1972

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Fonction potentielle anharmonique, au second ordre, des molécules isotopiques s16O2 et S18O2

A. Barbe, C. Secroun, P. Jouve

To cite this version:

A. Barbe, C. Secroun, P. Jouve. Fonction potentielle anharmonique, au second ordre, des molécules isotopiques s16O2 et S18O2. Journal de Physique, 1972, 33 (2-3), pp.209-212.

�10.1051/jphys:01972003302-3020900�. �jpa-00207241�

(2)

FONCTION POTENTIELLE ANHARMONIQUE, AU SECOND ORDRE,

DES MOLÉCULES ISOTOPIQUES S16O2 ET S18O2

A.

BARBE,

C. SECROUN et P. JOUVE

Laboratoire de

Physique Moléculaire,

Faculté des

Sciences, 51,

Reims

(Reçu

le 8

juillet 1971,

révisé le 29

septembre 1971)

Résumé. 2014 Nous obtenons de nouvelles valeurs des constantes de force anharmoniques et les

coefficients anharmoniques du potentiel au 2e ordre défini par H. H. Nielsen, pour les deux molé- cules isotopiques S16O2 et S18O2. Cette étude permet d’obtenir des valeurs plus précises des

constantes de force

cubiques

et quartiques, de calculer les coefficients anharmoniques cubiques et quartiques de S18O2 ainsi que les constantes de couplage de rotation-vibration

03B1xi

pour S 18O2. Ces résultats nous permettent d’obtenir les moments d’inertie de S18O2 et une indication sur la variation des longueurs des liaisons à l’équilibre lors de la substitution isotopique.

Abstract. 2014 We obtain the anharmonic force and potentiel constants of S16O2 and S 18O2. This study leads to more precise cubic and quartic force constants. The vibration-rotation interaction constants

03B1xi,

re and 03B1e of S18O2 are given.

Classification

Physics Abstracts : 13.30

1. Introduction. - Dans une étude antérieure

[1 ],

nous avons obtenu le spectre

d’absorption

infra-

rouge de

S1802’

A

partir

de ce spectre nouveau et du spectre de

S16 02

obtenu par Nielsen et coll.

[2],

nous avons calculé les constantes de force

quadra- tiques

par la méthode de Wilson

[3], [4]

en utilisant

la fonction

potentielle harmonique

du

champ

de

force le

plus général.

Les résultats de cette étude sont

résumés dans les tableaux 1 et II.

Nous nous proposons d’utiliser les résultats

expéri-

mentaux sur

S16O2

et

51802

pour calculer les cons-

tantes de force

anharmoniques cubiques

et quar-

tiques.

Ces constantes de force sont définies par la

TABLEAU 1

Fréquences

d’ordre zéro de

S1802

et constantes

de force quadratiques [1]

fonction

potentielle anharmonique explicitée

par Kuchitsu et Morino

[5]

en fonction des coordonnées internes

(ri

et r2 :

longueurs

des liaisons

S-0 ;

a :

angle

de valence

0-S-0) :

Cette fonction a été

exprimée

par Nielsen

[6]

en fonction des coordonnées normales sans dimensions

(*)

(*) Il n’est pas tenu compte des constantes quartiques non nulles klll2, k1222, k1233 car elles n’interviennent pas dans les expressions des x tant que la théorie est limitée à une perturbation du second ordre [6], [9].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01972003302-3020900

(3)

210

TABLEAU II

Matrices L

[1] :

S =

LQ (uma -’/2)

avec qi = 2

n(ccoilh)l Qi

et les coi,

kijj, kiijj

sont

respectivement

les

fréquences

d’ordre zéro et les

coefficients

anharmoniques cubiques

et

quartiques.

Les coefficients

anharmoniques cubiques

sont reliés

aux constantes de

couplage

rotation-vibration

af

par la relation de Nielsen

[6]

et Morino

[5] ;

ces cons-

tantes

a7

sont déterminées en micro-ondes en écrivant les constantes de rotation sous la forme :

Les coefficients

anharmoniques quartiques

sont

reliés aux constantes d’anharmonicité Xij

[5], [6]

obtenues par

l’analyse

du spectre

infrarouge.

D’autre part, il est

possible

de

relier,

par l’intermé- diaire des coordonnées de

symétrie,

les coordonnées normales aux coordonnées internes

grâce

à la matrice L obtenue dans notre étude antérieure

[1] et reproduite

dans le tableau II.

L’égalité

des

expressions (1)

et

(2)

de la fonction

potentielle

conduit à des relations entre

les coefficients

anharmoniques

et les constantes de force

quadratiques, cubiques

et

quartiques.

Les

matrices de passage ont été données par Kuchitsu et

Morino dans le tableau 1 de la référence

[5]

que nous résumerons par :

Les éléments de la matrice

K3 dépendent

des coefh-

cients

anharmoniques kijj

et des

fréquences

d’ordre

zéro coi. Les matrices

F2

et

F3

sont formées respec- tivement par les constantes de force

quadratiques

et

cubiques.

Les matrices A et B sont directement reliées à la matrice L.

Pour déterminer les constantes de force

quartiques,

Kuchitsu et Morino ont obtenu la relation matricielle

(Tableau II,

réf.

[5])

que nous résumons par :

Les éléments de la matrice

K4 dépendent

de

kiijj.

Les matrices

F2, F3

et

F4

sont formées par les cons- tantes de force

quadratiques, cubiques

et

quartiques.

Les matrices

C,

D et E sont reliées à la matrice L.

II. Partie

cubique

du

potentiel.

- Les constantes

de force

cubiques

ont été obtenues pour

S16O2

par Kuchitsu et Morino

[5]

en

1965,

mais à

partir

de

valeurs des constantes de force

quadratiques

peu

précises,

ce

qui implique

une mauvaise matrice L.

Nous avons recalculé les valeurs de ces constantes pour

S 16O2 (Tableau III)

avec les vraies valeurs des

TABLEAU III

Constantes

de force cubiques (m dyne A-1)

(1)

Erreur

d’après

les incertitudes sur les constantes

quadratiques

pour

S16 02-

(2)

Erreur

d’après

les incertitudes sur les constantes

quadratiques

et

cubiques

pour

S"02.

constantes de force

quadratiques (Tableau I).

Nous

avons utilisé les

kijj

de

S16O2

déduits des mesures

en micro-onde par Saito

[7] (Tableau IV).

TABLEAU IV

Coefficients anharmoniques cubiques (cm-1)

La constante

frrr

est la

plus importante,

ce

qui

montre que les vibrations le

long

des liaisons S-0 sont fortement

anharmoniques ;

la valeur très faible

de

f aaa indique

que la déformation de

l’angle

est

proche

d’une vibration

harmonique.

Il est remar-

quable

de noter que les bandes

harmoniques

de la

vibration v2 correspondant

à la déformation de l’an-

gle

a ont une intensité extrêmement

faible,

confirmant

le caractère

harmonique

de cette vibration.

Les résultats donnés par Kuchitsu et Morino

[5]

pour

H20

et

D20, H2S,

et

D2Se

montrent que, au 1 er

ordre, l’hypothèse

de

Born-Oppenheimer s’applique toujours,

c’est-à-dire l’invariance des constantes de force

quadratiques

et

cubiques

lors de

l’échange

iso-

topique.

Si nous

l’appliquons

à

S16O2

et

S1802,

nous

obtenons les coefficients

anharmoniques cubiques kijj

pour

S1802 (Tableau IV).

Nous pouvons alors cal-

(4)

culer les constantes de

couplage

rotation-vibration

ax

pour

S1802 (Tableau V).

TABLEAU V

Constantes d’interaction rotation-vibration

de S1802 (cm-l)

Les seules valeurs

expérimentales

connues sont

oeÉ, oeb et a2

obtenues par Van Riet

[8]

en micro-ondes.

Les valeurs des

ai

observées sont

légèrement

diffé-

rentes de celles des

a7

calculées. Nous avons

indiqué

pour

a 2

une erreur de 10- 3

cm-1,

évaluée par Morino

[9],

en ne tenant pas compte des termes d’ordre

supérieur

de

l’équation (3),

omission

qui

constitue l’erreur

principale.

Dans ces

conditions,

les

ce?

observés par Van Riet sont bien dans l’inter- valle d’erreur des valeurs calculées. Ceci

justifie l’hypothèse

de

départ :

les valeurs des constantes de force

cubiques

dans les deux molécules

isotopiques

sont peu

différentes ;

cette différence ne pourra être mise en évidence que lors d’une étude soit en micro-

ondes,

soit par la haute résolution

infrarouge

des

états excités

impliquant

les nombres

quantiques

V1 et v3.

Ne connaissant pas les valeurs des

Xe,

le calcul

précédent

a été effectués par itération à

partir

des

valeurs

X(0,0,0) [8].

Nous avons ainsi obtenu les valeurs des

Xe (Tableau VI)

donc des moments

TABLEAU VI

Constantes de rotation à

l’équilibre 51802 (cm-1)

d’inertie

Ix reportés

dans le tableau VII

après

correc-

tion des contributions des électrons

[10].

Nous

comparons ces valeurs avec celles que l’on obtiendrait

en supposant que la

géométrie

de la molécule soit

inchangée

lors de la substitution

isotopique.

TABLEAU VII

Moments d’inertie

S’802 (10-4° g . cm2)

Il est donc

possible d’obtenir,

à

partir

des valeurs des moments d’inertie la nouvelle

géométrie

de

S"02-

Le défaut d’inertie à

l’équilibre

donne l’ordre de

grandeur

des incertitudes sur re et oc,,

(Tableau VIII).

TABLEAU VIII

Dans nos conditions

expérimentales

de

travail,

l’incertitude est telle que la variation n’est pas

signi-

ficative. Nous

espérons

diminuer la marge d’erreur

en construisant un

appareil

haute résolution du type S. I. S. A. M.

[11].

III. Partie

quartique

du

potentiel.

- Kuchitsu et

Morino

[5]

ont calculé les constantes de force quar-

tiques

de

S"02.

Dans ce calcul interviennent les

kiijj

obtenus à

partir

des constantes d’anharmonicité xij du spectre de vibration de

S16O2.

Comme dans le cas

des constantes de force

cubiques,

les constantes de force

quartiques dépendent

du

potentiel harmonique

et de la matrice L. Nous avons recalculé les constantes de force

quartiques

de

S 602

à

partir

de nos mesures

[1]

donc avec

plus

de

précision

que celles de Morino

(Tableau IX).

TABLEAU IX

Constantes de

force quartiques (m dyne A - 1)

A

partir

de nos valeurs

expérimentales

des cons-

tantes d’anharmonicité Xij de

51802,

nous avons

calculé les coefficients

anharmoniques quartiques (Tableau X),

et, comme pour

S16 02,

les constantes

de force

quartiques

de

51802 (Tableau IX).

Nous pouvons faire les mêmes remarques que

précé-

demment. Les vibrations le

long

des liaisons S-0

sont fortement

anharmoniques

et les déformations

angulaires proches

de l’harmonicité. Mais nous

(5)

212

TABLEAU X

Coefficients anharmoniques quartiques (cm - 1 )

remarquons que

l’hypothèse

de

Born-Oppenheimer

ne semble

plus applicable

au 2e ordre. Lors de

l’échange

isotopique,

les constantes de force

quartiques

ne sont

plus

des invariants. Il est difficile de discuter de la valeur absolue des écarts.

Nous avons

remarqué

que si nous

appliquons l’hypothèse

de

Born-Oppenheimer (en

suivant le chemin inverse : calcul des xij en supposant l’inva- riance des constantes de force

quartiques

de

51802

et

de

51602),

nous obtenons des xij

qui

ne sont pas

ceux obtenus

expérimentalement [1],

mais ceux

qu’on

obtiendrait dans

l’approximation

de

Darling

et

Dennisson

[12].

Ceci montre que cette

approximation

revient à considérer que le rapport

xijlkiijj

est inva-

riant lors de

l’échange isotopique.

Bibliographie [1] BARBE (A.) et JouvE (P.), J. Mol. Spectry, 1971, 38,

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