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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A URIC

Sur le rapport anharmonique

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 19 (1919), p. 325-329

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( 325 )

[K'7a]

SUR LE RAPPORT ANHARMONIQUE ;

PAR M. AURIC.

Dans ses remarquables Principes de Géométrie analytique, Darboux n'a pas hésité à consacrer un Chapitre entier (p. 33 à 5i ) à l'étude détaillée du rap- port anharmonique, voulant montrer par Jà l'impor- tance du rôle que cette notion fondamentale était appelée à jouer en Mathématiques.

Considérons, avec Darboux, le cas général où a, (37

y, 5 sont des quantités quelconques, réelles ou imagi- naires, et posons

«v*,^ i^j- ^ r § - fir&

On démontre aisément que, par la permutation des éléments, R peut prendre 24 valeurs, égales entre elles par groupes de quatre : si \ est la valeur commune à un groupe, les autres valeurs de R sont :

1 - 1 X 1

On voit également que R est bien déterminé, sauf dans l'hypothèse où trois éléments coïncident.

Les six valeurs de R se réduisent à un nombre inoindre dans les cas suivants :

i° Deux éléments coïncident, ce qui donne pour les valeurs de R

o , 1, 00;

20 Les éléments forment une relation harmonique,

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auquel cas les valeurs sont

— i , - e t •*;

i

3° Les éléments forment une relation équianhar- moniqne, ce qui donne les valeurs

- 6 , - 0 2 :

9, 62 étant les racines cubiques imaginaires de l'unité positive.

Représentons, comme d'habitude, les éléments a, (3, v, 8 par les vecteurs O A, OB, OC, O D : il est clair qu'on aura

^ , ÔÂ "CB

d'où, en faisant ressortir le module et l'argument par la considération des côtés et des angles,

CA.DK DV.CB

Examinons d'abord le cas où les éléments forment une relation harmonique : les valeurs de R étant

il en résulte immédiatement que les angles CAD, CBD sont égaux ou supplémentaires ; en d'autres termes, le quadrilatère ABCD est inscriptible.

Admettons que CAD et CBD soient supplémen- taires ; on aura

GA.DB DA.CB

ce qui signifie que les produits des cotés opposé>

sont égaux ; d'où il résulte du théorème de Ptolémée

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( 3 * 7 )

que le quadrilatère est harmonique avec GA.DB = DA.CB = - AB.CD.

On vérifie facilement que Ton a, dans cette hypo- thèse,

Si A, B, C sont donnés, on voit que D peut avoir trois positions qui sont les intersections de chacune des trois symédianes de ABC avec le cercle circonscrit à ce triangle.

Il est remarquable que le nom de quadrilatère harmonique ait été précisément employé pour dési- gner le cas où les éléments qu'il représente forment une relation harmonique.

Considérons le cas où les éléments torment une relation équianharmonique; les valeurs correspon- dantes de*R

— 0, — 0«

ont pour module l'unité et pour arguments riz ^ ; il en résulte qu'on aura

C\.DB = AB.DC = BG.D V.

Dans le triangle ABC les distances de D aux som- mets sont inversement proportionnelles aux côtés»

opposés : c'est la définition des deux centres isodyna- miques, lesquels sont, comme on sait, inverses l'un de l'autre par rapport au cercle circonscrit à ABC.

On obtient également la relation VDB — AGB = ± £

qui se ramène à la propriété bien connue : le triangle podaire de D par rapport à ABC est équilatéral.

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( 328 )

Lorsque A, B,C sont donnés, il y a deux solutions pour D et Ton devrait appeler quadrilatères équi- anharmoniques les figures ainsi obtenues; si ABC devient un triangle équilatéral, D coïncide avec le centre de gravité, l'autre solution étant rejetée à Fin- fini.

On connaît la relation vectorielle qui a lieu pour quatre points quelconques du plan

ÂB. DC -+- ÏKL DÂ — CÂ. iJÏÏ = o.

Si ces quatre points forment un quadrilatère équi- anharmonique, on a en outre la relation vectorielle

L = AÏÏ!DG2H- B(f.DÂ2-h CÂ?DB2= o Appelons, avec Darboux,

l'équation qui a pour racines a, (3, y, S.

Posons également

M = ôÂB.HG.Cl.DÂ.DB.DC, N = [GA.DB + ÏÏÂ.TlBJfBÂ.'DG H-GÂ.DB1

X [DÂ.CB-hBÂ.ÏÏC].

L'identité de Cauchy-Cayley devient

et Ton a, à un facteur près, L = aa'—

N = aca'-i- ibcb'— ab'2 — a1'b* — c3,

M représente le discriminant de l'équation et les relations

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ainsi qu'on Ta vu précédemment, correspondent aux cas où les racines forment entre elles une relation équianharmonique ou harmonique.

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