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Effets de taille dans l'hélium superfluide - II. Étude par une méthode de fonctionnelle

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HAL Id: jpa-00206765

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Submitted on 1 Jan 1969

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Effets de taille dans l’hélium superfluide - II. Étude par une méthode de fonctionnelle

K. Maki, E. Guyon

To cite this version:

K. Maki, E. Guyon. Effets de taille dans l’hélium superfluide - II. Étude par une méthode de fonction-

nelle. Journal de Physique, 1969, 30 (1), pp.63-70. �10.1051/jphys:0196900300106300�. �jpa-00206765�

(2)

EFFETS DE TAILLE DANS

L’HÉLIUM SUPERFLUIDE

II.

ÉTUDE

PAR UNE

MÉTHODE

DE

FONCTIONNELLE

Par K.

MAKI,

Department of Physics, Tôhoku University, Sendai, Japon,

et

E. GUYON,

Laboratoire de Physique des Solides

(1),

Faculté des Sciences, 9I-Orsay.

(Reçu

le 22 avril 1968, révisé le 4

septembre.)

Résumé. 2014 Nous

présentons

un modèle

s’appuyant

sur la

description

des transitions de

phase

de Landau, décrivant les

propriétés critiques

de l’hélium

superfluide,

en

particulier

la

singularité logarithmique

de la chaleur

spécifique

au

point

lambda que ne

prédisait

pas la théorie initiale de

Ginzburg-Pitaevskii.

Les

propriétés

du

système

y

dépendent

crucialement des fluctuations du

paramètre

d’ordre. Nous calculons aussi la densité

superfluide qui

est en

bon accord avec les résultats

expérimentaux

récents. Nous discutons les

propriétés critiques

de l’hélium dues aux effets de taille :

déplacement

de la

température d’apparition

de l’état

superfluide T0

et chaleur

spécifique

et densité

superfluide

au

voisinage

de T0.

Abstract. 2014 This paper

presents

a model of the critical behavior of the

superfluid phase

of helium consistent with the

general

idea of the

phase

transition of Landau. The model

explains

the

logarithmic singularity

of the bulk helium at the lambda

point

which is not obtained

in the

original theory

of

Ginzburg

and Pitaevskii. Here the fluctuations of the order para- meter

play

a dominant role in the

properties

of the system. In the framework of this model

we can calculate the

superfluid density

in

good

agreement with recent

expérimental

results.

Making

a

simple assumption

on the

geometrical configuration

we discuss the critical

properties

of helium due to size effects : shift in the transition

temperature T0

and

specific

heat and

superfluid density

near

T0.

A. Introduction. -

Ginzburg

et Pitaevskii

[1]

(G.P.)

ont donne une discussion

th6orique

des effets

de taille dans 1’He II que nous avons utilis6e

prece-

demment sous une forme modifi6e

[2].

Leur theorie

est semblable a celle de

Ginzburg

et Landau pour les

supraconducteurs

et utilise la notion d’un

parametre

d’ordre

superfluide complcxe, §(r).

Son

amplitude

est le module d’une fonction d’onde effective. Dans

un

systeme

sans

interaction, § )

est

identique

a la

densite

d’occupation

de 1’etat fondamental du

systeme

de bosons. Mais cette identification n’est pas

possible

dans le

systeme

en

interaction. §

est alors la fonction d’onde caract6risant 1’etat

superfluide.

En

particulier, [ § )2

-+ 0

quand

T --->

Tx.

Nous ne chercherons pas dans ce

traitement,

ou nous utiliserons la notion de

parametre d’ordre,

a en donner une definition micro-

scopique.

Le traitement de G.P. ne permet pas de d6crire la

singularité logarithmique

de la chaleur

sp6ci- fique

de 1’He II massif au

point

?,. On a attribu6 cette

(1)

Laboratoire associe au Centre National de la Re- cherche

Scientifique.

faiblesse du traitement au fait que Fen ne peut pas

en

general

écrire

1’energie

libre en

d6veloppement

limit6 en

puissance

du

parametre

d’ordre.

Nous

pr6sentons

ici un modele

phénoménologique

que nous discutons en deux

parties. D’abord,

nous

d6crivons ce modele pour 1’He II massif. 11 est en

accord avec l’id6e

g6n6rale

des transitions de

phase, d6gag6e

par

Landau,

et il permet

d’expliquer

le

comportement singulier

de la chaleur

spécifique

a

T,.

Dans ce

modele,

les fluctuations du

parametre

d’ordre

jouent

un role determinant dans les

propri6t6s

thermo-

dynamiques

du

systeme.

On peut considerer en fait que la

partie

basse

frequence

des excitations normales

est celle

qui

est associ6e aux fluctuations du

parametre

d’ordre. On peut

calculer,

dans ce

cadre,

la densite

superfluide,

en bon accord avec les resultats

experi-

mentaux.

Ensuite,

nous utilisons ce modele a 1’etude

des effets de taille dans 1’He II. Nous utilisons un

modele

simplifi6

pour d6crire la

configuration geome- trique

du

systeme.

On peut ainsi estimer la modifica- tion de la variation de

temperature

d’etablissement de 1’etat

superfluide To,

la chaleur

sp6cifique

et la densite

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196900300106300

(3)

64

superfluide pres

de

To.

On discute ces resultats a la

lumiere des r6sultats

experimentaux présentés

dans la

partie

I

[2].

B. Modèle

théorique.

- La theorie de G.P. n’ex-

plique

pas la

singularite logarithmique

de

C,(T),

mais elle rend compte seulement de sa discontinuite finie a

T,.

Si on tient compte de 1’effet de fluctuations du

parametre

d’ordre dans les

equations

de G.P. non

modifi6es,

comme cela a ete fait par Thouless

[3]

dans

le cas

supraconducteur,

on obtient une

divergence trop

forte de

Cp(T)

en

(T).

-

T)-1/2.

En identifiant la densite

superfluide Ps(T)/p

avec

la valeur a

1’6quilibre

du

parametre d’ordre o [2,

on obtient une variation lin6aire en

(Tx - 7")

de la

densite

superfluide

en contradiction avec les

exp6-

riences

[4] qui pr6disent une

forme :

Ps/p(T) == C(T). - T)2/3

avec C -

1,43. (1)

Meme si on tient

compte

des fluctuations du para- m6tre

d’ordre,

comme nous le ferons dans le modele de G.P. modifi6 que nous

pr6sentons,

on n’obtient pas la

dependance experimentale (1)

mais une

dependance en! I Tx - TI1/2.

Le modele de G.P. repose sur deux

hypotheses : a )

A

(la

difference

d’6nergie

libre entre 1’etat

normal et 1’6tat

superfluide)

peut etre

d6velopp6

en

puissance

du

parametre

d’ordre

t.J;2;

b)

Le terme

d’6nergie cin6tique

associe aux varia-

tions

spatiales de §

est donne par

(1 /2M) [ V§ 2 [5].

M est

pris

comme la masse de 1’atome d’h6lium.

On peut montrer que

1’hypothese b) correspond

A

une correlation

spatiale

des fluctuations du

parametre

d’ordre du type Orstein-Zernike

[6] (c’est-a-dire

une

loi en r-1 pour des

grandes

distances

r )

au

point

X

[7].

Ce

comportement

n’est pas en accord avec une

analyse th6orique

r6cente de Fisher

[8].

De

plus,

un calcul de

Patashinski et Pokrovski

[9] pr6dit

un

spectre

d’exci- tation des fluctuations du

parametre

d’ordre diff6rent de la theorie de G.P.

(hypothese b) ) .

Nous proposons ici une

expression

differente de celle de G.P. en 6crivant

1’expression

fonctionnelle suivante pour A :

ou a =

ao(Tx

-

T ) ; ao, b

et A sont

pris

constants

au

voisinage

du

point

?,.

Le terme

d’6nergie cinetique A (§ + (- V2) 3’4 §

d3 r a

une

signification

seulement par sa transformée de

Fourier,

c’est-a-dire dans

1’espace

des moments :

Vest le volume du

systeme.

Comme nous 1’avons

indique

en

I, y;

est

simplement

un

parametre pheno- m6nologique

d6crivant 1’etat

superfluide

et nous ne

cherchons pas a l’identifier a une

quantite

micro-

scopique

ou a la densite

superfluide.

A

partir

de cette fonctionnelle

(2),

on peut calculer la moyenne

thermodynamique

de

n’importe quelle quantite physique A(y;) :

D (y;)

est la mesure fonctionnelle

qui

est donn6e par :

et {fp(r)}

constitue une base

complete

de fonctions orthonormalisees.

En

particulier,

si on choisit comme base les fonctions

Par

exemple,

la fonction de correlation des fluc- tuations du

parametre

d’ordre est donnee par :

Dans un

systeme homogene

et

isotrope,

on voit

facilement que

G(r, r’)

ne

depend

que

de r - r’ I.

Dans ce cas, il est

plus simple

de considerer la trans-

form6e de Fourier de

G(r

-

r’) :

puisque

les fonctions propres de

l’op6rateur

sont les fonctions d’ondes

planes :

Dans le cas T >

7B,

la valeur

d’equilibre

du

parametre

d’ordre est

6gale

a zero et on

peut negliger

le terme non lin6aire de

(2) qui

est d’ordre

sup6rieur

dans le

champ

de fluctuation du

parametre

d’ordre.

On a :

.

(4)

Dans le cas T

T).,

la valeur

d’équilibre

du

parametre

d’ordre est donnee

par I Y;o 12

=

alb

et il

faut utiliser la forme

complete (2).

Si on

prend

seule-

ment les termes

quadratiques

du

champ

de fluctua-

tions,

on a :

lYfl

est le

gain d’energie

libre a 1’6tat

superfluide lorsqu’on neglige

les fluctuations.

Dans la demonstration du resultat

(13),

on utilise

la relation

(8)

et :

On a utilise l’invariance de translation sur les mo- ments. En

particulier,

on voit

qu’il

ne peut pas y avoir de terme d’ordre

co.

Finalement,

on a :

Dans le cas T >

7B, G(p) a

un seul

pole.

La

bande interdite dans le

spectre

s’annule

quand

T -

Tx.

Dans le cas T

Tx, G(p)

a deux

poles.

Une

branche du

spectre

est sans bande interdite et corres-

pond

aux fluctuations de la

phase

du

parametre

d’ordre a

1’equilibre (pour

deux

systemes

d6finis avec

des

phases

differentes

1’energie

de 1’etat fondamental

est la

meme) .

Cette

propriete

est

caracteristique

des

systemes

a 1’etat condense. Une autre branche de ce

spectre

(fluctuations d’amplitude)

devient sans bande

interdite dans la limite T -

7B [11].

Nous allons voir que c’est cette branche

qui

contribue aux

singula-

rit6s des

quantités thermodynamiques

a

Tx.

C. Chaleur

spdcifique.

- Nous nous limitons au

cas T

T,.

Afin de calculer la chaleur

spécifique,

on determine le

potentiel thermodynamique qui

est

donne par la relation

g6n6rale [12] :

Nous nous int6ressons au

comportement singulier

de

la chaleur

sp6cifique.

La contribution la

plus impor-

tante des fluctuations

provient

alors des fluctuations de basse

energie

Ep -+ 0. Dans cette

limite, 1’expres-

sion

(16)

se r6duit a :

et :

L’6nergie

de

coupure Ec

=

A c

est

prise

ind6-

pendante

de T : la valeur limite Pc

pourrait

etre

connue si on connaissait le

spectre d’energie

pour des valeurs suffisamment

grandes

de

p,

c’est-a-dire les corrections d’ordre

plus

élevé

en p

dans

1’energie

libre

(2).

Dans le cadre du modele

present,

on ne

sait pas calculer ces corrections.

(Dans

le cas supra-

conducteur,

on

peut

calculer la correction correspon- dante a

1’6quation

de

Ginzburg-Landau

et on trouve

que

p,

est de l’ordre de l’inverse de la

longueur

de

coherence

ind6pendante

de la

température Ço [13].)

Les fluctuations donnent lieu au terme de

singularite logarithmique

de

C, (T) :

Ceci est en accord avec les r6sultats

experimentaux

de

Fairbank, Buckingham

et Kellers

[14].

En uni-

t6s

C.G.S.,

on a :

(5)

66

Cependant,

le spectre de fluctuations donne par

(14)

et

(15)

n’est pas

sym6trique

de part et d’autre de

Ta.

Le coefficient du terme

logarithmique

au-dessus de

T,

differe par un facteur 2 de celui

au-dessous,

en contra-

diction avec

1’experience [14].

Ce d6saccord n’est pas bien

compris

dans le cadre de ce modele.

L’échelle de variation du

parametre

d’ordre est

donnee par la forme du terme

d’énergie cin6tique.

On d6finit a

partir

de

(2)

une

longueur

de coherence :

en bon accord avec les determinations bas6es sur des arguments de

scaling [15]

et les estimations obtenues

dans la partie I.

D. Densitd

superfluide,.

- Nous calculons tout

d’abord la densite normale Pn = p - pg selon la m6thode donnee par Landau

[12] : quand

le gaz

d’excitations

(c’ est-à-dire

ici le

champ

de fluctuations du

parametre d’ordre)

se

d6place

a une vitesse uni- forme v, le moment total du

systeme :

Le moment effectif du

champ

de fluctuation a porter dans

1’expression pr6c6dente

est donne

quand v -->-

0

par :

( "*, , B

est une moyenne

spatiale

en

presence

de

la vitesse v :

obtenu en

remplaqant

dans

(15)

p par p - Mv.

En

portant (22)

dans

(21)

et en

d6veloppant

dans la limite v 20130 :

A

T,

on a P n = p. Ceci determine le terme constant et on

peut

écrire

(23)

comme :

En utilisant la forme de

(T) (18),

on trouve :

qui

a le meme exposant

critique

que les resultats

exp6-

rimentaux

(1). Compte

tenu de l’incertitude sur la

pente

de la chaleur

spécifique,

introduite dans ce

mod6le,

I’accord entre les ordres de

grandeur

calculé

et observe est raisonnable.

Nous avons lie dans ce calcul la loi de

dependance

en

temperature

de la densite

superfluide

et le coeffi- cient du terme de

singularite logarithmique;

c’est-à-

dire que la densite

superfluide

est contr6l6e seulement

par le

champ

de fluctuation du

parametre

d’ordre.

La densite

superfluide pres

de

T,

est

ind6pendante

de la discontinuite finie de

Cp

a

T À qui

intervient dans la valeur a

1’equilibre

du

parametre

d’ordre. Ce r6sul-

tat est 6videmment

juste

a

l’oppos6

de celui de G.P.

E. Cas d’un

petit specimen.

- Nous nous sommes

limites

jusqu’ici

au cas

homogene.

Nous allons main- tenant etudier le cas d’un film mince ou de I’h6lium

contenu entre deux

parois

solides

paralleles

limit6es

le

long

de Ox par x = 0 et x = d. Pour discuter les

propri6t6s

du film en dessous de

To,

il faudrait connaitre la solution

tfo(r)

de

l’équation

non linearisee :

A(- V2)3/4 o (r)

=

§ o ()

- b

(§ o () 12 o(r)).

.

(25)

1. TEMPERATURE DE TRANSITION

2"o.

- Nous dis-

cutons d’abord la solution de

1’equation

lin6aris6e

qui

est valable a la

temperature

de transition vers Fetat

(6)

On doit r6soudre cette

equation

avec la condition

aux limites

0(r) - 0

pour x =

0,

d. Cette condi- tion aux limites a ete

posee

initialement par G.P.

[1]

et traduit la forte modification des

propri6t6s

de

1’He II due a la

presence

d’effets de taille. 11

n’y

a

pas de

justification microscopique

de cette

propriete

que nous utilisons par

simplicité.

Loin de

T,,

la forme

exacte de la condition n’est pas tres

importante

à

cause de la faible valeur de

ç (T).

La solution de

(26)

est alors :

,

Cette derniere relation d6finit la

temperature To :

La forme

(27)

est en accord

quantitatif

raisonnable

avec les resultats

experimentaux

de mesure de

To

discutes dans la

partie

I. Dans les mesures sur des

systemes

poreux, on doit tenir compte d’une distri- bution des valeurs de d et de la forte modification des

propri6t6s

des

premieres

couches d’hélium due

aux forces de Van der Waals. Ces memes difficultés se retrouvent dans les

experiences

sur des films. Pour ces

raisons,

il n’est pas

possible

de comparer

pr6cis6ment experiences

et

calcul,

en

particulier

de decider entre

la valeur

3/2

de

1’exposant

du

present

modele

(eq. (27))

et de

1’exposant

2 du modele

original

de G.P.

Le resultat

(27)

peut etre mis sous la forme :

Ceci veut dire que

lorsque 1’epaisseur

du film devient trop

petite

devant la

longueur

de coherence

qui

tra-

duit la

port6e

minimum des variations du

parametre

d’ordre

(impos6es

par la

presence

des

parois),

1’etat

superfluide

devient instable.

2. COMPORTEMENT SOUS CRITIQUE. - Pour connaitre le

comportement

du film mince d’h6lium en dessous de

To,

il faut connaitre les solutions de

1’equation

non

lin6aris6e.

Néanmoins,

des que T n’est pas trop

pres

de

To,

la valeur

d’6quilibre tfJo(r)

est

pratiquement

constante si on

neglige

sa variation au

voisinage

imm6diat

(N

1

A)

des

parois.

Dans ce cas, le spectre des fluctuations est :

a)

Chaleur

spécifique.

- On peut la calculer comme

dans le cas

homogene :

Tous calculs faits

(appendice A),

on a pour la chaleur

specifique :

On voit

qu’il n’y

a

plus

de terme

divergent

dans

1’ expression

de la chaleur

spécifique

et que

C,,(T)

varie lineairement avec T dans la

region

d’intérêt. On peut

comprendre qualitativement

le

comportement

de

C,,(T) :

la

singularite logarithmique

est li6e aux fluc-

tuations de

grande longueur

d’onde. La

presence

des

parois limite q [I q 12 = p2 + (nnld)2]

à la valeur

7c/d

et entraine la

disparition

de la

singularite.

Pour

pouvoir analyser

le

comportement

de

C,, (T) pres

de

To,

il

faudrait tenir

compte

de 1’effet Fulde et Moorman

[17], analyse

dans la

premiere partie

de ce travail

[2],

c’est-a-

dire la modification des solutions de

(25)

avec la

temp6-

rature. Le

comportement

non

singulier

de

Cs( T)

a 6t6

observe dans les

experiences

sur des films d’He II par Brewer

[18]

et par Frederische

[19].

b)

Densité

superfluide.

- On utilise la m6thode de D. :

(7)

68

Tous calculs faits

(voir appendice B),

il vient :

P g ( T )

varie lin6airement en

(Tx - T).

Le domaine

de validite de la loi lin6aire peut etre estim6 en compa- rant les termes du

premier

ordre et du deuxieme. 11 augmente

quand dlço diminue,

c’est-a-dire pour les films minces. Le fait que

I expression

est fonction de

T,

et non de

To

peut

surprendre.

Comme

Ps(T)

est d6fini

a une constante

pres,

il est

possible

de normaliser

p,,(TO)

= 0. En

fait, To

n’intervient pas parce que 1’on n’a pas utilise les solutions exactes de

1’6quation

non lin6aris6e

(tenant compte

de 1’effet Fulde et

Moorman),

mais que l’on a

suppose §

constant, ce

qui

est vrai seulement dans le cas d’un 6chantillon massif. Dans le cas considere

ici,

on a

pres

de

To :

,

o

sin

7x

o- d

Le modele nous a

permis

n6anmoins de

pr6voir

dans le cas des films minces et de I’h6lium contenu

dans un tube 6troit les deux effets suivants observes

au

voisinage

de

To :

- attenuation de la

singularite logarithmique;

-

disparition

du

comportement

en

(Tx - 7")2/3

de

la densite

superfluide,

effets que nous avons decrits

pr6c6demment.

11 reste

a

expliquer pourquoi,

dans les

systemes

de

petite

taille

( To N

2

OK),

on observe une variation encore

plus

lente

(en ( To - T) 2)

de la densite

superfluide.

I1 n’est pas

possible

dans les

experiences

de

quatrieme

son de

negliger

la

possibilite

d’effets lies a la distribu- tion

statistique

des pores. Afin d’obtenir une

géométrie

mieux

contr6l6e,

des

experiences

de troisieme son ont

ete

entreprises

sur des films d’h6lium non satur6s

[20].

Nous remercions les Drs C.

Caroli,

F. Talkano et

R. S.

Thompson

pour des discussions sur ce travail.

APPENDICE

A

Calcul de la chaleur

spdcifique

d’un film mince

La formule

(29)

s’6crit :

d’ou on deduit la contribution du terme de fluctuations du

potentiel thermodynamique

a la chaleur

speci-

fique (30).

(8)

APPENDICE B

Densitd normale de films dlhdlium II

Nous calculons les termes de

l’int6grale (31) qui dependent

de T

par lal

et interviennent dans la

dependance

en

temperature

de Pn et pg. Si on pose

ou en retenant le terme

dependant

de T dans la limite

De meme :

Finalement,

en utilisant la forme de Pn

(31)

et la definition de

D’ou finalement le resultat

(32).

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New York,

1966),

p. 174.

[8]

FISHER

(M. E.), J.

Math. Phys., 1964, 5, 944.

(9)

70

[9]

PATASHINSKI

(A. Z.)

et POKROVSKII

(V. L.),

Zhurnal

Eksperim i

Teor. Fiz., 1964, 46, 944

(translation

Sov. Phys.

JETP,

1964, 19,

677).

[10]

On utilise la relation :

[11]

La fluctuation de

03B403C8

est

couplée

à celle de

03B403C8*.

En

diagonalisant

le

système d’équations couplées

en

03B403C8

et

03B403C8*,

on

pourrait

voir que la branche du

spectre

sans bande interdite

correspond

à

un mode de fluctuations satisfaisant la relation

03B403C8*-n

= -

03B403C8n

et que l’autre branche du

spectre

satisfait la relation

03B403C8*-n

=

03B403C8n.

[12]

LANDAU

(L.)

et LIFSHITZ

(E. M.),

Statistical

Physics, Pergamon

Press, London.

[13]

MAKI

(K.),

non

publié.

[14]

BUCKINGHAM

(M. J.)

et FAIRBANK

(W. M.), Progress

in low

temperature Physics,

Gorter ed.

(North-

Holland, Amsterdam,

1961),

vol. III, p. 81.

[15]

JOSEPHSON (B.

D.),

Phys. Letters, 1966, 21, 608.

[16]

MANCHESTER, Rev. Mod. Phys., 1967, 39, 383.

M. Chester

(comm. privée)

a

analysé classiquement

les effets de taille dans le film d’He à

partir

de la

modification de densité

superfluide

due aux forces

de V. d. W. et obtenu une

description

raisonnable des mesures de

03C1s(T)

dans les films.

[17] FULDE

(P.)

et MOORMAN, 1967, 6, 403.

[18]

BREWER

(D. F.),

in

Superfluid

Helium, Allen

(J. F.)

ed. (Academic Press, New York,

1966).

[19]

FREDERISCHE

(H.

P.

R.),

Physica, 1949, 15, 860.

[20]

RUDNICK

(I.),

KAGIWADA

(R. S.),

FRASER

(J. C.)

et

GUYON

(E.),

Phys. Rev. Lett., 1968, 20, 430.

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