A G I R
Alexandre Baron
Professeur de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Marguerite-Yourcenar, Morangis
Sandra Belibi Mbassi
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Marie-Laurencin, Mennecy
Ghislaine de la Chaise-Thibout
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Camille-Claudel, Mantes-la-Ville
Nathalie Germinal
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Jean-Monnet, Juvisy-sur-Orge
Peter Joachym
Professeur de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Nikola-Tesla, Dourdan
Hélène Kuhnmunch
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Anatole-France, Colombes
Aurore Lecomte
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Pierre-Mendès-France, Ris-Orangis
Blandine Monet
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Gustave-Monot, Enghien-les-Bains
Nathalie le Naour
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Camille-Claudel, Mantes-la-Ville
Loïc Seillier-Ravenel
Professeur de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Condorcet, Limay
Nadia Ziane-Bruneel
Professeure de lycée professionnel lettres et histoire-géographie, lycée Ferdinand-Buisson, Ermont
Coordonné par Valérie Legallicier
Inspectrice de l’Éducation nationale lettres et histoire-géographie, académie de Versailles
LETTRES HISTOIRE- GÉOGRAPHIE VOIE
PROFESSIONNELLE
Enseigner
en bivalence
Lettres et histoire-géographie
Sommaire
5 Préface 7 Introduction
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CONCEPT ET RÉALITÉ DE LA BIVALENCE LETTRES ET HISTOIRE-GÉOGRAPHIE
13 L’identité bivalente du professeur de lettres et histoire-géographie 14 Promouvoir la « pensée complexe » au lycée professionnel
21 La bivalence dans les programmes
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PROPOSITIONS DE MISE EN ŒUVRE
31 EXEMPLE DE TABLEAUX DE CONVERGENCES THÉMATIQUES
41 « DIRE, LIRE, ÉCRIRE » DES COMPÉTENCES TRANSVERSALES À MOBILISER
42 SÉANCE Lire pour comprendre et échanger 45 PROGRESSION
DE CYCLE Argumenter en lettres et en histoire-géographie
53 INTERDISCIPLINARITÉ ET FORMATION CITOYENNE
54 SÉQUENCE Former le jugement et l’esprit critique face à la question migratoire
59 SÉANCE Femmes et injustices au travail : écrire pour dénoncer les inégalités 62 SÉQUENCE L’accueil des Tsiganes en France :
entre représentations et aménagements des territoires
65 S’ENGAGER COMME CITOYEN AMÉNAGEUR DE TERRITOIRES 66 SÉANCE Un aménagement urbain, le Canal-Europe,
essai de géographie prospective et formation citoyenne
69 SÉQUENCE Faut-il construire une rocade au nord de Dourdan ?
PARTIE 1
PARTIE 2
73 CROISEMENT DES THÈMES, DES SUPPORTS ET DES FORMES DE DISCOURS
74 SÉQUENCE La fiction, source de l’histoire ?
Usage d’un roman historique en histoire 78 SÉQUENCE L’Histoire en récit et récit d’histoires :
la Toussaint rouge
82 SÉANCE Les détours géographiques de la littérature : enseigner les inégalités socio-spatiales
85 SÉANCE Le street art, un art urbain contre les inégalités de développement
SOMMAIRE
Préface
La bivalence des professeurs de lettres et histoire-géographie singularise ceux-ci par rapport à leurs confrères historiens-géographes et littéraires de l’enseignement général. Elle place ces enseignants au cœur d’une ambition forte de la voie professionnelle : doter les élèves, dans la continuité du collège, d’une culture générale, outil indispensable pour pouvoir se former tout au long de la vie, s’adapter à une économie dont les transformations sont de plus en plus rapides, et pouvoir se reconvertir en un temps où l’inscription dans une même filière durant l’ensemble de sa carrière n’est plus la norme.
Cette bivalence n’est pas seulement fonctionnelle ; comme on le verra dans l’ouvrage qui suit, il y a de vrais points de contacts et des traits communs entre les approches littéraire, historique et géographique. Mais on ne peut les déve- lopper et en tirer profit qu’à partir d’une claire conscience de la nature, du fonc- tionnement propre et des méthodes de chaque discipline. Le travail de Valérie Legallicier et de son équipe de formateurs s’inscrit dans une perspective plus interdisciplinaire que transdisciplinaire. Cette perspective est d’ailleurs, à mon sens, la seule qui permette de tirer vraiment profit de la bivalence. Les iden- tités ouvertes s’enrichissent mutuellement, et l’abandon des méthodologies disciplinaires induit une perte de rigueur que le meilleur enseignant ne pourra compenser.
Cependant, les opportunités de faire dialoguer les lettres d’une part, l’histoire- géographie d’autre part, pourraient être davantage utilisées : on en trouvera ici un inventaire, ainsi que des propositions de mise en œuvre.
Ces disciplines puisent en effet au tronc commun des humanités, dont le cœur est la compréhension d’autrui et de soi, de soi par autrui et d’autrui par soi ; c’est toujours l’humanité qui est l’objet de l’enquête, dans les multiples détours de la fiction et les multiples expressions de sa subjectivité, comme dans le suivi de ses expériences au fil du temps et de l’espace.
Jérôme Grondeux
Inspecteur général de l’Éducation nationale Groupe histoire-géographie
SOMMAIRE
Introduction
Lors de la préparation de cet ouvrage, il est très vite apparu que la bivalence lettres et histoire-géographie en lycée professionnel était un objet didac- tique très peu interrogé par les chercheurs. Parmi les quelques références sur lesquelles nous pouvons prendre appui, citons les travaux de Marie-France Rossignol, maîtresse de conférences à l’Éspé de Saint-Denis et ceux de Maryse Lopez et Anissa Belhadjin, maîtresses de conférences à l’Éspé d’Antony (univer- sité de Cergy-Pontoise). Le numéro 42 d’Interlignes, revue des enseignants de lettres et histoire-géographie de l’académie de Versailles, est aussi consacré au sujet. Les écrits sur l’interdisciplinarité, la pluridisciplinarité et la transdisci- plinarité sont bien plus nombreux mais offrent encore peu de pistes d’explora- tion quant à nos disciplines dans l’enseignement secondaire. La thèse de Nicole Allieu-Mary, soutenue en 1998, et ses publications ultérieures1 ouvrent la voie à une réflexion sur les pratiques pédagogiques interdisciplinaires alors que l’Édu- cation nationale expérimente ces dispositifs. Depuis, ceux-ci ont évolué dans leurs formes : le collège d’aujourd’hui intègre obligatoirement des enseigne- ments pratiques interdisciplinaires aux heures disciplinaires2. Parallèlement, le lycée professionnel a privilégié le dialogue entre enseignement général et enseignement professionnel (au travers des PPCP et des EGLS3, notamment). À l’inverse, la pédagogie de la bivalence demeure toujours un angle mort, malgré quelques ouvertures à l’interdisciplinarité dans les programmes, et embarrasse plutôt qu’elle ne stimule et renouvelle les pratiques.
Il apparaît d’autant plus indispensable de reconsidérer ces questions que les élèves de lycée professionnel sont toujours plus nombreux à poursuivre leurs études après l’obtention du baccalauréat et qu’ils souffrent souvent d’un défi- cit de culture générale. Dans un contexte de rénovation annoncée de la voie professionnelle, il est important également de souligner la légitimité de ces disciplines, d’inviter à faire vivre une bivalence qui demeure un impensé péda- gogique et de démontrer combien sa mise en œuvre contribue à renforcer le sens des apprentissages humanistes auprès des élèves. Nous défendons enfin le principe d’un égal accès des lycéens professionnels à l’enseignement géné- ral qui, au travers de programmes adaptés, favorise leur ouverture d’esprit, éduque à la tolérance et construit l’esprit critique indispensable à l’exercice d’une citoyenneté éclairée et nourrie des valeurs républicaines.
Outre les prises de position pédagogiques qu’il présente, cet ouvrage vise à offrir aux enseignants des pistes concrètes pour investir la bivalence dans leurs classes, par un dialogue avec les éducations et enseignements transver- saux (histoire des arts, enseignement moral et civique, éducation aux médias
1 Les références des différentes publications mentionnées sont indiquées dans la bibliographie de cet ouvrage.
2 Arrêté du 19 mai 2015 modifié par l’arrêté du 16 juin 2017 sur l’organisation des enseignements en classes de collège (BOEN no 22, 28 mai 2015).
3 PPCP : projets pluridisciplinaires à caractère professionnel, créés en 2000 ; EGLS : enseignements généraux liés aux spécialités, créés en 2009.
8
ENSEIGNER EN BIVALENCE
SOMMAIRE
et à l’information). Nous nous adressons plus particulièrement aux nouvelles recrues, néo-contractuels, stagiaires et néo-titulaires, qui doivent se fami- liariser avec une posture enseignante très spécifique. Notre propos pourra également éclairer les candidats au concours de recrutement du certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel lettres et histoire-géographie.
Les professeurs confirmés, quant à eux, trouveront ici matière à renouveler leurs pratiques ou à cadrer une bivalence qu’ils développent déjà dans leur enseignement.
Dans une première partie, nous interrogeons le concept et la réalité de la biva- lence en lettres et histoire-géographie dans la voie professionnelle. Dans une perspective historique, il s’agira de comprendre la relation à la discipline, aux disciplines humanistes, et à l’interdisciplinarité dans l’enseignement profes- sionnel. La seconde partie propose des séquences pédagogiques conçues pour les classes de troisième préparatoire à l’enseignement professionnel, le cycle CAP et le cycle baccalauréat professionnel. Nous les avons regroupées selon quatre entrées différentes. Sous la première entrée, nous proposons des tableaux de convergences thématiques par niveaux de classe et cycles de for- mation. La deuxième entrée propose de mobiliser les compétences transver- sales du « lire, dire et écrire » pour que les élèves en acquièrent une meilleure maîtrise, le croisement des méthodologies qui y sont à l’œuvre et leur exer- cice régulier dans l’ensemble des disciplines est nécéssaire. Sous la troisième entrée, nous nous attachons à démontrer la dimension citoyenne de nos ensei- gnements et l’efficacité d’une approche interdisciplinaire pour développer le jugement critique et l’engagement des élèves. En quatrième point, nous propo- sons enfin des scénarios qui déclinent des thématiques communes aux lettres, à l’histoire et à la géographie. La relation des hommes avec leur passé ou avec les espaces qu’ils habitent et aménagent est interrogée à travers des supports documentaires empruntant à la littérature et aux arts. Certaines de ces propo- sitions en histoire font par ailleurs le pari de faire écrire aux élèves des récits sous des formes plus littéraires. Nous investissons ici les limites de la biva- lence, qui ne pourrait se réduire à un effacement des disciplines. Nous ne nous risquons pas non plus à une ouverture transdisciplinaire des enseignements dans le cadre scolaire qui est le nôtre.
PROPO-
SITIONS
DE MISE
SOMMAIRE
PARTIE 2
PROPO-
SITIONS DE MISE
Propositions de mise
en œuvre
S’engager
comme citoyen aménageur
de territoires
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ENSEIGNER EN BIVALENCE
SOMMAIRE
SÉANCE - NIVEAU 3
EPRÉPARATOIRE À L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
Un aménagement urbain,
le Canal-Europe, essai de géographie prospective et formation citoyenne
DURÉE : 4 HEURES
CONTEXTE
Discipline et enseignement : géographie, EMC
Thèmes : géographie « Pourquoi et comment aménager le territoire ? » ; EMC : « L’engagement, agir indivi- duellement et collectivement »
La proposition est une étude de cas testée en classe sur l’aménagement d’un écoquartier dans la commune de Courcouronnes. Pour aider les élèves à construire les notions d’aménagement et de développement durable, nous avons choisi un territoire de proximité, géographiquement accessible aux élèves. La démarche se veut aussi prospective puisqu’elle invite les élèves à défendre leur projet d’aménagement. C’est pourquoi l’évaluation est pensée en lien avec la maîtrise des compétences d’EMC sur le thème de l’engagement.
PROBLÉMATIQUE
Pourquoi et comment aménager l’écoquartier Canal-Europe ?
OBJECTIFS
– S’engager dans la coopération.
– Se repérer dans le temps et dans l’espace.
– Pratiquer différents langages (cartographie).
– S’exercer au raisonnement géographique par une démarche prospective.
– S’approprier et utiliser le lexique disciplinaire.
PASSERELLES
Vers un EPI
Géographie-arts appliqués, langages des arts et du corps : réalisation de cartes sensibles de l’espace vécu et de l’espace réinventé.
Vers le bac professionnel
Terminale bac professionnel (objet d’étude « Acteurs et enjeux de l’aménagement des territoires ») et le thème d’EMC « Biologie, éthique, société et environnement » en particulier la notion de responsabilité environnementale.
Vers le parcours citoyen et l’éducation au développement durable
Projet de géographie prospective propre à développer chez l’élève la culture de l’engagement citoyen dans la vie locale, à le sensibiliser à l’enjeu du développement durable dans l’aménagement des territoires.
NOTIONS ABORDÉES
Aménagement, écoquartier, acteur, développement durable, engagement, échelle, enjeu, attractivité, géo- graphie prospective, citoyenneté, espace urbain
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SOMMAIRE
S’ENGAGER COMME CITOyEN AMÉNAGEUR DE TERRITOIRES
PROPOSITION DE DÉROULÉ PÉDAGOGIQUE
DÉROULÉ GLOBAL DE LA SÉQUENCE
Cette séquence est articulée en deux temps. Un travail d’analyse documentaire permet de construire les savoirs géographiques selon une démarche multiscalaire (comprendre la rénovation de la Zac Canal-Europe dans le cadre de la politique nationale de renouvellement urbain) et de comprendre le jeu des acteurs ainsi que les enjeux de l’aménagement. Ce travail prépare la seconde étape, au cours de laquelle l’élève est en situation de production et s’engage dans l’aménagement d’un territoire de proximité.
Séance 1 (2 h) : Qu’est-ce que le quartier Canal-Europe ?
OBJECTIF
Identifier les acteurs et les enjeux de l’aménagement de la Zac Canal-Europe.
SUPPORTS
– Dossier documentaire :
- « Un écoquartier à la place de l’hôpital Louise-Michel », 17 février 2011, vidéo de la chaîne Youtube Telessonne : www.youtube.com/user/telessonne
- Site de l’Établissement public Grand Paris aménagement, (rubrique « opérations », accès à une carte interactive avec les fiches de présentation de différents d’aménagements) www.grandparisamenagement.fr
- Données Insee sur Courcouronnes et Évry : insee.fr, (rubrique « statistiques », rechercher les dossiers complets de statistiques)
- Articles du journal local numérique Essonne info : essonneinfo.fr (recherche avec les mots clés : « écoquartier Courcouronnes », « hôpital Louise-Michel »)
- La politique de renouvellement urbain de l’État, ministère de la Cohésion des territoires : www.cohesion-territoires.gouv.fr (rubrique « politique de la ville ») et le site de l’Agence nationale de renouvellement urbain : www.anru.fr
– Cartes Géoportail : www.geoportail.gouv.fr
– « Tram-train Massy-Évry (TTME) - Le projet », 2013, chaîne Youtube du Stif (Syndicat des transports d’Île-de-France) Île-de-France Mobilités : www.youtube.com/user/STIFvideo
Les élèves font plusieurs activités à partir du dossier documentaire.
– En groupe classe : présenter le projet de l’aménagement de la Zac Canal-Europe en localisant le futur éco- quartier et décrire l’existant et les aménagements projetés (carte interactive de Grand Paris aménagement et carte topographique IGN sur Géoportail).
– Par petits groupes avec répartition du travail, on propose aux élèves des tableaux pour les aider à classer l’information ; puis ils font une mise en commun avec des apports éventuels du professeur :
- identifier les acteurs de l’aménagement et leurs échelles d’intervention : les communes de Courcouronnes et Évry, l’agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, Grand Paris aménagement (opérateur public de l’aménagement des territoires en Île-de-France) ;
- définir les enjeux de l’aménagement au regard des données socio-économiques du territoire (favoriser la mixité sociale, améliorer l’attractivité territoriale, améliorer la qualité de l’environnement) ;
- reformuler, classer et confronter les points de vue des différents acteurs.
On poursuit la séance par un travail de prise de notes à partir d’une vidéo publicitaire sur le tram-train reliant Massy à Évry. L’objectif est d’ouvrir la discussion sur la desserte de l’écoquartier, où ne circulera pas le tram-train.
Séance 2 (2 h) : Défendre son projet d’aménagement (séance bivalente)
OBJECTIF
Défendre son projet d’aménagement à travers différents langages (réalisation d’un croquis et rédaction d’un argumentaire).
SUPPORTS
L’ensemble documentaire étudié en séance 1 et les tableaux d’analyse complétés par les élèves
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ENSEIGNER EN BIVALENCE
SOMMAIRE
Les élèves réalisent la plaquette de présentation de leur projet d’aménagement alternatif de la Zac Canal- Europe (on peut utiliser un logiciel gratuit d’infographie en ligne).
Évaluation formative en vue du DNB (environ 10 minutes)
OBJECTIFS
Construire des repères géographiques.
SUPPORTS
– Fond de carte de la France des nouvelles régions
– Tableau de l’état d’avancement du programme national pour la rénovation urbaine (nombre de contrats État/région signés) : www.anru.fr (rubrique « Programme national pour la rénovation urbaine »). Le tableau nécessite qu’on l’adapte au nouveau découpage régional.
Consigne : localiser et nommer sur la carte les cinq premières régions du programme national de rénovation urbaine. Localiser le projet de Canal-Europe.
ZOOM SUR LA SÉANCE METTANT EN ŒUVRE
UN ENSEIGNEMENT EN BIVALENCE, GÉOGRAPHIE ET EMC
DÉROULÉ DE LA SÉANCE
En groupe ou individuellement, les élèves réalisent une plaquette de présentation de leur projet d’aména- gement qui comprend :
– un croquis d’aménagement titré et légendé réalisé sur une carte topographique à grande échelle centrée sur la Zac Canal-Europe. La légende organisée répertorie les différents types d’aménagements envisagés par l’élève. Cette activité nécessite un apprentissage préalable et suffisant de la méthodologie du croquis ; – un développement construit justifiant les choix d’aménagement. La consigne précise que l’élève doit
s’appuyer sur les trois grands enjeux de l’aménagement des territoires (équité territoriale, compétitivité des territoires et développement durable), illustrer son propos par des exemples précis et mettre en avant les atouts du territoire (population jeune, proximité de la gare routière et la gare SNCF). On demande aux élèves de rédiger d’abord un plan en précisant les connecteurs logiques utiles à l’articulation de leur argumentaire. Celui-ci fait l’objet d’une réécriture après correction à partir d’une grille de critères géogra- phiques et langagiers.
