Neuvième Année. — N0 52.
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .
Jeudi 27 Juin 1895.
B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .
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Entente franco-suisse
« A la suite des négociations poursui- vies depuis plusieurs mois entre M. le conseiller national Cramer-Prey et M.
Barrère, ambassadeur de France, en vue d'établir un accord commercial entre la Suisse et la France, deux notes o n t été échangées ce malin entre M. le con- seiller fédéral Lachenal cl M. l'ambassa- deur Barrère, lixanl les conditions de 4 ' e n l e n U ' : écliangc du. tarif d'usage suisse-
contre le tarif .minimum· français après qu'il aura subi certaines réductions qui l'ont l'objet d'un projet de loi présenté aux chambres françaises.
« O n ajoutera à la convention s u r les rapports de voisinage duit'i février 1882 un article concernant les bois sciés cl la Suisse accordera par voie a u t o n o m e au Pays de Gex les facilités prévues p a r le règlement de !892.»
Cc communiqué (pie publie la «Feuille ollieielle suisse du commerce » dans son n u m é r o de hier, ne nous d'il rien sur la tendance générale de l'entente intervenue entre les gouvernements des ÎWUX pays. O n remarquera pourtant qu'il n'y est pas question de l'arrange- ment de 1892, q u e le Parlement fran- çais, comme on s'en souvient, n'avait pas accepté, mais qu'on parle simple- ment de l'application, à n o s produits, du tarif minimum français auquel on a l'ail subir, en noire laveur, certaines ré- ductions.
Quelle csl l'étendue de ces réductions cl s u r quels articles portent-elles? loul csl là.
lui admettant, en ce qui concerne l'horlogerie, q u e les' modilicalions ap- portées au tarif minimum français nous placent sous le régime qui nous eût été appliqué, si l'arrangement de 181)2. ac- cepté par les chambres suisses l'avait aussi' été par les chambres françaises.
nous nous trouverions aujourd'hui dans une situation moins favorable qu'alors.
Kn ellél, depuis 18!)$, le prix de re- vient des montres et, p a r conséquent leur prix de vente, ont subi une baisse (pie l'on peut indiquer p a r 15 à 20 % selon les genres. Pour les mon 1res à boites en argent, celle baisse est aug- mentée de la baisse du mêlai argent, que l'on peut indiquer par,20 ° o. O r les droits dont sont frappés Ι φ articles hor
logers a leur entrée en France, ne sont calculés ni s u r le poids ni sur la valeur, mais p a r pièce. Ils se traduiraient donc par m\ pour cenl plus forl aujourd'hui ([n'en 1802.
Quant à l'entrée en Suisse des produits horlogers de provenance française, voici ce que l'on peut dire :
L'arrangement commercial de 1802.
prévoyait à l'enlrée'cn Suisse, pour les pièces détachées d'horlogerie et pour les boites brilles un droit de Ir. 1(5.— les 100 k, , s: pour les montres de poche cl leurs pièces détachées finies, y compris les boites de montres unies un droit de IV. :(()._ les 100 k"\
Notre tarif d'usage frappe Ions ces articles d'un droit de IV. 100.— les 100
U"-. Il y aura donc augmentation, bien légère il est vrai, vu le peu de poids des articles horlogers.
IA1HeI produit par la nouvelle d'une entente probable avec nos voisins de l'Ouest ne sera pas considérable. O n s'élail accoutumé à vivre dans l'état de brouille commmerciale qui caractérise nos rapports avec la France depuis bientôt trois a n s : bon gré mal gré, on s'accommodait des produits (pie l'in- dustrie d'autres pays et, dans bien des cas, noire industrie nationale, niellaient à la disposition des consommateurs, en remplacement souvent avantageux des
produits français. Et p u i s , l'entente avait été si souvent annoncée et si sou- vent dillérée, q u ' o n avait fini par ne plus y croire.
Tout n'est pas dit d'ailleurs.Ί1 est à espérer qu'on ne renouvellera p a s l'ex- périence de 1892 et q u e les Chambres françaises auront l'honneur de se pro- noncer les premières sur l'œuvre nou- velle. O r , la majorité protectionniste n'n pas désarmé encore cl, à moins que les concessions qui nous sont laites ne soient bien minimes, on peut s'attendre à de gros déliais parlementaires.
Il n'en csl pas moins désirable, à lotis les points de vue, que nous vivions en paix avec tous nos grands voisins, loul particulièrement avec ceux de l'Ouest, vers lesquels nous sommes attires par de solides sympathies : mais les affaires sont les affaires cl les relations com- merciales entre nations doivent avoir à leur base la sauvegarde de leurs intérêts, réciproques. C'est donc au fond une question de gros sous, quoiqu'on disent les idéalistes de la politique
Nous avons — hàlons-nous de le dire
— la plus grande confiance dans Ia clairvoyance de nos autorités fédérales et nous sommes bien persuadés qu'au- cun intérêt n'aura élé sacrifié au désir de faire la paix commerciale avec la France.
L'agence Havas donne les renseignements complémentaires suivants :
L'arrangement commercial franco-suisse a été signé aujourd'hui, sous réserve de ratifi- cation par les Chambres.
La France et la Suisse se concèdent réci- proquement leur tarif le plus avantageux, avec quelques modifications sur un certain nombre de points. La France accorde son tarif minimum, la Suisse accorde son tarif d'il d'usage. Le traité que M. Jules Hoche avait proposé en 1802 portait sur (52 articles. Les Chambres n'en admirent que vingt. L'arran- gement actuel reprend ces vingt articles, aux- quels il en ajoute dix autres en laveur des-
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
([luils il s'en olait peu fallu* qu'une majorité se format.
L'arrangement élimine tous les articles auxquels les protectionnistes tiennent parti- culièrement,· notamment les produits du sol et les tissus de coton. 11 élimine aussi tous les articles pour lesquels une réduction se réper- cuterait sur les produits d'autres nations.
IJCS diminutions consenties par la France portent sur un certain nombre d'articles ré- clamés par la Suisse, en particulier les fro- mages et les machines. Certaines réductions portent, en outre, sur les.articles d'horloge- rie, les broderies et les soieries, mais ces diminutions ne sont pas, à proprement parler, effectives, en ce sens qu'elles sont plutôt le résultai de modifications apportées au système d'après lequel la douane établit actuellement ses évaluations. Ainsi, dans les soies, le tissu sera considéré, au point de vue du paiement des droits, comme écru. et une défalcation sera opérée sur le changement résultant de la teinture. Kn ce qui concerne les broderies, il sera tenu compte du tissu brodé et défalcation sera faite du tissu non brodé.
L'arrangement n'est pas consolidé : il pour- ra être dénoncé en tout temps, aucun délai n'étant fixé à cet éirard.
Congrès coopératif d'Huddersfield
(Suite cl fin.)
Uapplication des principes de la Coopération.
M. Chamberlain disait l'autre jour que les bénéfices avaient presque disparu de notre industrie — Et cependant « T h e Economiste déclarait que plus de 30 millions de capitaux nouveaux avaient été placés dans de nouvelles entreprises commerciales et industrielles pendant les trois premiers mois de celte année
— tandisque treize millions seulement avaient été placés l'année dernière à la même époque.
D'où viennent ces trente millions ! Non pas.
je pense, des économies des ouvriers?
Ce point est important ·— car il sert à nous démontrer quels sont les bénéfices qui peu- vent être distribués dans l'industrie coopéra- tive et ce que pourra produire encore l'élimi- nation de l'intermédiaire, la limitation du crédit. Ia disparition des mauvaises créances, la disparition des grèves — et l'organisation de débouchés certains — en un mot l'applica- tion de la science à l'organisation de nos industries.
Coopération et dépression.
]1 ne peut y avoir arrêt dans les affaires, dans l'organisation coopérative — nous pou- vons régler l'offre et la demande. — Les grèves deviennent inutiles si l'ouvrier peut toujours foire entendre ses réclamations.
Nous trouvons dans l'industrie des chaus- sures, un exemple topique. Deux cent mille ouvriers cordonniers étaient en grève, réduits à la misère par leurs patrons pendant que les ouvriers dans les industries coopératives ne perdaient pas un seul jour de travail.
Cettte situation n'est pas le résultat de la philanthropie., mais de l'application de prin- cipes moraux dans l'industrie. En un mot nous avt)iis la prétention de conduire nos affaires d'une manière plus scientifique que dans le monde compétitif.
Mais nous avons encore beaucoup à faire nous-mêmes dans notre e n t r e p r i s e , nous avons à faire disparaître cet esprit d'intérêt égoïste qui régne bien souvent parmi nous et qui fail rechercher les dividendes élevés et encourager une production inférieure.
L'influence de la femme.
La fondation de la ligue des femmes pour la propagande coopérative est d'une grande importance. La femme a une influence énorme
sur nos enfants et peut préparer une nouvelle génération de coopérateurs.
L'émancipation de la femme a déjà contri- bué à se faire sentir dans l'industrie où la femme et les enfants sont de plus en plus laissés aux soins de leur ménage pendant que l'homme, fail le plus fort travail d a n s nos industries.
Mais il importe que le mouvement coopé- ratif rende l'existence de l'homme à l'atelier, aussi bien que celle de la femme dans le ménage, de plus en plus facile.
L'avenir.
La régénération économique est à notre portée. John Stuarl MiII nous dit: «Que la plus grande partie de l'argent en espèces existant aujourd'hui est le produit, dans ces douze derniers mois, du travail intellectuel el m a n u e l . » Cela veut dire « q u e le capital se maintient d'année en année, non par la con- servation mais par la reproduction ». S'il en esl ainsi l'application des principes coopéra- tifs, peut c h a n g e r , sans révolution, l'étal social actuel.
Notre devoir est donc de travailler à ap- pliquer ces principes dans l'industrie afin de relever la position de la collectivité.
L'ancien remède consistait à économiser.
On recommandait à l'homme d'endurer la faim pour qu'il put mettra quelques sous de côté.
Le nouveau remède consiste à engager les hommes à employer Ie surplus de leurs ri- chesses pour vivre d'une vie plus complète el plus heureuse.
Le travail le plus artistique, le plus fini esl toujours le plus simple. Cependant pour le reproduire il demande plus d'habileté et un travail plus individuel.
L'éducation du goût aussi bien dans les choses inférieures (pie dans les choses les plus élevées, estsyn moyen de préparer la stabilitésociale dû'lravail.
Les éducateurs et les penseurs.
M. Thomson rappelle les noms des apôtres de la coopération : R u s k i n : Yansittart Neale qui a travaillé toute sa vie à relever les dés- hérités de cette terre, à faire disparaître la fraude du commerce el de l'industrie et à remplacer la lutte compétitive par une géné- reuse et noble émulation: Weslcoll. évèque de Durham, qui a dit: « les nations ont une mission sur cette' terré tout comme les indi- vidus, et l'Angleterre sera la directrice du mouvement social de l'humanité».
M. Thomson finit en récitant les vers d'un poète peu connu.
Les premiers vers rappellent les souffrances de l'humanité et finissent ainsi :
« J e travaillerai avec les déshérités — je supporterai avec eux les injustices — je ga- gnerai leur amilé. jusqu'à ce que je trouve le moyen le meilleur de les servir».
MM. Maxwell et Greening proposent un vole de remerciements à M. Thomson pour son beau discours d'ouverture et ils espèrent que l'exemple donné par un grand manufac- turier comme M. Thomson engagera d'autres g r a n d s industriels à l'imiter.
Assurance contre les accidents et la maladie
Nous extrayons les passages suivants d'un compte rendu de l'une des dernières séances du Conseil national :
M. Baldinger demande si la question de l'assurance contre les accidents et la maladie ne sera pas bientôt prête à être discutée par la Chambre.
M. le conseiller fédéral Deucher déclare que celle question est très difficile et compli- quée. U n'est pas étonnant qu'elle ait exigé
un travail de bien des années. Le Conseil fédéral a confié la rédaction des projets do loi à M. Forrer. Celui-ci a eu une foule de points à examiner. Il y a eu bien des calculs à faire.
M. Moser a été chargé spécialement de la partie mathématique. Les projets primitifs ont été soumis à une commission d'experts.
On a du y introduire des modifications pro- fondes. M. Forrer travaille maintenant à l'exposé des motifs, qui est indispensable pour l'intelligence des projets.
La commission a demandé nu Conseil fédé- ral d'arrêter immédiatement les projets défi- nitifs, afin que la commission puisse rappor- ter eu décembre. Le Conseil fédéral a été unanime à estimer que la chose était impos- sible. La question des assurances ne pourra pas être disculée en décembre. En revanche, l'orateur a le ferme espoir, qu'elle pourra être terminée dans le cours de cette législation, c'est-à-dire pour le mois d'octobre ISiHi.
Le Conseil fédéral ne peu pas se faire une opinion sur la question avant d'avoir étudié à fond les projets. Cette élude demandera au moins deux mois. Hl les projets, messages, etc., ne seront pas prêts avant le mois d'août de cette année. Les membres de la commis- sion eux ahssi auront besoin d'un travail de plusieurs mois. Lt. d'ailleurs, il serait impos- sible que la Chambre discutât le projet pen- dant la session de décembre. Il faudra pour cela une session extraordinaire. En revanche, les projels et le message seront distribués dès le mois de décembre.
Les études préparatoires peuvent paraître longues, mais elles auront été d'autant plus approfondies et consciencieuses.
Marques de fabrique
Nous recevons la lettre suivante :
Berne. Ie 22 juin IN!)."}.
A la Rédaction de la Fédération liorlogère, IJU Chaux-de-Fouds Messieurs.
Dans voire numéro du Io courant vous ave/, appelé l'attention des maisons d'horlogerie faisant le commerce avec l'Espagne sur l'in- térêt qu'il y aurait pour elles à faire enregistrer internationalement leurs marques par l'inter- médiaire du Bureau fédéral de la propriété intellectuelle, à Renie. Vous ajoutiez (pie les pays ayant adhéré à l'arrangement sur l'enre- gistrement international des marques étaient : la Belgique, l'Espagne, la F r a n c e , la Suisse et la Tunisie.
Les cinq pays mentionnés ci-dessus étaient, en effet, les seuls qui eussent adhéré à l'ar- rangement au moment où l'enregistrement international a été inauguré. Mais, depuis lors, Y Italie, les Pqj's-Ifas et le Portugal y ont encore accédé, et l'on peut s'attendre à de nouvelles accessions dans un avenir plus ou moins éloigné. Or. l'arrangement interna- tional assure la protection légale non seule- ment dans les Etats qui en faisaient partie au moment de l'enregistrement, mais encore dans tous ceux qui y ont adhéré dans la suite. Les premières marques internationales sont donc maintenant protégées dans huit pays au lieu de cinq, et, en cas de nouvelles accessions, l'effet de l'enregistrement inter- national s'étendra sur d'autres pays encore, sans que pour cela les intéressés aient à rem- plir aucune formalité. Ces quelques rensei- gnements montrent bien l'importance du nouveau service institué par la Conférence de Madrid.
Agréez, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée.
liurea u in ter η a lion a I
de Union de la propriété industrielle (pr) Le Directeur,
L. I'OINSARU
Secrétaire général.
Examens d'apprentis
Lc Département de l'Industrie et de l'Agri- culture informe les apprentis qui se sont a n - noncés pour subir les examens professionnels que ceux-ci auront lieu aux dates et endroits ci-après :
Lundi et mardi 8 et 1) juillet, à la Chnux- dc-Funds. pour les apprentis horlogers (plan- teurs d'échappements, r e p a s s o u r s , remon- teurs, etc.).
Mercredi 10 et 11 juillet, au Locle, .pour les apprentis faiseurs de débris, faiseurs d'assen- timents, peintres s u r c a d r a n s , emboiteurs, faiseurs des secrets, polisseuses de cuvettes, régleurs e'i sertisseurs.
Vendredi cl samedi 1:2 et IU juillet, à Gouvet, pour les apprentis mécaniciens.
Lundi et mardi 15 et 10 juillet, à Xeuchùtel.
pour toutes les autres professions.
Neuchàtcl, le 2b juillet 181)5.
Département de l'Industrie et de Γ Agriculture.
B r e v e t s d ' i n v e n t i o n
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DHS BREVETS E N R E G I S T R É S I2iti*c£riM4i*ciiieiitM·
Cl. Oi, u" U75Ô. 18 janvier 181)5, 7 '/•• h. p. — Mécanisme perfectionné pour montres à répétition. — Le Couftre, Benjamin, de la maison : « L e Coultre & C'0», manufactu- riers, au Sentier (Vaud, Suisse). Manda- t a i r e : Rilter. A.. Baie.
Cl. (il·, n° »771. 11 février 181)5, (i!/i h. p. — Nouveau pendant pour montres à remon- toir. — Dubail, Monnin, Frossard, et·
Oie, P o r r e n t r u y ( S u i s s e ) . M a n d a t a i r e : lmer-Schneider, Ii., Genève.
Kl. (il. no 1)788. 1!) Februar 1895, 7 U h r p. — Yereinfachte Taschenuhr. — Firmà : ()brecht-& CVV, P . , U h r e n f a b r i k , Grenchen (Sololhurn, Sclnvei/.). Verlreter : F u r r e r , C.ottfried, Biel.
Cl. Cl. n" 9781). "20 février 1895, 10 1A h. a. — Mouvement remontoir simplifié. — lion tt· Cie, fabrication d'ébauches, Moutier (Suisse). Mandataires: Hanslin & G,p", C , Berne.
Gl. 04, n° 979-2. "21 février 1895, 0 l/s h. p. — Dispositif de fixage de l'arbre de barillet, permettant l'enlèvement de ce dernier sans enlever le pont de barillet. — /(osselet, Yve de Lucien, fabrique d'horlogerie, Sl- Imier (Suisse). Mandataire: lmer-Schneider E.. Genève.
Kl. (il·. Nr. 9800. 11·. April 1895, 4 U h r p. — Nouer dreiarmiger Balancier, Schrauben- facon, a n s cinem Sliick fur T a s c h e n u h r . —
IV)-XS1 Adolf. Balancierfabrikant. Lyss (Bern. Schweiz). Yertreter: F u r r e r . Gott- t'ried, Biel.
Cl. 05, no 9743. 25 décembre 181)4, 8 h. a. — Outillage destiné à la fabrication mécanique des boites de montres ornementées et d'ob- jets analogues. — Ecaabert, Frédéric, 434, VanderbilL Avenue, Brooklyn (Etats- Unis A. du N.) M a n d a t a i r e : lmer-Schnei- der. E., Genève.
Gl. 05, n° 9770. 12 février 1895. 7 '/,· h. p. — Mécanisme de répétition pour pendules et pendulettes de v o y a g e . ainsi que pour montres à verre, à remontoir nu pendant
et à aetionnemenl de la répétition par le pendant. — Le Coullre, He/ija/iiin, de la m a i s o n : « L e Goultre & G10», manufactu- riers, au Sentier (Vaud, Suisse). Manda- t a i r e : Ritter. A,, Bàle.
R i M l i n t i o n e .
Gl. 0)4, n° 1919. Nouveau système de montre à répétition.
Gl. 04, n" 1938. Nouvelle montre de poche.
Gl. 64, n° 4700. .Mécanisme de mise à l'heure perfectionné s'appliquent à n'importe quel calibre de montre.
Cl. 01-, n" 4729. Mécanisme de chronographe avec ou sans compteur.
Cl. 04, no 8000. Mécanisme "perfectionné de mise à l'heure au pendant.
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