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Activité physique adaptée et Cancer Florent Fouque

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

U.E 2.9 S5

Processus tumoraux ----

Activité physique adaptée et Cancer Florent Fouque

Mercredi 6 janvier 2016

(2)
(3)

Introduction

Les cancers les plus fréquents :

‐ H : prostate

‐ F : sein

 poumon, côlon

 côlon, poumon 80 000 nouveaux 

cas (2000)

Prévention représente un véritable enjeu de santé publique

Activité Physique Adaptée (APA) pourrait jouer un rôle important :

‐ en prévention (preuves établies pour côlon, sein, poumon et prostate)

‐ en accompagnement des ttt

≈ 460 000 femmes sont mortes de cancers du sein

≈ 610 000 h/f sont décédés de cancers colorectaux (OMS, 2008)

(4)

Qui pratique un sport ?

Qui pratique une activité physique ?

(5)

Activité physique (AP)

 Tout mouvement corporel qui produit une augmentation marquée de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos

AP

caractérisée par

Fréquence

Intensité

Durée Type

(6)

‐ Ne se réduit pas à la seule pratique sportive

 activités de la vie quotidienne

transport

Tâche « ménagère » loisir

(7)

Explique pourquoi le lien AP et Santé est en plein essor

 Augmentation de la sédentarité car AP n’est plus liée …

« Avoir une activité physique est une nécessité pour tous mais pratiquer un sport est un choix » JF Toussaint

(8)

Aux activités professionnelles

( du travail sédentaire)

Au XXèmes Tertiaire  (14% à 72%) 

Primaire  (65% à 4%)

33,1 % des Français âgés  de 15 à 74 ans sont en  moyenne assis  au moins 

6 h/ j

(INPES 2005)

(9)

Regardez‐vous !!!

(10)

Quelle recommandation pour conserver son  potentiel santé ?

Réponse : 10 000 pas / jour

Moins de 5 000 pas/j inactifs 5 000 ‐ 10 000 pas/j peu actifs

10 000 pas/j actifs

Plus de 12 500pas/j très actifs activité quotidienne habituelle

6 000 ‐ 7 000 pas/jour

30’ AP modérée 3 000 ‐ 4 000 pas/jour

+

(11)

Combien de pas par jour pour un travailleur  sédentaire ou un collégien ?

Réponse : 3 000 à 5 000 pas

10‐16 2,4 Km/jour

Aux déplacements de la 

vie quotidienne

(12)

Aux activités récréatives

(passives)

Les Français sont moins actifs le week‐end

 effectuent en moyenne 10% de pas en moins p/r à la semaine (7 805 pas/j le WE contre 8 337 pas/j la semaine)

(13)

Donc …  de la dépense énergétique

 La pratique d’une AP dépend des  comportements/habitudes de vie :

 modifiables (facilement ?)

 motivation

 éducation

Pour une personne sédentaire

 Activité physique sous toutes ses formes = 20 % à 25 % de la  dépense quotidienne d’énergie (DQE) 

Le reste ? 

 Métabolisme de repos  65 % à 70 % DQE,

 Thermogenèse alimentaire (digestion/stockage aliments)  10 %

(14)

+ Malbouffe

 des apports énergétiques

Sucre, graisses, sel

Grignotage

(15)

•4ème facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale

•3,2 millions de décès par an, dont 2,6 millions dans les pays à  revenu faible ou intermédiaire,

•≈ 670 000 décès prématurés (personnes de moins de 60 ans)

•≈ 30% de la charge du diabète et des cardiopathies ischémiques

Sédentarité et santé

Une des conséquences majeures   est  maladies chroniques non  transmissibles (MNT)

(16)

Augmentation des maladies chroniques non‐transmissibles

 500 000 insuffisants cardiaques (32 000 décès/an)

 1,9 millions BPCO dont 600 000 sévères (17 000 décès/an)

 3,5 millions diabète type I ou II

 280 000 cancers (150 000 décès/an)

 130 000 AVC

 16 millions surpoids dont 6,9 millions obèses

AP interdites ? Du fait de l’état de santé ? De la fatigue ? Des risques d’aggravation ?

raison santéde

(17)

Activité physique Adaptée (APA)

 Répond aux besoins spécifiques de santé et d’inclusion de ces personnes

 l’AP doit être adaptée aux besoins de chaque personne (et non l’inverse)

 Dans PeC APA, toute activité physique de la vie quotidienne, de loisir, ou sportive peut être utilisée et doit être adaptée aux besoins spécifiques d’une personne, le tout dans le respect de sa sécurité

Moyen qui permet la mise en mouvement des personnes qui, en raison de leur état physique, mental, ou social, ne peuvent pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles

(18)

Respect de la règle des 3R :

 AP « Régulière »  au moins hebdomadaire

 AP « Raisonnée »  bénéfices n’existent que si AP pratiquée  selon certaines caractéristiques (ex : %FC)

 AP « Raisonnable » (mettant à l’abri d’incident ou d’accident)

Quelle AP ? L’APA  = autonomisation du patient

= retour à une pratique d’AP en conditions ordinaires

(19)

Recommandations internationales (OMS) Adultes de 18 à 65 ans

AP de type aérobie (endurance) :

 d’intensité modérée  30’ x 5j/semaine (150’) ou

 d’intensité élevée  20’ x 3 j/semaine (75’) ou

 combinaison des 2 (ex : marcher d’un bon pas pendant 30’ x 2j/semaine + jogging 20’ x 2j/semaine)

Rem : Les activités de la vie courante d’intensité modérée à élevée  10’ d’affilée sont comptabilisées pour atteindre le niveau recommandé (tâches ménagères, jardinage …)

(20)

AP type renforcement musculaire (travail contre résistance)

  2 jours/semaine (non consécutifs)

 utilisation des principaux groupes musculaires

 8 à 12 répétitions/exercice

AP type souplesse

 ts les jours

Pour quels bénéfices ?

(21)

Académie Nationale de médecine (2012)

(22)

Bénéfices

 AP régulière diminue la mortalité

 AP conditionne la fonction musculaire

 AP contribue à l’acquisition et au maintien du capital osseux

 AP contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires et  constitue un élément important de leur ttt

 AP entraîne des effets sur le système immunitaire

 AP contribue au bon fonctionnement du cerveau

 AP est un ttt à part entière de la BPCO

 AP limite le gain de poids et participe à son contrôle

 AP d’intensité modérée contribue au bien‐être et à la qualité de vie

 etc

AP réduit le risque de développer un cancer

(23)

Rationnel scientifique  de l’activité physique 

en cancérologie

(24)

En prévention primaire

Diminution du risque de cancer

(25)
(26)
(27)

Cancer du côlon

 43 études sur 51 ont démontré une diminution de 40 à 50 % du risque chez les sujets actifs (Friedenreich & Oreinstein, 2002)

 25 études sur 29 ont montré un effet dose‐réponse ( AP =

risque)

 Cet effet protecteur n’est pas retrouvé pour le cancer du rectum

 Caractéristiques AP:

I: modérée (3 met) ou intense (6 met)

F: ts les jours, tt au long de la vie (effet disparaît si AP cesse)

D: 30 à 60 min (selon I) ou plusieurs sessions >10min

 les personnes en surcharge pondérale sont plus exposées (mais AP  risque pour poids normal, surpoids ou obésité)

(28)

Interactions entre le niveau d’AP à long terme () et les 

facteurs de risque du cancer du côlon (d’après Slattery et Potter, 2002)

(29)

Cancer du sein

 45 études /64 ont démontré une diminution de 30 à 40 % du risque chez l’ensemble des femmes actives (Kruk & Aboul‐Enein, 2006)

 20 études /23 ont montré un effet dose‐réponse (AP = risque)

 risque  de 6% pour chaque heure d’AP ajoutée / sem (Monninkhof et al., 2007)

  risque + important pour femme ménopausée (20 à 80%)

 pour femmes non‐ménopausées les preuves scq sont limitées et l’effet protecteur serait moindre (15‐20%)

(30)

 effet de l’intensité de l’AP sur le risque (pas d’intérêt si > 9‐14 met h/sem)

 effet du poids (imc) sur le risque des cancers du sein, côlon, rein, œsophage, endomètre (Holcomb et al. 2004; Williams, 2005)

 Perte de masse corporelle est associée à un effet protecteur

 AP pendant tt la vie, mais période pubertaire importante  effets bénéfiques à long terme (Marcus et al., 1999)

(31)

En prévention secondaire et tertiaire

Amélioration symptomatique

Diminution des récidives

(32)

Leucémie = 26% des cancers de ce public Amélioration importante des ttt :

‐  taux de survie de 70%

‐ mais aussi  des effets secondaires (court  long terme)

Focus sur cancer et enfant/adolescents

Fonctionnement  neuropsychologique

Perturbations  motrices

Altération de la  croissance Altération fct’ 

cardio‐respiratoire

ostéopénie obésité sarcopénie

(33)

Sanft & Irwin, 2012

(34)

AP = alternative au ttt médicamenteux

Parmi les mesures hygiéno‐diététiques, l’AP est mentionnée

(35)

 des effets secondaires +  quantité d’AP journalière

Peut débuter dès l’annonce du cancer et persister tout au long de la prise en charge

Le patient… patiente (examens, diagnosticsattente, immobilité)

Les risques ?

 Dvp des habitudes de sédentarité (reste alité, en fauteuil)

 Ennui

 Dépréciation de soi‐même

 Repli

 Agressivité

 Diminution interaction avec ses pairs

(36)

Effets indésirables

Capacités physiques

• capacité cardio-respiratoire

• niveau d’AP

• condition physique

Anthropométrie et composition corporelle

• poids et tour de taille

• composition corporelle

• densité osseuse

Variables psychologiques

• qualité de vie et humeur (dépression, anxiété)

• estime de soi, image de soi

• socialisation, satisfaction et motivation

Symptômes liés aux traitements

• fatigue et sommeil

• lymphœdème et mobilité de l’épaule

• autres symptômes

Risques tertiaires

• mortalité spécifique

• mortalité globale

• récidive

Ness et al., 2006

Schmitz et al., 2012 Wolin et al., 2010

Fafouti et al., 2010 Ganz et al., 2004

Berger et al., 2012

Hayes et al., 2008 et 2010

Belot et al., 2008 HAS/INCa, 2010

D’après Aude‐marie Foucault

(37)

Si inactivité physique

 des sollicitations fonctionnelles

 capacité de l’organisme

 de l’inactivité

Spirale de déconditionnement

+ repli social et 

répercussions psychiques + fatigue, etc

(38)

Focus sur la fatigue

 Reportée par 70 à 100% des patients sous traitement ou des mois (des années) après la fin de la thérapie (Courneya et al., 2005;

Midtgaard et al., 2005; van Weert et al., 2006; Curt et al., 2000; Cramp, 2008; Velthuis, 2010; Duijts, 2011)

 Hors de proportion p/r aux activités réalisées

 Aucun traitement médicamenteux efficace sur ce symptôme

 Fatigue est prédictible d’une mauvaise qualité de vie ultérieure

(Dagnelli et al., 2007; Midtgaard et al., 2005; van Weert et al., 2006)

AP permet  ≈30% du niveau de fatigue (comparativement à l’absence d’AP) :

 Quelque soit le moment de la prise en charge du cancer

 Quelque soit le stade (localisé ou métastatique)

(39)

Fatigue peut être est due à des causes connues comme :

 stress émotionnel

 douleur

 sommeil perturbé

 effets secondaires médication

 hyperthyroïdisme

 anémie

 et déconditionnement physique

 une des principales causes de la fatigue liée au cancer

(40)

Effet catabolique des ttt (corticostéroïdes, vincristine) (Belgaumi et al., 2003; Lucia et al., 2003)

 masse musculaire(Hovi et al., 1993; Gocha et al., 2003)

 perte de force

 fct’ métabolique des fibres musculaires ( volume mitochondrial,  capillarisation) (Hickston & Marone, 1993)

Muscle

(41)

Augmente les difficultés des muscles (altérés) à fonctionner

 débit cardiaque (anthracycline  cardiomyopathie) Lipshultz et al., 1991

 capacité pulmonaire (cyclophosphamide, irradiation, infections)

=  transport d’O2 vers les tissus (Jenney et al., 1995)

Système cardio‐respiratoire

(42)

Conséquences sur les capacités physiques

VO2max :

 le meilleur indicateur des capacités aérobies (OMS)

 indicateur de santé et prédicteur de la mortalité (public sain ou pathologique) Myers et al., 2002

 de la VO2 =  de la qualité de vie chez patients pathologiques

(Foster et al. 2001)

= Altération fonction motrice

=  activité motrice quotidienne

=  dépense énergétique pendant ttt ou après

=  fatigue dans AP quotidienne

 VO2max (‐6ml.kg‐1.min‐1 ‐13%) (van Brussel et al., 2005)

(43)

 VO2 max

 fct’ musculaire (Lucia et al., 2003; Ardies, 2002)

Effet de l’AP

  atrophie musculaire

  réponses inflammatoires

  réponse immunitaire

  taux de synthèse des protéines

  activités enzymatiques antioxydants

La plasticité et adaptation (en général) est meilleure chez les enfants d’où améliorations pourraient être meilleures (San Juan et l., 2007; Marchese et al., 2004; Shore & Shephard, 1999)

… chez adultes

(44)

Réduire les symptômes par l’AP ?

(45)
(46)
(47)

APA & Soins Oncologique de Support

SOS : ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades, parallèlement aux traitement spécifiques

2 RIR sur APA ‐ Rééducation et réadaptation :

 Activité physique et cancer (2011)

 Activité Physique Adaptée, Rééducation et Cancer du sein (2013)

 déclinaison pratique des recommandations existantes

 documents synthétiques (aide à la PeC, diagnostique, thérapeutique et de suivi)

 destinés à harmoniser les pratiques habituelles en SOS

 Élabore des Référentiels Inter‐Régionaux en SOS

(48)
(49)

Quelques freins à la pratique d’une AP

Peut venir du patient, de son entourage, des soignants, du service

 Peur de l’aggravation du cancer/des symptômes (ie, douleur, fatigue, blessure)

 Peurs du mouvement (kinésiophobie)

 Peur d’une moins bonne efficacité des traitements

 Absence de connaissance du bénéfice attendu

 Pas de structure/EAPA permettant de pratiquer une AP

Ces freins dépendent d’une pratique antérieure (AP ou sport), méconnaissance de son niveau physique, difficultés émotionnelles (anxiété, dépression...)

(50)

Pourtant la littérature sur cette thématique est abondante et se développe +++

(51)

Impulsion internationale

(52)

National

(53)

Expertise collectives et recommandations

(54)

Quelle AP ?

Absence d’effet secondaire lié à l’exercice physique (Conn et al., 2006;

McNeely et al., 2006; Marchese et al., 2004; Shore et shepard, 2000)

(55)
(56)

Absence d’effet secondaire lié à l’exercice physique

… Mais précautions à prendre

La prescription doit être appropriée afin de circonscrire et  prévenir les risques

Ex : anciennes patientes atteintes d’un cancer du sein avec des atteintes osseuses ou des métastases doivent plutôt pratiquer la natation (éviter les AP avec choc ostéopénieostéoporose)

Éviter aussi les AP à chocs pour patient leucémique (même raisons) mais éviter aussi la natation car  du risque d’une infection bactérienne (si num. plaquettaire <0.5x10‐9/l)

Intensité doit être adaptée en fct’ de l’état de fatigue (intensité très modérée pour fatigue élevée)

(57)

Comment déterminer une intensité de travail ?

(58)

1) Métabolisme de repos  MET (Metabolic Equivalent of task)

 Méthode très répandue

1 MET = 1 kcal / Kg / h

Soit pour une personne de 70kg, 1MET = 1.2 kcal/min

Si AP d’intensité = à 5 METs dépense NRJ équiv. à 5 x celle de repos

MET INTENSITE 1 Intensité faible

3 Légère

3-6 Modérée

+6 Intense 0,9 MET 23 METs

(22,5km/h)

4 METs

(6,5km/h)

(59)

Classification pour enfant et adolescent

Individu de 67 ans, pesant 70 kg, promenant tous les jours (7) son chien (3 METs) pendant 30 min (0,5 h)

Dépense énergétique semaine (kcal) = MET (kcal/kg/h) x Poids de corps (kg) x Durée de l’activité (h) x Fréquence

Soit, pour notre exemple :

3 x 70 x 0,5 x 7 = 735 kcal (préconisation de 1000 à 1700 Kcal/sem)

(60)

Fréquence cardiaque Calcul Astrand

Fréq max = 220 – Age Ex : personne de 45 ans

220 ‐ 45 ans = 175 battements / minute

Freq cible :

Min : 175 x 0,5 =87 bts/min Max : 175 x 69 = 121 bts/min

(61)

Perception de l’effort (échelle de Borg)

 traduit l'effort tel qu'il est ressenti par la personne

 fait appel à un score de 6 à 20 points

6-7 très très léger

18-20 extrêmement pénible

10-11 très léger

12-13 modérément pénible 14-15 pénible

16-17 très pénible

(62)
(63)

Capacités physiques

• capacité cardio-respiratoire

• niveau d’AP

• condition physique

Anthropométrie et composition corporelle

• poids et tour de taille

• composition corporelle

• densité osseuse

Variables psychologiques

• qualité de vie et humeur (dépression, anxiété)

• estime de soi, image de soi

• socialisation, satisfaction et motivation

Symptômes liés aux traitements

• fatigue et sommeil

• lymphœdème et mobilité de l’épaule

• autres symptômes

Risques tertiaires

• mortalité spécifique

• mortalité globale

• récidive

Cramp et al., 2012 Schmitz et al., 2010 Duijts et al., 2011 Mishra et al., 2012 Daley et al., 2007 Kim et al, 2009 Ligibel et al., 2010 Courneya et al., 2007 Kim et al., 2009 Markes et al., 2006

Ballard-Barbash et al., 2012 Loprinzi et al., 2012 Davies et al., 2011

Quels bénéfices ?

D’après Aude‐marie Foucault

(64)
(65)

Laveurs de vitres à un  hôpital d’enfants (usa)

(66)

Ex : Etude WHEL avec intervention diététique Mortalité  44%

AP et survie

Pierce et al. 2007

Survie à 10 ans : 5 F&L/j + marche 30min 6j/sem 93%

autres groupes 87%

Bénéfice en survie +4% à 5 ans, +6% à 10 ans

(67)

Pourquoi AP et intervention diététique ?

Patients traités  leur niveau d’AP

 délaissent l’AP/S habituellement pratiquée, arrêt de travail, hospitalisations répétées ou effets indésirables des traitements

Conséquence : prise de poids ( masse grasse +  fonte musculaire)

= facteur de mauvais pronostic (moins bon contrôle de la maladie, via l’insulinorésistance, l’inflammation, les adipocytokines…)

AP améliore les paramètres cliniques ou biologiques associés habituellement à un risque accru de décès, de récidive ou de comorbidité

(68)

Cancer du sein

AP type marche (3 à 5h/sem)  risque de décès par cancer ou récidive de 20 à 50% chez sujets préalablement traités pour cancer (stade I, II ou III) (Holmes et al., 2005)

(69)

Aller vers une prescription médicale de l’AP ?

Propose d’adopter « de nouvelles dispositions réglementaires » pour  organiser la prise en charge du « sport santé » par l’assurance‐maladie «  dans le cadre de sa politique de prévention », « en association avec les  mutuelles et les assurances privées »

Octobre 2012

(70)

En // Étude pilote à Strasbourg « sport sur ordonnance » (2012)

(71)

• Article 35bis A du projet de loi

• Adoptée à l’unanimité

 les médecins traitants pourront désormais 

prescrire des activités physiques adaptées aux  patients atteints d’ALD

« Art. 1142‐30. – Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une  maladie de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité 

physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical  du patient.

« Une formation à la prescription d’une activité physique adaptée est dispensée  dans le cadre des études médicales et paramédicales ».

Novembre 2015

(72)

Qui prescrit ?

Or thématique AP et santé n’était pas abordée dans les contenus  de formations des médecins, futurs prescripteurs

(73)

 Informer sur l’intérêt de l’AP

 Encourager sur la pratique d’AP

 Dépister les facteurs limitants

 Etablir le certificat d’aptitude

 Suivre le déroulement ou le cheminement de l’AP préconisée

Rôles des médecins dans l’AP

Prescription  vs.

Recommandations

(74)

En fait, dès le diagnostic :

 pour prévenir et/ou lutter contre le déconditionnement

 sensibiliser sur les bénéfice de l’AP en terme de survie, prise de  poids, fatigue

 éducation thérapeutique

Pendant ttt

Patients très déconditionnés  stage de réadaptation physique  en SSR ou sur prescription en ambulatoire (kiné, EAPA ?)

Patients peu déconditionnés  rejoindre des groupes de  patients organisés localement avec EAPA

A terme  rejoindre les structures associatives sportives ou de  loisirs (autonomisation)

Après ttt

(75)

Et votre rôle ?

Références

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