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Équation d'ondes d'un électron dans le champ de forces de deux noyaux atomiques Problème de l'ion moléculaire d'hydrogène

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(1)

A NNALES DE L ’I. H. P.

E GIL A. H YLLERAAS

Équation d’ondes d’un électron dans le champ de forces de deux noyaux atomiques Problème de l’ion moléculaire d’hydrogène

Annales de l’I. H. P., tome 7, n

o

3 (1937), p. 121-153

<http://www.numdam.org/item?id=AIHP_1937__7_3_121_0>

© Gauthier-Villars, 1937, tous droits réservés.

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(2)

Équation d’ondes d’un électron

dans le champ de forces

de deux noyaux atomiques

Problème de l’ion moléculaire d’hydrogène

par

Egil

A. HYLLERAAS

INTRODUCTION.

En

mécanique quantique

on rencontre assez souvent le

problème

du

mouvement d’un électron soumis à l’action de deux centres

chargés électriquement.

Il constitue le

problème

fondamental de la théorie des forces

moléculaires, identiques

aux forces de valence de la chimie et

qu’on peut

étudier à l’aide des

spectres

moléculaires.

Or,

pour les

spectres atomiques

il serait

également

très utile d’avoir

une méthode de calcul

perfectionnée

pour

l’analyse

du cas de

plusieurs

électrons dans un

champ

de forces central. Dans un atome, un électron

particulier

se trouve

placé

dans le

champ

des autres électrons et du

noyau

atomique,

et le

procédé qui

consiste à

remplacer

ce

champ

non

central et non

statique

par un

champ

de forces moyen

central,

conduit

à des résultats par

trop approximatifs.

C’est surtout pour le calcul de la

polarisation

du corps

atomique

sous

l’action d’un électron extérieur que cette méthode ordinairement

appliquée

est peu satisfaisante. Si l’on réussissait à

simplifier

le traite-

ment de

l’équation

d’ondes pour un électron sous l’influence simultanée d’un

champ

de forces central

atomique

et d’un deuxième électron extérieur de coordonnées

arbitraires,

il serait

possible

de calculer

beaucoup plus rigoureusement

les diverses

caractéristiques

des spectres

(3)

atomiques,

par

exemple

l’effet de

polarisation.

Pour fixer les

idées,

con-

sidérons les états D de l’hélium. On peut

rigoureusement

vérifier que presque toute la correction de

Rydberg

des niveaux

énergétiques

a son

origine

dans la

polarisation

du corps

atomique, qui

à son tour est

produite

par les forces de l’électron

extérieur, lequel

ne

pénètre prati-

quement

pas dans le domaine

occupé

par l’électron intérieur.

Malgré

la

petitesse

de cette correction il est très difficile de la calculer exactement.

Le

problème

que nous allons examiner

présente

donc un Intérêt

général considérable,

mais c’est naturellement surtout dans la théorie des forces moléculaires que son

Importance apparaît

en

plein jour.

Deux méthodes différentes sont le

plus

souvent

employées

dans la

théorie

quantique

des forces moléculaires. Dans la méthode

proposée

par Heitler et

London,

on forme les fonctions

caractéristiques

d’une

molécule au moyen des fonctions

caractéristiques correspondantes

des

atomes isolés. Dans l’autre

méthode,

on utilise les fonctions caracté-

ristiques

d’un. électron

plongé

dans le

champ

de forces de deux centres

électriques qui

coïncident avec les noyaux.

Les deux méthodes ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients.

La

première

méthode donne les meilleurs résultats pour des distances

atomiques élevées,

la seconde est à

préférer lorsqu’il s’agit

des

petites

distances. Pour des distances

modérées,

c’est-à-dire pour les distances

d’équilibre

des atomes dans la

molécule,

toutes les deux donnent des résultats médiocres si l’on n’introduit pas certaines corrections

permet-

tant de varier les fonctions

caractéristiques d’après

les

règles

du calcul

de variations.

En tout cas, que l’on utilise l’une ou l’autre des deux

méthodes,

il

faut inévitablement arriver à maîtriser le

problème

fondamental cité

plus

haut et que npus avons

déjà appelé : le ~problème

des deux

centres.

Si l’on avait

déjà

réussi à résoudre ce

problème

dans toute sa

généralité

et à en déduire des méthodes efficaces

d’application pratique,

il serait tout à fait inutile de traiter ce

sujet

ici.

Cependant

nous sommes

encore très loin de cette solution

idéale;

de très nombreuses difficultés

mathémathiques

se dressent invaincues sur notre chemin.

C’est surtout pour

analyser

ces

difficultés, qui présentent

d’ailleurs

un intérêt

particulier

pour les

mathématiciens,

que

je

me

permets

d’exposer

ici cette

question.

Je me bornerai au cas de deux centres

(4)

électriques

de

charges égales (ion

moléculaire

d’hydrogène),

appa-

raissent

déjà

dans toute leur étendue les difficultés dont il a été

question plus

haut.

CHAPITRE I.

MÉTHODE DE SÉPARATION DES VARIABLES.

Nous

envisagerons

ici exclusivement la méthode de

séparation

des

variables,

c’est-à-dire la

séparation

de

l’équation

d’ondes du

problème

en

. trois

équations

différentielles ordinaires.

On peut écrire

l’équation

d’ondes de l’ion moléculaire

d’hydrogène

sous la forme suivante :

(1.I)

{0394+E 4+ira+I rb}03C8=0,

en utilisant des unités

atomiques;

Rhc est l’unité

d’énergie,

aH l’unité

de

longueur,

et aH,

R,

h et c

désignent

les

grandeurs atomiques

bien

connues. ra et rb sont les distances de l’électron aux deux noyaux

d’hydrogène

de

charges

e. R est la moitié de la

distance

des noyaux, mesurée en unité

a‘~,

c’est-à-dire la distance elle-même mesurée en au.

Les deux noyaux sont

Immobiles;

la distance R peut avoir une valeur

.

quelconque. 0

est

l’opérateur

bien connu de

Laplace.

En introduisant les coordonnées

elliptiques

(1.2)

03B1 = ra+rb 2R, 03B2 = ra-rb 2R, 03C6 = are tangy x,

où x et y

désignent

les coordonnées

rectangulaires perpendiculaires

à l’axe

moléculaire, l’équation ( 1 )

se transforme en

l’équation

suivante :

(5)

I24

Si l’on pose ici

(d.4)

’~

on trouve les

équations

différentielles ordinaires :

équation intérieure,

(1.5)

{d d03B2(I-03B22)d d03B2-m2 I-03B22+C03B22+A}g=0;

équation extérieure,

(1.6)

{d d03B1(03B12-I)-m2 03B12- I-C03B12+2R03B1-A}f=0.

La

quantité

A est une constante de

séparation,

les

qualificatifs

intérieure et extérieure

correspondent

aux deux

espèces

de coordonnées

curvilignes

utilisées.

On a estimé que,

jusqu’à présent, l’équation

intérieure était la

plus simple,

et

l’équation

extérieure la

plus compliquée;

or, cela n’est vrai que

jusqu’à

un certain

point.

En

effet, l’équation

intérieure

présente

des

difficultés encore

plus

considérables que

l’équation extérieure,

ainsi que

nous le verrons

plus

loin. ,

Toutes les deux

possèdent

trois

points singuliers, 03B2=±I, 03B2=~,

et a i, a =~; les deux

premiers

sont des

points singuliers ordinaires,

tandis

que

le dernier

représente

un

point singulier

essentiel.

Cela

équivaut

en tout à

quatre points singuliers,

dont les deux derniers’

ont

produit

par confluence à~ l’infini une

singularité essentielle;

c’est

celle-ci

qui

est

l’origine

des difficultés

signalées.

A

l’infini, pour ~

= oo, a = a, on a des solutions

asyrnptotiques

(1.~ )

.

g = a

f _

Pour

l’équation extérieure,

il faut considérer une seule des solutions

asymptotiques,

à savoir

f = e-~~x.

tandis que dans le traitement de

Inéquation

intérieure la vraie solution

asymptotique

est une combinaison linéaire des deux fonctions

exponentielles précédentes.

C’est ce fait

qui

donne lieu aux difficultés

particulières

mentionnées

correspondant

aux

solutions de

l’équation

intérieure.

(6)

CHAPITRE II.

TRAITEMENT DE

L’ÉQUATION INTÉRIEURE.

Le

procédé

le

plus simple

pour résoudre cette

équation

est

calqué

sur

la méthode des

polynomes,

bien connue en

mécanique

ondulatoire. Il consiste à

développer

la solution de

l’équation

intérieure en une série de

puissances

autour de l’un des

points singuliers,

y

qui

bornent le domaine

d’intégration

et à démontrer que cette solution formelle est

convergente jusqu’au

second

point singulier,

ou bien donner les condi- tions d’une telle convergence.

Comme la méthode des

polynomes

n’est

plus applicable

ici

(puisqu’on

trouve des

équations

linéaires entre trois des coefficients du

développe-

ment, au lieu de

deux,

et par

conséquent

la série est

toujours infinie),

il

faut

exprimer

la condition de convergence de la solution dans tout le domaine

d’intégration

au moyen d’une fraction continue.

Cette méthode ne donne pas la convergence la

plus rapide;

de

plus,

elle conduit à

mélanger

entre elles les solutions

symétriques

et anti-

symétriques en j3 (dont

l’existence est évidente

d’après

la forme même

de

l’équation).

Si l’on pose par

exemple

dans

l’équation (1.5)

(2.1) g = (I -

03B22)m 2e-c03B2

cl(I + 03B2)l-m,

on trouve une relation entre les coefficients

qui

a la forme suivante :

(‘?.~)

Au lieu

d’exprimer

la condition de solubilité à l’aide d’une fraction

continue,

on

peut

annuler le déterminant du

système d’équations

linéaires

précédent.

Pour m = o, ce déterminant

prend

la forme .

(7)

Ayant

trouvé une valeur

particulière

de A +

C, qui

satisfait à

l’équa- tion ci-dessus,

on

peut

déterminer les inconnues ci au moyen des

équa-

tions linéaires

(2. a). Quant

à la convergence on

peut

remarquer que,

grâcé

à la variation

régulière

des coefficients de ces

équations,

il faut

que

(2.4)

lim ~t+~ - lim

~t ..

l.~ ~ CI l ~ ~ cl-i

Pour des

grandes

valeurs de 1 on trouve

ainsi,

à l’aide de

l’équa-

tion

(2.2),

les valeurs

asymptotiques

(2.5 )

cl+1 cl = cl+1 cl = I 2

ou 2C l+I-m,

avec une

précision

de l’ordre L-~ en 1. La

première

valeur

correspond

à une solution non

convergente

de

l’équation pour ~ _-__ 1,

c’est-à-dire pour

( y- ~ ) = 2,

tandis que l’autre valeur

correspond

à la solution convergente définie par le

procédé

ci-dessus. Nous voyons que la loi de variation des coefficients ci pour des

grands l

est la même que celle de la fonction En

effet, pour {3

== i, la

solution prend

la même valeur

absolue que

pour j3

== 2014 i, et l’on

pourrait

aussi écrire .

(2.6) g = ± (I -

03B22)m 2 eC 03B2 cl(I

- 03B2)l-m,

suivant que la solution est

symétrique

ou

antisymétrique

en

~;

cela

résulte Immédiatement de

l’équation

différentielle.

Il y

a donc convergence; que

peut-on

dire

quant

à sa

rapidité ?

La

valeur

caractéristique

A + C est une fonction de la

quantité C, qui peut

s’exprimer

à l’aide d’une série de

puissances

de C

elle-même,

non pas seulement d’une série en Pour arriver

jusqu’au

terme C~ de cette

expression,

i1 faut considérer un déterminant

approximatif,

s’étendant

jusqu’aux

termes

( ~ ~.

+

I)

des deux côtés du terme de la

diagonale principale qui

donne la valeur initiale de A + C. Nous aurons donc en

général

à considérer un déterminant d’ordre

( 4 ~. +3).

De la condition

(2.5)

on déduit en outre

qu’une

convergence effective

ne commence que

pour 1

+ 1 - m >

B/C.

En

résumé,

on voit que pour

des valeurs

grandes

ou moyennes de C le

procédé

est peu efficace.

Si l’on écrit tout

simplement

la solution sous la forme d’une série de

(8)

puissance de 03B2

y z

("j) . éF # (I -

03B22)2 £

Ci 03B2l-m,

i= ,>.

on trouve les

équations

linéaires

(fl.8 ) ( 1 + 1 - m ) ( 1 + a - cl+2 + [ -X - 1( 1 + 1)] ci + C cl-2 = o,

et les conditions de

solubilité, qui,

en

particulier

pour na = o,

peuvent s’exprimer

comme suit:

Ici la loi de la variation des coefficients CI pour l ~ ~ est

(2.io)

cl+2 cl = l(l+1) (l+I-m)(l+2-m)

ou

cl+2 cl = C l(l+1).

Le

procédé

ci-dessus conduit à la dernière

condition,

c’est-à-dire à

une

convergence de la solution pour toute valeur de

excepté.

A l’infini la solution

s’approche

des fonctions cosh ou sinh

C03B2,

suivant que la solution est

symétrique

ou

antisymétrique.

Pour arriver au

terme C~ du

développement

de A suivant les

puissances

de

C,

il suffit

maintenant de considérer un déterminant

approximatif

d’ordre

( 2 ~. -~- t),

y

qui

s’étende des deux côtés du terme

principal jusqu’au

terme

voisin. Dans ce cas, la convergence effective de la solution elle- même commencera

pour L N C,

mais sa

rapidité

sera double de ce

qu’elle

était dans le

premier procédé, grâce

au fait que nous ne consi- dérons que les

puissances

d’une

parité

déterminée.

Au lieu de la série

(2. 7 )

on peut aussi

prendre également

les deux

(9)

séries

(2.II a) g = cn(I-03B22)n+m 2 (l = 2n + m), (3.H&#x26;)

y=~c,,p(i-~)~~

(~=.~+,+~),

n=0

l’une pour les solutions

symétriques,

l’autre pour les solutions anti-

symétriques.

Les conditions de résolvabilité sont très similaires à celles du cas

précédent,

savoir : pour na = o,

Avec les méthodes

préconisées ici,

il est évidemment

possible

d’étudier les solutions du

point

de vue

théorique. Cependant,

la

rapidité

de la convergence est très

importante

pour les calculs

numériques.

On

peut

arriver à une convergence

beaucoup plus rapide

en utilisant des fonctions

orthogonales qui représentent

les fonctions

caractéristiques

du

problème

pour C 1=1 o. Nous avons utilisé ce

procédé

pour le

traitement

de l’ion moléculaire

d’hydrogène

dans un mémoire antérieur.

En dehors de la

rapidité

de la convergence, ce

procédé

a

l’avantage

de

permettre

avec la même facilité le traitement aussi bien des solutions

caractéristiques supérieures

que des solutions inférieures.

D’ailleurs,

ce

procédé

utilise un

développement systématique

des valeurs et des fonc- tions

caractéristiques

suivant les

puissances positives

de la

quantité C ;

par

conséquent,

la convergence sera

excellente, précisément

pour des

valeurs

petites

ou modérées de C.

Il est facile de voir que les fonctions

orthogonales qu’il

faut

prendre

pour le

développement

d’une solution de

l’équation (1.5),

sont les

fonctions de

Legendre Pml(03B2).

Nous n’avons besoin que de

l’équation

(10)

différentielle et de la formule de récurrence de ces fonctions pour établir les

équations

nécessaires

(..3) j ~ (-~~-~~-T~-~~~~~=~

f

( / -)- i -

p)

- (~ -~- i) + ( 1 + ni )

P~( ~

= o.

En

posant

, *

(~14)

l=m

dans

Inéquation (1.5)~

on trouve facilement les

équations

linéaires

suivantes entre les coefScients

(2,I5)

{A-l(l+1)+C[(l+I)2-m2 (2l+3)(2l+1) + l2-m2 (2l+I)(2l-I)]}cl

(~2014t2014~W~2014/~,)

)

(/-~t-)-~)(/-)-~-~~)

~C

(.~3)(.~~

~-~20142014(,~3)(,~5)20142014~=~

Ce sont en réalité deux

systèmes d’équations

linéaires

qui

fournissent les solutions

symétriques

ou

antisymétriques

suivant que les nombres

~ 2014 ne sont

pairs

ou

impairs.

On se rend

compte plus

facilement du contenu de ces

équations

en

écrivant les déterminants

correspondants

pour le cas

particulier m

= o.

(11)

Remarquons

d’abord que la constante de

séparation A,

c’est-à-dire la valeur

caractéristique

de

l’équation

est déterminée

déjà

au

premier

ordre en C par une fonction non

perturbée,

ou bien par le terme

diagonal correspondant

du déterminant. Pour

chaque

terme suivant

dans le

développement

de la solution

elle-même,

on trouve deux

nouveaux termes dans le

développement

de la valeur

caractéristique;

on

le constate facilement en

inspectant

les déterminants ci-dessus.

Supposons qu’on

veuille calculer une des valeurs

caractéristiques supérieures.

Pour arriver au terme

C~~+’,

il faudra

prendre

un déter-

minant d’ordre

(2[J-

-~-

i ), qui correspond

en réalité à la

p.ième approxima-

tion de la fonction g, les deux coefficients cl- et étant de l’ordre C

en C. Cela montre

l’avantage

de ce

procédé

sur les

précédents,

dans

lesquels,

pour obtenir la même

approximation,

l’ordre du déterminant devait être deux et

quatre

fois

plus grand.

Ce résultat

s’explique

facilement au moyen de certains théorèmes bien connus du calcul de variations. En

effet,

le dernier

procédé

est

identique

à la méthode du calcul de

variations, appelée

souvent méthode

de Ritz. Au lieu d.’utiliser la formule de récurrence

(~.13), qui

ressemble à un

développement

ordinaire en série de

puissances,

on

aurait pu arriver aux

équations (2. i5)

en

multipliant l’équation

diffé-

rentielle par une des fonctions

particulières Pl~~~,

et en

intégrant

par

rapport

à la variable

~.

La convergence formelle des solutions

(2. 14) est

facile à démontrer.

En

supposant

comme

plus

haut que cl+2 cl ~

cl cl-2 quand

l ~ ~, on trouve,

à l’aide de

l’ équa tion (2. 1 5 ),

les valeurs

asymptotiques

6) cl+2 cl = (l+m)(l+I+m) (l+I-m)(l+2-m) ou cl+2 cl

=

C (l+m)(l+I+m),

dont seule la dernière est

utilisable ;

en

effet,

la

première correspond

à

la

solution

qui

n’est pas convergente

pour j3

= ± i.

On

peut

déduire d’une manière tout à fait

analogue

la valeur asymp-

totique

,

(2.I7) x2 = lim Pml+2(03B2) Pml(03B2),

à l’aide de la formule de récurrence des fonctions de

Legendre,

(12)

équation (~. I 3 ).

Nous pouvons poser (~.IB)

ce

qui

donne

(2.I 9) x =

(l+I 2)03B2+ (l+I 2)2

(03B22-I)+(m+I 2)2 2(l+I-m)

~

(03B2+03B22-1),

la racine carrée est

prise

réelle et

positive

sur le

segment positif

de l’axe

(

ne

_

réel pour

03B22

> 1 -

2 (l+I 2)

. Nous voyons ainsi

que | x2|

est de l’ordre

03B22

ou bien

que |x2| ~ 03B22

pour

03B22

~ ~, et, par

conséquent,

la série

(2. I4)

est convergente dans tout le

plan complexe, excepté

à l’infini. Dans le

domaine

d’intégration,

il faut tenir

compte

du fait que les fonctions

possèdent

des zéros. Nous savons que les valeurs absolues des

polynomes P(m)l (03B2)

=

(

i -

03B22)-m 2 Pml(03B2)

sont

plus petites

que

(I ) et|P(m)l (- 1) 1

dans ce

domaine,

par

conséquent

la série

(~. I4)

sera

convergente

dans

ce

domaine ;

si elle l’est

pour ~ _

+ 1.

Il est intéressant de remarquer

qu’on peut

déduire les

équations

sous

forme de déterminants

(~ .1 ~ a)

et

(~.1 ~ b)

au moyen d’un

système

de

fonctions toutes différentes de celles de

l’équation (2 .

J

4).

Posons d’abord dans

l’équation (1 . 5)

lT l

(~. 20)

g = ( I - r~9 ) ~’ y ~

l

nous obtenons

l’équation

(:~~’’I~ )

(I-

l~’)

~l’ ~~~ -(~m

-+-’o),~ ~

cl ,

y=o.

Nous pouvons

développer

la solution y suivant un

système

de fonc-

tions yl,

(~. )~) y =

~

~~ y~~

l=m

les fonctions yl sont les solutions des

équations

(13)

et

peuvent

être définies

explicitement

au moyen des

expressions

(2.24) yl=03A0(l+m) 03A0(l-m)(C 203B2)l-m+2k 03A0(k)03A0(l+1 2+k).

Ces fonctions sont très Intimement liées aux fonctions de Bessel 1

l-i-;~ 1 ~ L ~C ~ ~

à

l’argument imaginaire. On

peut vérifier directement

qu’elles

satisfont à la formule différentielle (2.25)

(2 ~ -+- l)~/ ==

qui

est

entièrement analogue

à la formule de récurrence des fonctions de

Legendre [éq. (Z. ~ 3}~.

A l’aide de cette

formule,

on peut

remplacera

par une combinaison linéaire des fonctions yl_~, yl et yi+~, et obtenir ainsi les mêmes

équations (2 . 1 5 )

pour les coefficients cl.

On

peut

aussi définir les fonctions

( ~. 2~)

au moyen de

l’intégrale

(2.26)

e4~C ~~(I - ~‘!)m ptn~~( I’) ~~~.

- 1

L’identité de cette définition et de

{~. ~~ )

est facile à vérifier au moyen de la relation

(2.27)

P(m)l(03B2) =

I 2ll!

dl+m d03B2l+m(03B22-I)l. =

(l+m)! (l-m)! I 2ll!(03B22-I)-mdl+m d03B2l-m(03B22-I).

*

Nous avons vu que, si y = clP(m)l(03B2) est une solution de

l’équa-

~

tion

(~.21), y

avec les mêmes coefficients cl sera la même

l=m

solution de cette

équation.

A un facteur

près,

les deux

expressions

sont

identiques,

et par

conséquent

les solutions satisfont à

l’équation

inté-

grale

, . ,

(2.28)

y(03BE) =

03BB+1-1eC03BE03B2(I-03B22)my(03B2)

d03B2,

analogue

à

l’équation intégrale

des fonctions de Mathieu.

On

peut

aussi

développer

la solution de

(2.21)

suivant un

système

de fonctions liées aux fonctions de Bessel

(C I-03B22)

à

l’argument

réel

C 1-03B22.

Ce

procédé

conduit aux

équations ( 2 . 1 5

a,

b)

et à

(14)

d’autres

équations intégrales

similaires à

(2.28)

et

analogues

aux

équa-

tions

intégrales

des fonctions de Mathieu.

Cependant,

il ne semble pas

qu’on puisse

gagner

beaucoup

pour le calcul des valeurs

caractéristiques

en

appliquant

ces

équations intégrales.

CHAPITRE III.

VALEURS

CARACTÉRISTIQUES

DE

L’ÉQUATION

INTÉRIEURE

POUR DE GRANDES VALEURS DE C.

La méthode

précédente

fournit une convergence très

rapide

et

efficace,

même pour des valeurs assez

grandes

de

C,

mais naturellement n’est

plus applicable quand

C-~oo. On serait tenté de croire

qu’il

est facile de

compléter

la méthode par un calcul des valeurs

asymptotiques

pour C - oo.

Or,

il n’en est

rien ;

au

contraire,

il faut être très

prudent

en

évaluant des valeurs

asymptotiques.

Soit L - m le nombre de noeuds d’une fonction

caractéristique,

el

posons l - m = 2 n pour les fonctions

symétriques

et l - m = 2 n + i

pour les fonctions

antisymétriques. Quand C~~,

la moitié n des noeuds

se concentre au

voisinage

d’un des

points ~

== ± i, où la fonction carac-

téristique s’approche

d’une fonction de

Laguerre d’argument C(

I ±

03B2).

Au centre du domaine

d’intégration,

au

voisinage

du

point j3

= o, la

fonction tend vers

zéro,

aussi bien pour les solutions

symétriques

que

pour les solutions

antisymétriques. Ainsi,

les deux valeurs caractéris-

tiques correspondant

à l == 2 n + m et

L ‘ 2 n -t-1-~- m

se confondent

quand

C -* 00. Une

formule asymptotique

et

semi-convergente

ne

peut

pas

distinguer

entre ces deux valeurs. On

peut

néanmoins déduire la for- mule

suivante, qui

ne donne

cependant

que la valeur moyenne pour

l = 2 n -i- m

et

L = 2 n -E-1 -~- m,

et

laquelle n’a,

pour cette

raison,

qu’une

portée

pratique

limitée

(15)

I34

Il nous reste à examiner

l’important problème

de savoir s’il est pos- sible de choisir un autre

système

de fonctions

élémentaires,

tel

qu’en développant

une solution

quelconque

de notre

équation différentielle,

on

puisse

obtenir une convergence satisfaisante pour toute valeur de C.

Il

n’y

a aucune difficulté à définir un

système

de fonctions

qui

se

transforment en solutions exactes de notre

équation

pour C =o et. C--~oo

et

qui

pour une valeur

quelconque

de

C, représentent

des

approxima-

tions suffisantes.

Naturellement un Le!

système, également

bon pour les deux cas ’

limites,

est à

préférer; malheureusement

les

équations

servant à déter-

miner les valeurs

caractéristiques,

ainsi que les coefficients du

dévelop-

pement

de la

solution,

deviennent

rapidement

si

compliquées qu’il

est

extrêmement difficile de tirer

profit

de cette convergence améliorée.

Pour celte raison nous nous contenterons d’abord d’une

première approximation.

Pour

pouvoir

mieux

distinguer

entre les solutions

symétriques

et anti-

symétriques,

il est

préférable

de

changer

la variable

indépendante

dans

l’équation (2.21),

en

posant

(3.2)

x’=I- N‘-’~

ce

qui

donne

l’équation

(3.3)

{ 4[x(I-x)d2 dx+(m+I)(I-x)d dx - I 2xd dx]

-Cx+A+C-m(m+1)}z=o,

la fonction a été

désignée

par z. Les solutions

asymptotiques

de

l’équation pour (3

~ ~ sont Si nous prenons comme

facteurs

com-

muns

respectifs

les deux

expressions

cosh

C03B2

= cosh

C 1-x

et

sinh = sinh

~%C i

- x dans les solutions

symétriques

et

antisy- métriques,

l’autre facteur des solutions sera une fonction de

03B22,

c’est-

à-dire une fonction de la nouvelle variable x.

Posons donc

(16)

et l’équation

ci-dessus se transformera en

et ,

(3.5b) {4[ x( I-x) dx2 dx2

+(m+I)(I-x) d dx

-

(I 2

+

C I-x

cotgh

C I-x)

x

d dx

-

On

peut développer

les

expressions C I-x tangh C I-

x et

C

1- x

cotangh C

I - x en série suivant x,

{CI-xtanghCI-x=03B31-I 2(03B31+C-03B321)x... (03B31=C tangh C),

(3.6)

C I-x cotgh C I-x=03B32-I 2(03B32+C-03B3

22)x+...

(03B32=C cotgh C).

Les

quantités

03B31 et Y.,,

qui

pour C ~ oo tendent vers la valeur com-

mune

C,

sont

en

effet des fonctions ordinaires de la

quantité

C

elle-même,

l’une commençant par C -E- ... , l’autre par

I + I 3

C + ... , au

voisinage

de C = o. En

posant

formellement 03B31 = 03B3 03B32 = 03B3, on

peut

de nouveau réunir les

équa tions ( 3 . ~

a,

b ~

en une seule

(;~.~)

~

d-

+(,~z+I)(I-x) ~ -

dx,

I

2

+Y

/

£]

dx

+ (03B3 + C - 03B32)(

2x2d dx + (

m + I)

x) +...}y

=o.

La

phemière partie

de cette

équation

est

identique

à celle d’une

équa-

tion

hypergéométrique.

En

développant

une solution suivant les fonctions

(17)

- - ---.

hypergéométriques correspondantes

(3 . 8)

) yn = -

x)1 2-03B3

I n . dn xn+m dx» (I -

x)n-1 2

+ 03B3

=(-x)k k!(n-k)! (n+m)! (k+m)!

(n-I 2+03B3+m+k)! (n-I 2+03B3+m)!

,

qui

satisfont aux

équations

(3.9) {x(I-x)

d2 dx2 +(m+I)(I-x)

d dx

2014

(I 2

+ 03B3)

xd dx

+ n(

n +I

2 + 03B3 m)}yn =o

on

peut

obtenir un

système d’équations

linéaires pour déterminer les coefficients du

développement

et une

équation

sous forme de détermi-

nant pour le calcul des valeurs

caractéristiques.

Les

équations

auxiliaires

qu’il

faut encore

emplQyer

sont : une formule différentielle et une for- mule de récurrence. Nous nous contenterons de donner la

première approximation

Lorsque C -+ 00,

y tend vers

B/C,

aussi bien pour les solutions

symé- triques

que pour les solutions

antisymétriques.

On obtient

alors,

comme

on le voit

aisément,

la valeur

asymptotique

commune

(3.11) A -~- G = (2 ~ -~ i -~- /~)2 ~C 2014 (~ -~ i) (~ -+-1 -p ~) 2014 ~ (~ ~ ~).

Lorsque

C -~ oc, il faut poser y == Yi =

C,

y = Y2 = i +

i C,

et l’on

trouve

(18)

I37 pour les solutions

symétriques

et

(3.

I2b) A + G =(2n+1+m) (2n+2+ m)+C [(n+I)(n+I+m) 2n+5 2+m - n(n+m) 2n-I + 2+m]

L ~ ~

J

pour les solutions

autisymétriques,

résultats

identiques

aux résultats

précédents, équ. (2.i5), l=2n+m ou l=2n+I+m.

Malheureusement~

la

précision

de la formule

(3. i o)

est assez médiocre

pour les valeurs

moyennes

de

C,

en

partie

à cause de l’inexactitude de la fonction

approximative~

elle-même. On

pourrait corriger

cette fonc-

tion en

remplaçant

les facteurs cosh C03B2 et sinh

C 03B2, parles

facteurs

cosh 03B103B2

et

sinh 03B103B2

ou a est une

quantité

à varier. Avec la nouvelle

signification

de la constante y,

.

(~.i3) Y == -~ == ~ tangh fi, ~ == Y~ = a cotgha,

il suffira

d’ajouter

un seul terme dans

l’équation (3. 10),

et l’on trouve

Cette formule non

plus

n’est pas

satisfaisante;

son

plus grand

défaut

est le fait que le minimum de

l’expression

ne constitue pas

toujours

la

meilleure

approximation

de la valeur

caractéristique

vraie. Il est facile

d’en

comprendre

la raison. En comparant ce

procédé

à la méthode de variation de

Ritz, on

voit que les

fonctions

de densité des

équations (3.5

a,

b ) (pour employer

le

langage

de la théorie des cordes

vibrantes)

sont

respectivement

xm(I-x)-1 2 cosh2 C1-x et xm(I-x)-1 2 sinh2C1-x;

or, les formules

(3. io)

et

(3. ï/{)

ont été obtenues

-à Faide

d’une

fonc-

tion de densité

xm( I - x)03B3-1 2, correspondant

à

l’équation approxima-

~ tive ( 3 . ~ ),

et

qui

est inexacte.

(19)

Pour cette

raison,

le

procédé

ci-dessus ne conduit pas à un détermi-

nant

symétrique,

et la résolution d’une telle

équation correspondant

à

un déterminant non

symétrique

est

beaucoup plus difficile,

parce que

les valeurs

approximatives

convergent

beaucoup plus

lentement et d’une

manière peu

systématique.

Pour cette même

raison, l’application

de ce

procédé

aux

approxima-

tions

supérieures

n’est pas recommandable.

Nous reviendrons dans la dernière section sur

un procédé

amélioré.

CHAPITRE IV.

TRAITEMENT DE

L’ÉQUATION EXTÉRIEURE.

Dans

l’équation extérieure

(4.I)

{d d03B1(03B12-I)d d03B1-m2 03B12-I - C03B12 + 2R03B1 -A}f=o,

A est une fonction définie de C et des deux nombres

quantiques,

m et l.

Nous écrirons dans ce

chapitre

l .- 2 n’ et l = 1

ra’ -~ 2

pour les solutions

symétriques

et

antisymétriques

de

l’équation intérieure,

pour

pouvoir garder

la notation

simple n

pour le nombre

quantique

de

l’équation

extérieure.

Ainsi que nous l’avons

déjà mentionné,

il suffira de considérer l’une des solutions

asymptotiques

de

l’équation

ci-dessus pour oo, à savoir

e-C03B1.

En

changeant

la variable

dépendante

et la variable

Indépendante

et

en posant (4.2)

03B1 = I + x 2C,

x = 2C(03B1- I),

(4.3)

f

= (03B12-

I)m 2

e-C(03B1-1)y = const. xm 2

(x

+ 4

C)m 2e-x 2y,

on obtient

l’équation

-

(20)

I39

Rappelons

que

(~.5)

G - E 4 R~~ ~/ R - , G ~/- E

et que

(4.6) ~

(

pour C = o,

R = o... ,

(~. b)

pour

C --~ ~o, R + ~ .. A + C = 2

~G

(2 la’ + I + n2).

Dans le

premier

cas

l’équation (4.4)

devient

(4.7)

{xd2 dx2+(2m+2-x)d dx

+[2 -E-(m+I)]-l(l+I)-m(m+I) x}y=o,

qui

est

l’équation

différentielle des

polynomes

de

Laguerre

(4.8) ) Yn = x

L2l+1n+2l+1

(x) pour

.

(4.9)

g

r " E= ( n +

~ L+

,,.

Pour C - 00, R -~ oo, on obtient

l’équation

(4.I0)

{xd2 dx2

+(m+I-x)

d dx

+ 1 -E -(n’+I+m)

}y =o,

qui

est

l’équation

différentielle des

polynômes

(~. I I )

~,

si

(4.12)

I -E = (n + n’ + I + m), E = -I (n + n’ + I + m)2

.

Pour

R = o, l’énergie

est donc celle de l’ion de l’hélium de nombre

quantique principal n + l + 1, c=est-à-dire

ayant un nombre total de

noeuds de la fonction d’onde

égal

à n + l.

Pour R --+- 00

l’énergie

est celle de l’atome

d’hydrogène

de nombre

quantique principal

n+

n’-~-1-f-

m et

ayant

un nombre total de noeuds n + n’ -~- m.

Le nombre de noeuds

apparemment disparus

est ainsi l - m -

n’,

c’est-à-dire n’ ou n’ + I, suivant que la solution est

symétrique

ou anti-

(21)

I40

symétrique.

Ce fait est très

important

pour

l’interprétation

des’forces

moléculaires

répulsives,

parce que c’est la réduction du nombre des noeuds de la fonction d’onde

qui

permet un minimum de

l’énergie

à

une distance infinie des atomes. -

Pour le traitement de

l’équation (4.4),

l’auteur a introduit autrefois les fonctions de

Laguerre correspondant

aux solutions exactes pour

A cause du facteur

xl-nz,

les solutions pour C = o ne sont

plus applicables.

Ces

premières

fonctions peuvent ètre définies ainsi

(4.I3) yn = x-nexdn dxn

dn dxn I n!

xn+me-x et satisfont aux

équations

auxiliaires

(4.I4) xy’n = nyn - (n + m)yn-1,

xyn = (2n + I + m)yn - (n + I)yn+1 - (n + m)yn-1 . En

posant

00

(4.I5) y =

cnyn,

en introduisant cette

expression

dans

l’équation (4.4)

et substituant xyn

et

XY/ d’après (4.14),

on obtient

l’équation

linéaire entre les coefficients

(4.I6) {(2n

+ I + m)[R C - (n+I+m)]

+2R-2C(2n+I+m)-(A+C)+(n+m)(n+I)}

cn

- n

[R C

-(n+m]cn-1-(n+I+m)

[RC

-(n+

I)]cn+1=o.

Le déterminant

correspondant

est d’une forme

convenable,

ne conte-

nant que des termes

diagonaux

eL leurs voisins différents de zéro.

Pour

m - o il est,

de plus, symétrique. Éciivons

les

premiers

termes de

ce

déterminant pour m = o

(22)

I4I

et faisons tout de suite

quelques

remarques intéressantes. Si

R,

est un

nombre

entier,

la solution de

l’équation

différentielle est un

polynôme

fini.

Alors

l’énergie

totale est fixée et

équivaut

à

l’énergie

d’un état de l’ion de l’hélium. Ainsi les deux

quantités

R et A sont toutes les deux fonctions’

de C. La condition fondamentale peut maintenant

s’exprimer

à l’aide

d’un déterminant

fini,

ce

qui

donne une troisième relation entre les

quantités R,

A et C. Pour ces valeurs

particulières

de

l’énergie,

on peut

trouver ainsi les distances

correspondantes

R des’ deux noyaux

d’hydrogène.

Entre les deux cas

limites,

R = o et Il == oo, de

l’énergie

totale

(4.I8)

E = -4 (n+l+I)2,

E = - I (n+n+I+m)2

=- 4 4(n+n’+1+m)2

,

il y a ainsi en tout

(4. I9) 2(n + n’ + I + - (Jl + l + T ) - 1 = /X + -2 1 Z + 2 I?2 - l == J ( ?t -t- 1?2 ?

°

°

(

n + l?2 - 1

valeurs de

R,

pour

lesquelles

on peut trouver des

expressions

finies des

solutions de

l’équation

extérieure. On

peut

en

profiter

pour les calculs

numériques.

Si le nombre n + m des

points

exacts d’une courbe de

potentiel

de l’ion moléculaire

d’hydrogène qu’on peut

trouver de cette manière ne suffit pas pour déterminer toute la courbe assez exactement, le

procédé

est néanmoins utile pour contrôler des

points voisins,

calculés

directement.

Il faut mentionner que certains auteurs ont soulevé des

objections

contre le

procédé décrit,

en ce

qui

concerne la convergence des valeurs

caractéristiques

et les solutions de

l’équation

extérieure. Dans un mémoire

sur le même

problème,

Jaffé a affirmé que les solutions que

j’ai

données

n’était pas convergentes. Cette conclusion est

fausse,

comme nous allons

le voir

bientôt;

elle résulte d’une confusion

entre

un

développement

en série de

puissances

et un

développement

suivant un

système

de fonc-

tions

othogonales

ou de

polynomes.

Svartholm a démontré 1.’identité entre les

équations

de Jaffé et les

miennes pour le calcul des valeurs

caractéristiques,

en

changeant

les

notations

de Jaffé

et’en

écrivant les fractions continues sous forme de

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