Bureau suisse de renseignements pour l'achat et la vente des marchandises

Trentième Année. — N° 32 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 24 Avril 1915 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 9 8

Suisse .... . . Fr. 6.— Fr. 3 Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissait le Mercredi et le Samedi à La Coaai-de-Foidi On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 22, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Le travail des neutres

Le travail régulier, soit celui qui corres- pond aux échanges entre pays en période normale, subit partout et dans tous les pays, belligérants ou neutres, une rude atteinte depuis le commencement de la guerre.

La vente et par conséquent la produc- tion de nombreux articles, de ceux no- tamment qui ne sont pas absolument in- dispensables est paralysée partout et, dans tous les pays en guerre, le manque de bras oblige à fermer de nombreux établis- sements industriels qui, sans cela, pour- raient dans une certaine mesure tout au moins, donner du travail à leur personnel ouvrier. Les industries de luxe souffrent le plus de cet état de marasme; on en sait quelque chose, dans certains de nos cen- tres horlogers, où l'on produit la montre de qualité soignée ou à boite d'or.

Une seule industrie marche et semble môme ne pas suffire aux besoins de la consommation, c'est celle des armes de guerre, que le génie humain s'emploie à rendre toujours plus meurtrières. Pour ceux qui produisent des canons, des fusils et des munitions, pas de chômage. Les affaires battent leur plein, la main-d'œuvre fait défaut et l'on travaille un nombre d'heures inusité en période de paix, quand ce n'est pas le jour et la nuit.

Il y aurait là de tristes constatations à faire au point de vue humanitaire e.t phi- losophique et si, comme le dit un ancien dicton « Le malheur des uns fait le bonheur des autres», nul ne trouvera dans cette formule, une compensation à l'effroyable bouleversement auquel nous assistons.

Mais les affaires sont les affaires et les hommes d'affaires n'y regardent pas de si près. Puisque la guerre européenne ruine le commerce régulier des périodes de paix, cherchons à en profiter, disent-ils. Et, pour tranquilliser leur conscience, ils ajoutent:

Si ce n'était nous, d'autres le feraient. Et ils se lancent avec furie, dans la fabrica- brication des moyens de destruction.

D'une statistique que vient de publier le département du commerce de Washing- ton, il ressort que la guerre actuelle a considérablement augmenté les transac- tions commerciales des Etats-Unis avec l'Europe. En efiet, si l'on considère le total de la valeur des exportations faites par l'Amérique, dans le seul mois de janvier, on constatera qu'il est de 44.511.762 dollars supérieur à celui du mois de janvier 1914.

Les ventes américaines en France ont triplé durant ce mois de janvier, de mê- me les ventes en Italie. Celles en Angle- terre ont augmenté de près de 40 millions de dollars, celles en Russie de 2 millions.

Par contre, les ventes en Allemagne ont diminué de 80°/o et celles en Autriche sont devenues nulles.

L'explication de celle statistique sugges- tive est simple. Les Etats-Uuis d'Amérique fournissent aux alliés, de grandes quanti- tés de céréales et de plus grandes quanti- tés encore, de canons, de fusils, de muni- tions, enfin de tout ce qui permet à ces belligérants d'accomplir leur travail de guerre. Par contre, ils n'en fournissent pas à l'Allemagne et à l'Aulriche-Hongrie.

C'est d'ailleurs ce qui a donné lieu aux réclamations officielles de l'Allemagne, qui envisage que celte façon d'être le fournis- seur de ses ennemis, n'est pas conforme aux déclarations de neutralité faites par les Etats-Unis, qui ont d'ailleurs répondu que rien ne les autorisait à interdire le commerce des armes et qu'en le faisant, ils violeraient leur neutralité ! La réponse est péremptoire.

Hâtons-nous d'ajouter que c'est un peu partout, dans les pays neutres, qu'on se met à la disposition des belligérants et qu'il suffit de fournir à tout le monde pour n'être accusé par personne de cesser d'être neutre! Aussi voit-on des industriels très sympathiques à la cause des alliés, fournir des engins variés aux Allemands ou aux Autrichiens et réciproquement,

Ces constatations nous mettent en face du problème de la neutralité effective, morale et matérielle !

Si l'on voulait pousser les choses à l'ex-

trême, on devrait dire que la neutralité morale consiste à n'éprouver aucune sym- pathie pour la cause de l'un ou l'autre des belligérants ; ce serait absurde. Ou tout au moins, qu'il est interdit à un neutre qui se respecte, d'exprimer ses sympathies ; on a fait justice de cette neutralité pleutre.

Au point de vue matériel, la question se pose différemment et l'industriel cher- che à tranquilliser sa conscience, en faisant le raisonnement suivant :

Mes affaires sont paralysées ; mes ou- vriers sur le pavé. On m'offre la possibi- lité d'une nouvelle activité industrielle, ce dont mes ouvriers'Seront les premiers à profiter; mon devoir est d'accepter, car en temps ordinaire, je ne tiens compté ni de la nationalité, ni des opinions de mes clients ; je n'exige qu'une chose, c'est d'être payé. Or, on m'offre des garanties de paiement et de beaux bénéfices ; je n'ai pas à savoir ce qu'on fera des objets que je livrerai. De plus, le travail que je pro- curerai ainsi à mes ouvriers les dispen- sera d'avoir recours à la charité publique!

Et c'est ainsi que les neutres de tous les pays, considèrent comme une excellente aubaine d'avoir l'occasion de s'improviser fournisseur des moyens de destruction.

Mais un autre côté de la question mérite d'être envisagé.

Les belligérants, livrés à leurs seuls moyens, finiraient par manquer de canons, fusils, munitions, etc. D'où il résulte que si les neutres avaient refusé de leur en fournir, la guerre serait bien près d'être terminée, même elle le serait déjà peut-être.

Mais c'est trop simple pour être admis et les neutres préfèrent aider à la conti- nuation de la guerre, quitte à édifier de superbes œuvres de solidarité, pour pan- ser les blessures qu'ils aident indirecte- ment à faire. C'est très contradictoire. «

Dans cette lutte entre la notion haute d'une neutralité utile et l'intérêt matériel, l'intérêt triomphe.

Les affaires sont les affaires.

194 LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE

Mouvement des prix des métaux depuis juillet 1914

En faisant les moyennes des prix cités, on arrive à établir le tableau suivant des fluctua- tions des prix des métaux industriels :

Juin 1914 Janvier 1915 Avril 1915

Cuivre Fr. 70 70 84 E t a i n . ISO 170 .295 Zinc 25 29 52 Plomb 20 20 23 en francs pour 100 livres anglaises.

Les alliés souffrent actuellement de l'éléva- tion du prix des métaux dans une mesure presque aussi grande que les Allemands.

La navigation est suspendue dans la Baltique

O n m a n d e de Copenhague au Daily Mail, le 18 avril :

« L a navigation entre Stockholm et la F i n l a n d e est toujours s u s p e n d u e en raison de la présence de la flotte allemande à l'entrée du golfe de Bolhnie. La flotte al- lemande aurait, dit-on, disposé un grand c h a m p de mines dans la région des lies Aland, afin d'empêcher les communications entre la Russie et la Suède. »

L'agence WolfT dit par contre : Le ser- vice des bateaux à vapeur p o u r la F i n l a n d e a été repris mercredi a v e c . t r o i s v a p e u r s parti de Stockholm.

Le port d'Arkhangel est ouvert U n brise-glace a réussi à ouvrir un che- min navigable à travers la banquise qui couvre encore la mer Blanche ; les bateaux p e u v e n t désormais entrer dans le p o r t d'Arkhangel. L ' é v é n e m e n t se produit cinq ou six semaines plus tôt que d'habitude.

L ' o u v e r t u r e du port à une très grande importance à l'heure actuelle, où la Balti- q u e et les. Dardanelles se trouvent fermées à la navigation commerciale russe.

Le trafic anglo-hollandais suspendu ?

La compagnie Battawier aurait suspendu le service avec l'Angleterre de sorte que tout trafic de passagers et de postes entre l'Angle- terre et la Hollande sont interrompues. (?)

Un nouveau monopole allemand Ce n'est pas seulement en Suisse que l'on est à la veille d'entrer clans la voie des mono- poles, pour procurer à l'Etat, les ressources nécessaires à l'équilibre de ses finances.

On annonce que le gouvernement allemand a conclu avec la fabrique de cigarettes Jas- matzi à Dresde, un contrat ensuite duquel il se rend acquéreur pour une première période de cinq ans de la production entière de la fa- brique. Il s'agit du premier pas du gouverne- ment impérial vers le monopole des cigarettes et d'autres produits de consommation popu- laire. La société Jasmatzi appartient au trust anglo-américain des tabacs.

O n peut admettre, dit une nouvelle de R o m e , que ces commerçants n'auraient pas recouru à un tel contrat, s'ils n'avaient été assurés auparavant par l'ambassade d'Al- lemagne que les relations entre l'empire du n o r d et l'Italie ne seraient pas r o m p u e s sous peu.

Relations commerciales

entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie L u n d i , à eu lieu à Vienne, une grande réunion des représentants du commerce et de l'industrie pour discuter les rapports qui d e v r o n t être établis entre l'Allemagne et l'Autriche après la guerre. Il y a eu lieu de souligner le fait que la plupart des orateurs ont parlé p r e s q u e exclusivement de la nécessité de chercher un terrain d'entente entre les deux e m p i r e s sur le terrain économique ; p o u r l'avenir ils de- vront marcher complètement unis sur le terrain commercial. Une union douanière ne suffirait pas. Il faut quelque chose de plus intime encore, il faut une alliance commerciale.

Notre commerce avec la France On écrit de Berne à la Reçue :

Une délégation commerciale française se trouve actuellement à Berne où elle s'occupe des moyens d'ouvrir de nouveaux débouchés à l'industrie française. Elle fait notamment une enquête sur les raisons pour lesquelles une bonne partie du marché suisse s'adresse de préférence à l'Allemagne. Il ressort de plu- sieurs réponses que lui ont faites des négo- ciants de Berne que cette préférence est due à la plus grande exactitude et à la plus grande rapidité des livraisons allemandes.

La porte ouverte en Chine

A la Chambre des communes, sir Ed. Grey a répondu à diverses questions relatives aux négociations sino-japonaises. Il a dit que la politique de la Grande-Bretagne est toujours régie par les traités conclus entre l'Angleterre et le Japon, et tend principalement au respect, dans un intérêt commun à toutes les puis- sances, de l'indépendance et de l'intégrité de la République chinoise, et vise à obtenir des traitements égaux pour le commerce et l'in- dustrie de toutes les nations.

Nouveau papier-monnaie

La pénurie des pièces de un et deux francs se faisant de nouveau sentir, on étudie ac- tuellement la création de coupures inférieu- res à cinq francs.

Nos emigrants

En mars passé, 252 personnes ont quitté la Suisse pour aller chercher outre-mer un gagne-pain plus facile que dans notre pays.

Pendant le premier trimestre 1915, 552 per- sonnes se sont expatriées, contre 1503 pendant la période correspondante de 1914.

L'épargne allemande

Dans les caisses d'épargne allemandes les dépôts ont dépassé les retraits de 390 millions de marcs en janvier et de 290 millions en fé- vrier, contre 128 millions et 74 millions poul- ies deux périodes correspondantes, de l'année dernière.

Echanges italo-allemands

U n groupe de commerçants allemands vient de conclure avec des maisons ita- liennes u n contrat par lequel les deux parties s'engagent réciproquement à des échanges de marchandises p o u r une som- me de plusieurs millions.

La condamnation du litre

Le «Temps» nous apprend que le litre vient d'être condamné par... l'Académie de sciences.

Le litre va-t-il disparaître de notre système de' mesure? L'Académie des sciences vient de le condamner à la suite de l'étude d'un de ses membres, M. Charles Lallemand, directeur du Nivellement général de la France.

«Le tableau par ailleurs si cohérent des uni- tés du système métrique décimal des poids et mesures, nous dit M. Lallemand, présente une anomalie, sans importance pratique, il est vrai, mais fâcheuse tout de même au point de vue philosophique».

Dans un certain nombre de législations, pour mesurer l'espace, qui est pourtant unique, on a adopté deux séries distinctes d'unités, sans rela-

tions géométriques les unes avec les autres:

savoir d'une part les mesures de volume, c'est- à-dire le «mètre cube» et ses dérivés, directe- ment déduits du mètre, et d'autre part les mesu- res de capacité, dérivées de l'unité de masse, et basées sur le «litre», défini comme étant le vo- lume d'un kilogramme d'eau pure à son maxi- mum de densité.

Malgré la distinction arbitraire ainsi faite, entre l'espace en relief et l'espace en creux, ces unités ditférentes sont employées concurem- ment, suivant les habitudes et les circonstances pour le mesu-age des solides, des liquides et des gaz. Ainsi, on évalue en mètres cubes le volume d'un massif en maçonnerie, d'une fouil- le, d'un tas de pierres, le débit d'un fleuve, la capacité d'un ballon, le volume d'air d'une chambre; mais on exprime en litres le contenu d'un flacon, le débit d'une source par seconde, la capacité d'un tonneau.

Au moment où on se préoccupe de reviser la réglementation des poids et mesures, la question se pose de savoir s'il convient ou non d'intro- duire ce dualisme dans la législation.

Les fondateurs du système métrique avaient adopté pour unité de longueur et appelé mètre, la 40.000.000e partie du méridien terrestre;

en même temps, ils avaient choisi pour corps de référence, le corps le plus répandu dans la nature, l'eau et comme sa densité varie avec la température, cette eau devait être prise à une température fixe qui fut d'abord celle de la glace fondante, puis, quelques années après, celle de 4 degrés répondant au maximum de densité.

En 1880, le comité international des poids et mesures décida de réserver le nom de «litre» au volume indéierminé par rapport au mètre du kilogramme d'eau. On disposait ainsi d'une unité scientifique pour les volumes, et leur mesure, par la balance hydrostatique, donnant une précision à peu prés 100 fois plus grande que la mesure géométrique directe.

Mais y avait-il là un trompe-l'ceil.

Pour tous les usages de la physique et de la chimie, il est avantageux de remplacer la mesu- re volumélrique par la pesée, autrement dit de substituer le kilogramme au litre. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on a renoncé à construire un étalon international et fondamental du litre, pour les besoins vulgaires, d'autre part, l'emploi du litre, en général, des mesures de capasiié se fait chaque jour mois fréquent.

Dans le commerce en gros des liquides, des céréales ou des corps pulvérulents, on abandon- ne de plus en plus le mesurage au volume, dont les résultats varient, pour les premiers, avec la température, et, pour les seconds, avec ia forme des grains, un préfère la pesée, qui est affran- chie de ces causes d'erreur. C'est ainsi que les huiles, les pétroles, le vin même dans certains cas, les grains, les pommes de terre, se vendent aujourd'hui très souvent au kilogramme ou au quintal, et non plus au litre comme autrefois.

De même, comme la houille et les minerais qui, depuis longtemps, se facturent à la tonne, le bois de chauffage se débite maintenant non plus en stère, mais aux «cent» et aux «mille»

kilos.

«En somme, conclut M. Charles Lallemand, à aucun point de vue le maintien du litre ne se justifie dans le tableau des poids et mesures».

La question du papier

Le renchérissement de 5 °/o que le cartel des fabricants de papier a décidé soulève un toile général dans la presse de notre pays, aussi bien en Suisse allemande que chez nous.

Beaucoup de journaux suisses commencent à demander l'interdiction de l'exportation du papier et de l'encre. Il serait inadmissible, en eilet, que, parce que le cartel fait de belles affaires d'exportation, les journaux du pays fussent jugulés.

Propriété littéraire et artistique N° 4871. «Description des chronomètres et Montres d'art construits par les ateliers Paul Ditisheim à La Chaux-de-Fonds », Catalogue avec illustrations en phototypie, 25/19'/a cm.

Propriétaire et auteur : Paul Ditisheim, à La Chaux-de-Fonds; Editeur: Paul Ditisheim, Fabrique Ditis. à La Chaux-de-Fonds ; y pu- blié le 27 janvier 1915 et déposé par le môme.

LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 195

Bureau suisse de renseignements pour l'achat et la vente des marchandises

Gomme complément à la communication faite sous ce titre dans notre dernier numéro, nous pouvons informer les intéressés qu'ils peuvent se procurer le questionnaire en ques- tion aussi auprès de la Chambre cantonale du commerce, à la Chaux-de-Fonds.

Registre du commerce

Enregistrements :

8 avril 1915. — N. Pachter, achat, vente et exportation de montres, rue Neuhaus 33, Bienne.

9 avril 1915. — M. Abbt, commerce d'objets d'or et d'argent, métaux précieux, bijoux et articles optiques, Bahnhofstrasse 10G, Zu- rich 1.

\o avril 1915. — Félix Bickart & Fils, société en nom collectif, décoration et finissages de boîtes, rue Nunia Droz GGbis, La Chaux- de-Fonds.

16 avril 1915. — Ch. Zimmerli, atelier de mé- canique et de décolletages, Cernier.

•1(5 avril 1915. — Mérat, Einiger &, Cie, socié- té en nom collectif, fabrication de brace- lets extensibles et bijouterie en tous genres, rue du Temple Allemand 1, La Chaux-de- Fonds.

19 avril 1915. — Nermann Compagnie des Montres de contrôle S.A., société anony- me; fabrication, achat et vente de montres, pendules, montres de contrôle et de tous articles similaires, 24 avenue Pictet de llo- chemont, Eaux-Vives (Genève).

21 avril 1915. — R. Fîmes, fabrication d'hor- logerie, Hauptgasse, Nidau.

Changements:

12 rvvil 1915. — La raison H.-V. Degoumois,

« Protector n Watch Factory, La Ghaux-cle-

Fonds, est radiée. L"actif et le passif sont repris par la raison J.-V. Degoumois, suc- cesseur de H.-V. Degoumois, a Protector»

Watch Factory, fabrication d'horlogerie ; ruelle de l'Aurore i l , La Chaux-de-Fonds.

19 avril 1915. — La raison A. Collet, est ra- diée. L'actif et le passif sont repris par la société anonyme A. Collet S.A., commerce de bijouterie et d'orfévrei'ie ; rue de la Gor- raterie 12, Genève.

Radiations :

•1 mars 1915. — Genossenschaftliche Uhren- fabrik in Recherswil (Association d'horlo- gerie Recherswil) en liquidation, Rechers- wil.

8 avril 1915. — F. Montandon & Cie, société en nom collectif, fabrication et venté de boîtes de montres-bijoux et artistiques, La Chaux-de-Fonds.

12 avril 1915. — Arthur Jacot, fabi-ique de ressorts d'horlogerie, Yverdon.

13 avril 1915. — Ed. Hugi, manufacture d'horlogerie, ébauches, finissages et mon- tres, Loveresse.

13 avril 1915. — F. Hofmann-Denger, fabri- cation d'horlogerie, Bienne.

13 avril 1915. — Numa Jaques, fabrication et commerce d'horlogerie, La Chaux-de- Fonds.

16 avril 1915. — Jules Cachelin, oxydage de la boite de la montre et de ses parties déta- chées, St-Imier.

16 avril 1915. — Arnold Schoop, fabrication et commerce d'horlogerie, Genève.

Nouvelles diverses

C o n s u l a t s . — M. Albert Vonwiller, de St- Gall, est nommé consul suisse, à la résidence de Milan, pour les provinces italiennes de Milan, Sondrio, Come, Bergame, Brescia, Crémone, Mantoue, Modène, Reggio, Plai- sance et Pavie.

Déclarations d'exportation et déclara- tions pour l'expédition avec passavant.

— L'administration des douanes suisses à fixé de nouveaux prix pour les formules de décla- ration, à la suite de la hausse des frais d'im- pression. . }

Le prix de vente des trois papiers postaux d'accompagnement énumérés ci-après est par conséquent relevé de V² centime à 1 centime à partir du 1er mai 1915: N° 20, déclaration pour l'exportation, n° 24, déclaration pour l'expédition avec passavant, n° 30, déclaration pour la décharge de passavant.

S e r v i c e p o s t a l a v e c la B o s n i e - H e r z é - g o v i n e . — On peut de nouveau accepter les lettres avec valeur déclarée, des colis postaux et des articles de messagerie à destination de la Bosnie-Herzégovine.

Il n'est toutelois pas permis d'insérer dans ces envois des communications manuscrites ou des imprimés de n'importe quelle nature.

Brevets d'invention

E n r e g i s t r e m e n t s .

(Les numéros des brevets dont la publication a été ajour- née et pour lesquels l'ajournement n'est pas encore ex- piré, sont marqués d'un *).

Cl. 71 d, n° «9200.* 18 septembre 1914, 8 h. p.

— Dispositif de butée pour échappement.

— W. Vogt, Montres - Bijoux, Fabrique Serre 1.06, La C h a u x - d e - F o n d s (Suisse).

Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 f, n° 69201.* 30 juillet 1914, 3 h. p. — Montre-bracelet. — Arthur Prosper Dubois, horloger, 70, Chemin de la Champagne, Bienne (Suisse). Mandataire : W . Kölliker, Bienne.

Cl. 71 f, n° 69202.* 11 septembre 1914, 8 h. p.

— Boite de montre. — L. Courvoisier. & Co.

La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

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