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4 J.A TKIBÜSE ©E GENÈVE (lu 13 MAI 1 9 1 0

Le système de pension devient donc uno politique de plus en plus libérale envers les employés. L’exemple du tru st de l’acier aura sans doute pour résultat de décider d’autres'sociétés industrielles à entrer aussi dans cette voie.

Le recensement. — Les chiffres provi­ soires du recensement aux Etats-U nis donnent une population de 91.424.423 habitants. C’est une augmentation de 15.121.036 sur 1900.

F ait curieux, la population de New- Y ork a baissé depuis l’année dernière, 4.563.605 habitants au lieu de 4.730.350, de même que Chicago, 2.282.926 contre 2.610.681. Cela tien t à ce que la popu­ lation ouvrière a, grâce à la .facilité des communications, habité de plus en plus, comme celle de Londres, les localités suburbaines.

Le congrès contre le président Taft. — Les partisans du président Taft, dans les deux Chambres, ont décidément perdu la haute main sur le Congrès. L a coalition des insurgents — ou répu­ blicains dissidents, — et des démo­ crates déplace la majorité et a si bien amendé le bill des chemins de fer, qui est le projet essentiel du programme législatif du président Taft, que ce bill est niécohnaissable.

Les dispositions interdisant les rabais de faveur sur les tarifs, ainsi que la sur­ capitalisation des compagnies de che­ mins de fer, et certaines combinaisons d’exploitation entre elles, appelées mer- f/ers, ont été notam m ent supprimées par l’opposition.

M. Taft, qui voyage dans l’ouest, a été prévenu par les leaders du parti républicain de cette situation critique. Certains lui conseillent d’abandonner ce bill, de même que celui créant les caisses d’épargne postales, qui est non moins en danger, de provoquer l’ajour­ nem ent du Congrès lo plus tô t possible, e t de faire appel à la nation contre la coalition qui fait échec au programme endossé par le parti républicain, et sur lequel il a été porté à la présidence.

Cet état de choses, qui m et en conflit le, pouvoir législatif avec l’exécutif, ost si complexe et si contraire aux pré­ cédents'qu’on ne voit pas bien comment la difficulté sera résolue. •

Une belle enchère. — A New-York, on a vendu vendredi, aux enchères pu­ bliques, la collection de feu Ch.-T. YerJres. Lavente,com prenant 45 tableaux, a a ttein t lo chiffre formidable de fr. 0.845.000. Les frères Duveen, marchands da tableaux, ont payé 645.000 francs le tableau de Turner, intitulé Fusé as et jeux follets, et 402.500 francs le tableau de Corot, intitulé Le Pécheur. Ce dernier chiffre est le plus élevé qu’a it jamais a tte in t un Corot.

CHILI

E x p o siib n du centenaire. — L a Société N ationale d’ A griculture du Chili a été chargés p a r le gouvernem ent chilien d ’organiser u n e -exposition -internationale -et nationale ri’a%;riculture e t d ’industries connexes, à' l ’occasion du Centenaire de l’Tndépendance q u i sera célébré dans la prem ière quinzaine d e novem bre 1910. ■

CHRONIQUE LOCALE

— ' Mairie de Plainpalais.

D u Genevois : ” N ous avons dû publier, h ier,.à notre vif regret, la le ttré dans laquelle M. C. B éguet, conseiller municipal de P lain ­ palais, annonce sa déterm ination ferm e de n e p o in t accepter de candidature à la mairie d e oette im portante commune. ■

-N ous com prenons les m otifs qui d icten t à M. Béguet cette résolution, mais nous tenons à lui dire combien les progressistes reg rette­ ro n s d’être privés d’un concours qui leur e û t été d’a u ta n t plus précieux qu’en M. B éguet chacun estim e l’hom m e privé a u ta n t qu’il honore l’homm e public. ”

— Un to u rn an t dangereux.

M ardi, une jeune filin qui fréquente l’Ecole secondaire du quai de la Poste, Mlle Frappoli, rev en ait à bicyclette de la ville, accom pa­ gnée de son père, lorsqu’arrivée au milieu d u village de Sésegnin, à cent m ètres de chez elle, la bicyclette d érapa à ùn coude brusque de la route. L a jeune fille fut précipitée contre u n mur. Son é ta t est grave.

A plusieurs reprises l’adm inistration com­ m unale s’est occupée de la rectification de ce to u rn a n t dangereux, mais to u te entente avec le propriétaire intéressé fu t impossible,

— Echos du prem ier mai.

L e cortège d u prem ier m ai organisé p a r la F édération des syndicats ouvriers, continue à. occuper la justice. H ier jeudi, M. le sub­ s t it u t B alliard a interrogé MM. M. e t G., inculpés d ’injures proférées à l’adresse d ’a ­ g ents de l’autorité, soit de MM. Carrier, ins­ pecteur, J a q u e t e t Collet, gardes. Les faits se son passés en tre M âlagou et la Pommière. Les agents on entendu M. e t G. leur dire: ” T as de fain éan ts, ta s de paresseux: f... le cam p ou on ne répond pas de vous ! ” M. P ertu iset. ancien ag en t de sûreté, actuellem ent conducteur d ’autom obile, a é té aussi invectivé.

Les deux inculpés niant. L ’instructon est elose et. la procédure a é té com m uniquée ou P a rq u e t, hier au soir, ~

— Société d ’H istcire e t d’Archéolcgie. L e comité a décidé d ’organiser, pour les sam edi 28 e t dim anche 29 m ai. une excur­ sion en D auphiné. D épart, vendredi 27, p a r le tra in de 7 h. 55 du soir (gare de Cor­ navin), p our aller coucher à Vienne,

Feuilleton de la Tribune de Genève.

L a journée de sam edi sera consacrée à la visite de Vienne (églises e t an tiq u ités rom aines) e t de Lyon a u re to u r (visite du q u artier de S ain t-Jean , cathédrale e t église d ’Ainay). D ép art do L yon à 5 h. 30 du soir p o u r aller coucher à Grenoble. L e dim anohe 29, visite de Grenoblo (Palais do Ju stice, chapelle S ain t-L au ren t, Musée). D éjeuner dans le voisinage do Grenoble,à Vizille (châ­ teau do Lesdiguières). E ventuellem ent, a rrê t à Cliambéry. R eto u r à Genève dim anche soir, à 11 h. 35, .

Les personnes qui désirent p articip er à l’excursion so n t priées d ’aviser le secrétaire av a n t le lundi 23 m ai e t do re te n ir elles- mêmes des billets circulaires en seconde classe (Gcnève-Lyon - G renoble - C ham béry- Culoz-Genève). à l’agence B ocquin, ru e du Mont-Blanc. Elles d ev ro n t les re tire r d ’ici au vendredi 27, dans l’après-m idi. P rix du billet : 30 fr. Supplém ent, billet Lyon-V ienna et retour, 3 fr. 75,

— Sténographie Duployé.

La société sténographique d e G enève, systèm e Duployé, rappelle q u e la séance mensuelle d ’entraînem ent a u ra lieu lo m ardi 17 m ai à 8 h. précises d u soir, écolo de la ruo Neckcr, salle No 2.

Le même jour, à 7 heures précises du soir, dans le même local, a u ro n t lieu les concours au x vitesses de 50, 60 e t 70 m ots à la m inute p our l’obtention du certificat d ’études.

— ” La Comédie

L a représentation donnée ce soîr sous les auspices de la mission brésilisenne est p u ­ blique e t com porte le spectacle habituel soit, Mlle Josette mu femme, la spirituelle pièce de G avault qui fa it salle comble cha­ que soir. M ardi, grand gala p our les adieux de la troupe.

— Société de tir du Grand-Saçcnnex. L ’assemblée générale au ra lieu le d im an ­ che 15 mai, à 3 h., au stan d ,

— Ligue suisse pour la défense des indi­ gènes du Congo.

Le comité de ia Ligue nous fa it ten ir le communiqué su iv an t :

D ans sa dernière séance, le comité de la Ligue suisse pour la défense des indigènes dans lo bassin conventionnel du Congo a pris connaissance d u décret du 22 m ars relatif à la question des terres indigènes e t des pro d u its du sol. Les mesures sanctionnées p ar ce déoret sont insuffisantes. Les terres ne sont pas, en effet, restituées aux indi­ gènes; elles re ste n t terres dom aniales e t l’E ta t belge, en v e rtu d ’une décision sou­ veraine, p eu t en to u t tem ps modifier les droits conférés aux indigènes pour ce qui concerne la libie cueillette e t les droits do récolte. O n p eu t "constater, une fois de-plus, que le changem ent fondam ental réclamé p a r l’opi­ nion publique internationale n ’a pas. été réalisé e t que c'est toujours le mémo esprit d ’accaparem ent e t d ’exploitation des noirs qui préside à l’adm inistration du Congo. Le comité do la Ligue suisso a donc décidé de continuer énergiquem ent sa campagne.

A joutons que depuis quelques semaines, une ligue s’est constituée en Allemagne e t v ien t ainsi augm enter le nom bre de ceux q ui réclam ent la justice pour- des popula­ tions opprimées, m algré les actes diplom a­ tiques qui les ont placées sous la sauvegarde des principaux E ta ts d ’Europe.

— Chemin de fer du Saiève.

L a Compagnie des chemins de fer du Sa- lève rappelle a u public que les billets à prix réduits (1 fr.' M onnetier e t re to u r; ot e t 2 fr. 50 Treize-Arbres e t retour) sont délivrés tous les jours p a r les stations de V cyriei e t d ’E trem bières, au x prem iers trains du m atin. Ces billets sont délivrés les jeudis e t dim anches du moi3 de m ai à tous les trains de la journée. Prem iers d ép arts : R ive, 7 h. 8 li. e t 9 h .m atin ; Molard, 0 h. 55 e t 8 h. 35. D ernier dépar t des Treize-Arbres .: 7 h, 50 soir*

— Dactylo-Sténographie.

M. E. P au x nous inform e que les cours exam ens commerciaux do la session 1909-10, pour les élèves de l’école de dactylo-sténogra­ phie ^21, C orraterie), au ro n t lieu le sam edi 14 à S h. du soir, sous le contrôle d ’un délé­ gué du départem ent de l’instruction publique. L ’épreuve consiste en une dictée de 3 m inutes, lue à la vitesse do 100 m ots p ar m i­ n u te avec transcription en une dem i-heure, m aximum .

Los élèves des cours 11, 12 e t 1C devront se faire inscrire a v a n t sam edi à midi.

Les élèves n ’a y a n t pas suivi les cours à l’Ecole p eu v en t égalem ent prendre p a rt à l’épreuve pour l’obtention du diplôme, en versan t un d ro it de dix francs. P our rensei­ gnem ents, s’adresser E . P au x , professeur, 21 Corraterie. à l’Ecole,

— A la Madeleine. On nous écrit :

Le passage de la Comète réserve bien des surprises,elle apportera dans ce vieux qu artier bonheur e t prospérité. Les h a b ita n ts de la Madeleine organisent une fête de bienfaisan­ ce sam edi, dim anche e t lundi prochains, avec re to u r le m ercredi jo u r du passage de la fa­ meuse comète.

Le program m e des plus variés e f d e s plus hum oristiques a ttire ra une foule de monde à la Madeleine. D u passage de M onnetier, on po u rra contem pler, la Comète dans des télescopes géants fabriqués spécialem ent pour la circonstance.

Le présent, le passé, l’avenir seront prédits p a r les sages e t les magiciens des rue d’Enfer e t du Paradis. Le célèbre astronom e de l’ob­ servatoire de la rue du P urgatoire donnera des explications su r la gravitation de la Comète.

Le célèbre cabaret artistiq u e rou v rira ses portes dans les sous-sol de l’Ecole de la Madeleine e t fera de nouveaux débuts : La Revue de la Comète, Le Passage dans Vautre monde, On ne se fa it pas de bile à la Madeleine. 11 y. au ra séance de prestidigitation.

Le mercredi, à l’occasion du passage de la Comète, grande soirée de gala : Tout saute, grand ballet pantom ine, d ansé p a r toutes les dam es du ballet du th é â tre de la place T outes Ames. •

P e n d a n t les jours de féte, tous les soirs,

PAS

F.-M WIIITE

e 22

T r a d u i t e t a d a p t é d e l ’a n g l a i s p a r G ,-Pierre LUGUET et Gabrieile KAHM

Bientôt les deux conspirateurs attei­ gnirent les falaises, et s’engagèrent dans un chemin dangereux, même en plein jour, pour des pieds inaccoutu­ més. Mais l’homme semblait le connaître, e t la femme le suivait sans hésitation. Ils arrivèrent enfin sui' le sable ferme frangé par le flux, descendant. Puis ils tournèrent à droite, s’arrê ta n t devant une masse de rochers, sans issue apparente, située exactement au-dessous de Ravens­ pur. Un moment, les deux silhouettes ne détachèrent -en noir sur les roches brunes, puis elles disparurent, englou­ ties, semblait-il, par la falaise. Les cons­

pirateurs étaient entrés dans une excava­

tion du roc. - ,

Geoffroy le3 suivit avec plus de pré­ caution encore, jusqu’à ce qu’ils se fussent arrêtés. Alors la lumière de la lanterne brilla. Caché derrière un' bloc de granit, Geoffrey les surveillait. Ils attendirent... un signal, probablement... avant d’aller plus loin. '

Le signal donné (d’où, Geoffrey ne p u t le découvrir), ils avancèrent de nou­ veau et pénétrèrent dans la voûte sou­ terraine du château de Ravenspui1, où Geoffrey avait vu Marion marcher pendant son sommeil.

Mrs May so tourna v c mson compagnon

et lui d onna-un ordre bref. Elle avait perdu toute sa grâce, et le.jeune homme put voir étinceler ses yeux sombres. L’Indien s'inclina très bas en m ettant sa main sur sa lanterne; instantaném ent to u t fu t plongé dans une obscurité profonde.

Cinq, dix minutes passèrent; le bruit -du Ilot déferlant sur la grève s’enten­

dait seul; alors, une main se posa dou­ cement sur le bras de Geoffrey. •

CHAPITRE X X II Encore plus profondtëiîîent Geoffrey fu t si terrifié, qu’il sentit la sueur lui couler sur le corps; mais, pleinement conscient du danger, il

re-e t dim anchre-e après-m idi, b a lfd a n s lre-e préau de l’Ecole, plancher ciré, orchestre de 100 musiciens, concerts donnés p a r les sociétés de m usique, l’U nion m usicale fran çaise, la C ésara, les T am bours genevois.

E n un m ot, program m e des plus variés et des plus hum oristiques et de bon goût.

— Au Collège.

D epuis très longtem ps, la question du chauffage des b âtim ents du Collège est à l’ordre du jour. A diverses reprises l’a tte n ­ tion d u Conseil d ’E ta t a é té a ttiré e sur les in­ convénients que présente le chauffage au gaz q u i fonctionne actuellem ent d ans c e t é ta ­ blissem ent ou, to u t au moins, d an s ses p a r­ ties les plu3 anciennes. L ’annexe nord, de construction plus récente, est pourvue d ’un systèm e de chauffage à air chaud. D es p lain ­ tes o n t é té form ulées contre les poêles à gaz qui so n t utilisés d an s les a u tre s bâtim ents. N on p o in t q u ’ils soient v éritab lem en t m al­ sains, car si tel é ta i t le cas, on les a u ra it d éjà fa it rem placer, m ais ils p résen ten t le grand d éfau t de ne p as m ain ten ir uno te m ­ p ératu re égale dans to u te s les p a rtie s de la salle ou ils sont placés. '

Ju s q u ’ici, cependant, la question a v a it é té ajournée parce que certaines difficultés résu ltaien t d u fa it q u e le collège e st formé de plusieurs corps de bâtim ents. C haque an­ née, les inconvénients d u statu, quo ap p arais­ s a n t plus, nom breux, le Conseil d ’E t a t en est venu à penser que la solution ne p e u t ctre différée plus-longtem ps. Tous les b âtim en ts scolaires de l’agglom ération urb ain e sont pourvus d u chauffage cen tral e t il ne reste plus aucune raison valable de priver de cet a v an ta g e l’u n , des plus im p o rtan ts d ’entre- eux.

Seuls, des argum ents, d ’ordre budgétaire p o u rraien t s’y opposer. Les frais d ’installa­ tion prévus re s te n t dans les lim ites relative­ ment- m odestes parce que le collège, bâti sur des sous-sol trè s vastes, e st approprié p our recevoir, sans grandes réparations, des cham bres de chauffe e t des dépôts de com­

bustibles. _

Ces frais p eu v en t être devisés approxim a­ tiv em en t à 20.500 francs.

U ne soumission sera ouverte.

U ne fois l’installation faite, la dépense annuelle pour le chauffage-peut être évaluée de 4.000 à 5.000 francs. A ctuellem ent le chauffage au gaz d u collège coûte 10.000 fr., environ. U résu ltera donc du nouvel é ta t de choses que, non seulem ent l’économie réalisée pay era les in térêts dse trav au x prévus, mais même q u ’elle p e rm e ttra d ’am or­ tir en quelques années la somme ci-dessus,

— Industrie e t comm erce.

Sous la raison sociale Joseph B onnet e t Cie, e t avec le sous titre ” Société française des p lan tatio n s do l’H um éa " , il s’est étab li au P e tit Saconnex une société en com m andite précédem m ent étab lie au H av re ot qui a commencé le 1er jan v ier 1897. Elle a comme associé g éran t M. Joseph B onnet, d ’Aiguilles (Hautes-Alpes) domicilié à B ogota (Colombie) e t comm e associés com m anditaires : MM. E tienne-E douard Bore!, do N euchâtel, do­ micilié au Petit-Saconnex, p our une com m an­ dite de 74.000 francs; F rédéric A ntoine Bo- rel, de N euchâtel, pour une com m andite de. 13.000 francs: W illiam A uguste B o rd , de N euchâtel, domicilié à Genève, pour une com m andite de 13.000 fr. Gcnro d ’affaires : E xploitation do terrains en Colombie su r les bords de l’H um éa, culture, v en te de café e t au tres produits agricoles, a c h a t ot vente de bestiaux.

*

\ îfc # # t

-Il a. été constitué sous, la raison socialo de O mnia, société anonym e, maison p our le commerce des benzines O m nia, p étroles A stra, huiles Oméga e t produits industriels divers, une société d o n t, lo capital- est fixé à 100.000 francs e t le siège fixé à Chêne-

Bourg. .

L e Consoil d ’adm inistration est composé d e MM. Léon M eynct, négociant, e t Léon Blanc, industriel, à Chêne-Bougeries,

— Nouvelles sportives.

Je u d i après-m idi, su r le terrain du S ervette •s’est disputé un m atch en tre Allia F. C. I I e t l’E toile Sportive de la R oseraie F . Ç. I D ans une partie, to u te à son avantage, Allia e st resté victorieux p a r 3 b u ts à un.

***

H ier après-m idi le Plainpalais F. C. I a b a ttu la ” Comète ” F. C. I p a r un b u t à 0. L’équipe gagnante é ta it composée do bons p e tits joueurs soit- : Schaeller (capitaine), Tissot, Borgeaud, A raken, Collandjian, F u rrcr Gencros, B arranof, P érou e t V ita,

***

De son côté Plainpalais I I s’est m ontré trè s b rilla n t en b a tta n t régulièrem ent la ” Comète I I ” p a r q u atre b u ts à deux,

— Exposition.

L’A ssociation des Jard in iers de la rive gauche, a y a n t son siège à Chêne-Bougeries, organise, p our cet autom ne, un Concours- E xposition de plantes fleuries, fleurs, fru its e t légumes, d’une durée de tro is jours, les 30, 31 octobre e t 1er novembre. Tous les am ateu rs e t jardiniers du canton sont invités à y prendre part.

— Colonies de vacances.

Le comité de la Colonie de vacance, de St-G ervais nous inform e qu’il a reçu de M. Alphonse P a tr u un don de soixante francs.

C ette somme, rem ise p a r le généreux d onateur, est le règlem ent d’un com pte d e fournitures d a ta n t de tre n te années en arrière. Lo payem ent en a été fa it p ar le fils du débiteur, un enfant de St-Gervais, !de re to u r au pays d ep u is peu de tem ps. N os rem erciem ents à. M. Alphonse P a tru d ’avoir attrib u é cette somme à une œ uvre destinée au soulagem ent de l’enfance malheu­ reuse.

, — Echec et mat.

Le club des éciiecs, qui com pte actuelle­ m en t 70 mem bres, v ien t de clôturer la sai­ son d ’hiver p ar son tournoi annuel.

Classement : 1er groupe A. (12 joueurs). — lc r prix, M. Stanislas A tteslander; 2me prix : M. H. G uyaz; 3me prix : ex aequo MM. D r K uhne e t J . G runuerg; 5mo p iix ; M. A. Bovy.

2me groupe B (13 joueurs). — 1er : M.

tin t le cri prêt à lui échapper et ne fit aucun mouvement. U assujetti seule­ ment son revolver dans sa main et l’appuya sur la joue de son assaillant qui fl’en p arut nullement troublé.

Des lèvres s’approchèrent de l’oreille de . Geoffrey, tandis qu’une voix étouf­ fée épelait le m ot T-C-H-I-G-O-R-S-K-Y ; Geoffrey rem it l’arme dans sa poche, en même temps 'qu’il cherchait la main de son

compagnon.-C’était bien Tchigorsky, sans l’ombre d’un doute. Peut-être avait-il voulu éprouver le courage du jeune homme; peut-être le danger s’était-il accru d’une manière imprévue.

— Où vont-ils? demanda Geoffrey. Tchigorsky eut son rire diabolique. — Ils pensent pénétrer dans le châ­ teau; ils n’accompliront pas cette par­ tie d u1 programme.

— Mais que veulent-ils faire? — Ce qu’ils veulent? Vous connais­ sez assez m aintenant ceux qui veu­ lent vous supprimer, tronc et branches; des méthodes artistiques ayant échoué, ils sentent la nécessité de revenir à des plans plus vulgaires.

Cinq personnes sont endormies dans le château... six avec votre oncle Bal pli.., U est possible, si les démons sont chan­ ceux, que le château soit transformé en tom bîau a v a n t le point du jour...

Geollrey ne p u t réprimer un frissson.

F . R oussy; 2me : M. C lift; 3m e : M. Max G illivray; 4me : M. S A neersohn; 5me : M , R . Jaccard.

3m e groupe C. (8 joueurs). — l c r : M. R Jaccard ; 2me : M. A. VVildbolz; 3m e : Ai. Schw ab; 4me : M. P . Bokler,

— Exposition.

M. W illiam V ogt v ien t d'exposer actuel­ lem ent sa collection particulière dans les anciens locaux de la Croix Blanche, rue du R hône, 42.

Lo catalogue rédigé de façon am usante sera envoyé à prem ière réquisition. M. V ogt présente aux am ateu rs un choix fort intéressant d ’œ uvres d ’a r t : D étaillé, Van D yck, Flam eng, H odler, Êug. L ’Huilfter, Meissonnier, N adar, P rad ier, Relifous, Ropê, V autier (B enjam in e t O tto), A lbert Trachsel, Ziegler e t bien d ’autres encore figurent en bonne place sur les m urs dès salles consa­ crées à cette exposition particulière.

— Concerts.

On nous écrit : ” Les personnes désireuses de revenir p ar l'express de 1 heure du m atin à l’occasion d u concert donné p a r l’Union instrum entale de Versoix, au K iosque des Bastions, le dim anche 15, sont priées de se faire inscrire au local de. la société à Versoix ou auprès des membres. Le concert aura lieu p a r n’im porte quel tem ps, sous la d i­ rection de M. J . L yord, de 8 h. 1» à 11 h. y 2. Program m e : Le M agyar, m arche ; Ouverture Fantastique, de A.. G overt; Sp h in x, valse, de P o p y ; Couronne de lauriers, fantaisie; Carnaval parisien

,

m arche burlesque;F aust m osaïque, Gounod; Retour des hirondelles fantaisie, A. Tessier; Diligence sous bois, scène im tativ e, L. B ru n a u x ;' Recueille­ ment, andante, E . D em eufbourg; Bruxelles-.- Attractions, pas redoublé, V. T urine

— Sociétés artistiques.

On nous écrit : ” La jeune société littéraire ” Lo groupe artistiq u e ”., qui a rem porté, cet hiver, un gros succès avec VArtésienne, q u ’elle a v a it supérieurem ent m ontée, vient de se constituer définitivem ent sous le nom de ” Groupe artistiq u e de l’Œ uvre ” . L a direction artistiq u e en a été confiée à la 'com pétence indéniablte de M. Aloys D u- fresne, président, qui, sera secondé p a r MM. ÛP. D arcv, vice-président; H . D ofresne. tré ­ sorier; L echat, secrétaire; Vallon, vérifica­ te u r des com ptes, e t de trois m em bres asses­ seurs.

D iverses décisions. ;prise? d ans l’in térêt de ses sociétaires, ainsi que les élém ents artistiq u es d o n t elle est composée, ne ta r ­ d ero n t pas à m ettre en relief l'activ ité de cette jeune société. ”

— Une m atinée à Lcex.

On nous écrit : ” L a Chorale des'P âquis — M. D uparc, président ■—, sous la direction de M. Blanc, est venue le-dim anche 8 mai donner un concert à l’asile de Loex. Les diverses productions o b tin ren t le plus franc succès, e t l'on ne sa u ra it tro p louer le di­ recteur pour le ré s u lta t obtenu : Ensem ble p arfait, sentim ent exquis des nuances, ho- mogénité absolue des différents registres, voix bien conduites, b re f! to u t contribua à faire de cette tro p courte audition, un vrai régal artistiq u e pour les auditeurs charmés.

Le dernier chœ ur, sur to u t,Ileimioeh, enlevé d’impeccable façon, fu t bissé d ’enthousiasm e. MM.B. et J. ténors, et M.B., excellent chanteur comique, prouvèrent aussi que la vaillante société est abondam m ent pourvue de dilet­ ta n te s distingués.

L a ' Chorale des Pâquis si bien conduite p a r M. Blanc, et qui se révélait à Loex pour la prem ière fois, p eu t être bien sûre qu'elle a fait un très grand plaisir à tous ceux qui eurent le privilège de l’entendre. Qu’elle revienne donc au plus vite, et, en a tte n d a n t, que tous les talentueux chanteurs veuillent bien accepter un chaleureux merci.”

.. ■ • ... , .R , •:

— Fonds du Jubilé du Co.'lfge. ' /

Le Conseil d ’E ta t proposé â 1 approbation du G rand Conseil les s ta tu ts d ’upe fondation intitulée : " S ta tu ts du fonds du Jubilé du collège de Genève"’.

Lo fonds du Jubilé du collège de Genève est une fondation soumise a to u tes les stipulations de la loi générale sur les fonda­ tions.

Elle a pour objet d ’accorder des subsides à des élèves du collé g.?, do nationalité suisse, qui seraient empêches p ar des circonstances m atérielles de continuer ou d’achever leurs études, alors que des ap titu d es spéciales les auraient désignés à l’atten tio n de leurs m aîtres. L ’avoir de la fondation se compose d ’un fonds capital e t d ’un fonds disponible

Le fonds capital, qui est inaliénable, est formé : n) de la somme versée p ar les sous­ cripteurs à l’occasion du Jubilé de 1900; b) des dons et k-g3 faits à la fondation sans désignation spéciale; c) d ’un prélèvem ent de 25 % sur le pro d u it des in térêts annuels du fond capital ju sq u ’à ce quo ce fonds atteigne la somme de 100.000 fr.

Le fonds disponible est affecté au x fiais généraux e t au x subsides; il est formé par to u tes les recettes non réservées au fonds

capital. .

L a fondation est gérée p a r un comité de sept m em bres; trois sont nommés par lo Conseil d ’E ta t et trois p ar le corps ensei­ g n an t du collège. Ils sont nommés pour trois, ans e t im m édiatem ent rééligibles. Le directeur du collège fait do d roit p artie du comité.

Le comité est présidé p a r le directeur du collège; il désigne pour la durée de ses fonc­ tions un vice-président, un. secrétaire et un trésorier. Le comité fixe lo m ontant, l’emploi et la durée des subsides.

E n cas de dissolution- dé la fondation pour quelque cause que ee soit, son avoir sera acquis, de plein droit, à la Caisse des subsides pour les é tu d ia n ts -du G ym nase e t do l’U niversité. Le fonds déjà souscrit dépasse aujourd’hui 29.00Ü fr,

— Instruction publique.

Le comité de la caisse de prévoyac;' pour les fonctionnaires de l’enseignement secondai­ re a transm is au Conseil d ’E ta t un certain nom bre de modifications aux s ta tu ts de cette caisse. Cette caisse a été, fondée en 1888. Elle a pour b u t d ’assurer1 à,' ses. m em bres une

pen-■'— Des démons, vous dites vrai ! Mais pourquoi ne pas les arrêter, pour­ quoi n e ' pas les' laisser, entrer çt les prendre sur le fait? . .

En c e . moment, la lumière reparut, en réponse à quelque mystérieux signal, et les. conspirateurs se dirigèrent vers la voûte supérieure; Tchigorsky leva la tête".

— Qu’y gagnerions-nous? Nous ne pourrions lés convaincre des crimes passés. Au pis, ils resteraient quelques mois en prison comme suspects... Quand le temps viendra nous les écraserons tous, et le temps s’avance ! ■

Tchigorsky se leva pour partir. •— Je. les suis, dit-il; restez ic-i, dans l’ombre, et si quelqu’un tente de s’échap­ per, ne le laissez pas passer. N’oubliez pas ceci quoi qu'il arrive, ne laissez passer personne.

Geoffrey s’inclina. Pendant longtemps to u t fut calme, puis une exclamation vint de la voûte supérieure, suivi cl’un bruit cie lutte et d’un cri de douleur et d’effroi. Geoffroy -dut 'faire un violent effort sur lui-même pour ne pas crier à son tour et courir à l’endroit d’où venait le bruit. Alors il eut conscience que quel­ qu’un venait rapidem ent de son côté; il étendit la main et, en tâtonnant, saisit ujie cheville nerveuse et huileuse: A ce toucher, Geoffrey su t qu il avait affaire à un Orientât; celui-ci l’èiitrâîiia

sion qui e st réversible à leurs enfants m i­ neurs, à leurs veufs ou veuves, ainsi qu’à leurs ascendants directs. Au 31 décem bre 1909, la société com ptait 205 m em bres; son avoir s’élevait à 578.107 fr.31 cent. Les pensions payées dans le co u ran t de l’année dernière o n t a tte in t le chiffre de 21.6G7 fr.10.

L’ancien article G stip u lait q u ’en aucun cas le fonctionnaire ne p o u v ait faire des versem ents pour des années de service a n té ­ rieures à l’entrée dans la société. Le nouvel article donne cette faculté ju sq u ’à concurren­ ce de 15 versem ents annuels à to u te personne qui est nomm ée dans l’enseignem ent secon­ daire e t qui n ’a p u faire p artie d ’une caisse officielle de prévoyance p e n d a n t q u ’elle é tait au service de l’E ta t ou d ’une a u tre adm inis­ tratio n publique. C’est le cas, p a r exemple, des fonctionnaires de l’école de mécanique. Cette in stitu tio n , créée p ar la Ville de Genève en 1S79, fu t remise à l’E ta t en 1902, en vertu d’une convention approuvée p ar le Grand Conseil le 2 juin 1900. Les professeurs e t chefs d ’atelier furent, en 1902, reçus a u nom bre de3 m em bres do la caisse de prévoyance des fonctionnaires de l’enseignem ent secondaire, m ais sans av o ir la possibilité de faire des ver­ sem ents arriérés. C’é ta it les placer dans une situation to u t à fa it défavorable; vu leur âge, ils au raien t p u difficilem ent faire valoir leurs droits à la retraite. P o u r faire disparaî­ tre cette anomalie, l’assemblée des sociétaires propose de modifier cet article 6.

A l’article 11 ancien, il a été ajouté un ali­ néa p e rm e tta n t au sociétaire dont le tra ite ­ m ent a été augm enté dans le cours des années de com pléter ses cotisations pour avoir d ro it à une pension correspondante à son dernier traitem en t. C ette mesure s’appliquera spé­ cialem ent aux maîtresses d ’études de l’Ecole secondaire e t supérieure des jeunes filles.

U n ancien article 20 refu sait une pension au fonctionnaire valide qui se re tira it a v a n t d ’avoir effectué 15 versem ents annuels. C ette restriction est supprimée.

U n au tre article règle la situation des mem bres qui sont nom m és professeurs ordinaires à l’U niversité e t qui sont tenus de faire p artie de la caisse de prévoyance de cet établissem ent.

L ’article 25 accorde aux fonctionnaires de renseignem ent prim aire transféré», dans l’enseignem ent secondaire la faculté de com­ pléter leurs versem ents p our avoir droit à uno pension qui corresponde à leur dernier traitem ent.

Le dernier article in stitu e un fonds de subsides, qui est alim enté p a r des cotisations supplém entaires de tous les membres. La nécessité .do la création do ce fonds s’est fait sentir à plusieurs reprises. Les sommes versées p ar des fonctionnaires décédés re­ viennent entièrem ent à la caisse, lorsqu’il s’agit, p ar exemple, de sociétaires céliba­ taires, n ’a y a n t plus d ’ascendants, ou de veufs n’a y a n t ni enfants mineurs, ni ascendants. Il est cependant arrivé que ces sociétaires laissaient après eux, dans un g rand em barras, des p aren ts m oins rapprochés, tels que frère, sœ ur, neveu ou nièce qu’ils avaient à leur charge. L’assemblée des sociétaires a eu la. pensée, qui do it être encouragée, do créer un fends spécial lui p erm ettan t d’intervenir en pareille circonstance, e t de venir en aide, dans des cas exceptionnels, à des sociétaires ou à leur famille.

— Industrie du balrnient.

A utorisations de construire, délivrées dans 10 Canton de Genève en dernier lieu. :

A. M. Bordigoni, arcli., p. la Société pour 'exploitation des im meubles urbains rue de la Groix-d’Or. Doux im meubles locatifs e t un commercial. Grivel e t Bcilicot, arch., p. M. Léon Grivel, à Plainpalais, chemin Lacom be, deux villas; In Albon, arch., p. M. A lbert, à Cbampel; villa; P au l A rdin, à V andœ uvres, m aison; D elessert, géom ètre, p. D elieutraz, à Vevrier, villa; Grivel e t Bel- lieot, arch., p. la- Société immob. des maisons du Coteau, à L ancy, chemin des M aisonnettes deux im m eubles; Henssler, arch., p. là So­ ciété im mobilière de la ru e B èrgalonne, im­ m euble: P errau lt, au G rand Saconnex, villa; G arcin e t Bizot, arch., à S ain t-Jean , P e tit Saconnex, im m euble: Chiocca, arch., p. la Société immob. de l’avenue S oret A., Petit-- Saconnex, im m euble; M aurette e t Henchoz, arch.. angle des rues du Prieuré e t R ichem ont surélévation; id. p. Poncet, au Petit-S acon­

nex, garage: Bozonnet, à Onex, annexe; Mme J.-A . S au ty , à Versoix, annexe; Val- louy, à Chêne-Bougeries, annexe; Louis Ilunziger. à Cologny, im m euble pour a te ­ lier e t h a b itatio n ; A. Piccioni, géom ètre, p. M érandon-M ottier, à Aire-la-Ville. surélé­ vation: Chiocca, arch., pour la Société im­ mob. de l’avenue S oret B . Petit-Saconnex im meuble; Marilîer, entrepr., chemin des Charmilles, P etit-Saconnex, im m euble; Mau­ re tte e t Henchoz, arch., rue de S ain t-Jean , P etit-S aconnex, im m euble; Boissonnas e t Delessert, arch., rue des Bains, Plainpalais. garage; J . D uhant, à P in ch at, Veyrier, m ai­ sonnette; Tabozzi, èn tr.. p. S sxoud, au Plan- les-Ouates, transform ation d 'u n e remise cn ap p artem en t e t surélévation; B raillard, arch., p. la Société de la Laiterie de Bernex, à Ber- nex, laiterie; D upanloud, arch., p. la Société immob. Villa Colombe A, à Conches, Chéne- Bougeries, villa: G. Miche, en trep r., p. F Besson, à M eyrin, reconstruction de grange e t écurie; Joseph R ubin, ch. des Asters, Petit-Saconnex, han g ar; Delessert, ingénieur- géom ètre. p. Cherix. débarcadère-ponton au G rand-Q uai: Bordigoni, arch., p. la So­ ciété im mobilière M ail-D ussaud,’ im meuble; Grivel et. Bellicot, arch., p. la Société immo­ bilière de la route des Acacias, à Carouge, deux immeubles;- Bbzzoeroj p. El e t J. Baud, à Cologny, véranda; V anoncini e t Merlo,. entr.. p. hoirie P ic te t, à Troinex, écurie e t fenil; Joseph Regis-Borel, à Meyrin, m aison; R .-Ta.net,p.G ardiol, à Collonge-Belle- rive. villa; Pnul G randjean, à V andœuvres, p e tit chalet; D um ur e t Honegger, p. hoirie B ort-V aucher, à Céligny, han g ar; Spring frères, entrop., p. Perrot-A dor, à Versoix, chalet : D alberto, à Versoix,. h an g ar; Grivel et Bellicot. arch., p. Grivel, chemin de Mi- rem ont, à Plainpalais, villa; E . F atio , arch.,' p. L u th y , à V eyrier, villa; Henssler, arch., p. Mme Bellam y, à Collonge-Bellerive. suré­ lévation de villa ; I n Albon, ar ch., p, la Société immobilière Le M ont V ert, avenuo Pietet-sür les roches glissantes et, la minute suivante, lc3 deux hommes engageaient une lutte de vie ou de mort.

Jeune, fort, vigoureux, le3 muscles affermis par les exercices de sport, Geoffrey avait rencontré un adversaire digne de lui.

L’Oriental avait sur lui l’avantage d e s tin é e s , la graisse dont il était enduit de la tête aux pieds rendait l’étreinte difficile et sa robe flottante entravait les mouvements du jeune homme; de plus, il lu tta it avee l’abandon d’un homme qui ne tient paa à la vie.

Ue roche, cn roche ils roulèrent, cherchant à se prendre 1 un et l’autre à la gorge. Geoffroy, se souvint de son revolver, mais desserrer son étreinte pouvait lui être fatal.

Il entendit le halètem ent de son adversaire comme il roulait -sur le bord d’une roche; alors, lui saisissant la tête, 11 la souleva et la fit retomber’avec force sur (e granit.

Au moment même de son triomphe, un fragm ent de pierre siffla derrière lui et l’atteignit près de la tempe. Il vit confusément l’Oriental se relever et fuir à toute vitesse, entendit le bruis­ sement de vêtements et son bras se ferma sur une forme féminine qu’il jeta à terre près de lui.

Sentant la femme ouvrir' les lèvres

de-R ichem ont, im meuble; H aas e t A lbrecht, arch., p. la Société le3 Contam ines A , angle (les chemins du Square o t de Contam ines, im meuble; P eyrot, arch., p. la Commission adm inistrative de l’H ôpital de Genève, boulevard de la Cluse, clinique chirurgicale; Delessert, géomètre, p. Dange, chemin de Châtelaine, Petit-Saconnex, écurie e t rem ise; G. Vazon, p. Sehunk, à V ernier, villa; Ser­

vice d u gaz de la Ville de Genève, à Chèvres, m aisonnette; Cam oletti, arch., p. P etitpierre. chemin Lacom be, Plainpalais, villa; Deriaz e t Gallay, arch., ruo P révost-M artin, P lain ­ palais, clinique infantile; Casai e t fils, bou­ levard Carl-Vogt, Plainpalais, hangar; Per- riard, entrep., p. D em attcis, à Meyrin, m ai­ son; Pouille, à Versoix, b âtim en t pour en tre­ p ô t e t m agasin; B raillard, arch.,

p.

la com­ mune d ’A vully, bâtim ent scolaire, ~

— Presse horticole.

On lit dans le Jardinier Suisse, organe de la société helvétique d’horticulture :

” Le 23-avril, est décédé à Plainpalais M. Ju les B ocquet, m em bre fondateur de la so­ ciété helvétique d ’horticulture.

N otre société est de nouveau en deuil. U n de ceux à qui elle do it son existence e t sa prospérité croissante s’en est allé, em portant avec lui notre estim e e t notre reconnaissance. Depuis de nombreuses années déjà, notre collègue souffrait de la cruelle m aladie qui l’a terrassé e t sa m ort lui a été certainem ent une délivrance.

Il jo u a un rôle en vue au sein de notre co ­

m ité; sous une physionom ie à l’aspect un peu rude, se cachait un bon cœ ur e t un hom ­ me de bon conseil. 11 sa v a it discerner le meil­ leur de to u te proposition et à la fin d ’une dis- cuBsion en sortir to u t ce qui pouvait être de quelque u tilité en y joignant le fru it de ses

propres expériences.

C’é ta it un travailleur dan3 to u te l'acception du m ot; son établissem ent de la rue des Bains le rév élait aux visiteurs, qui s’en allaient émerveillés p a r les résu ltats obtenus p ar cet horticulteur dans l’a r t de cultiver les œillets, d o n t il é ta it un grand am ateur.

Nous assurons ici encore sa fam ille de notre vive sym pathie dans les m om ents doulou- jreux qui elle traversa e t la/ prions d’en.

accepter les plus sincères sentim ents.

, H . B u p e ire x

. . ***

Le même journal a v a it o u v ert un concours sur cette question : ” Que pense-t-on de nos cours de taille su r arbres fruitiers, ta n t au point de vue de leur u tilité que de leur valeur p ratiq u e ? ” .

N otre confrère a reçu de nom breuses réponses, do n t l’une, au moins, a le m érite de l’originalité.

L a question de son authenticité reste à résoudre.

Voici cette réponse t- .

M onsieur le rédacteur e t Méssieux. Si je prend la plum e pour vous écrire c’e st pour vous dire que sa me ferai peine et serai m aifait si vous suprim é les cours de taille e t je v a vous dire pourquoi.

11 y a 20 ans j’é ta i berger dans une grande ferme à D ouvaine q uand mon oncle Claude mécri qu’il avai besoin d’un jardinier se­ cond e t comme je n’avai pas d ’argent pour payé un apprentissage je me sui enbauché avec l’oncle Claude qui m’a to u t dessuite p ayer (Monsieur est si bon). E t puis j’ai suivi les cours de taille pendent (cinq) 5 ans su rto u t chez le père L iand, aprè3 j’ai marié la sœ ur de l’ancien cantonnier cïu village qui est aussi mon second m ain ten an t parce- que il fa u t que je vous dise que, j’ai renplacé l’oncle Claude, (l’oncle, qui é ta i bien payé, M onsieur C3t si bon); je sai bien que je ne sai pas transvasé les orquidées (la .société derai bien donné des cours pour cette plan­ te) m ais pour les abondances e t la Carote à moi la cocarde !

E t puis Monsieur est si bon. n ’est pas dif­ ficile il e st très content de moi e t moi aussi; j’espère bien vous dem andé bientôt m a mé­ daille pour 20 ans de service.

Tôu sa s’est pour vous dire qu’il faut donné encor plus de cours c’est très utile, je com pte que mon cadet Joseph les suivra comme moi pour me rem placé quand j’au rai assé d’éeo- nom isassions, Monsieur est si bon e t pas difficile. Q uant je panse que le fils du Vau­ dois. le voisin qui a été dans les écoles de saviculture d’arboriculture d ’orticulture et dans beaucoup d ’établissem ents finissant en ure e t tom ber dans une place où il est m al p ayer e t puis il fau t cirer les souliers e t b atre les tap is voila le ré su lta de ses ja r­ diniers qui veule aprendre comme les far- nraciens, aussi si vous changé les cours, je vous assure que vous se trom per e t faites fausse route; aussi je d it qu’il fa u t lien changé.

P our l’au tre question j’aim erai bien êire p ay er à l’heure m ai peu tètre que Monsieur tro u v erai que sa lui coûte tro p chère, et p o u rta n t il est si bon.

J e pose m a plum e pour term iné m a lettre et vous salue beaucoup Monsieur le rédac­ te u r e t Méssieux.

Signé Jean-M arie Delamotte. Esprit des aulres. — S ur la glace d ’unebou- tiq u e de Lyon, ou p e u t lu e en grandes le t­ tres :

” Vins garantis do Marr-ala, provenance directe de la G ironde” .

Chronique régionale

— A rrestation.

L a gendarmerie. d ’Annemasse a arrêté le nomm é Je a n B. C et individu a la m anie de faire m ain-basse sur to u t ce qui est à sa portée, même su r les objets de peu de valeur; il cherche ensuite à revendre les produits de ses vol= : linge de femme, châles, tonneaux, outils-de jardinage-, etc: C ette fois, i! s’est em­ paré d ’une toile de ten te a p p arten an t à Mme G andiilon e t déposée dans lo jardin.

Condamné une première fois à 3 jours de prison e t uno seconde fois à 8 jours, B.. est un paresseux e t un récidiviste qu'il serait dangereux de laisser errer plus long­ tem ps à trav ers Annemasse,

— Fêta de Divonne.

Voici 1e programme du festival musical du 15 mai à D ivonne :

A 9 h. V>, arrivée du train spécial. R écep­ tion à la gare, des sociétés, vin d ’honneur. pour crier, il lui m it la main sur la

bouche. .

-— Non, vous ne crierez pas, dit-il. Un des vôtres s’est échappé, mais je vous tiens, madame, je vous tiens et je ne vous laisserai pas partit.

Il sentit palpiter le corps frêle, des voix se firent entendre: de nouveau, la femme frissonna, dégagea sa bouche-

et d it : .

— Ils vous appellent. Pour l’amour de Dieu, laissez-moi aller, Geoffrey ! Le jeune homme frappé de saisisse­ m ent resta muet.

— Marion? murmura-t-il enfin, Ma­

rion? _

Marion, affaissée, sanglotait amère­

ment. _

— Vous ête3 surpris, dit-elle. Vous vous demandez ce que je fais ici? Je vous, le dirai... mais pas m aintenant; je dépo­ serai mon secret dans vos mains, je ne vous cacherai rien; pour le moment, laissez-moi !

— Vous laisser ici? impossible ! — Mais je ne crains rien, Geoffrey ! Oh ! si vous avez quelque affection pour une de3 plus misérables créatures qui soient au inonde, laissez-moi ! Di­ tes-leur que CC3 misérables sont partis sans laisser de traces; pensez à ce que j’ai souffert, à ce que je souffre pour votre famille et essayez de m 'aid er.i..

A midi, b an q u et au G rand H ôtel des Bains. A 2 h. réception des fanfares de N yon e t de Coppet ainsi que de la chorale de G ex; do 3 à 4 h., concerta sur les principales places de la ville; 4 h. rassem blem ent dans la cour d honneur des Bains; Echos de Mussi/, com­ position musicale de M. G ustave R ich ard , exécuté p ar toutes les fanfares réunies, G00 exécutants, sous la direction de M. Louis D ruet, chef de la fanfare de Divonne.

Le soir, bal, illum inations, fête foraine, A cette occasion, les C.F.F. ont bien voulu accorder deux trains sp éciau x 'q u i p a rtiro n t aux heures suivantes •

. N yon, dép. heure centrale, 2,40 soir; Eysins •2;4G; B ortx, 2,57; Crassier, 2,57; D ivoune, arrivée, 3,03 ou 2,08, heure française.

Divonne départ, heure centrale, soir, 11,03 ou 10,13 heure française; Crassier, 11.09; Borex, 11,28; Eysins, 11,28; N yon, arrivée, 11,33,

— Asilt, tfe ^ rr.ey .

Le comité des Asiles de Ferney, à l’occa» sion du prochain jubilé, vient de lancer l’appel suivant aux amis e t souscripteurs de cette œuvre.

” A la veille de fêter le cinquantenaire des asiles fondés p a r le regretté p asteu r P ierre P asq u et, nous avons à cœ ur de vous m ettre au courant de la situ atio n de ces établissem ents qui o n t rendu ta n t de set vices à la cause du pro testan tism e e t de l’enfance abandonnée:

” Malgré tous nos efforts, depuis h u it ans environ, c’est-à-dire depuis la dispariton d’une généreuse bienfaitrice, nous sommes a u x prises avec un déficit qui a été, hélas, en s’accentuant. Les causes en sont : le ren ­ chérissem ent de la vie, la m ort d’anciens e t fidèles am is, e t la dim inution de quelques collectes à la suite de la séparation des Eglises e t de l’E ta t.

” C ette situ a tio n ne sau rait durer. ” Depuis un an, nous avons fait to u t no­ tre possible pour dim inuer quelques-unes de nos charges. Nous avons réalisé une économie de 1.500 francs, en m odifiant l’organisation de nos écoles, et avons aug. m enté nos- recettes de- 2.500 francs, en aug­ m en tan t le prix de pension e t en obtenant une im portante plus-value dans le rende­ m ent de fa ferme. N o tre esplrtitattion agrav cole, qui est m aintenant en plein rapport," v a devenir une source de profits certains et réguliers.

Grâce à ces économies e t à ces accrois­ sem ents des ressources, nous avons l’espoir de pouvoir, à l’avenir, b ■uc-ler nos comptes san3 déficit, si vous voulez bien nous venir cn.aide.

N ous voudrions que M. E douard P asquet, qui, à la m ort de son regretté père, a assu­ mé avec le plus grand désintéressem ent los lourdes e t difficiles fonctions de direc- .teur général des asiles, fût déchargé du te rri­ ble souci que lui-cause la situation financière actuelle.

” N ous nous sentons d ’a u ta n t plus autorisés à Solliciter votre appui, que M. Ph. M oricand, qui est propriétaire des immeubles de l’asile des garçons.a 1‘intention de nous en faire abandon. Dans ce b u t, il v ien t de les rem ettre en é ta t, en y faisant de très im portantes et nécessaires répara­ tions, ce do n t le comité fui est très reconnais­ sant.

Nous vous dem andons une somme de vingt-cinq mille francs, afin de constituer un fonds de roulem ent suffisant et de réaliser quelques am éliorations urgentes (p ar exem­ ple. la construction d’un préau ouvert à l’asile de3 garçons). . .. . :

J’ Si vous voulez b ie q p o u r cela nous fairt un don spécial à l’occasion de n o tre jubilé, nous pourrons adm inistrer notre œuvre dans des conditions normales, et vous aiderez le dévoué personnel des asiles à donner à nos soixante-quinze garçons e t filles une saine instruction pratiq u e et une éducation v raim en t sérieuse e t ch rétienne ”

S uivent les signatures du comité composé de MM. E . Choisy, p asteur; H enri D um uid; Ch. H ecler, président; A. de M orsier; P h. D u n an t, avocat, secrétaire; Em. Sclilum- berger, à P aris,

co.\Tvor,ATio\s

V E N D R E D I

Réunion religieuse. — 8 h. e t q u a rt, s?,!lo Centrale, service de clôture des cours de ca­ téchum ènes de fil, F. Thom as. (A 7 h. 3[4, an 1er étage, répétition des chants).

Athénée. — 10 h. à midi et 1 h. ](> à 5 h., exposition Silvestre.

Salle Thellussen. — 9 h. à midi e t 1 h. à G h:, exposition de dessins et gravures de MM. L I.egrand, R affaelli et Rods.

Club A lpin. — 8 h . 1:, : Communications nom ination des délégués à l'assemblée géné­ rale de N euchâtel: ” L a psychologie du dor­ m eur e t l’a r t de se réveiller à heure fixe’’, p ar M.' le professeur Emile Y ung ; ” La course de printem ps ” , p a r M. le D r Rccb (aveo projections).

Moniftenkreis. — 9 h „ hôtel de la Cigogne, assemblée; com m unication de fil. Gebcl, sur la comète de Halley.

Cochers de fia c e . — 9 h.. H ôtel du Lé­ man, 69, rue-du Rhône, assemblée.

SAM EDI

Athénée. — 10 h. à m idi e t 1 h. J j à ü h., exposition Silvestre.

Salle Thellussort. — 9 lu à midi et 1 1). à 6 h., exposition do dessins et gravures de MM. L. Legrand, Raffaelli et Rops.

Union chrétienne de jeunes gens. — S h. y.lr 3, rue Général-Dufoui-, réunion de prières.

Asscc atioii des commis de. Genève. — 8 b. et quart, Au la de l’Ecole de. Commerce, distribution des prix et cerlifica-s.

Casino-Parc des E a u x l <i\*. —- R h. s., ouverture de la saison tliéatri-lo (Oie Fors- terchristel).

Skating nrik. — 8 h. 15, boulevard du P o n t-d ’Arve, séance d ’ouverture.

Fanfare de Saint-Gervais. — 8 il. pla­ ce Snint-Gervais, concert.

Grand Conseil. — 3 h., séance, . Conscient de. sa propre faiblesse; Geoffrey hésita; il pouvait'nuire au plan de- Ralph. Mais, bie.i que Marion fût liée de quelque façon .à te* ge.>>t>, M^ripii. était un ange et ne pouvait taire de mal, pourquoi alors traîner son-nom. dans la boue?

— Vous ête3 si bon. murm ura Ma­ rion. Ailes, a v an t qu’ils ce bétonnent de votre silence; dites que u w s n’avez riéii vu; quand ia maison sera calme je revien­ drai.

Geoffrey s’éloigna sans ajouter un m ot; à la porte du chateau, il trouva Tchigorsky et Ralph.

— Oui," ils se sont en fuis; sans cet accident, dit-il en m ontrant la blessure de sa tète, j ’aurais pris l'un des conspi­ rateurs.

— Peut-être vaut-il mieux que vous ne l’ayez pas pris, dit Ralph. Quelque chose leur a donné l’éve'l, comme i-'* atteignaient le passage. Ils voulaient nous tuer dans nos lits,et notre but était de les prendre sur le fait. Mais je crois qu’il n’y reviendra pas.

— Je l’ai vu, dit Geoffrey. Il est. venu demander secours à Mrs May; comment avez-vous fait pour lui donner ce coup :.j sur la tête?

R a lp h so u rit m y s té rie u se m e n t. _ ^ — J ’ai mes moyens de - • tioiJ» ditil. Qu’estil devenu!

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