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Propriétés ohmiques et thermoélectriques entre - 100 °C et + 100 °C de couches minces de cuivre évaporées et étudiées en ultra-vide

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(1)

HAL Id: jpa-00206604

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Submitted on 1 Jan 1967

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Propriétés ohmiques et thermoélectriques entre - 100 °C et + 100 °C de couches minces de cuivre évaporées et

étudiées en ultra-vide

J. Gouault

To cite this version:

J. Gouault. Propriétés ohmiques et thermoélectriques entre - 100 °C et + 100 °C de couches minces de cuivre évaporées et étudiées en ultra-vide. Journal de Physique, 1967, 28 (11-12), pp.931-943.

�10.1051/jphys:019670028011-12093100�. �jpa-00206604�

(2)

PROPRIÉTÉS OHMIQUES

ET

THERMOÉLECTRIQUES

ENTRE - 100 °C

ET +

100 °C

DE COUCHES MINCES DE CUIVRE

ÉVAPORÉES

ET

ÉTUDIÉES

EN ULTRA-VIDE

(1)

Par

J. GOUAULT,

Institut National Supérieur de Chimie Industrielle de Rouen et Faculté des Sciences de Rouen, 76-Mont-Saint-Aignan.

Résumé. 2014 Une étude a été

entreprise

sur le

pouvoir thermoélectrique

du

couple :

cuivre

mince-cuivre massif, en vue de déterminer la structure

électronique

d’un cuivre de

pureté

élevée

(99,999 %).

Elle repose sur le

comportement ohmique

et

thermoélectrique

entre 2014 100 °C et + 100 °C, dans le milieu d’ultra-vide de 10-9 Torr où elles se sont formées, de couches minces de cuivre

d’épaisseur comprise

entre 65 et 2 000 Å.

Les résultats obtenus ont

permis

de caractériser le

comportement

des électrons de conduc-

tion de ce métal noble au

voisinage

de la surface de Fermi par la détermination :

2014

de leur libre parcours moyen dans le métal massif et de sa variation en fonction de leur

énergie ;

2014 de la variation de l’aire de la surface de Fermi en fonction de leur

énergie.

Abstract. 2014 A

study

of the

thermopower

size-effect of

high purity

copper

(99.999 %)

has been made, in order to determine its electronic structure.

For this, the ohmic and thermoelectric

properties

of copper films,

ranging

in thickness

from 65 to 2 000

Å,

were studied f rom 2014100 °C to + 100 °C, in the 10-9 Torr ultra-vacuum enclosure where

they

had been

prepared.

The

experimental

results obtained have enabled us to describe the behaviour of the conduc- tion electrons in the

neighbourhood

of the Fermi surface

by determining :

1 )

their mean free

path,

versus metal

temperature ;

2)

the energy

dependence

of the mean free

path

and of the Fermi surface area in bulk copper.

I.

POSITION

DU

PROBLÈME

1.1. Pouvoir

thermoélectrique

d’un conducteur et

principe

de sa mesure. - Si un conducteur

m6tallique homog6ne (C) ( fig. 1)

est soumis a une

r6partition

FIG. 1.

longitudinale

de

temperature

suivant l’axe Ox

(To en Ac

et

TF

en

AF),

on montre en

physique

du

solide que l’intensit6

Em

du

champ

6lectromoteur

engendre E.

de sens

oppose

au

champ

6lectrosta-

tique Eg

est donn6e par

[7] :

ou

EF

est

l’énergie

de

Fermi, e

la

charge negative

de

1’electron et a ==

Sfe

le

pouvoir thermoelectrique

du

metal a la

temperature

T. Ce

champ

6lectromoteur donne lieu a une f. e. m.

6gale

h :

Du fait de

l’impossibilit6

de mesurer directement

VAF

--

VAc,

donc de determiner ainsi oc, meme si l’on connait

EF,

on est conduit au

dispositif

de la

figure

2

FIG. 2.

comprenant le conducteur

(C) appel6

dor6navant

(C2) place

entre les

portions

d’un conducteur dif’erent

(Cl) où Ac

et

AF

sont les soudures chaude et froide.

Si

Di

et

D2

sont a une meme

temperature Tl, EF

en

Dl

et

D2

a meme valeur et la f.e.m. d’effet Seebeck

engendr6e

est

6gale

a :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028011-12093100

(3)

a2 et al 6tant les

pouvoirs thermoélectriques

absolus

de

(C1)

et

(C2)

a la

temperature

T et

VD2

-

YDl

6tant

mesurable par un

potentiomètre.

La determination de a2

depend

alors de la connais-

sance de al. obtenue par la mesure directe du coef-

ficient tl1

de Thomson pour un metal

C,

de reference

(Xi

= 0 si

C1

est

supra-conducteur).

I . 2. Valeurs de aCu en fonction de T

(fig. 3).

-

Au-dessous de 20

OK,

acu est tres influence par la

FIG. 3.

nature et la teneur en

impuret6s.

Une bosse existe

entre 25 et 60 OK au-dela de 150

OK,

ocCu

positif varie

lin6airement avec T sensiblement

[3].

I.3. Th£orie du

pouvoir thermodlectrique.

- Le

champ

6lectromoteur existant dans un conducteur soumis a un

gradient

de

temperature

est

du,

d’une

part,

a la

diffusion, depuis la jonction chaude jusqu’a

la

jonction froide,

d’61ectrons

qui

subissent en cours

de route des «

dispersions »

caus6es par les vibrations

thermiques

du reseau et la

presence

dans le reseau d’atomes

d’impuretés

ou de

defauts ;

d’autre

part,

au

balayage

« d’61ectrons »

(phonon drag)

par le flux de

phonons

en cas de

non-6quilibre thermique

de ceux-ci

vis-a-vis du reseau

[7].

Ainsi a = oce +

ap,

ae 6tant du a la diffusion . d’electrons et

ap

du au

balayage

par les

phonons.

Or,

cxp sensiblement nul a tres basse et a moyenne

temperature

n’atteint de valeurs notables pour les m6taux

qu’entre

5 et 80 OK.

Ainsi

ocp 6tant

n6gligeable

pour le cuivre au-dela de 150

OK,

il n’en est pas tenu compte pour le domaine des

temperatures

6tudi6 : d’ou a = ae.

I.4.

Expression

de ae. - Du fait de la

sym6trie cubique

du reseau du

cuivre, 1’expression

de (Xg pour le metal massif est donn6e par la relation

[12] :

car la conductivite a,,,

6tant

où lm

est le

l.p.m,

des electrons de

conduction,

A 1’aire de la surface de

Fermi,

E

1’energie

des electrons

[12].

Si

l’hypothèse

du mod6le des electrons libres

pr6va-

serait

6gale

a 2 et

a

1,

ce

qui

donnerait pour Cteco des valeurs

negatives.

Or, 1’experience

donne pour oc,,. des valeurs

posi-

tives

( fig. 3).

Quand

il fut montre que, pour le

cuivre,

on a une

surface de Fermi d6form6e

(c’est-A-dire

non

sph6- rique) [12],

touchant par endroits les

plans

limitant

la

premiere

zone de Brillouin

(, fig. 4),

on a d’abord

FIG. 4.

a Log A

pense

que les valeurs

negatives de a Log E qui

en

sont la

consequence

rendent oc,.

positif.

Puis,

on emit

1’hypothese qu’en

realite les deux termes X et X’ sont

n6gatifs

et

qu’ils

concourent tous

deux a doter oc,,. de valeurs

positives [12].

La verification

exp6rimentale

tres

approximative qui

en a 6t6 faite par Huebener pour

l’or,

par la

mesure dans 1’air de la f.e.m.

thermoélectrique

du

couple :

feuille d’or lamin6e-fil fin

d’or,

l’une des

jonctions

6tant a 77

OK,

1’autre a la

temperature

ambiante,

a donne

[6] :

(4)

Le

probl6me consiste,

par une m6thode

exp6rimen-

tale

appropri6e, d’opter

pour l’une ou l’autre de ces

hypotheses

en caract6risant chacun des termes X et X’.

1.5. Mdthode utflisde. - Un travail

d’analyse

du

pouvoir thermoélectrique

d’un cuivre 5 N dans le cas ou l’on diminue une dimension d’un 6chantillon de

ce cuivre pour en faire une couche

mince,

dont

1’6paisseur

est de o’ordre de

grandeur

du

l.p.m.

a

1’6tat

massif,

permet de faire cette

option

par Fetude correlative des

propri6t6s ohmiques

et thermo-

6lectriques.

En

effet,

la faible

epaisseur

D de la couche mince diminuant le

l.p.m.

effectif des electrons entraine une

augmentation

de resistivite en meme temps

qu’une

variation

Aot,

du

pouvoir thermoelectrique

par

rapport

aux valeurs a 1’6tat massif

[6, 8, 9].

On

peut

montrer

(voir plus loin)

que l’on a :

(I. : I.p.m.

dans le metal massif des electrons d’ener-

gie EF),

ce

qui

concerne le metal a 1’etat massif est

affect6 du

signe

oo et le metal a 1’etat de couche mince de

l’astérisque

*.

Aussi,

pour atteindre

X,

faut-il determiner

Aoc,,

et

Xl.

Or, expérimentalement,

determiner

Llae

revient a

determiner le

pouvoir thermoélectrique

relatif occu.Icu,,.

a la

temperature T,

du cuivre a 1’etat de couche mince

d’6paisseur

D et constituant le conducteur

(C2)

par rapport au cuivre a 1’etat massif constituant le conduc-

teur

(Cl)

d’un circuit

thermoélectrique ( fig. 2).

D’autre part, determiner

Xl

revient a 6tablir une

relation entre la variation de

J£ fJm et

la variation de X pour une couche

d’épaisseur D,

la variation de

X,

donc de

1.

6tant li6e a une variation fictive de

EF.

La chose

apparait

difficile a r6aliser

expérimentale-

ment, mais une confrontation des valeurs

exp6rimen-

tales de

ab/a,,,

en fonction de D a différentes

temp6ra-

tures avec celles d6duites d’une loi

th6orique

6tablie

par Fuchs-Sondheimer

(voir plus loin)

montre que

J£fJm

ne

depend

que de

X;

ce

qui entraine, X1

etant

alors

egal A d Log ab/a,,

d que la variation de X

peut

Log A ’

ainsi etre due a une variation de D a

temperature

constante,

1.

demeurant constant.

C’est-a-dire que l’on est amene a 6tudier le compor-

tement

ohmique

de couches

(C2)

en fonction de leur

epaisseur

a differentes

temperatures.

Ensuite,

connaissant X et cx(,, il est

possible

de

determiner X’.

II. CONDITIONS

EXPÉRIMENTALES D’ÉTUDE

II .1. Gdndralitds. - 11 n’est pas

question,

pour les

6paisseurs

de 10 a 200 m,

envisag6es,

d’obtenir des couches de cuivre par

laminage

a froid de metal massif.

On utilise la

technique 6prouv6e

de

condensation,

sur un

substrat,

de cuivre

6vapor6 thermiquement

dans

un milieu raréfié

[1], [2].

Mais il est connu que les

propri6t6s

des couches

obtenues

dependent

fortement des conditions

experi-

mentales de leur formation : nature du

substrat,

pres- sion et nature des gaz

residuels,

vitesse

d’évaporation, pollution

par le creuset

6vaporateur,

recuit

[1], [2].

D’ou la tentative pour obtenir en ultra-vide

(a

10-9

Torr),

sur un substrat en quartz aux faces

polies optiquement,

des couches continues non

polluees

constituant le conducteur

(C2) auxquelles

un recuit

prolong6

conf6re meme structure stabilis6e.

II .2.

Moyens

mis en 0153uvre. - 1 .2.1. GROUPE A ULTRA-VIDE. - Dans 1’enceinte de travail ou 1’on effec-

tue les

vaporisations,

des

pressions

de 6 X 10-1° Torr

peuvent

etre

atteintes, apr6s 6tuvage prolong6,

par pompage

ionique.

A 1’enceinte

qui

se

pr6sente

sous la forme d’un

cylindre

en acier

inoxydable (diam6tre :

350 mm,

hauteur : 360

mm)

sont

adaptés

les elements suivants :

vanne

6tuvable, prise

de

jauge Bayard-Alpert, hublot,

bride

support

de

cache,

bride

support

de

1’evapora-

teur,

pieges

a azote

liquide,

passages avec soudure

verre-m6tal,

bride

porte-cible ( fig. 5).

FIG. 5.

Le

porte-cible

est constitue essentiellement par deux conduits se terminant par des

recipients

en

pieds d’616phant.

Le substrat en

quartz, grace

a un cadre

et a des 6triers munis de ressorts, est

plaque

sur les

(5)

FIG. 6.

parois planes

inferieures de ces

recipients (fig. 6).

L’introduction par l’extérieur dans les conduits de resistances chauffantes ou de

liquides cryog6niques permet

de porter la lame de quartz a une

temperature

uniforme ou de Faftecter d’un

gradient

de

temp6-

rature.

Le boitier

qu’on distingue comprend

le

dispositif

de mesure des

épaisseurs,

decrit

ci-après.

11.2.2.

EVAPORATEURS.

-

a)

Pour le cuivre : On utilise un creuset

tronconique

en

oxyde

de

beryllium

chauffe par un fil de

tungst6ne. Apres d6gazage

pro-

long6, 1’evaporation

peut se faire a des

pressions

voi-

sines de 10-9

Torr,

si le taux

d’6vaporation

ne

d6passe

pas 80

k/m,

les

pieges

6tant

remplis

d’azote

liquide.

b)

Pour le nickel

(emploi explique ci-apr6s) :

on

utilise un canon a electrons a deviation

magn6tique.

11.3.

Disposition expdrimentale

dldtude. - Le

conducteur

Cl

est

constitue, partie

par deux electrodes de

cuivre, d6pos6es

sur la lame de

quartz

et

pr6sen-

tant avec

C2

des

jonctions

en

Ac

et

AF, partie

par deux fils de cuivre de

0,15

mm de

diam6tre,

aboutis-

sant a l’extérieur et en contact en

D1

et

D2

avec les

electrodes de cuivre. Ces derni6res

ayant

une

epaisseur

FIG. 7.

de l’ordre de

0,5

X

104 A possedent

des

propri6t6s 6lectriques qui

sont essentiellement celles de 1’6tat massif

(fig. 7).

Pour toute couche

C2 d’épaisseur D,

obtenue par condensation sur la lame de quartz, de cuivre 5 N

6vapor6

en

ultra-vide,

il y a lieu de mesurer :

a)

Sa resistance R

lorsqu’elle

est

port6e

a une

temp6-

rature

uniforme, qu’on

fait varier de - 100°C à +

100 °C;

La

pratique

de ces mesures

impose

de determiner :

a)

Avec une

precision acceptable,

les

temperatures Tc et TF;

b)

Avec surete et

precision, 1’epaisseur

D des

couches.

III.

DÉTERMINATION

DES

TEMPERATURES T,

et

TF

III.1. Nature du

probl6me.

- La

figure

8

repre-

sente le schema du montage

adopt6, place

dans

1’enceinte a vide.

La lame de quartz

(2)

sur

laquelle

est

d6pos6e

une

FIG. 8.

couche

(1),

par

exemple,

est

appliqu6e

sur les

parois planes

inferieures

(3)

des deux

recipients

thermo-

statiques.

Pour mesurer les

temperatures T,

et

TF,

on

pourrait

songer a utiliser un

dispositif appliquant

par

pression en Ac

et

AF

la soudure chaude d’un

thermocouple

dont la soudure froide serait a l’extérieur de 1’enceinte.

Mais la resistance

thermique qui

existerait entre lame de

quartz

et soudure

thermométrique

donnerait

lieu a une difference notable de

temperature

entre

lame et

soudure, responsable

de

grande

incertitude sur

la valeur de

T,

et

TF.

C’est

pourquoi

on a utilise comme

capteur

de

temperature susceptible

de

prendre

la

temperature

de la zone

superficielle

avec

laquelle

il est en contact

et

d’apporter

le moins

possible

de

perturbation

ther-

mocin6tique,

une sonde

thermoélectrique

en couches

minces,

solidaire de la lame de

quartz.

III .2.

Capteur thermomdtrique.

- 11 est constitue

par deux

couches,

l’une de

cuivre,

l’autre de

nickel, pr6sentant

en A une zone de recouvrement

jouant

le

role de soudure chaude pour un circuit thermo6lec-

(6)

FIG. 9. - T’ = 273 oK ; T’ =

temperature superficielle

a mesurer.

trique

constitue comme

l’indique

la

figure

9 ou

Di Di

et

D; D2

sont des fils

massifs;

T’ est la

temperature superficielle

a mesurer, T" celle de la source froide

6gale

a 273 OK

[4].

III.3.

Critique

du

procddd.

- Si on

appelle

T’ + ð T’ la

temperature

de

la jonction

chaude

qui

donne a la f.e.m. d’un

couple

Ni-Cu massif la valeur emes

qu’on

mesure, l’incertitude ðT’ est donn6e par

[4] :

On

peut

n6anmoins

esp6rer

lever la difficult6 et rendre A T’

petit,

en rendant

Ti

et

T2

voisins de T’

grace

au montage

adopt6

et en donnant a (XNi - (XNi

et OCCu* - (Xcu des valeurs faibles avec des couches dont

1’epaisseur

de

quelques

milliers

d’angstroms

ne serait

pas un facteur de diminution du

l.p.m., 6vapor6es

sur un substrat en quartz, bien stabilis6es et

qui

se

comporteraient

comme des m6taux massifs.

111.4. Vdrification de

l’hypothèse.

- Le processus de constitution du circuit

thermoélectrique

d’étude

(voir plus

loin

V .1 ) imposant

de sortir en

atmosphere

les couches

épaisses

de la sonde

apr6s formation,

on

constitue en

atmosphere d’azote, apr6s depot

de

couches de Cu ou de Ni en

ultra-vide,

sur une lame

de

quartz

en

U,

le

couple represente figure

10.

FIG. 10.

A’ est

plonge

dans un bain a la

temperature

T’

(azote liquide

a - 196

OC),

A" dans un

m6lange glace-eau.

L’on a les relations :

On constate que ocCu* - occu est de l’ordre de

0,06 tv/OC

pour des couches

d’6paisseur supérieure

a

4000 Å,

par contre aNi*- ocNi demeure

égal à 2,5 pV/OC environ,

meme pour des couches de 5 000

A.

111.5. Conclusion. -

N6anmoins, malgr6

l’inconv6-

nient

presente

par le

nickel,

on peut montrer que l’uti- lisation d’une sonde

thermoélectrique

constituée par des couches de Cu et de Ni de 5 000

A environ,

permet de determiner la

temperature

Celsius t’ = T’ - T"

d’une

jonction Ac

ou

AF

avec une erreur inferieure a

3 %.

IV.

DETERMINATION

DE

L’PPAISSEUR

DES COUCHES

C2

IV .1.

Principe

du

procédé;

microbalance. - Le fait

d’op6rer

en ultra-vide pour

1’evaporation

des cou-

ches

C2

et 1’etude de leurs

propri6t6s

a incite a utiliser

une m6thode de determination des

6paisseurs s’appli- quant

a des couches demeurant in situ et formées successivement sur le meme substrat en

quartz.

On utilise une microbalance a

quartz

vibrant

regule

en

temperature, qui permet

de mesurer la masse par unite de surface d’une couche

d6pos6e,

donc son

epaisseur 6quivalente [5].

IV. 2.

Rdgulation

en

tempdrature

du

quartz.

- Une sonde

thermoélectrique

solidaire du quartz

acquiert

sa

temperature

et fournit un

signal

a un

regu-

lateur

charge

de maintenir constante la f.e.m.

(emes) engendr6e

par le

couple,

par 1’action sur le

chauffage

d’une resistance

R,

situee au

voisinage

du quartz. Ce

capteur

est constitue de deux couches de Ni et Cu

d6pos6es

dans une

region qui

ne

perturbe

pas la vibration du

quartz [5].

Une 6tude du

regime thermocinétique

du quartz

montre

qu’il

se

comporte

comme un corps sensiblement

6quitherme

dont la

temperature Tq

v6rifie en trans-

formées de

Laplace 1’6quation :

ou

ATq, A (Ri2), AFc représentent

les variations respec- tives de

Tq,

de la

puissance

Ri2 fournie a la resistance de

regulation

et du

flux Fe

6mis par le creuset, par

rapport

a des valeurs

d’equilibre.

IV. 3.

Conception

du

rdgulateur.

- Le role du

r6gulateur

est de compenser toute variation du flux

AjFp

6mis par le creuset, par une variation de la

puissance A (Ri2)

fournie au filament afin

que A Tq varie

entre des limites telles que emes demeure

egal a eo choisi,

a

8e pr6s (8e

de l’ordre de 1

uV).

Si la

perturbation

ext6rieure

AF,

reste constante,

il est

possible

de ne pas avoir d’erreur de

position (c’est-h-dire

que emes =

eo)

a condition que la chaine

du servomécanisme

poss6de

une

integration

en amont

de 1’endroit ou s’introduit la

perturbation.

Pratiquement,

comme cela

implique

que la d6riv6e

(7)

par rapport au temps de la

puissance

chauffante soit

proportionnelle

en

premiere approximation

a 1’ecart

eo - e(mes), on insere dans la chaine du servom6ca- nisme un moteur a courant continu

qui

tourne a une

vitesse

proportionnelle a eo

- e(mes),

lorsque eo

- e(mes)

est constant et fournit par l’interm6diaire d’un poten- tiomètre une tension

qui

commande la distribution de

puissance.

Un

galvanometre

6tant associe avec le

thermocouple

du quartz, emes est

repere

par le

déplacement

d’un

spot.

Entre le d6tecteur d’6cart

photo6lectrique

et le

moteur, on realise une

amplification

de tension et une

amplification

de

puissance.

Afin d’6viter toute

derive,

on s’est orient6 vers un

syst6me hybride.

L’6tage amplificateur

de tension fonctionne en courant alternatif et celui de

puissance

en courant

continu,

les deux

etages

6tant relies par l’interm6diaire d’un d6modulateur.

V. MESURES FONDAMENTALES

V .1. Processus de constitution du circuit thermodlee-

trique

dldtude

(fig. 11).

- La lame support en

quartz (100

X 25 X

1,5 mm)

est

nettoy6e

par un

m6lange sulfo-chromique,

lavee a 1’eau

distillee, sechee, tremp6e

dans de 1’alcool

m6thylique, puis plac6e

dans

le

porte-cible.

Par bombardement

6lectronique

d’un 6chantillon de

nickel,

en

ultra-vide,

on

depose

sur la lame deux

electrodes

d’épaisseur supérieure

a 4 000

A

et de

largeur

2 mm

grace

a un cache

appropri6.

On soumet la lame a un recuit

prolong6.

Apr6s

rentr6e d’azote dans

1’enceinte,

on retire le

cache pour le

remplacer

par un autre, afin de

d6poser

sur la

lame, apr6s

obtention a nouveau

d’ultra-vide,

deux electrodes de cuivre de 6 mm et

épaisses

de

5 000

A

environ.

Apr6s

un nouveau recuit

prolong6

de la

lame,

on

fait une rentr6e

d’azote,

on retire le cache et on fait

maintenir en contact par

pression

deux fils de cuivre

et de nickel

(0 : 0,15 mm) respectivement

aux extr6-

mit6s des electrodes

pr6c6demment d6pos6es,

d6bou-

chant a 1’ext6rieur et constituant avec les electrodes deux

thermocouples Th,

et

Th2.

On

dispose

un nouveau cache laissant

uniquement

a

d6couvert,

face a la

lame,

une bande

rectangulaire large

de

3,5

mm,

comprise

entre les deux electrodes de cuivre.

On abaisse une nouvelle fois la

pression

dans

1’enceinte aux environs de 10-9 Torr.

Par fusion d’un cuivre

(5 N)

dans un creuset en

b6rycer

chauff6 par effet

Joule,

on

évapore lentement,

a la

pression

de 10-9

Torr,

une couche de cuivre entre

les deux electrodes

épaisses

de cuivre.

La masse

superficielle

du

depot

est mesur6e

grace

a la microbalance a

quartz

vibrant

regule

en tem-

perature.

Lorsqu’une

couche d’une certaine

epaisseur 6qui-

valente d6sir6e est

obtenue,

on

interpose

le cache

mobile et on arrete

1’evaporation.

Un recuit stabilise ensuite cette couche.

V.2. Mesures de conductivit6

6lectrique

et de

pouvoir thermo6lectrique.

- A.

PRATIQUE

DES ME-

SURES. - Tous les traitements et les mesures dont il est fait 6tat et concernant les couches de

cuivre,

sont

effectu6s alors que la lame

s6journe

dans 1’enceinte ou la

pression

demeure voisine de 10-9 Torr.

Sur une lame de

quartz

sur

laquelle

sont formées

comme il vient d’etre decrit des electrodes de Ni et

de

Cu,

on commence par

d6poser

une couche de

cuivre de 65 a 100

A d’6paisseur,

que l’on va stabiliser.

a)

Processus de stabilisation de cette couche :

Évolution spontanée

de la résistance à une

température

voisine de 0 OC. - On laisse la couche vieillir

pendant

36 heures dans

l’ultra-vide,

on constate que la r6sis-

tance a

pratiquement

cesse d’6voluer au bout de 3 heures.

20

Influence

du recuit. - On

porte

la lame

progressi-

vement

jusqu’a

la

temperature

de 110 °C a

laquelle

elle demeure soumise

pendant

12 heures. La super-

FIG. 11.

(8)

position

d’evolution ensuite entre un aller et un retour entre 100 °C et 0 °C traduit un recuit satisfaisant.

On constate que le vieillissement et le recuit font diminuer la resistance a 0 °C de 5 et 15

%

environ

respectivement,

valeurs faibles en

comparaison

de

celles observ6es par Shack et Naik pour des couches de Cu formées dans un vide de 10-6 Torr obtenu par

une pompe a diffusion.

b)

Relevé des mesures de résistance et

de f.e.m. en fonction

de la

temperature :

Pour cette couche

stabilis6e,

on mesure :

10 D’une

part,

les variations de sa resistance R en

fonction de la

temperature :

qu’on

fait varier de - 100 OC a

+

100 OC et

qu’on

determine a

partir

de la valeur moyenne des fe.m.

sensiblement

égales ec

et eF

engendr6es

par les thermo-

couples Th1 et Th, (on

pose :

0,

=

Tc

+

ð.Tc - T",

20 D’autre part, les variations

8cu*/cu

en fonction

des

temperatures 6F

et

0,

d6termin6es a

partir

des

f.e.m.

différentes ec

et eF

engendr6es

par les thermo-

couples Th,

et

Th2;

en

s’efforçant

de maintenir

6F

sensiblement voisin de 0 °C et en faisant varier

0,

de

- 100 °C a + 100 °C.

Ces mesures 6tant

effectu6es,

on

évapore

de nouveau

du cuivre sur la

pr6c6dente couche,

pour constituer

une couche

plus épaisse.

On effectue les memes traitements de vieillissement

et de

recuit, puis

les memes mesures que

prece-

demment.

On

proc6de

ainsi une douzaine de

fois,

la derni6re

operation

se

rapportant

a une couche de 2 000

Å

environ.

B. PROPRIETES CONDUCTIVES ET THERMOELECTRI- QUES. - On va

donner,

pour toute couche d’une certaine

épaisseur,

les resultats obtenus se

rapportant

aux

propri6t6s

de conduction

6lectrique

et de ther-

moelectricite.

a) Propriitis

conductives

electriques :

1° Variation de

Re/Ro

en

fonction

de 0

(Ro :

résis-

tance a 0

°C; Re :

resistance a 0

°C) .

- La

figure

12

montre que les

points exp6rimentaux

de

Re,

en fonction

de 0 pour la couche de 354

A,

se situent de

faqon acceptable

sur une droite.

FIG. 12.

FIG. 13.

11 en est de meme pour les couches

d’6paisseur

differente

(2).

La

figure

13 donne les courbes

exprimant

les

variations de

RelRo

en fonction de 0 pour diverses couches. On constate

qu’elles correspondent

a des

droites dont la pente croit avec

1’epaisseur.

(2)

Il est tenu

compte

de la resistance des contacts et des fils de

jonction,

voisine de 0,8 0 a 0° C. Dans la discussion

th6orique

sur la conductivite

(chap. VI),

les

resistances des couches pour des

6paisseurs superieures

a 1 500 A ne sont pas retenues, a cause de la valeur

imprecise

et

importante

vis-a-vis d’elles de cette resistance

parasite.

(9)

En

effet,

or, pour

pour une couche

d’epaisseur

D est sensiblement pour le metal

massif,

donc

indépendant

de D.

Mais,

par contre, po d6croit avec D.

20

Expression de (J6-DI(J6-Do en fonction de

0. - Afin

d’obtenir des resultats traduisibles pour des couches

appartenant

a

plusieurs

series

d’evaporations,

on cal-

cule le

rapport ae_D/ae-Do

de la conductivite à

une

temperature

0 d’une couche

d’épaisseur

D à

celle d’une couche a la meme

température

0

d’6pais-

seur

Do,

a

partir

de la relation :

La

figure

14

donne,

pour deux series

d’évaporations,

les

points exp6rimentaux

de

CTO-D/CFO-D,,

en fonction

FIG. 14.

de D pour 0

6gal

a 0 °C. On constate

qu’ils

traduisent

une bonne

reproductibilité.

Les courbes de la

figure

15

repr6sentant GO-D/’70-D.

FIG. 15.

FiG. 16.

FIG. 17.

en fonction de

D,

trac6es pour 0

6gal

a - 100

OC,

- 50

oC, 0 °C,

+

50 OC, + 100 °C, tendent,

pour D

grand,

vers des

asymptotes

horizontales d’ordonn6e :

(J6-00/(J6-Do (cre-m

6tant la conductivite du metal massif a la

temperature 0).

b) Propriitis thermoelectriques :

10 Variation de la

f.e.m. 0cu*cu

en

fonction

de

ac.

-

11 est tenu

compte

de la correction de

zero,

c’est-a-dire que

0cu*cu

est donne en ramenant

6F

a 0 OC’

Sur la

figure

16 concernant la couche de 354

A,

on remarque que les

points exp6rimentaux

se

placent

de

façon acceptable

sur une courbe

r6guli6re.

Il en est de meme pour les couches

ayant

une

epaisseur

dinerente.

La

figure

17 donne les courbes

qui

traduisent les

(10)

resultats obtenus pour les couches

envisag6es prece- demment ;

dans

1’ensemble,

leur allure est

rectiligne

pour D

sup6rieur

a 1000

A.

Pour une meme

temperature 8a,

la

pente

des courbes

est d’autant

plus

faible que

1’epaisseur

est

plus grande.

20 Variation du

pouvoir thermoélectrique

«cu*icu en

fonc-

tion de

l’épaisseur.

- Pour une couche

d’6paisseur D,

la

pente

de la courbe

E)cu*/cu =f(T + Ar,) =f(ec)

a une

temperature reperee

par

Tc

+

AT,,

est

6gale

à

Or,

le

pouvoir thermoélectrique, qu’il

est souhai-

table de connaitre avec

precision

en vue d’une utili- sation pour la théorie du

solide, s’exprime

par :

AT,,

6tant

6gal

a 3

%

environ de la valeur

(Tc

-

T"),

a’ diffère de a de 3

%

au

plus.

La

figure

18

donne,

pour deux series

d’évaporations,

FIG. 18.

FIG. 19.

les

points exp6rimentaux

de a’ en fonction de D pour diverses couches dans le cas ou

eo

= 0 oc.

Les courbes de la

figure

19 donnent les variations de oc’ en fonction de D pour les

temperatures 0, 6gales

a - 100

oC,

- 50

OC, 0 °C,

+ 50

°C, + 100 OC.

Au-delA de 1 000

A,

les courbes se superposent.

On constate que a’ d6croit notablement pour D variant de

100

a 1000

A;

au-dela de 1000

A,

la

d6croissance de a’ avec

l’augmentation

de D est faible.

La valeur

asymptotique

de oc’ traduit une erreur

caractéristique

de la

composition

du circuit thermo-

6lectrique.

30 Variation de occu*/cu en

fonction

de

aD pour

la 6Do

température

0 = 0 OC. - Par utilisation des courbes

FIG. 20.

des

figures

14 et

18,

on obtient la courbe de la

figure

20

qui

traduit une d6croissance

r6guli6re

de occu./cu

quand

GD

augmente.

VI.

CONSEQUENCES THÉORIQUES

VI. 1. Conductivitd

dlectrique.

- A. INTRODUCTION.

- Les resultats peu

disperses

et

reproductibles

obtenus

pour la variation de

ae-D/ae-Do et a’,

en fonction de

1’epaisseur

D a différentes

temperatures 0, suggèrent

que les couches pour les differentes

6paisseurs

ont

meme structure et meme

composition

dans ce domaine

d’epaisseurs

6tudi6

(65

a 2 000

A).

Nous sommes alors enclins a

proc6der

a une confron-

tation avec les resultats de la théorie du libre parcours moyen

(I.p.m.).

B. THEORIE DU LIBRE PARCOURS MOYEN

(L.P.M.)

POUR

UN METAL MASSIF. - La conductivite pour le cuivre relevant d’une bande

unique (4S1),

sa structure cris-

(11)

talline 6tant

cubique

a faces

centr6es,

sa

puret6 grande

dans le cas d’un cuivre 5

N,

le

l.p.m.

des

electrons,

dans le domaine des

temperatures

ou l’on

opère,

est

6gal th6oriquement

à

Mais si l’on diminue une dimension d’un 6chantil- lon

m6tallique

pour en faire une couche

mince,

nous

avons vu que la r6sistivit6 augmente

lorsque l’épaisseur

d6croit. Cela est du a une diminution du

l.p.m.

effectif par suite de la faible

epaisseur

de la lame.

Or,

de 1’etude

th6orique

faite par Fuchs et Sondhei-

mer de ce

probl6me,

nous allons voir

qu’il

est

possible

de determiner

lm

en fonction de T.

C. THEORIE DU L.P.M. DE FUCHS ET SONDHEIMER

POUR LES COUCHES MINCES

[10].

- Fuchs et Sondhei-

mer ont

montre,

dans le cas ou couche mince et metal massif ont meme structure

uniforme,

que le rap-

port crD/Ooo

de la conductivite de la couche mince à celle du metal massif ne

depend

que du nombre

6gal

au

rapport

de

1’epaisseur

D de la couche a la valeur

lm

du

l.p.m.

dans le metal massif des electrons situ6s

énergétiquement

au

voisinage

de la surface de

Fermi,

les electrons subissant une réflexion diffuse sur

les faces de la lame :

ou

Nous allons montrer que la

comparaison

des valeurs

th6oriques

et des valeurs

experimentales

de

(JDI(Joo

en

fonction de X permet, s’il y a

concordance,

de d6ter-

miner la r6sistivit6 pm et le

l.p.m. (lm)

pour le metal massif

ayant

la structure des couches minces.

D. DETERMINATION DE Poo ET DETERMINATION DE

lm (l. p.m.

dans le mital

massif

des électrons

d’energie EF).

- Toutes les couches d’une meme serie de mesure ont

meme

longueur

L et meme

largeur h, d’ou - Rh

D

(L

= 42 mm, h =

3,5 mm).

P L Pour les valeurs de D

superieures

a

I., 1’expression

de

(Joo/(JD

=

p/Poo prend

la forme

simple :

ou encore :

Pour les

6paisseurs 6lev6es,

il semble que les r6sul-

tats

expérirnentaux

concordent avec ceux de la théorie

FIG. 21.

de

Sondheimer, puisque,

pour D

sup6rieur

a 700

A,

les

points

d’abscisse D et d’ordonn6e

pD,

pour une

temperature 0,

se

placent

sur une droite

Ao ( fig. 21)

dont on admet que la

pente

est

6gale

a poo.

Les

prolongements

de ces droites

coupent

1’axe des abscisses aux

points Ae

d’abscisse :

D. = - (3/8) lm,

ce

qui

permet de calculer

l..

Mais une faible incertitude sur la pente des droi-

tes

Ao

entraine une incertitude

importante

pour

Dm.

Ainsi,

pour 0 = 0 °C

peut-on dire,

au

mieux,

que

lm

est

compris

entre 480 et 580

A.

Retenant

provisoirement

530

A

comme valeur du

I.p.m.

et

tenant

compte

des valeurs

th6oriques p/p,,,

en fonction

de

Xoo,

un correctif est

apporte

a la valeur

pr6c6dente

de poo. Le tableau ci-dessous donne alors pour Poo les valeurs suivantes :

(la

determination de Poo pour un fil d’un meme cuivre 5

N,

de

0,1

mm de

diam6tre,

a donne a 0 °C :

Poo ==

1,55 uQcm).

On constate que poo varie

proportionnellement

à

1/T.

E. DETERMINATION PLUS PRECISE DU L.P.M.

(lm).

-

Sur la courbe

exp6rimentale

de

6D/6Do

en fonction

de

D,

pour une

temperature 0,

on determine

D1 qui

donne a

(Tj) /aoo

la valeur

th6orique 0,684

pour

X= 1.

Retenant

D,

pour la valeur de

lm,

on constate que les

points expérimentaux

se situent de

faqon

valable

pr6s

de la courbe

th6orique

de Sondheimer

( fig. 22).

On admet ainsi que

Im

est

6gal

a

D1.

(12)

Nous avons alors les resultats du tableau ci-dessous :

FIG. 22.

On constate que le

produit lmTe

est une constante

6gale

a

1,397

X 105

A degr6 K,

de meme que le

produit Poo lm 6gal,

a 10

% pr6s,

a

0,916

X 10-5

uQcm2,

valeur

superieure

a celle

(0,65

X 10-5

,Qcm2)

d6ter-

minee par Chambers par la mesure de 1’effet de peau anormal.

VI. 2. Pouvoir

thermoélectrique.

- A. EXPRESSION

THEORIQUE

DE ICU*/Cu EN FONCTION DE L’EPAISSEUR D.

- A

partir

de

1’6quation

de

Boltzmann,

on etablit

que la densite de courant

I,

dans un metal massif soumis a un

gradient

de

temperature g rad T

et a un

champ 6lectrique E.,

a pour

expression (12, chap. IX) :

En

posant

I =

0,

on montre que (Xeoo est

6gal

à

K1/eTKo oii Ko et K1

sont les valeurs

particulières de Kn 6gales,

dans le cas d’un cristal a structure

cubique (Cu),

a :

ou encore :

et

Lorsque

le metal est reduit a 1’eta de couche

mince,

tout se passe comme si le

l.p.m.

d’un electron corres-

pondant

a 1’etat K devenait

6gal

a :

[F(ÀK)

6tant une fonction de

X,

si

cr* /croo

ne

depend

que de

À],

ou encore, comme si le

temps

de relaxa- tion

«k)

dans

1’6quation

de I devenait

6gal

h :

Ce

qui

entraine que

De ce fait :

Mais

l’op6rateur 8f8E

peut

s’6crire,

en faisant

intervenir le

l.p.m.,

D 6tant

une

constante pour

l’op6rateur - 8/8E.

Un a ainsi

Ce

qui

donne pour

AXg :

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