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Nouveaux appareils pour l’étude des transformations des
alliages microdilatomètre isotherme.
Thermomagnétomètre enregistreur
P. Chevenard
To cite this version:
NOUVEAUX
APPAREILS POURL’ÉTUDE
DESTRANSFORMATIONS
DESALLIAGES
MICRODILATOMÈTRE
ISOTHERME.THERMOMAGNÉTOMÈTRE
ENREGISTREUR
Par P. CHEVENARD.Laboratoire de recherches de la Société de
Commentry-Fourchambault
et Decazeville,
àImphy.
Sommaire. 2014 L’auteur décrit deux appareils créés au laboratoire des Aciéries d’Imphy pour l’étude des alliages.
Le microdilatomètre, destiné à l’analyse des réactions d’instabilité des alliages traités
ou écrouis, enregistre, en fonction du logarithme du temps, la variation spontanée de
longueur d’un échantillon maintenu à température constante. Dans beaucoup de cas, les courbes sont quasi rectilignes : leur coefficient angulaire est adopté comme indice d’insta-bilité de l’alliage.
Le thermomagnétomètre enregistre, en fonction de la température, les variations d’aimantation des corps ferromagnétiques. Les diagrammes sont tracés par le jeu d’un seul miroir mobile autour de deux axes rectangulaires. L’appareil, insensible aux
trépi-dations et aux perturbations du champ terrestre 2014 qualités importantes dans une usine
sidérurgique 2014, donne des courbes très nettes, sur lesquelles les moindres anomalies
thermomagnétiques ressortent sans ambiguité.
Deux nouveaux
appareils
ont été créés au laboratoire des Aciériesd’Imphy
pourétudier les transformations
polymorphiques
desalliages spéciaux,
et mettre aupoint
leur traitementthermique.
Le niierodilato mètre sert àl’analyse
des réactions très lentesqui
s’effectuentspontanément
dans lesalliages
instables,
les acierstrempés,
parexemple;
lethermonlagnétornètre enregistre,
dans ses moindresdétails,
la variationthermique
de l’aimantation des métauxferromagnétiques.
Tous deux sont en servicejournalier depuis
plus
d’un an.Avant de les décrire et d’en montrer les
applications,
il meparaît
utile derappeler
lescaractères des mesures effectuées dans les recherches
métallographiques
et lesqualités
requises
desappareils.
Une haute
précision
est rarement nécessaire. On étudie un échantillon pour connaîtreles
propriétés
del’alliage qu’il
est censéreprésenter.
Or,
lespropriétés
des corps solidesdépendent
de toute leur histoirethermique
etmécanique,
c’est-à-dire d’un trèsgrand
nombre de facteurs:composition chimique, origine
des matièrespremières, appareil
de fusion et nature du revêtement dufour,
allure del’opération
ettempérature
de lacoulée,
forme et
poids
dulingot,
température
et mode deforgeage,
trempe, recuit,
écrouissage,
etc. Dans l’état actuel de latechnique
métallurgique,
l’influence des facteurs inconnus ou nonmesurables est
toujours supérieure
à l’incertitude des mesures deprécision
moyenne. Pour nombre depropriétés,
les résultats obtenus sur deux échantillons de la mêmecoulée,
préparés
selon les mêmesprocédés,
ne coïncident pas eu centièmeprès ;
l’écart est bienplus grand
encore si les échantillonsproviennent
des deux couléesdistinctes,
même semblables en apparenced’après
leursanalyses.
Mais,
pour lesprogrès
de la théorie comme pour lesapplications,
ilimporte
depréciser
l’influence de tous les facteurs connus énumérésplus
haut. Un tel programmeimplique
un trèsgrand
nombred’expériences,
dont les résultats doivent former unensemble
homogène.
Ilfaut,
pour le mener àbien,
desappareils
sensibles, fidèles,
robustes,
d’une marche
sûre,
d’un maniementrapide
et commode.La sensibilité est une
qualité
essentielle,
car certainsphénomènes
de faibleamplitude
sont
importants
par leursignification.
Elle seraobtenue,
dans les recherchesphysicother-miques,
parl’emploi d’appareils
enregistreurs qui,
grâce
à leurprincipe,
à une exécutionprécise,
à leur installationsoignée,
tracent des courbes nettes etdéliées,
dont les moindres anomalies ressortent sansambiguité.
La
fidélité
est assurée par une constructionsimple
et robuste. Tout organe deréglage,
susceptible
d’être manaeuvré d’unefaçon intempestive,
estproscrit,
etl’appareil
estréglé
une fois pour toutes lors du
montage.
On aéliminé,
enfin,
leplus possible,
les élémentsqui
risquent
de subir une modificationprogressive
en service :ainsi,
latempérature
estrepérée jusqu’à 1
0001-1 1.000 par unpyromètre
àdilatation,
plus
robuste etplus
constantqu’un pyromètre thermoélectrique.
CHAPITRE 1.
Microdilatomètre.
1.
Avantages
de la méthodedilatométrique
pour l’étude des réactions d’ins-tabilité. - Pendantprès
de trente ans(1),
M. Ch.-Ed. Guillaume a suivi aucomparateur
de Breteuil la lenteexpansion
d’un barreau d’invarlaminé,
conservé àtempérature
ourdi-naire. Il aprécisé
la loi de cet accroissementspontané
delongueur
et en a découvert la cause.Comme tout
produit sidérurgique,
l’invar renferme des traces de carbone. Cet élémentse dissout
progressivement
dansl’alliage quand
latempérature
s’elève et seprécipite
sous forme de cémentitequand
elle décroît lentement Mais le refroidissement de la barre, surles
taques
dulaminoir,
esttrop
rapide
pourpermettre
uneprécipitation complète.
La réaction inachevée sepoursuit
lentementaprès
retour à latempérature
ordinaire. Cedépôt
de cémentiteappauvrit
en fer la solution solide fer-nickelet,
parsuite,
en modifiel’ano-malie
densimétrique :
il en résulte un accroissement de volume desalliages
à forteano-malie,
c’est-à-dire voisins de l’invar.En 10 000
jours,
l’expansion
atteint àpeine
50 tJ4
par mètre.Mais,
malgré
sapetitesse,
ce
phénomène
n’intéresse pas seulement lephysicien
et lemétrologiste,
car des réactionsidentiques
interviennent dans desopérations métallurgiques importantes.
C’est la
précipitation
isotherme d’unconstituant,
àpartir
d’une solution solidesursa-turée,
qui produit
le durcissementaprès
trempe
del’alliage
duralumin et d’une sériedéjà
longue d’alliages
du mêmetype,
à based’aluminium,
defer,
denickel,
decuivre,
debéryl-lium,
etc. Latrempe
secondaire et l’instabilité des acierstrempés,
la maladie deKrupp
(kruppkrankheit)
des aciers nickel-chromeprocèdent
d’une causeanalogue.
Les recherches de M. Guillaume sur l’invar ont donc contribué à éclairer le mécanisme de ces réactionsd’instabilité,
etprouvé
l’avantage
de la méthodedilatométrique
pour l’étude des transfor-mations desalliages
en condition isotherme.Cette méthode
est,
eneffet,
d’une sensibilité extrême. Ses résultats sontbeaucoup
plus
faciles àinterpréter
que ceux des méthodesélectriques
oumagnétiques,
carl’ampli-tude des
singularités
dilatométriques
est sensiblementproportionnelle
à laquantité
de matière entrant en réaction. Elleest,
enfin,
d’une mise en oeuvresimple,
aupoint
d’être facilementapplicable
dans les laboratoires industriels.Les transformations d’instabilité sont en
général
très lentes auxtempératures
voisines de l’ambiante. On recourtparfois
à une chauffe pour les accélérer et faciliter l’observation de leurs effets. Cet artifice estefficace,
puisque
la vitesse de réaction double sensiblementchaque
fois que latempérature
s’élève d’une mêmequantité,
de l’ordre de 10degrés.
Mais il n’est pastoujours légitime :
commeje
le montrerai par unexemple,
la chauffepeut
modifier
profondément
le mécanisme desphénomènes,
s’il se superposeplusieurs
réactions. Il convient donc d’utiliser unappareil
assez sensibleperulettre
l’étude il latempératuî-e
ordinaire.A
température
constante,
la vitesse des réactions d’instabilité décroit dans le cours dutemps.
Notable aussitôtaprès
le traitementqui
produit
l’étatinstable,
elle diminue d’abord trèsvite,
puis
deplus
enplus
lentement,
et demeureperceptible après plusieurs
semaines. L’observation doit donc durerlongtemps,
cequi impose l’inscription automatique
de ladilatation
spontanée.
Enoutre,
pour saisir le début duphénomène
avec tous sesdétails,
tout en conservant au
diagramme
des dimensionsacceptables,
il estavantageux
de rétrécirprogressivement
l’échelle dutemps.
Or,
dans le cas d’une seuleréaction,
lediagramme
duchangement
delongueur,
enfonction du
logarithme
dutemps,
se confond sensiblement avec unedroite,
à une certainedistance de
l’origine.
Cette loi se vérifie dans des cas très divers :précipitation
ducomposé
Mg"Si
pendant
le durcissement àtempérature
ordinaire desalliages
aluminium-magné-sium-siliciumtrempés
(1),
instabilité de l’inva,r(2)
et des acierstrempés
ouhypertrempés,
déformations de réactivité
(3).
Lediagramme
lorigarithmique
offre doncl’avantage
demon-trer
quand
il existe une seuleréaction,
et d’en caractériser la vitesse par le coefficient angu-laire dutronçon
rectiligne : le
mzcrodilatomètreeuregistre
directement cediagramme
logarithmique.
2.
Description
du microdilatomètre. - L’échantillonE2,
cylindre
à boutssphé-Fig. L - Dessin du microdilatomètre.
riques
(fig.
~.)
estcomparé
à un témoinEt,
de mêmesdimensions,
de dilatabilité et decapacité calorifique
trèsvoisines,
stabilisé par un recuitapproprié.
(1) A. PORTEVIX et P. CHEVIENARD, « A dilatometric study of the transformations and thermal treatment
of light alloys of aluminium », Journal o f the Institute of Metals, 1923, 30, p. 329.
(2) Ch.-Ed. GUILLAUME, loc. C2t.
Pour l’étude des
alliages
légers,
le témoin sera en aluminium pur; un échantillond’acier
trempé
seraopposé
à un barreau de ferélectrolytique
recuit ou d’un ferronickel de dilatabilitéconvenable,
etc. Cemontage
différentiel élimine sensiblement l’effet despetites
fluctuations de latempérature,
car les dilatationspurement
thermiques
des deux barreaux secompensent;
il ne subsiste que delégères
variations de la vitesse de la réactionspontané.
Une
plateforme
à rebordQ,
en silicefondue, supporte
les deux échantillonsposés
sur des cales à rainures. Leurs dilatations sont transmises par destiges
de silicet1, t2,
auxpointes
Pi, P2
des ressorts à lameRi,
R,.
Sur les extrémités libres de ces ressortss’appuient
les deux
pointes
p2 du levieroptique
L,
dont le miroir Mprojette
sur uneplaque
sen-sible
l’image
d’une sourceponctuelle.
Lapointe
pi est retenue dans unepetite
crapaudine
du ressort
Ri,
et la troisièmepointe
~~~ repose dans une rainure du bloc B.La distance des
pointes
p,, p2(exagérée
sur ledessin)
est d’environ 1 mm. Leur dis-tance à p3 atteint 30 mm. Le mouvement du levieroptique,
dû à l’instabilité de l’échantillonEz,
se réduit donc sensiblement à une rotation autour de l’axe verticalyy’ ;
il en résulte untrajet
horizontal dupoint
lumineux-image,
amplifiant
3000 fois lechangement
delongueur.
Pour
obliger
cepoint-image
à décrire la courbedésirée,
il suffit de faire mouvoir verti-calement la sourceponctuelle
suivant une loilogarithmique
dutemps.
Ce résultat est obtenu par undispositif simple,
d’ailleursclassique (fig. 2
et3).
Fig. 2. - Source
ponctuelle mobile suivant une loi logarithmique du temps.
Un condenseur K
projette
sur le miroir Ml’image
du filament incandescent S. Tout rayonatteignant
le condenseur vientfrapper
le miroir :si, donc,
ondéplace
devant lecon-denseur un
diaphragme
percé
d’unepetite
ouverture,
l’image
de celle-ci se meut en sens inverse dans leplan
T,
conjugué
dudiaphragme
parrapport
au miroir : laplaque
sensible estdisposée
dans ceplan
T.L’ouverture mobile est l’intersection A de deux fentes
(fig.
2) :
l’uneff’,
rectiligne
etverticale,
estdécoupée
dans uneplaque
de laitonP ;
la lumière est concentrée en son voisi-nage par la lentillecylindrique
C. L’autrefente, abc,
en forme despirale,
estménagée
dans ledisque
opaque D entraîné dans le sens de la flèche par un mouvementd’horlogerie.
La courbe abc est telle que ledéplacement x
dupoint
A soit lié autemps t
parl’équation :
Tout
l’appareil
estplacé
dans une cave, sur une robuste table de ’chêne’(fig.
4) ;
il setrouve ainsi à l’abri des chocs et des variations de la
température
ambiante. Laplateforme
de silice
portant
l’échantillons’engage
dans une étuve de vapeur, ou dans un fourélectrique
àrésistance,
dont unrégulateur
maintient latempérature
constante audegré
près,
jusqu’à
300° ;
cettetempérature,
repérée
par la dilatation du témoinE,,
s’enregistre
à sontour par le
jeu
du deuxième levieroptique
A : l’efficacité du thermostat est ainsi contrôlée.~
Fig. 3. - schéma du
montage optique du microdilatomètre.
Pour les essais à
température ambiante,
lesplus fréquents,
l’étuve estremplacée
par unvase d’Arsonval à double
paroi ;
à l’intérieur de ce manchoncalorifuge,
les oscillations diurnes nedépassent
pasquelques
dixièmes dedegré.
~
Fig. 4. -
Montage du mierodilatomètre.
3. Résultats et
applications. - Voici,
pour montrer la sensibilité dumicrodilato-mètre,
quelques exemples
empruntés
à des études en cours sur la stabilité des acierstrempés
et le traitement structural des
alliages légers.
de
carbone,
trempé
à 901J° dans l’eau. Ainsitraité,
l’acier est formé enmajeure partie
de martensite. Ceconstituant,
solution solide instable de carbone dans le fer a, se dédoubleFig. 5. - Contraction
spontanée à 150 d’un acier à 0,85 pour i00 de carbone, trempé à 900° dans l’eau.
La courbe la plus élevée contrôle la constance de la température.
lentement à
température
ordinaire,
et laissedéposer
desparticules
ultramicroscopiques
de cémentite : au bout dequelques
heures,
la réaction obéit à la loilogarithmique
dutemps.
Elle détermine d’ailleurs unléger gain
de dureté.Fig. 6. - Contraction
spontanée à 1305 d’ua acier à 9,6 pour 100 de carbone, trempé à l’eau. Courbe 1 : Echantillon trempé à 900°.
_
Courbe 2 : Echantillon trempé à i 180°.
Outre la
martensite,
un aciertrempé
renfermetoujours
del’austénite,
solution fery-carbone,
stable à chaud et maintenue parhypertrempe après
refroidissement.L’austénite,
quoique
plus éloignée
que la martensite del’agrégat
« fer i-cémentite o stable àfroid,
ne sedécompose
pas sensiblement au-dessous de 100°. Contrairement à uneopinion
souventLes courbes de la
figure
6 en fournissent la preuve. Elles concernent un acier riche encarbone
(1,6
pour100) qui,
suivant latempérature
detrempe,
donne desmélanges
àpro-Fig. 7. - Contraction
spontanée
à 15° d’un acier à 1,2 pour 100 de carbone et 8 pour i00 de chrome,trempé à 1 020° dans l’eau.
portions
très variables de martensite et d’austénite. Il suffit de comparer les courbes 1 et 2 pour vérifier que l’échantillontrempé
à laplus
hautetempérature,
c’est-à-dire leplus
richeen
austénite,
est aussi leplus
stable à 15°. Les coefficientsangulaires
des courbes 1 et 2 sontmême,
à peuprès,
en raison desproportions
demartensite,
évaluésd’après
la dilatabilitédes
deux)échantillons
trempés.
Fig. 8. - Variation de
longueur d’un échantillon de duralumin trempé à 5250 dans l’eau,
durant le durcissement spontané.
Température de l’essai : 150..
"
La conclusion serait toute différente si les essais des deux échantillons étaient
effectués,
nonplus
àtempérature
ordinaire,
mais au delà de 100° à 150°. Ladécomposition
de l’austénite entrerait enjeu,
etl’expansion
due au retour à l’état a dufer,
masquerait
enpartie
la contraction de la martensite. Atempérature
convenable,
on aurait même l’illusion de la stabilité : cetexemple
montre avecquelle
prudence
il faut user de l’accélérationPour retarder le dédoublement de la
martensite,
il suffitd’incorporer
à l’acier des éléments formant avec le fer et le carbone des carburescomplexes.
La courbe de lafigure
7prouve l’efficacité d’une addition de chrome.
Enfin,
le durcissementaprès trempe
d’un duralumin industriel(fig. 8)
obéit à unméca-nisme
plus compliqué
que ne le suppose la théorieclassique :
legain
de dureté ne résulte pas seulement d’uneprécipitation
ducomposé
Mg2Si,
car l’allure de la courbeindique
la coexistence d’au moins deux réactions. Audépôt
deMg2Si qui
détermine un accroissementde
volume,
se superpose un autrephénomène accompagné
decontraction,
enrapport,
sansdoute,
avec le cuivre del’alliage.
CHAPITRE II.
’
Thermomagnéto mètre
,La méthode
d’analyse thermique,
basée surl’enregistrement
desphénomènes
d’aiman-tation,
quoique
d’unemploi
moinsgénéral
que la méthodedilatométrique,
n’en est pas moins trèsprécieuse
pour l’étude desalliages ferromagnétiques.
Au cours de recherches récentes sur le revenu des acierstrempés
ethypertrempés,
elle a éclairé d’unjour
singulier
le mécanisme de la destruction del’austénite ;
les constituants issus de la réaction :cémen-tite, martensite,
fer ont été identifiés et mêmeapproximativement
dosésd’après
leur inten-sité d’aimantation et latempérature
de leurspoints
de Curie.Plusieurs
techniques expérimentales
servent à mesurer la variationthermique
de l’aimantation des corps : MmeCurie (~),
L. Dumas(2)
ont utilisé l’action du barreau échantillon surl’aiguille
aimantée;
M.Dejean
(3)
lesphénomènes
d’induction;
Curie(e),
M. P. Weiss(°),
la force ou lecouple
exercés sur un échantillonplacé
dans unchamp
intense,
etc. 1.Presque
toutes ces méthodes ont été utilisées au laboratoired’Imphy (6).
Lemagnéto-mètre à
aiguille
s’est révélétrop
sensible auxperturbations
duchamp
extérieur,
énormes dans une usinesidérurgique.
Pourl’appareil
àinduction,
il fautdisposer
d’un courantalternatif de
fréquence
et d’intensitérigoureusement
constantespendant
les huit oudix heures que dure une
expérience. Après
essais,
la méthode deFaraday-Curie, qui
paraît
seprêter
àl’enregistrement plus
commodément que celle de M. P.Weiss,
a étéadoptée.
Dans cette
méthode,
l’aimantation est caractérisée par la forcequi
attire un échantillonplacé
dans unchamp
non uniforme. La théorie est délicate pour les corpsferromagnétiques,
et il est très difficile de calculer la vraie valeur de l’aimantation à
partir
des données del’appareil.
Mais dans les travaux demétallographie,
l’étudethermomagnétique
d’unalliage
n’a pas pourbut,
engénéral,
de mesurer cette vraie valeur de l’aimantation à toutetempé-rature,
mais de révéler les transformationspolymorphiques
par lessingularités thermiques
(1) Mme CURIE, « Propriétés magnétiques des aciers trempés ». Bulletin de la Société d-Encouragement, 1Je série, tome III, 1S98.
(2) L. DuMAS, « Recherches sur les aciers au nickel à hautes teneurs ». Dunod, éditeur, Paris, 1902, p. 43.
(9) M. DEJEAN, « Contribution à l’étude de la variation des propriétés magnétiques des fers et aciers en
fonction de la température ». Association internationale pour l’essai de matérzaux, 6e Congrès, New-York, 1912.
(4) P. CURIE, « Propriétés magnétiques des corps à diverses températures ». Gauthier-Villars, éditeur,
Paris, 1895.
(5) P. WEiss et FoEx, « Etude de la variation thermique de l’aimantation sous champ constant ». Journal de Physique, 1911, p. 274.
(e) P. CsEVENARD, « Un laboratoire sidérurgique moderne ». La 29 novembre 1919, p. 30 ;
P. GHEVENARD, « Nouvelles applications du pyromètre à dilatation à l’analyse thermique des alliages ».
de l’aimantation. La sensibilité et la fidélité de
l’appareil,
son indifférence totale auxactions
perturbatrices
sont desqualités
plus
importantes
quel’aptitude
à l’élaborationquantitative
desdiagrammes.
1.
Description
duthermomagnétomètre. -
L’appareil
est une balancemagné-tique
associée à unpyromètre
à dilatation : les déviations des deux organes sontcomposées
en un
diagramme
par lejeu
d’un seulmiroir,
mobile autour de deux axesrectangu-laires.
Le
cylindre
échantillon E(fig.
9,
10),
enfermé dans le tube de siliceT2
et retenu par le bouchonb,
estplacé
dans lechamp
d’attraction del’aimant
permanent
A. Le tubeT2
estsoudé au tube
T,
dupyromètre,
qui
forme ainsil’un
des bras du fléau de la balance. Cefléau,
suspendu
par deuxpaires
de fils enV,
s’incline autour de l’axeXX’,
d’unangle
pro-portionnel
à la force exercée par l’aimant sur l’échantillon. Un amortisseur àcloche,
plon-geant
dans unepetite
cuve à huileH,
supprime
les oscillations.Quand
?,,
au moyen du fourélectrique
F,
on élève simultanément latempérature
del’échantillon E et de l’étaloD
pyrométrique
P,
la dilatation de cedernier,
transmise par latige
de silice t et le coulissean c, fait tourner le levieroptique
L autour de l’axe YLT’ . En mêmetemps,
l’inclinaison du fléau semodifie,
suivant leschangements thermiques
dumagnétisme
de l’échantillon. Ce double mouvement du miroir concave M détermine le tracéphotographique
de la courbe «aimantation-température
».L’étalon P
est enpyros, alliage paramagnétique nickel-chrome-tungstène, rigide
à chaud et pourvu d’une dilatationrégulière
et réversible. Il a mêmelongueur
quel’échantillon,
sensiblement même masse et même chaleurspécifique :
ilprend
donc à tout instant à très peuprès
la mêmetempérature.
En somme, ce
dispositif pyrométrique
est celui du dilatomètredifférentiel,
dont laprécision
est confirmée par unelongue expérience.
Avec les vitesses de chauffeusuelles,
inférieures à 300degrés
parheure,
et en dehors des zones detransformations,
latempéra-ture des deux barreaux E et P diffère au
plus
de undegré.
Auvoisinage
despoints critiques,
où la chaleurspécifique
del’alliage
étudié s’accrbît notablement,
ilapparaît
un écartsysté-matlque
detempérature, qu’on peut
réduire àvolonté,
en diminuant la vitesse dechauffage
ou de refroidissement.
Toutes les
pièces métalliques
del’équipage
mobile sont forméesd’alliages
paramagné-tiques : ferronickels,
laiton,
duralumin. Les blocsB,
lespointes
du levieroptique,
la pas-tille fixée à l’extrémité du coulisseau c, sont en acieramagnétique
durci par nitruration. Les dilatabilités de cespièces
ont été choisies de manière à compenser les effets despetites
variatiol1S de leurtempérature,
sur les indications dupyromètre.
La
suspension
quadrifilaire
du fléau assure une articulation d’une mobilitéparfaite.
Ce
dispositif
s’est révélé trèssupérieur
au couteaud’agate
d’abord utilisé. Iln’y
a nifrottement
solide,
ni rotation accidentelle del’équipage
autour d’un axevertical,
par l’effet destrépidations;
l’axe XX’ demeure bien horizontal car les filsf,
f,
sont en invar :ainsi,
le retour au zéro estrigoureux.
Pourprotéger
lesfils,
lors de lapréparation
desexpériences,
on soulève le fléau par la fourchette ~ et on l’immobilise contre lescolon-nettes Il.
Le four
électrique,
bobiné enbifilaire,
est alimenté par du courant alternatif. Un moufle en cuivre nickelé(non
représenté
figure 10),
relié à laterre,
sert à la fois àsuppri-mer toute force
électrostatique
et à rendre latempérature
uniforme dans larégion
occupée
par les barreaux E et P. Parconstruction,
ces barreaux sontsymétriquement
placés
à l’inté-rieur du moufle. Au début dechaque
essai,
onrègle
exactement l’horizontalité dufléau,
au
moyen
ducontrepoids
C.L’aimant,
en aciercobalt-chrome-tungstène,
a été stabilisé par ui-ilong étuvage
etrendu ainsi
pratiquement
insensible à la chauffe due auvoisinage
du four.Grâce à l’étude minutieuse de tous les détails de
construction,
au bonréglage
deFig. 9. - Schéma du
thermomagnétomètre.
Fig. 10. - Dessin du
table de
pierre (fig. ii),
les courbesenregistrées
sontvigoureuses
etfines,
et leursplus
faibles anomalies traduisent certainement des transformationsthermiques
del’alliage
étudié.
Fig. 1 !. -
Montage du thermomagnétomètre.
2. Théorie
approchée
del’appareil.
- Il est difficile d’établir une théorie exacte del’appareil
dans le cas des corpsferromagnétiques.
Supposons,
poursimplifier,
lasusceptibilité magnétique
xindépendante
duchamp,
l’échantillon depetite longueur
tailléen forme
d’ellipsoïde,
etnégligeons
l’inclinaison du fléau. La force attractive a pourexpres-sion :
Dans cette
formule,
Vdésigne
le volume del’échantillon ;
A,
un facteur de forme del’ellipsoïde ;
la valeur duchamp
aupoint qui
seraoccupé
par le centre del’échantillon ;
d20132013,
la dérivée duchamp
suivant la direction oy dudéplacement.
y
Le facteur de forme
A,
faible dans unellipsoïde
trèsallongé,
croîtrapidement
avec lerapport
dupetit
axe augrand
axe ; ilatteint 4 3 7t
pour unesphère (1).
Si la
susceptibilité
x est trèspetite,
le terme 1+
Ax du dénominateur diffère peu del’unité,
quelle
que soit la forme de l’échantillon. La formule se réduit alors à celle de la balance Cheneveau-Curie utilisée pour les corpsparamagnétiques
etdiamagnétiques.
Si,
aucontraire,
x estnotable,
A doit être trèsfaible,
sinon le facteur1 +
Ax se réduit ’sensiblement à Ax et la
susceptibilié z disparaît
dan sl’expression
de la force. Pour diffé- . rencier les substances fortementmagnétiques,
ou caractériser leschangements thermiques
de l’aimantation dans le domaine dumagnétisme
fort,
il faut donc choisir des échantillons filiformes :l’expérience,
comme on le verra, confirme entièrement ces conclusions.3.
Exploration
duchamp
de l’aimant.Emplacement
de l’échantillon. -Pour mesurer lechamp
de l’aimant en toutpoint
de l’axe OY(fig. 1 )
on utilise unepetite
bobine
exploratrice
de 4 mm dediamètre,
tendue entre deux fils de torsionverticaux,
à lafaçon
d’un cadre degalvanomètre
Un courant constantparcourt
cetéquipage,
dont un miroirpermet
d’évaluer la déviation. Celle-ci est évidemmentproportionnelle
auchamp
âe aucentre de la bobine. Le coefficient de
proportionnalité
est mesuré enplaçant
l’équipage
dans un
champ
connu, créé par un solénoïde., dX
Fig. 12. - Variation du
champ ’IC et du produit Lé
- le
long de l’axe 0y de l’aimant.dy ’
On voit dans la
figure
12 les résultats de cetteexploration :
le tracé de la courbe x ari paru assez sûr pour
permettre
une dérivationgraphique
et le calcul duproduit X
CI y
dy
Ce
produit
passe par un maximum entre les deux cornespolaires
de l’aimant. L’échan-lillonpeut
êtreplacé
en cepoint,
mais seulement sil’alliage
étudié est para oudiamagné-tique ;
eneffet,
dans cetteposition,
I,
l’axe del’ellipsoïde,
nécessairementparallèle
à l’axe dufour,
est normal auxlignes
de force : le facteur A atteint t unegrande valeur,
incompa-tible avec une
susceptibilité
élevée. Il faut doncplacer
les échantillonsferromagnétiques
dans laposition
II : en cepoint
lechamp
atteint environ 50 gauss.4. Influence de la forme et du diamètre de I’échantilIon sur la force attractive et
l’aspect
des courbesenregistrées. -
L’échantillonthermomagné-tique
est taillé en forme decylindre;
iln’y
a pas, eneffet,
de raison sérieuse depréférer
l’ellipsoïde,
d’une exécutionbeaucoup
plus
délicate.L’usinage
doit êtreprécis,
car depetits
écarts de forme affectent sensiblement la force attractive. Pour enapprécier
l’importance,
on acomparé
trois échantillons de nickel purrecuit,
de mêmelongueur
et de mêmevolume ;
lepremier
est uncylindre
à boutsplans,
le deuxième uncylindre
terminé par deuxhémisphères,
le troisième unellipsoïde.
Les forces attractives(fig. 13)
sontrespectivement 102,5 ; 85,4
et74,3 dynes;
l’écart desdeux .
re-miers chiffres
souligne l’importance
d’un arrondi terminal :d’où,
choix d’uncylindre
à boutsplans
pour des raisons de commoclité.Fig. 93. - Influence de la forme de l’échantillon sur la force attractive.
Les trois échantillons de nickel pur recuit ont même longueur et même masse
Fig. 4~, -, Influence du diamètre. de l’échantillon sur la force attractive, pour trois métaux et alliage.
Les courbes de la
figure
14,
établies pour trois métaux desusceptibilités
trèsdiffé-rentes :
fer,
nickel et ferronickel à~9,~
pour 100 Ni, montrent la variation de la forcef avec
le diamètre d de l’échantillon. Toutes trois tournent leur concavité vers le
bas ;
elles sontnotablement
séparées
auvoisinage
del’origine
et tendent à serejoindre
quand
le diamètreexcède 3 mm. Ces résultats sont entièrement conformes aux conclusions de la théorie
appro-chée : le facteur de forme A croît avec le diamètre d
et,
quand
il devientnotable,
lasuscepti-bilité x tend à
disparaître
dansl’expression
de la forcef.
Fig. 15. - Courbes
« aimantation-température » tracées pour trois ferronickels recuits,
avec des échantillons de 2,8 mm de diamètre. Courbe t : alliage à 68,5 pour 100 Ni
Courbe 2 : - 35,8
-Courbe 3 : - 29,4
-Pour la même
raison,
les courbesthermomagnétiques
obtenues avec de groséchan-Fig. 16. - Courbes
thermomagnétiques du nickel pur recuit.
Courbe 1 : échantillon de 2,8 mm de diamètre Courbe 2 : - 1 mm -
"
de
1,8
mm dediamètre.)
L’attractiondemeure,
eneffet,
quasi indépendante
de lasusceptibi-lité tant que celle-ci est
élevée, puis
tombebrusquement
àl’approche
dupoint
de Curie. Cette forme « carrée » des courbes facilite d’ailleurs la mesure dupoint
deCurie;
unéchan-tillon de 2,8 à
3,0
mm de diamètre est utilisé pour cette détermination.C’est un échantillon semblable
qu’on emploie
pour l’étude d’unalliage
à faiblesuscepti-bilité moyenne, par
exemple
d’unagrégat
« cémentite-austénite » dont lepremier
consti-tuant,
le moinsabondant,
est seulferromagnétique.
Par
contre,
un barreau filiformes’impose
si l’on veut caractériser les anomalies del’aimantation,
dans le domaine de l’étatferromagnétique. Ainsi,
la courbe de lafigure
17,
Fig. 11. - Courbes
thermomagnétiques d’un acier eutectoïde recuit.
. C = 0,81 pour 00. Echantillon de 0,4 mm de diamètre.
Comme le montre la deuxième courbe, l’anomalie de la cémentite est rigoureusement réversible dès la seconde chauffe
obtenue avec un fil d’acier eutectoïde
recuit,
de0,4
mm dediamètre,
accuse nettement lepoint
de Curie de la cémentite à210°,
c’est-à-dire bien au-dessous de la transformation Acqui -produit
l’étatparamagnétique
du fer. Ondistingue
même,
aurefroidissement,
vers570°,
la transformation M del’oxyde magnétique
formé à la surface du filpendant
la chauffe. Cette coucheoxydée
estcependant
trèsmince,
car les échantillons depetit
diamètre sontprotégés
par un tube de pyros,qui
les centre dans le tube duthermomagnétomètre,
et leurpermet
deprendre
à tout instant latempérature
de l’étalon.5.
Applications. -
Au laboratoired’Imphy,
lethermomagnétomètre
sert à étudier lestransformations
thermiques
desalliages ferromagnétiques,
à contrôler lepoint
de Curie des ferronickels et ferrocobaltsspéciaux,
à identifierd’après
leurs anomaliesthermoma-gnétiques
les carburescomplexes
des aciers auchrome,
autungstène,
etc.Equipé
avec unebalance
plus
sensible,
ilpermettrait
sans doute de mesurer lessusceptibilités
desalliages
para oudiamagnétiques.
Parmi les
applications importantes,
il faut citer le contrôle de la stabilité des aciersausténitiques.
Cesalliages
àfer y
se transformentquelquefois
parséjour prolongé
à unecertaine
température,
parécrouissage,
etc. : tantôt il seproduit
unesimple ségrégation
descarbures,
tantôt le fersubit,
en outre. un retourpartiel
à l’état a, et ces réactionss’accom-pagnent
d’une modificationprofonde
despropriétés
mécaniques
et de la résistance auxréactifs
chimiques.
Les deux
exemples
suivants feront saisir la méthodequi
a servi à étudier le mécanisme de ladécomposition
de l’austénite.Les courbes de la
figure
1~ concernent un acier à1,5
pour 100 C et2,25
pour 1U0Cr,
Comme le montre la
première
courbe,
une chauffe à 360° restituepartiellement
l’étatferromagnétique,
c’est-à-dire transforme une certainequantité
defer y
enfer x,
seul consti-tuant fortementmagnétique
à cettetempérature.
Ildétermine,
enoutre,
undépôt
de car-burecomplexe
de fer et dechrome,
caractérisé sur la courbe de refroidissement par lepoint
de Curie C : latempérature
de cepoint,
inférieure à2fO°, point
de Curie de la cémen-tite pure,renseigne
sur la teneur en chrome de ce carbure. Vers la fin durefroidissement,
l’austéniteprivée
d’unepartie
de ses élémentsstabilisants,
carbone etchrome,
subit latrempe
secondaire Ar" et se transformepartiellement
en martensite.Fig. 18. - Revenus isothermes d’un acier à
1,5 pour 1.00 C et 2,25 pour 100 Cr,
hypertrempé
à 1 180. dans l’eau.Diamètre de l’échantillon : 2,8 mm. Durée du revenu : 7 heures.
L’expérience répétée
à 545°(deuxième
courbe de lafigure 18)
donnequalitati-vement les mêmes
phénomènes,
à l’exception
de latrempe
secondaire. Mais le carburea son
point
de Curieplus
bas que celui dupremier
essai : il est doncplus
riche enchrome.
Dans une austénite à
1,.l
pour IOOC et 90 pour 100 Ni des chauffes au-dessousFig. 19. - Revenus isosthermes d’un acier à
1,5 pour 100 C et 10 pour 100 Ni, hypertrempé à 1 1. ~Oo dans l’eau.
Diamètre de l’échantillon : 2,8 mm. Durée du revenu : 7 heures.
de 6500 déterminent seulement une
précipitation
de carbure : eneffet,
à latempérature
même du revenu. la courbe se maintient au contact de l’axe desabcisses,
preuve de laconsti-tuant est assez
abondante,
l’apparition
de latrempe
secondaire Ar". Ce mécanismecom-plexe
a été élucidé dans tous ses détails parl’analyse thermomagnétique.
Cette méthode
d’investigation,
d’une extrêmesensibilité,
dans le cas des métaux etalliages ferromagnétiques, permet
d’assister à la marche des réactions et d’enapprécier
les modalités :température,
vitesse,
hystérésis.
Elle éclaire etcomplète
les données des autres méthodesphysicothermiques
et de lamicrographie.
Elle révèle enfin des transformationsqui
échappent
complètement
àl’analyse micrographique,
telles que lechangement
decom-1