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Journée de synthèse nationale
25 octobre 2012 - Théatre du Gymnase
Atelier n°1
Un second degré cohérent et ambitieux : La réussite des élèves (culture commune et contenus d’enseignements, collège, lycée)
I- Des questions qui traversent le second degré
- Une éducation nationale qui fasse réussir tous les élèves et qui ne lâche rien, sans adaptation locale.
- Une même ambition pour tous, une éducation commune et collective, qui prenne en charge tous les élèves et cela jusqu’à 18 ans, c'est-à-dire aussi ceux présentant des difficultés scolaires, les primo-arrivants, les élèves en situation de handicap.
A) Un sentiment de travail empêché
- Ce sont les injonctions contradictoires (programmes lourds et inapplicables, horaires en baisse / demande institutionnelle de personnalisation ou d’individualisation / effectifs et nombre de classe par prof en hausse, multiplication des tâches et des réunions, entraves à la liberté pédagogiques, problèmes hiérarchiques, note de vie scolaire, etc.).
- C'est la non reconnaissance de la professionnalité (déclassement profs de STI, interventions ou évaluation dans une autre discipline ou prise d’autres tâches telles que l’orientation).
- C'est le besoin de temps pour bien faire le travail (concertation en équipe disciplinaire, éducative, pluri- professionnelle, etc.).
- Ce sont des difficultés en particulier en STI, LV et HG, et pour l’orientation scolaire avec les attaques sur les missions des CO-Psy et les CIO.
B) Une nécessité de cohérence
L’Ecole est avant tout le lieu de l’appropriation de la culture. Elle doit permettre à tous les élèves de construire une culture commune émancipatrice. Cette culture est incompatible avec l’idéologie du socle commun, son LPC et ses compétences, que nous refusons.
Les réformes récentes donnent le sentiment d’un éclatement du système et d’une perte de sens. Nous affirmons la nécessité d’une cohérence :
- verticale
école / second degré : non par les structures mais par la construction de programmes disciplinaires cohérents, des temps de concertations entre collègues sans aucun échange de service ;