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Submitted on 1 Jan 1960
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Mesure absolue β par spectrométrie 4π à scintillation
E. Corompt, R. Bouchez
To cite this version:
E. Corompt, R. Bouchez. Mesure absolue β par spectrométrie 4π à scintillation. J. Phys. Radium,
1960, 21 (5), pp.483-486. �10.1051/jphysrad:01960002105048301�. �jpa-00236319�
en fonction de l’énergie. Nous sommes sur ce point en parfaite concordance avec Quinton [2].
La figure 7 montre les variations du rendement
oc de l’ICs, comparé à une même énergie.
5. Conclusion.
-Les caractéristiques de l’ICs,
au point de vue de ses rendements lumineux et de ses,constantes de temps, permettent d’envisager
son utilisation en spectrométrie ce à haut pouvoir
de résolution ; toutefois, les difficultés de polissage
font que des résolutions inférieures à 3 % pour
des oc de 8 MeV ne sont obtenues qu’exception-
nellement.
Grâce à cette méthode, nous avons pu séparer
les oc des 3He et des protons diffusés dans la réac- tion 6Li (p, a) 3He.
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578.
MESURE ABSOLUE 03B2 PAR SPECTROMÉTRIE 403C0 A SCINTILLATION Par E. COROMPT et R. BOUCHEZ
Centre d’Études Nucléaires de Grenoble et Faculté des Sciences de Grenoble.
Laboratoire de Physique Nucléaire.
Résumé.
2014Un spectromètre 03B2 à scintillation et à géométrie 403C0 a été mis au point, utilisant
deux photomultiplicateurs 53 AVP et deux scintillateurs de polystyrène activé, opérant à
-20°
(seuil total 8 keV). Le spectre 03B2 des éléments (90Sr + 90Y, 35S, 32P) est analysé par la méthode de la droite de Kurie, qui permet ainsi de reconstituer le spectre aux faibles énergies et de calculer le nombre d’électrons mous cachés dans le bruit de fond. Théoriquement cette méthode permet une
mesure absolue à 1 % près. Elle peut d’ailleurs être améliorée par abaissement du seuil (choix des
P. M., utilisation de scintillateurs à plus grand rendement lumineux) et par la méthode des coïn- cidences qui diminuera le bruit de fond ; la difficulté n’est pas dans la mesure physique mais dans la
manipulation de la radioactivité de l’élément.
Abstract.
2014A 403C0 03B2 scintillation spectrometer has been constructed with two P. M., 53 AVP and
two activated polystyrene scintillators operated at
201420 °C. The 03B2 spectra of 90Sr + 90Y ; 35S,
32P are analysed by the method of the Kurie plot which enables one to reconstitute the spectrum
at low energies and to extrapolate the number of soft electrons in the background. Theoretically
this method gives an absolute measurement with 1 % precision. It can however be improved by lowering the threshold, selecting the P. M., by the use of scintillators with a better luminescence
yield and by the method of coincidences which reduces the background.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 483.
I. Introduction.
-La méthode 4r est celle qui permet d’étalonner les émetteurs B avec la préci-
sion la plus grande. Elle est largement appliquée
au C. E. N. Saclay par Grinberg et Le Gallic qui
utilisent un compteur G. M. à géométrie 4n. Au
National Bureau of Standards un compteur 4n proportionnel est utilisé depuis 1950 (Seliger, 1951;
Man, 1953; Seliger, 1954) puis un compteur 4n à
scintillation (cristal) fut également utilisé (Smith, 1956) pour l’étalonnage des émetteurs B.
Au Royal Hospital à Londres la méthode 4n à scintillations est aussi utilisée mais avec des
liquides (Belcher, 1953).
La méthode par scintillation’a l’avantage de pouvoir étalonner directement des sources plus intenses, les impulsions des compteurs à scintilla-
tions pouvant être au moins rendues 100 fois plus
brèves que celles des compteurs G.M. ou propor-
tionnels ; on est limité du côté électronique par la résolution des échelles de comptage par exemple
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105048301
vers 10-1 s. Toutefois c’est encore un facteur 10 que l’on peut gagner par la méthode par scin- tillations. En outre un second avantage se trouve
dans la densité plus grande du cristal (ou du liquide) par rapport au gaz des compteurs G.M. ou proportionnels, ce qui permet de détecter avec une
plus grande efficacité les éléments se désintégrant
par capture électronique, d’où une méthode utile d’étalonnage de ces radioéléments. Par contre
un grand désavantage de la méthode par scintilla- tion sur la méthode G.M. ou proportionnelle à gaz
se trouve dans la détection des électrons mous, le seuil de détection d’un compteur proportionnel
à gaz est 0,2 keV, celui d’un compteur à scintilla- tion pour le polystyrène (par exemple) est environ
30 keV. Pour rendre efficace la méthode 4n à scintillations plusieurs techniques ont été utilisées : a) Refroidir les photocathodes des P. M. En opérant à
-6 °C, Smith (1956) abaisse le seuil
d’un facteur 4 environ (7 keV). On peut encore abaisser la température mais on gagne assez peu, à -15 °C nous avons obtenu un facteur 5.
b) Détecter les itnpulsions vraies en coïnci- dences, les impulsions de bruit de fond des deux PM étant indépendantes on peut ainsi atteindre
(Smith, 1956) un seuil de l’ordre de 3 keV pour l’anthracène.
Cette technique des coïncidences est impor-
tante et doit de toute manière être utilisée en
liaison avec l’effet de température.
c) Effectuer le spectre j3 des radioéléments pour calculer le nombre d’électrons perdus dans le
bruit de fond. Cette méthode revient à construire
non un compteur 4n mais un spectromètre 4b à
scintillations.
Nous avons mis au point un spectromètre 4n à scintillation, avec un cristal plastique de polys- tyrène activé, utilisant la méthode de l’addition des impulsions (en conservant la proportionnalité), opérant à
-20 °C (seuil à 8 keV pour les deux PM).
Lia méthode a été essayée sur les éléments 35S,
32p et 9"Sr + 90Y et peut donner une précision
de l’ordre de 1 %.
La méthode peut encore être améliorée, en abais-
sant le seuil jusqu’à quelques keV, en lui ajoutant
en parallèle la technique des coïncidences. Pour tester la méthode, il serait alors nécessaire d’effec- tuer une autre comparaison d’étalons primaires B
mais alors la difficulté dans les mesures de l’ordre du % se trouve dans la manipulation de la radio- activité des éléments à comparer.
II. Description du spectromètre B 4n à scin-
tillation.
-La géométrie 4n est réalisée en met-
tant la source soit directement sur le cristal, soit déposée entre deux feuilles de polystyrène ou
de formvar de 40 f.Lg/cm2,
,entre deux scintillateurs de polystyrène activé au terphényl (2,5 %). Les impulsions lumineuses sont vues par deux PM
53 AVP accolés à chaque face libre des scintilla- teurs.
FIG. 1.
-Schéma de principe du spectromètre 47t p à scintillation.
Les anodes sont mises en parallèle sur une même
résistance de charge par l’intermédiaire de deux cables coaxiaux de façon que l’on n’ait qu’une impulsion électrique pour une même particule B.
Les hautes tensions d’alimentation doivent être
équilibrées convenablement pour que chaque PM
fournisse une quantité de charges électriques proportionnelle au nombre de photons reçus par
sa photocathode (même constante de proportion-
nalité finale pour les deux PM).
Au sortir du pré-amplificateur les impulsions passent successivement dans un amplificateur
et dans un sélecteur d’amplitude à un canal. On
étale généralement les impulsions entre 0 et 50
ou 70 volts et en déplaçant le canal, de 1 ou 2 volts
de large, on peut reconstituer le spectre g.
L’ensemble formé par les scintillateurs et les deux PM est enfermé dans une enceinte réfrigérée pouvant atteindre
-20°C.
III. Essai en fonction de la température.
--Nous nous sommes proposés de refroidir les deux PM et leurs scintillateurs dans un double but.
3.1. ÉTUDIER LES PARTIES MOLLES DU SPECTRE.
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