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Mesure absolue β par spectrométrie 4π à scintillation

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236319

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236319

Submitted on 1 Jan 1960

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Mesure absolue β par spectrométrie 4π à scintillation

E. Corompt, R. Bouchez

To cite this version:

E. Corompt, R. Bouchez. Mesure absolue β par spectrométrie 4π à scintillation. J. Phys. Radium,

1960, 21 (5), pp.483-486. �10.1051/jphysrad:01960002105048301�. �jpa-00236319�

(2)

en fonction de l’énergie. Nous sommes sur ce point en parfaite concordance avec Quinton [2].

La figure 7 montre les variations du rendement

oc de l’ICs, comparé à une même énergie.

5. Conclusion.

-

Les caractéristiques de l’ICs,

au point de vue de ses rendements lumineux et de ses,constantes de temps, permettent d’envisager

son utilisation en spectrométrie ce à haut pouvoir

de résolution ; toutefois, les difficultés de polissage

font que des résolutions inférieures à 3 % pour

des oc de 8 MeV ne sont obtenues qu’exception-

nellement.

Grâce à cette méthode, nous avons pu séparer

les oc des 3He et des protons diffusés dans la réac- tion 6Li (p, a) 3He.

BIBLIOGRAPHIE [1] PECK, EULANK, LOWE, Response of CsI (Tl) to p, d,

and 03B1 particles, R. S. I., 1959, 30, 8, 703.

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Proc. Phys. Soc., 1958, 72, 1, 463.

[4] OWEN, The variation of phosphor decay time with specific ionisation and its applications, Colloque

d’Électronique Nucléaire, 1958.

[5] KOCH, KOECHLIN, MOUGIN, TREGUER, Nouvelles études sur les propriétés des scintillateurs organiques et inorganiques, Colloque d’Électronique Nucléaire, 1958.

[6] SOUCH and SWEETMAN, ICs Crystal mounting for high

resolution particle detection, R. S. I., 1958, 29, 9,

794.

[7] VON SCIVER, HOFSTADER, Scintillations in thallium activated CaI2 and CsI, R. S. I., octobre 1951.

[8] MICHALOWICZ (A.) et BOUCHEZ (R.), Freinage interne

et ionisation atomique accompagnant l’émission

béta de 90Y et Ra E, J. Physique Rad., 1955, 16, 7,

578.

MESURE ABSOLUE 03B2 PAR SPECTROMÉTRIE 403C0 A SCINTILLATION Par E. COROMPT et R. BOUCHEZ

Centre d’Études Nucléaires de Grenoble et Faculté des Sciences de Grenoble.

Laboratoire de Physique Nucléaire.

Résumé.

2014

Un spectromètre 03B2 à scintillation et à géométrie 403C0 a été mis au point, utilisant

deux photomultiplicateurs 53 AVP et deux scintillateurs de polystyrène activé, opérant à

-

20°

(seuil total 8 keV). Le spectre 03B2 des éléments (90Sr + 90Y, 35S, 32P) est analysé par la méthode de la droite de Kurie, qui permet ainsi de reconstituer le spectre aux faibles énergies et de calculer le nombre d’électrons mous cachés dans le bruit de fond. Théoriquement cette méthode permet une

mesure absolue à 1 % près. Elle peut d’ailleurs être améliorée par abaissement du seuil (choix des

P. M., utilisation de scintillateurs à plus grand rendement lumineux) et par la méthode des coïn- cidences qui diminuera le bruit de fond ; la difficulté n’est pas dans la mesure physique mais dans la

manipulation de la radioactivité de l’élément.

Abstract.

2014

A 403C0 03B2 scintillation spectrometer has been constructed with two P. M., 53 AVP and

two activated polystyrene scintillators operated at

2014

20 °C. The 03B2 spectra of 90Sr + 90Y ; 35S,

32P are analysed by the method of the Kurie plot which enables one to reconstitute the spectrum

at low energies and to extrapolate the number of soft electrons in the background. Theoretically

this method gives an absolute measurement with 1 % precision. It can however be improved by lowering the threshold, selecting the P. M., by the use of scintillators with a better luminescence

yield and by the method of coincidences which reduces the background.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 483.

I. Introduction.

-

La méthode 4r est celle qui permet d’étalonner les émetteurs B avec la préci-

sion la plus grande. Elle est largement appliquée

au C. E. N. Saclay par Grinberg et Le Gallic qui

utilisent un compteur G. M. à géométrie 4n. Au

National Bureau of Standards un compteur 4n proportionnel est utilisé depuis 1950 (Seliger, 1951;

Man, 1953; Seliger, 1954) puis un compteur 4n à

scintillation (cristal) fut également utilisé (Smith, 1956) pour l’étalonnage des émetteurs B.

Au Royal Hospital à Londres la méthode 4n à scintillations est aussi utilisée mais avec des

liquides (Belcher, 1953).

La méthode par scintillation’a l’avantage de pouvoir étalonner directement des sources plus intenses, les impulsions des compteurs à scintilla-

tions pouvant être au moins rendues 100 fois plus

brèves que celles des compteurs G.M. ou propor-

tionnels ; on est limité du côté électronique par la résolution des échelles de comptage par exemple

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105048301

(3)

vers 10-1 s. Toutefois c’est encore un facteur 10 que l’on peut gagner par la méthode par scin- tillations. En outre un second avantage se trouve

dans la densité plus grande du cristal (ou du liquide) par rapport au gaz des compteurs G.M. ou proportionnels, ce qui permet de détecter avec une

plus grande efficacité les éléments se désintégrant

par capture électronique, d’où une méthode utile d’étalonnage de ces radioéléments. Par contre

un grand désavantage de la méthode par scintilla- tion sur la méthode G.M. ou proportionnelle à gaz

se trouve dans la détection des électrons mous, le seuil de détection d’un compteur proportionnel

à gaz est 0,2 keV, celui d’un compteur à scintilla- tion pour le polystyrène (par exemple) est environ

30 keV. Pour rendre efficace la méthode 4n à scintillations plusieurs techniques ont été utilisées : a) Refroidir les photocathodes des P. M. En opérant à

-

6 °C, Smith (1956) abaisse le seuil

d’un facteur 4 environ (7 keV). On peut encore abaisser la température mais on gagne assez peu, à -15 °C nous avons obtenu un facteur 5.

b) Détecter les itnpulsions vraies en coïnci- dences, les impulsions de bruit de fond des deux PM étant indépendantes on peut ainsi atteindre

(Smith, 1956) un seuil de l’ordre de 3 keV pour l’anthracène.

Cette technique des coïncidences est impor-

tante et doit de toute manière être utilisée en

liaison avec l’effet de température.

c) Effectuer le spectre j3 des radioéléments pour calculer le nombre d’électrons perdus dans le

bruit de fond. Cette méthode revient à construire

non un compteur 4n mais un spectromètre 4b à

scintillations.

Nous avons mis au point un spectromètre 4n à scintillation, avec un cristal plastique de polys- tyrène activé, utilisant la méthode de l’addition des impulsions (en conservant la proportionnalité), opérant à

-

20 °C (seuil à 8 keV pour les deux PM).

Lia méthode a été essayée sur les éléments 35S,

32p et 9"Sr + 90Y et peut donner une précision

de l’ordre de 1 %.

La méthode peut encore être améliorée, en abais-

sant le seuil jusqu’à quelques keV, en lui ajoutant

en parallèle la technique des coïncidences. Pour tester la méthode, il serait alors nécessaire d’effec- tuer une autre comparaison d’étalons primaires B

mais alors la difficulté dans les mesures de l’ordre du % se trouve dans la manipulation de la radio- activité des éléments à comparer.

II. Description du spectromètre B 4n à scin-

tillation.

-

La géométrie 4n est réalisée en met-

tant la source soit directement sur le cristal, soit déposée entre deux feuilles de polystyrène ou

de formvar de 40 f.Lg/cm2,

,

entre deux scintillateurs de polystyrène activé au terphényl (2,5 %). Les impulsions lumineuses sont vues par deux PM

53 AVP accolés à chaque face libre des scintilla- teurs.

FIG. 1.

-

Schéma de principe du spectromètre 47t p à scintillation.

Les anodes sont mises en parallèle sur une même

résistance de charge par l’intermédiaire de deux cables coaxiaux de façon que l’on n’ait qu’une impulsion électrique pour une même particule B.

Les hautes tensions d’alimentation doivent être

équilibrées convenablement pour que chaque PM

fournisse une quantité de charges électriques proportionnelle au nombre de photons reçus par

sa photocathode (même constante de proportion-

nalité finale pour les deux PM).

Au sortir du pré-amplificateur les impulsions passent successivement dans un amplificateur

et dans un sélecteur d’amplitude à un canal. On

étale généralement les impulsions entre 0 et 50

ou 70 volts et en déplaçant le canal, de 1 ou 2 volts

de large, on peut reconstituer le spectre g.

L’ensemble formé par les scintillateurs et les deux PM est enfermé dans une enceinte réfrigérée pouvant atteindre

-

20°C.

III. Essai en fonction de la température.

--

Nous nous sommes proposés de refroidir les deux PM et leurs scintillateurs dans un double but.

3.1. ÉTUDIER LES PARTIES MOLLES DU SPECTRE.

-

A cause d’un rendement lumineux environ 4 fois plus faible que NaI ponr les rayonnements

y, les scintillateurs de polystyrène donnent des spectres B masqués par le bruit de fond thermique

au-dessous de 20 keV à la température ambiante.

Au contraire, comme nous le montre la figure 2

(4)

485

un refroidissement à

-

20°C abaisse ce bruit

de fond aux environs de 4 keV.

FIG. 2.

-

Bruit de fond en keV et en volts de 2 P. M.,

53 AVP avec scintillateur de polystyrène en fonction de la température pour une impulsion par seconde (dans

une bande de 2,5 keV).

3.2. AUGMENTER LE GAIN.

-

Parallèlement à la diminution du bruit de fond thermique se pro- duit un accroissement du gain. Accroissement dû

en partie à une augmentation du gain du PM et

en partie à un meilleur rendement lumineux des scintillateurs (Kinard, 1957 ; Laustriat, 1958).

Fjc 3.

-

Déplacement de la raie de conversion (623 keV)

du 137 Ba en fonction de la température. (P. M., 53 AVP scintillateur polystyrène). Coefficient de température

=

0,39 % .

IV. Essai en spectrométrie B. - 4.1. LES DEUX

PM DOIVENT POUR LA SPECTROMÉTRIE SATISFAIRE A UNE DOUBLE CONDITION.

·--

a) avoir une bonne linéarité ; b) que cette linéarité se trouve sur des

plages de haute tension telles que les gains des

deux phototubes puissent être rendus égaux tout

en restant suffisamment linéaires.

Cette sélection fut faite en montant des cris- taux INa sur les PM et en utilisant comme réfé-

rence d’énergie les pics y du 2°3Hg, 137Cs, 6°Co.

Nous avons ainsi trouvé deux PM dont la linéa- rité était d’environ 1,5 % autour de 1 400 volts et sur une bande d’énergie allant de presque 0

jusqu’à 1,33 MeV.

En remplacant les INa par des scintillateurs de

polystyrène nous avons alors étudié les spectres suivants.

4.2. ÉTUDE DU SPECTRE g DU 35S.

-

Le mau-

vais pouvoir de résolution des scintillateurs de

polystyrène provoque une déformation (Owen, 1950) des spectres. On peut apprécier cette défor-

FIG. 4.

mation en étudiant l’étalement d’une raie de conversion y ; celle du 13’Cs par exemple. Il est

ensuite possible de corriger le spectre P afin de

tracer la droite de Kurie.

4.3. ÉTUDE DU SPECTRE g DU 32P.

-

On a fait

la même étude pour le 32P, le 9°Sr et 9°Y.

V. Mesure absolue des émetteurs B.

--

5.1.

-

PRINCIPE DE LA MÉTHODE. - Nous étalonnons

l’appareil avec une raie de conversion celle du

203Hg de 193 keV pour le 35S par exemple. Puis

nous traçons le spectre et sa droite de Kurie.

Celle-ci nous permet de reconstituer la partie

(5)

molle noyée encore dans le reste du bruit de fond

thermique.

Une intégration par planimétrie nous parmet d’obtenir le rapport entre la surface du spectre S,

FIG. 5.

se trouvant au-dessus d’un seuil de 10 keV par

exemple soit légèrement au-dessus du bruit de fond thermique, et la surface totale S.

Ensuite nous mesurons à l’aide d’un discrimi- nateur dont le seuil préalablement étalonné corres- pond juste aux 10 keV précédents, et d’une échelle

rapide, le nombre N1 d’impulsions d’énergie supérieur à 10 keV. Ce nombre N1 est éventu-

ellement corrigé des pertes de comptage.

Le nombre total de désintégrations est alors

Cette méthode a l’avantage sur celle de Geiger-Müller 4n B de permettre de mesurer des

sources de plus grande intensité ; et il sera possi-

ble avec un discriminateur et une échelle plus rapides de mesurer des sources encore plus inten-

ses. Nous étudions actuellement une électronique plus rapide qui permettra de fonctionner à des taux de comptages plus élevés.

5.2. ÉTALONNAGE DU 35S.

-

On a utilisé en

particulier trois sources de 35S étalonnées à l’aide de la méthode 4n Geiger-Müller de Grinberg et

Le Gallic au C. E. N. Saclay. Les résultats sont donnés dans le tableau I.

TABLEAU 1

5.3. ÉTALONNAGE 32p.

-

On a utilisé plusieurs

sources mesurées préalablement avec une préci-

sion de 4 0/.o à Faide de notre chambre d’ioni-

sation (Guichard, 1960) (type P de Marie Curie mais remplie d’argon 2 kg/cm2).

TABLEAU II

TABLEAU III

RÉFÉRENCES BELCHER (H. H.), J. Sc. Instr., 1953, 30, 286.

GUICHARD (Mme), Thèse de 3e cycle, Grenoble, 1960.

KINARD (F. E.), Nucleonics, avril 1957.

LAUSTRIAT (G.), COCHE (A.), J. Physique Rad., 1958, 12,

727.

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N. B. S., 1956, 57, 251.

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