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Habitat et habitation préhistorique : quelle problématique ?

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Habitat et habitation préhistorique : quelle problématique ?

GALLAY, Alain

GALLAY, Alain. Habitat et habitation préhistorique : quelle problématique ? In: Société suisse de préhistoire et d'archéologie. Habitat et habitation : 2ème cours d'initiation à la

préhistoire et archéologie de la Suisse . Genève : Société suisse de préhistoire et d'archéologie, 1982.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:96145

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HABITAT ET

HABITATION

(3)

1.1.

HABITAT ET HABITATION PREHISTORIQUE QUELLE PROBLEMATIQUE?

par Alain GALLAY (Genève) I. INTRODUCTION

On parlera ici essentiellement des communautés agricoles du Néolithique et des âges des Métaux tout en remontant accessoirement aux sources plus anciennes du Paléolithique.

1. Ethnologie: l'habitat, fait social total

L'habitat peut être considéré comme un fait social total au sens de M. Maus (1966, p. 147). Il s'agit d'un tout indissociable relevant à la fois de tous les niveaux de la culture.

Sur le plan fonctionnel l'habitat est donc susceptible d'engendrer des interpré- tations relevant des secteurs techno-économiques, écologiques, démographiques, socio-politiques et spirituels.

Sur le plan historique l'étude de l'habitat doit permettre de suivre les grandes étapes de l'histoire des peuples et des civilisations.

2. Archéologie: les limitations imposées par l'échantillon archéologique La réalité archéologique ne constitue malheureusement qu'un pâle reflet de la réalité vivante d'où les nombreuses difficultés soulevées par l'interprétation des vestiges. Parler de l'habitat préhistorique (PO) suppose en effet résolues les difficultés soulevées par le passage entre quatre populations emboîtées :

PO. L'habitat préhistorique fait social total Pl. Vestiges observables

On admet que les vestiges matériels liés au caractère archéologique de l'information peuvent rendre compte des phénomènes proposés comme cible en PO. Cette question est liée à la relation non univoque entre forme

(les vestiges) d'une part et sens et/ou fonction d'autre part.

On admet que les vestiges matériels conservés sont suffisamment signifi- catifs (influence des facteurs postdépositionnels).

P2. Vestiges observés (état des découvertes, échantillonnage)

On admet que les découvertes actuelles sont représentatives des vestiges conservés.

P3. Vestiges étudiés (état des études)

On admet que les étud~s faites dans la perspective de PO sont suffisam- ment avancées.

P4. Connaissances des auteurs

On admet que les auteurs de ces lignes ont une connaissance suffisante des études disponibles.

La question qui vient à l'esprit immédiatement est donc : P4 peut-il être réellement représentatif de PO?

II. APPROCHE METHODOLOGIQUE On distinguera deux domaines Les structures de l'habitat

Au niveau descriptif i l est possible d'isoler quatre ensembles emboîtés corres- pondant à l'habitation, à l'agglomération, au territoire et à l'organisation régionale, le milieu naturel constituant le cadre de référence extérieur.

Les fonctions de l'habitat

L'interprétation des données précédentes doit s'efforcer d'aborder l'ensemble des paramètres culturels définissant un fait social total.Les difficultés iront pourtant croissantes lorsque l'on passera des secteurs stricte~ent technologi- ques vers les secteurs économiques et écologiques, puis démographiques, et enfin socio-politiques et spirituels.

1. L'habitation 1.1. Structures

L'approche architecturale (témoins stables) repose essentiellement sur l'étude des plans au sol car la maison primitive, faite de matériaux légers, résiste mal aux destructions. Les milieux littoraux ou palustres constituent pourtant des milieux privilégiés pour la conservation des vestiges. L'éventail des techniques architecturales peut être facilement reconstitué en confrontant données archéo- logiques et exemples ethnographiques. On trouvera une bonne approche de cette

(4)

1. 2.

question dans Vidal et Voruz (à paraître).

Les gravures rupestres (val Camonica par exemple) présentent des figurations de maisons qui nous permettent de se faire une idée de la forme générale des super-

structures; leur schématisme limite pourtant les possibilités d'interprétation (Brusadin, 1960-61). Cette approche doit être complétée par une étude de la ré- partition spatiale des vestiges archéologiques (témoins mobiles) selon les tech- niques mises au point par Leroi-Gourhan (Leroi-Gourhan et Brézillon, 1972), domaine où les études sont encore fort rares. Voir par exemple l'étude de Pétrequin (1974) sur le niveau XI de la grotte de Gonvillars.

L'analyse des structures de combustion (foyers, zones de vidange, etc.; Leroi- Gourhan (ed), 1973) et des structures de stockage (silos, greniers, zones de céréales) occupent une place à part puisqu'elles peuvent comprendre des témoins stables et/ou mobiles.

1.2. Fonctions : la communauté domestique

Les fonctions technoéconomiques de l'habitation découlent essentiellement de l'analyse des témoins mobiles. L'analyse des structures latentes permet d'isoler des aires de couchages, des aires de travail plus ou moins spécialisées, des ai- res de préparation et de consommation de la nourriture et des aires de stockage.

Plusieurs auteurs (bibliographie, voir Phillips, 1972) ont tenté d'interpréter les structures au sol (surface totale, nombre de foyers) sur le plan démographi-

~ en tentant de restituer le nombre d'habitants occupant les maisons. Ce type d'approche se heurte pourtant au caractère lâche de la liaison plan d'habitation- nombre d'occupants.

Enfin sur le plan social i l est possible d'étudier la relation famille restreinte- habitation en confrontant les surfaces disponibles, le nombre de foyers et l'im- portance des structures de stockage (nombre des silos, volume du stockage). La communauté domestique (maison) peut en effet recouvrir une ou plusieurs familles nucléaires :

- Longues maisons du Néolithique rubané : plusieur foyers en relation avec une zone commune de stockage (Soudsky, 1969).

Niveau XI de Gonvillars : trois foyers en relation avec un stock unique de cé- réales (Pétrequin, 1974).

Grotte des Planches: plusieurs foyers en relation avec un grenier collectif (Barbier et alii, 1981).

- Maison du Néolithique moyen du Petit-Chasseur à Sion: quatre silos pour un seul foyer.

- Maison du Néolithique récent de Conquette dans le Midi : plusieurs grandes jarres de stockage en relation avec un seul foyer (Bailloud, 1973).

2. L'agglomération 2.1. Structures On regroupera ici

- La caractérisation géographique du site qui peut être implanté dans la plaine, sur des hauteurs naturelles (sites de collines, sites de hauteur des Alpes), au bord des lacs, au centre de marais, etc.

- La pédologie de la zone occupée. Le déterminisme pédologique des zones bâties paraît très net: tourbe des marais, beine de craie lacustre, zones limoneuses ou loessiques intermorainiques pour les sites dits "terrestres", etc.

- L'organisation architecturale abordera la question de l'extension absolue de l'agglomération et du nombre d'habitations. On trouve en effet simultanément des habitations pratiquement isolées (Burgaschi) des groupes de quelques mai- sons (Sion Petit-Chasseur, horizon inférieur) ou des villages regroupant quel- ques dizaines de maisons (Niederwil). Autres secteurs importants, tout ce qui touche à la disposition des bâtiments, à la différentiation fonctionnelle pos- sible de ces derniers ainsi qu'aux problèmes liés aux dispositifs protecteurs ou défensifs, palissades, fos·sés, fortifications etc. fréquents aux périodes néolithiques et protohistoriques.

La spécialisation des bât_iments reste peu importante pour les périodes consi- dérées mais non absentes : bâtiments réservés aux animaux sur le site néoli- thique de Thayngen (Guyan, 1981).

- L'analyse spatiale des vestiges archéologiques à l'échelle de l'agglomération reste encore un domaine quasi inexploré du fait de la rareté des fouilles éten- dues à l'échelle de l'agglomération. Une exception, l'étude du village du Bron- ze final de Biskupin en Pologne mettant en évidence des quartiers spécialisés de pêcheurs, de tisserands et de fondeurs.

L'étude des relations entre agglomérations et cimetières n'est pas toujours possible et dépend des particularités des rites funéraires. A noter par exemple

(5)

1. 3.

l'absence de "champs d'urnes" en relation avec les stations littorales du Bronze final, les difficultés rencontrées dans la corrélation entre cimetières de type Chamblandes et stations Cortaillod.

2.2. Fonctions : la communauté villageoise

Les fouilles portant sur des agglomérations entières sont encore quasi inexistan- tes dans nos régions; nos connaissances du fonctionnement de telles unités sont de ce fait très limitées.

La différenciation technoéconomique des villages néolithiques reste probablement très faible du fait de l'autonomie des communautés domestiques dans ce domaine.

Elle pourrait augmenter dès l'âge du Bronze du fait de l'apparition d'un artisa- nat spécialisé. Il est également difficile de se faire une idée de l'importance démographique des agglomérations qui reste faible pour les époques considérées.

Retenons par exemple pour le Néolithique : moins de 100 personnes à Egolzwil, quelques 350 personnes à Niederwil. L'absence quasi totale de bâtiments se dis- tinguant par leurs dimensions ou par la richesse de leurs aménagements milite d'autre part en faveur d'une différenciation sociale faible.

3. Le territoire

L'analyse territoriale est une approche proposée par Higgs et Vita Finzi (Higgs (ed) 1975; Higgs et Vita Finzi 1970 et 1972) dans le but de définir l'aire géo- graphique habituellement exploitée par les habitants d'un site. Cette approche repose sur 6 hypothèses de base :

Hl. Les populations humaines possèdent un territoire d'approvisionnement, H2. Les territoires, bien que variables ont des limites reconnaissables, H3. Les causes de ces limitations sont en relation avec la connaissance du

coût ou de la difficulté d'exploitation,

H4. La distance est la variable à travers laquelle ce facteur opère,

H5. Il est possible de reconstituer l'environnement naturel ancien de l'homme, H6. Une étude de ce genre est possible dans le cadre de la notion d'autosub-

sistance des sociétés de chasseurs et des sociétés agricoles primitives.

3.1. Structures

Les composantes du modèle font appel, pour les sociétés agricoles,à la notion de complémentarité écologique du finage: les finages se disposent perpendiculaire- ment à la ligne de plus fort gradient écologique.

Le finage comprend l'agrosystème, espace rural né du défrichement (soit l'ager, les champs et le saltus, terme désignant les friches, Bertrand, 1975) ainsi que l'environnement naturel où s'exercent _les activités de prédation (silva, lacs, marais, rochers). Les limites du territoire sont fixées en fonction du principe d'économie de l'énergie humaine sur les bases des données ethnographiques four- nies par Chisholm (1968) et Lee (1967). Nous proposons de retenir les limites significatives suivantes :

AGER

territoire SALTUS

{

territoire

territoire SILVA

territoire

de 10 minutes

d'une heure (5km) }

zone propre au village visitée quotidiennement. Exclusion des territoires des villages de 2 heures (10km)

1

zone de prédation visitée spo-

radiquement. Recouvrement des de 6 heures (homerange) territoires des villages

Soulignons pourtant que l'hypothèse circulaire ou l'hypothèse des territoires hexagonaux de Christaller (Haggett, 1973, p.60) en relation avec plusieurs sites régulièrement espacés n'est qu'un pis aller (absence d'hypothèse sur l'irrégula- rité du territoire).

L'analyse du territoire porte sur l'identification des ressources potentielles (minérales, végétales, animales), l'identification des traces d'activité (champs fossiles, traces d'araires, traces de défrichements par le feu)·et la confronta- tion de ces données avec les données technoéconomiques fournies par le site.

3.2. Fonctions : l'exploitation du milieu

L'interprétation des données doit déboucher sur l'identification du type d'exploi- tation: type de rotation des cultures, importance des jachères, rôle de l'activi- té prédatrice (chasse, cueillette), etc. La notion d'équilibFe écologique fait intervenir les concepts (difficiles à circonscrire) de pressions démographiques et de limites écologiques. Le calcul des conditions d'équili.bre pourrait être basé sur la formule

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C X R (P X G) + X

(6)

Variable C Variable R Variable G Variable P Variable X

1.4.

terres cultivées où C <:::C1

les terres cultivables du fait de la sous- production propre à ce type de société et du fait des jachères.

rendement des terres, par exemple en kg de grain à l'hectare.

besoin en céréales impliquant une estimation de l'importance des céréales dans la nourriture.

population basée sur l'analyse de l'agglomération.

importance des réserves (stock en prévision des catastrophes, semen- ces, etc.) .

4. L'organisation régionale 4.1. Structures

L'analyse de l'organisation spatiale d'une région repose sur trois niveaux d'ana- lyse. Le premier concerne la diversité des sites impliqués dans une même unité chronologique et spatiale du point de vue importance (dimension des sites) ou du point de vue qualitatif (stations ouvertes, stations fortifiées, grottes, campe- ments de plein air, etc.). Il est également nécessaire de prendre en compte à ce niveau les caractéristiques culturelles des sites au niveau technoéconomique ou même "ethnique" .

Le second niveau concerne la durée d'occupation des sites et les questions liées à leur permanence ou à leur périodicité. Dans le cas des habitats palafittiques littoraux la dendrochronologie a ouvert des perspectives intéressantes (cf.

Magny et Schifferdecker, 1980) dans un domaine où la chronologie des vestiges culturels et les datations Cl4 ne possédaient évidemment pas un pouvoir discrimi- nant suffisant.

Une bonne compréhension de l'organisation spatiale (troisième niveau) repose donc sur la finesse du pouvoir de résolution de la chronologie et sur la qualité des échantillons P2 et P3 (a-t-on connaissance de tous les sites?).

On portera alors son attention sur la densité des sites, sur leur répartition par rapport à certains facteurs du milieu naturel (sols, cours d'eau, ressources rares, etc.) entraînant des distorsions des territoires. Les hiérarchies de sites restent rares dans la période considérée. L'étude des relations entre sites d'ha- bitat et sites cultuels (monuments mégalithiques par exemple) peuvent par contre déboucher sur des interprétations sociales et historiques intéressantes (Renfrew, 1973).

4.2. Fonctions le peuplement

L'interprétation des structures spatiales débouche sur la compréhension du mode de peuplement et des complémentarités entre sites ..

Complémentarités économiques et écologiques. Certains travaux ont tenté d'insérer certains sites dans un cycle agricole itinérant (par ex. Soudsky à Bylany, 1966 ) d'autres ont étudié les relations entre villages permanents et sites liés à la prédation ou à l'élevage (Jarman, 1972).

Complémentarité sociales et politiques. ·on peut regrouper sous cette rubrique les relations qui peuvent apparaître entre.les villages ouverts et les sites refuges utilisés en cas d'instabilité politique. Des complémentarités de ce type parais- sent exister en Franche Comté dans le cas des camps de hauteur. Citons dans la même région le cas de la grotte des Planches (Barbier et alii, 1981), site refuge.

L'existence de centres culturels polarisant l'activité de régions plus ou moins grandes implique des structures politiques plus ou moins complexes bien étudiées par Renfrew en Angleterre (1973 et 1979).

Complémentarité ethniques. L'occupation d'une même région par des "ethnies" dif- férentes reste un domaine mal connu. Des phénomènes de ce type sont sensibles dans la région du lac de Neuchâtel à la fin du Néolithique : complémentarités entre sites littoraux cordés et sites terrestres carnpaniformes.

III. CONCLUSIONS

Le programme présenté dans ces quelques lignes montre que l'étude de l'habitat est un domaine très complexe. Nos connaissances restent malheureusement encore extrêmement limitées.

Les travaux cités ici même constituent en effet encore des exceptions portant souvent sur des régions extérieures à la Suisse. Les recherches traditionnelles ont en effet surtout porté à ce jour sur le domaine limité de la restitution architecturale. Le tour d'horizon présenté dans les pages qui suivent reste donc par la force des choses bien en deçà des présentes considérations théoriques.

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1. 5.

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Remarque cette biliographie couvre également l'article sur l'habitat terrestre au Néolithique et à l'âge du Bronze.

(9)

1. 7.

LEGENDE DES ILLUSTRATIONS

Fig. 1. Champ logique couvert par l'analyse de l'habitat au sens large. On dis- tingue les aspects proprement descriptifs (demi cercle inférieur) corres- pondant à l'analyse des structures des aspects interprétatifs (demi cer- cele supérieur) au niveau desquelles on étudiera les problèmes de fonc- tionnement.

Fig. 2. Les étapes de la restitution des composantes de l'habitat 1. fouille des structures conservées

2. restitution des structures au sol 3. restitution des superstructures

4. intégration de l'habitation dans son environnement. Exemple de Thayngen Weier SH (Guyan, W. 1971. Erforschte Vergangenheit, 1.

Schauffhausen. Fig. p. 121, 123, 115 et 147).

Fig. 3. Fond de cabane de Conquette (Hérault). Analyse de la répartition interne du matériel. TP. trous de poteaux; E. entrée; F. foyer; L. zone occupée par l'industrie lithique. Ronds noirs, jarres de stockage des provisions

(Bailloud, 1973, fig. 2, p. 497).

Fig. 4. Grotte de Gonvillars (Haute Saône). Analyse de la répartition interne du matériel du niveau XI. Rectangles pointillés : meules (Pétrequin, 1974,

fig. 53, p. 519)

Fig. 5. Quelques types de maisons de l'âge du Fer figurées sur les roches du Val Camonica en Italie (Preistoria Alpina, 15, 1979, fig. 5, p. 107).

Fig. 6. un finage vu par ses habitants. Gravure rupestre de Bedolina au Val Camonica (Anati, 1978, fig. 100, p. 110)

Fig. 7. Structure schématique d'un finage agricole.

Fig. 8. Deux exemples de territoire d'une heure. A gauche, terroir du site néolithique de Saint-Léonard VS. A droite, terroir quasi circulaire des sites néolithiques du Lac de Burgaschi BE/SO. (Sakellaridis, 1979, fig.

44, p. 271 et fig. 56, p. 283).

Fig. 9. Modèles pour la disposition des sept sites localisés par rapport à un terrain favorable de plus en plus limité (zone pointillée) (Haggett, 1973, fig. 4.5, p. llO).

(10)

1.8.

2.

(11)

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4.

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9.

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