Quelques otolithes de téléostéens de la Molasse oligocène de suisse occidentale

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Quelques otolithes de téléostéens de la Molasse oligocène de suisse occidentale

STINTON, Frederic Charles, KISSLING, Daniel

STINTON, Frederic Charles, KISSLING, Daniel. Quelques otolithes de téléostéens de la Molasse oligocène de suisse occidentale. Compte rendu des séances de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève , 1968, vol. 3, no. 3, p. 140-154

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de téléostéens de la Molasse oligocène de Suisse occidentale.

I. STRATIGRAPHIE

Au cours des études faites dans le cadre de sa thèse, l'un de nous (D. K.) a eu l'occasion de lever des coupes dans la Molasse du pied du Jura, dont une dans la région de Boudry (Neuchâtel).

201 ~"C#I""'" 1 1

0

FIG. 1. - Plan de situation.

1 51, Craigmoor Avenue, Stronden Park, Bournemouth Hants, England.

2 Institut de Géologie, Université de Genève, 11 bis rue des Maraîchers, 1211 Uenéve 4.

**

Présentés par M. E. Lanterno, membre ordinaire.

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Les lavages effectués dans les niveaux marneux ont permis de récolter un éventail de restes fossiles assez important qui nécessitera une étude détaillée; cependant il nous a semblé utile de rendre dès maintenant attentifs les autres chercheurs sur la présence assez fréquente de restes de poissons, en particulier des dents pharyngiennes et des otolithes, dans la Molasse oligocène.

Les otolithes avaient déjà été mentionnés depuis longtemps dans l'Oligocène du nord de l'Allemagne par E. KOKEN (1884), dans le Tertiaire de France par F. PRIEM (1906, 1911, 1914 ... ) et par d'autres auteurs en Hongrie, Angleterre, Amé- rique, etc ... En Suisse cependant, ce n'est que dans le réœnt travail de Mlle K. ^VON SALIS (1967) qu'une place importante leur est réservée. Les otolithes étudiés par K. VON SALIS provenant d'une région et d'un horizon stratigraphique différents, il nous a semblé intéressant de publier les résultats paléontologiques obtenus par l'un de nous (F. C. S.).

A. LITHOLOGIE

Les échantillons étudiés dans ce travail proviennent d'une coupe située sur la rive droite de l'Areuse en face du "Parc public de Baudry. (Juste au nord du chiffre IV sur le plan de situation.) Cette coupe est constituée d'une série d'une quarantaine de mètres où alternent marnes, marnes gréseuses, grès et quelques bancs calcaires.

Elle est malheureusement coupée, en son milieu, par une lacune de 6 m environ.

Nous ne donnerons pas ici la description, un peu fastidieuse, banc à banc de toute la coupe, mais nous nous bornerons à situer les niveaux fossilifères dans leur contexte.

Au centre du tiers inférieur de la coupe on observe de haut en bas:

2361 0,45 m

235 0,95 m

234 0,30 m

233 0,28 m

Grès assez sableux gris-vert, devenant plus marneux vers le sommet.

Marne assez a~gileuse à la base, ocre et gris-vert clair, passant progressivement à une marne gréseuse au sommet, gris-vert avec taches ocres.

Marne brun-rosé un pèu violacé devenant plus foncée au sommet.

Roses de gypse. Gastéropodes.

Calcaire brun rosé, un peu gréseux à la base, plus marneux au sommet. Moules de gastéropodes.

232 0,08 m Marne peu argileuse, brun-crème rosé dans l'ensemble mais dont la base (2 cm) est très foncée. Gastéropodes, débris d'os.

231 0,50 m Marne assez finement gréseuse gris-vert avec taches ocres plus nombreuses à la base.

Voir aussi la figure 2.

1 Les numéros correspondent aux échantillons récoltés par-D. K1ssLING.

Compte rendu des Séances, Vol. 3, fasc. 3, 1968 10

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Dans la partie supérieure du deuxième tiers (8 m au-dessus du n° 242 de la fig. 2), on lève de haut en bas:

211 210 209

208 207

0,35 m 0,15 m 0,12 m

Marne finement gréseuse tachetée de gris-vert clair et de beige clair.

Calcaire fin, gris-brun rosé.

Marne dans l'ensemble gris-vert clair finement gréseuse, la base (2 cm) est brun-noir et contient de nombreux gastéropodes plus ou moins aplatis ainsi que des débris d'os.

Fm. 2. - Partie inférieure de la coupe prise depuis l'extrémité W du Parc public, sur la rive gauche de l' Areuse.

0,35 m 1,10 ^Ill

Calcaire gris brun rosé dont la base mont1e de nombreuses traces de dissolution de gypse.

Marne argileuse ocre et gris-vert clair mêlés avec quelques rares taches lie-de-vin.

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Les marnes, pouvant être plus ou moins gréseuses, prédominent dans toute la série; elles sont de couleurs variable: ocre, beige, quelquefois violacée souvent gris-vert ou de couleurs mêlées. A la base de la coupe elles sont quelquefois gypsifères, le gypse se trouvant soit en petites roses de quelques millimètres à plus d'un centi- mètre, soit en filonnets d'un beau gypse fibreux que l'on exploitait autrefois et qui d'après L. VON BucH (1803, p. 703) ... «peut servir alors pour les ouvrages les plus délicats et qui demandent un gypse des plus parfaits. Les figures et les bustes qu'on vend au marché à Neuchâtel et qui sont faits de ce gypse; en donnent la preuve».

C'est dans les marnes (n°⁸209, 232, 234) associées à certains bancs de calcaire que nous avons trouvé une faune assez abondante de gastéropodes, characées, ostracodes, deDts pharyngiennes de poissons et otolithes.

On note une dizaine de bancs de grès répartis sur toute la hauteur de la coupe, ils peuvent présenter des passées plus marneuses ou, au contraire, être assez compacts;

ils sont de teinte générale gris-vert. Deux d'entre-eux, plus importants que les autres et ravinant les marnes sous-jacentes, servent de points de repères; le premier se trouve environ à mi-hauteur (n° 242 sur la fig. 2), le second termine presque la coupe puisqu'il n'est surmonté que par un banc de marnes.

Les bancs de calcaire, peu nombreux, sont répartis d'une façon assez régulière tout au long de la coupe. Ils sont composé d'un calcaire assez dur, brun un peu rosé à beige sur cassure fraîche, et à patine crème. Ce calcaire est quelquefois sapropélique et dégage sous les coups du marteau une odeur fétide assez forte. Ces caractéristiques lui ont valu des noms locaux que les différents auteurs qui se sont attachés à étudier cette région n'ont pas manqué de relever, ainsi L. VON BucH donne le nom de pierre .de porc qu'il voudrait voir changer en pierre de chat; A. JACCARD pour son compte rapporte le nom de pierre à chien.

Au microscope ces calcaires montrent une pâte assez fine, un peu marneuse, quelquefois finement litée, quelquefois un peu siliceuse. La présence de gastéropodes est attestée soit par des moules (que ScHARDT et Dunms moulèrent avec du gypse ce qui leur permit d'obtenir des déterminations assez précises), soit par de très nombreux débris de coquilles répartis dans la masse. On note encore des valves d'ostracodes et des débris de characées.

Parmi les travaux antérieurs donnant une coupe de la série qui nous intéresse ici citons le travail de A. JACCARD (1869, p. 50). Les bancs de calcaire e eth de sa coupe correspondent très certainement à nos n°⁸210 et 208. Dans son mémoire E. ^FREI (1925, p. 59) donne une coupe très complète et assez détaillée de la série, plus complète même que ce qu'elle apparaît aujourd'hui à la suite de divers glissements de terrain qui en cachent principalement la base où l'on pouvait observer autrefois plusieurs bancs calcaires. Nous renvoyons à ce travail les lecteurs qui désireraient plus de précisions.

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B. AGE

D'après la faune de mammifères trouvée par J. HüRZELER (1944, pp. 25-26), la base de la série, avec un rongeurs Cricetodon collatus SCHAUB et un lagomorphe Titano.mys visenoviensis MEYER, semble plus probablement représenter la base de l'Aquitanien que le Stampien supérieur: «Da einerseits diese beiden Formen sehr reichlich und gut vertreten sind und anderseits alle Anzeichen einer iilteren Beimi- schung (Archaeomys, Issidoromys und Microbunodon) fehlen, dürfen wir wohl anneh- men, dass diese Faunula eher dem untersten Aquitanien als dem obersten Stampien angehürt. »

C'est un peu plus haut dans la série qu'un banc calcaire a livré une espèce d'insec- tivore: le Dimyloides stehlini HüRZELER qui serait caractéristique de l' Aquitanien inférieur (HURZELER 1945). Bien que les gastéropodes terrestres ne permettent pas de faire une stratigraphie fine dans le Tertiaire, Hürzeler constatant la présence plus bas dans la série de« Helix » ramondi ou, plus exactement de Caseolus ( Helicomela) ramondi (BRONGNIART), forme du Stampien supérieur qu'il ne retrouve pas dans les faunules malacologiques associées aux faunes de mammifères, pense pouvoir attri- buer ces dernières à l' Aquitanien inférieur: « Erst viel tiefer im Profil, un ter der Eisenbahnbrücke bei «Trois Rods » (chiffre I du plan de situation) findet sich eine Schicht mit Plebecula ramondi BRONG. Das Fehlen dieser oberstampischen Form im Profil an der Areuse südlich von Boudry ist jedenfalls eher geeignet, den Schluss zu bekraftigen, dass der Süsswasserkalk mit Dimyloides stehlini hochst Warscheinlich dem unterem Aquitanien. » Nous souscrivons à cette interprétation d'autant plus volontiers que par des considérations et des comparaisons lithologiques nous étions parvenus à des conclusions identiques.

II. THE OTOLITHS (F. C. S)

The otoliths number 78 specimens and are all sacculiths with the exception of 6 indeterminate utriculiths which cannot be determined generically for reasons to be stated later. The 72 sacculiths represent 6 new species referable to 4 genera.

None of these forms appear to be represented among other Oligocene and Miocene forms described by other workers. This probably results from the more brackish conditions in which these fishes existed. Certainly the numerous cyprinodont and

Dapalis otoliths confirm the estuarine or lagoonal condition of these deposits.

The significance of otoliths and their importance in deposits as a means of establishing teleost faunas when skeletal remains are scarce or absent has been cited in many works on the subject and most recently by the present author (STINTON, 1968).

They provide valuable information regarding evolutionary development in that features of the sacculiths appear to have changed little since Eocene times. When

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compared with those from appropriate living forms it is seen that even specific differences are hardly discernible. Although every teleost has three types of otolith, in most instances only the sacculith has diagnostic features. It is usually the major otolith, with the exception of the OSTARIOPHYSI and in this group the principal otoliths are the utriculith and lagenalith, the sacculith being quite insignificant. Nevertheless it still retains characteristic morphological features. Furthermore, it may be noted that in the Siluroidei the utriculith is the major otolith while in the Cyprinoidei the lagenalith predominates.

~A

FIG. 3. - Diagram of a teleost labyrinth.

A: Ampullae; L: Lagena; La: Lagenalith; U:

Utriculus; Ut: Utriculith; S: Saccu/us;Sa: Saccu- lith. (After E. KoKEN).

The terms adopted foi the three stones are those proposed by ADAMS (1940) for these are considered more appropriate than the ones used by earlier workers. The present names use- fully indicate the site of each otolith whereas the older terms merely pur- ported to describe the shape of each stone. As the otoliths show marked peripheral variations in different genera the terms were often misnomers and the present terms obviate this.

In the auditory system of the teleosts only the labyrinth is present and this is essentially the same as that of other vertebrates. However, the cal- cium carbonate concretions found in the fishes aœ represented by crystalline aggregates in the higher vertebrates. The morphology of the labyrinth in seen to consist of three semi-circular canals which are dilated at their junction with the utriculus and these dilations are known as the ampullae (A). The utriculith (Ut) lies within the utriculus and this is directly connected to the sacculus (S) which contains the sacculith (Sa). The caudal part of the sacculus is termed the lagena (L) and this contains the lagenalith (La).

Figures 4 a, b, show the terminology of the morphology of the sacculith otoligh.

The periphery usually consists of four rims, the dorsal (D), posterior (P), ventral (V) and anterior (R) but, in some fish, these tend to coalesce to become two or even one continuous rim. The inner face is traversed by a groove known as the sulcus (0

+

CA) which is made of two parts. The anterior partis known as the ostium (0) and the posterior part is called the cauda (CA). The ostium and cauda may contain infillings and these are known as collicula (C). The upper rim of the sulcus is known as the crista superior (CS) and the lower the crista inferior (Cl). The lower part of the ostium is often produced anteriorly to form the rostrum (R) while the upper

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part may also be somewhat produced to form the antirostrum (AR) and there may be a notch below the antirostrum which is known as the excisura (E). The sulcus usually opens on the anterior rim but may be completely enclosed and any of the above features may be considerably modified in different species. The outer face may be smooth, rugose or covered with tuberculations and may shew concentric lines (GL) which represent seasonal depositions of the stone. It bas been found that the opaque lines are formed during the summer and the hyaline ones during the winter seasons. There may be a central or an excentric hump and this is known as the umbo (CU).

D AR

GL

a)

Ca ^V

b)

CU

FrG. 4 a. - Diagram of teleost sacculith otolith, inner face.

A: Anterior rim; D: Dorsal rim; P: Posterior rim ; V.: Ven\ral rim; R : Rostrum; E : Excisura;

AR: Antirostrum; 0: Ostium; CA: Cauda; 0 + CA = Sulcus; C: Collicula; CS: Crista superior;

CI: Crista inferior.

FrG. 4 b. - Diagram of left teleost sacculith, outer face.

GL: Sasonal growth lines; CU: Central umbo.

FRIZZELL (1965) described additional characters which, however, are applicable only in certain percoid forms and the general terminology remains as described above.

SYSTEMATIC DESCRIPTIONS Superorder TELEOSTEI

Seri es Order Family Genus

Ostariopbysi

CYPRINODONTIFORMES (MICROCYPRINI) CYPRINODONTIDAE

CYPRINODON LACÉPÈDE, 1803.

Cyprinodnn LAC-:FPÈnR, R G. (1803). Rist. Nat. Poiss., V, 486. (Type species:

Cyprinodon variegatus LACÉPÈDE.)

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Prinodon RAFINESQUE, C. S. (1815): Anal. Nat., 88. ( Cyprinodon variegatus, LACÉPÈDE.)

Encrotes GISTEL, J. (1848). Thierreich, IX. (Cyprinodon variegatus LACÉPÈDE.) A substitute for Lebia or Lebias CuvIER, on account of the name Lebia LETREILLE (1802), an earlier name wrongly attributed to BONAPARTE. But Lebia CUVIER (later written Lebias), is a synonym of Cyprinodon LACÉPÈDE.

Lebia (CUVIER) ÜKEN, L. (1817-1847). 199 ("Les Lebias" CUVIER), ÜKEN, Isis, 1183. (Type: Cyprinodon variegatus LACÉPÈDE.)

Trifarcius POEY, F. (1860). Mem. sobre la hist. nat. de la Isla de Cuba, etc. 11, 305.

Orthotype T. riverendi POEY. A synonym of Cyprinodon LACÉPÈDE.

Cyprinodon subtrigonus sp. nov. Planche, fig. 1 Holotype: Registration No. Ot-1.

Dimensions of Holotype: Length 0.94 mm. Width 1.03 mm.

Diagnosis of Holotype: A small, biconvex right sacculith which is somewhat eroded but still retains its diagnostic features. It is in the form of a truncated triangle and is higher than it is long. Dorsal rim short, slightly crenulate with the central lobe prominently pointed; long, obtuse, straight posterior rim; rounded, feebly crenulate ventral rim; almost vertical, slightly undulant anterior rim with a sulcus opening narrowly at the mid point. Convex outer face with a keeled periphery and a broad, central umbo. Convex inner face with a rather deep, median sulcus which is slightly undulant. Sulcus consisting of a very short, somewhat deep, slightly rectangular ostium and a long cauda which is only slightly narrower than the ostium and terminates near the postero-ventral rims. It expands slightly near the end and curves slightly downwards to a point. There is a very slight rounded angle on the crista superior at the junction of ostium and cauda and the lower rim of the ostium is slightly concave. A rather deep ellipsoïdal depression above the crista superior, accentuating it. A blunt rostrum, prominent antirostrum and excisura are present. No collicula. Peripheral ventral area indistinctly ribbed.

This otolith is typical of the sacculiths of Cyprinodon LACÉPÈDE, both in outline and in the character of the sulcus.

Locality: Oligocene, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel).

Fish skeletons referred to the genus Prolebias SAUVAGE (Microcyprini) have been obtained from the brackish-water deposits of western Switzerland. These are described as having the characters of the living· genera Cyprinodon and Fundulus and it is very possible that these otoliths may be correlated with the skeletal remains.

However, no otoliths have been found in situ so far to confirms this premise.

Cyprinodon dentifer sp. nov. Planche, fig. 2 Holotype: Registration No. Ot-2.

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Description of Holotype: An oval, biconvex left sacculith. Dorsal rim prominently scalloped; vertical posterior rim; rounded ventral rim; obtuse, notched anterior rim. A faintly rugose, convex outer face with a small, nearly central depression and feeble concentric growth lines. Convex inner face with a prominent median sulcus opening narrowly on the anterior rim and terminating short of the posterior rim. Sulcus consisting of a very short, spatulate, deep ostium, only slightly wider than the long, almost straight cauda. A slight lower angle at the junction of ostium and cauda. No visible upper angle. A depression above the crista superior, accentuating it. A raised semicircular lower area and a prominent, keeled ventral periphery. A slight antirostrum and excisura present and possibly a blunt rostrum also, when the otolith was entire. No collicula.

This otolith differs markedly from that of C. subtrigonus in its oval outline, due to the lower dorsal rim, but still retains the characters of Cyprinodon sacculiths.

Locality: Oligocene, Aquitanien, Boudry (Nf;uchâtel).

Order PERCOMORPHI

Suborder PERCOIDEA Family SERRANIDAE Subfamily SERRANINAE

Genus DAPALIS GISTEL, 1848.

Dapalis GISTEL, J. (1848). Naturgeschichte des Thierreichs für hOhere Schulen, XI.

Type species: Perca minuta BLAINVILLE. Name a substitute for Smerdis AG., 1833, preoccupied by Smerdis LEACH, a genus of beetles.

Smerdis AGASSIZ, L. (1833). Poiss. Foss., IV, 32. Type species: Perca minuta BLAINVILLE.

Dapalis carinatus sp. nov. Planche, fig. 3 Holotype: Registration No. Ot-3.

Description of Holotype: A biconvex, right sacculith, bluntly pointed posteriorly.

Rounded, crenulate dorsal rim; short, crenulate posterior rim; rounded, faintly crenulate, keeled ventral rim; obtuse, somewhat notched anterior rim. Outer face indistinctly ornamented with radial ribbing on the ventral area; slightly uneven dorsal area with indistinct concentric growth lines present. Convex inner face with a median sulcus opening widely on the anterior rim and not reaching the posterior point of the otolith. Sulcus consisting of a deep, somewhat oblique, spatulate ostium and a shallow, slightly arcuate ·cauda which is pointed at its extremity. A moderate lower angle and a very slight obtuse upper angle at the junctîon of ostium and cauda. A shallow depression above the crista superior, accentuating it.

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Pro minent rostrum, slight antirostrum and excisura present. No collicula. Raised, semicircular lower area. In eroded specimens the anterior rim is straight and the rostrum and antirostrum are usually obliterated.

This species has some resemblances to sacculiths of Dapalis [Smerdis] borkensis WEILER (1961, Taf. 9, figs. 37-39, 42, 47), but differs in having a lower, rounded dorsal rim and the prominently pointed extension of the ostium immediately above the antero-ventral junction. Skeleta identified as Dapalis [Smerdis] macrurus AG., are recorded from Oberdorf, Canton Solothurn but the otoliths are unknown so that the relationship between the otoliths and skeleta cannot be determined.

Loca/ity: Oligocene, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel).

Dapalis rhomboidalis sp. nov. Planche, fig. 4 Holotype: Registration No. Ot-4.

Description of Holotype: A rhomboïdal, biconvex left sacculith, pointed posteriorly and somewhat smoothly eroded. Faintly undulant, rounded dorsal rim, probably crenulate in unworn specimens; short, obtuse posterior rim; rather deeply rounded, keeled, crenulate ventral rim; oblique, slightly irregular anterior rim.

Outer face indistinctly ornamented with radial ribbing which shows slight concentric scalloping. Convex inner face with a median sulcus opening widely on the anterior rim and consisting of a wide, rather deep, spatulate, somewhat oblique ostium and a much narrower undulant cauda which turns down slightly at its pointed extremity.

It does not reach the posterior rim. A marked lower angle and a slightly rounded upper angle at the junction of ostium and cauda. A shallow depression above the crista superior, accentuating it. Blunt rostrum, slight antirostrum and excisura present. No collicula. A semicircular smooth lower area.

This species differs from the preceding one in its rhomboidal outline, relatively wider ostium and upturned upper rim of the ostium. Also the rostrum is less pronounced.

Ortler GOBIOIDEA Family GOBIIDAE

Genus GOBIUS LINNAEUS, 1758.

Gobius (artedi) LINNAEUS, C. (l 758). Systema Naturae, Ed. X, 1, 263. Type species: Gobius niger LINNAEUS.

Gobius sectus sp. nov. Planche, fig. 5 Holotype: Registration No. Ot-5.

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Description of Holotype: A right, biconvex sacculith, markedkly notched anteriorly and posteriorly. Rounded dorsal rim, irregularly denticulated and inturned posteriorly to join the short, oblique posterior rim to forma prominent notch;

shallowly rounded, faintly irregularly denticulate ventral rim; markedly notched anterior rim. Outer face smoothly rugose with a broad depression on the dorsal area and a circular umbo on the ventral area. A slightly convex inner face with a median sulcus which is almost completely enclosed apart from a very short, narrow groove at the antero-ventral junction. The sulcus consists of a shallow depression which is broader anteriorly, representing the ostium, narrowing to a short, arcuate cauda posteriorly. There is a small, rounded lower angle at the junction of ostium and cauda. A shallow depression above the crista superior, accentuating it. A somewhat rugose, semicircular lower area. Rostrum and antirostrum present but no excisura or collicula.

This otolith is very similar to those of the living Gobius cruentatus GMELIN, but differs in the peripheral contours.

Genus LEPIDOGOBIUS GILL, 1858.

Lepidogobius GILL, T. N. (1858). 4 Prodromus descriptionis subfamiliae Gobinarum squamiscycloideis piscium, a cl. W. Stimpsono in mare Pacifico acquisitorum ".

Ann. Lyceum Nat. Hist. N.Y., 1858-62, VII, 14. Orthotype Gobius gracilis GIRARD

=

G. !epidus GIRARD.

Lepidogobius bifidus sp. nov. Planshe, fig. 6 Holotype: Registration No. Ot-6.

Description of Holotype: A slightly eroded, left sacculith. Dorsal rim rounded and bidenticulate at its posterior end; concave posterior rim; nearly horizontal, finely crenulate ventral rim; bilobed anterior rim which is prominently notched near its centre. Smoothly convex outer face with a broadly triangular rib on the anterior edge and faint radial ribbing on the posterior area. Almost fiat inner face with a median sulcus opening narrowly on the anterior rim and not reaching the posterior rim. The sulcus is somewhat eroded but consists of a shallow depression which is relatively broad anteriorly, representing the ostium, becoming narrow and slightly arcuate to form a shallow cauda. There is a rounded angle on the crista inferior at the junction of ostium and cauda. A rounded rostrum and antirostrum present but no excisura 0r collicula.

This typically gobioid sacculith has an affinity with Gobius vicinalis KoKEN, but differs in the peripheral contours.

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Jndeterminate utricu/iths. Planche, figs. 7 a, b,8 a, b Dimensions: Fig. 7 a, b. Length 0.76 mm. Width 0.91 mm.

Fig. 8 a, b. Length 0.82 mm. Width 1.17 mm.

Descriptions: Irregularly rounded, biconvex utriculiths. Almost fiat, smoothly rugose outer faces. Mainly smooth inner faces, umbonated centrally and tapering ventrally to a small, depressed, rugose periphery. The dorsal periphery is chan- nelled to form a sulcus.

This type of utriculith occurs frequently among these otoliths but cannot be determined as there are no determinative features. Those that may appear to be of significance, i.e. the umbonated inner face and sulcus, are to be found commonly among the teleosts in completely unrelated geners. Jt may be noted that they also show a resemblance to the utriculiths of living cyprinodonts as well, but it is impossible to assign them with certainty to this order.

Loca!ity: Oligocene, Aquitanien, Houdry (Neuchâtel).

This suite of otoliths indicates that the habitat of the teleosts was brackish water lagonns. Such conditions favoured only those fishes which could adapt themselves to such a specialised situation and precluded the restricted fish fauna found in these deposits. All the fishes appear to have been of small size, a featun; of the lagoonal faunas of today.

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Fig. 1. Cyprinodon subtrigonus sp. nov. HOLOTYPE No. Ot-1. Right sacculith, inner face.

Bed No. 232, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 40 X.

Fig. 2. Cyprinodon dentifer sp. nov. HoLOTYPE No. Ot-2. Left sacculith, inner face. Bed No. 232, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 40 x.

Fig. 3. Dapalis carinatus sp. nov. HOLOTYPE No. Ot-3. Right sacculith, inner face. Bed No. 209, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 20 x.

Fig. 4. Dapalis rhomboidalis sp. nov. HoLOTYPE No. Ot-4. Left sacculith, inner face. Bed No. 234, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 20 x.

Fig. 5. Gobius sectus sp. nov. HoLOTYPE No. Ot-5. Right sacculith, inner face. Bed No. 232, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 20 x.

Fig. 6. Lepidogobius bifidus sp. nov. HOLOTYPE No. Ot-6. Left sacculith, inner face. Bed No. 232, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 40 x.

Fig. 7 a, b. Utriculith, indeterminate. Registration No. Ot-7. Inner and outer faces. Bed No. 209, Aquitanien, Boudry (Neuchâtel). 40 X.

Fig. 8 a, b. Utriculith, indeterminate. Registration No. Ot-8. lnner and outer faces. Bed No. 209, Aquitanien, Bbudry (Neuchâtel). 40 x.

These specimens bear the registration numbers of the Musée d'Histoire naturelle, Bâle, Suisse, where they are lodged.