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!mncphorèse et électroporatlon Administration cutanée de médicaments et d'ADN

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!mncphorèse et électroporatlon

Administration cutanée de médicaments et d'ADN

Véronique Préat, Gaëlle Vandermeulen, Liévin Daugimont et Valentine Wascotte

Résumé La peau esl une cible intéressante pour l'administrâtion de médicaments et d'ADN qui cependant reste limitée par a faible permèâbililé du stratum caneun L ionophorèse el l'électrcporation ont été târgemenl étudiées afin d oblen funeadmin strâtion transdemique. Dâns lesdeux cas,lepassage de courcnl peftuôe la peméabililé de la peau ei même â peméabiliiéce lulairedânsle cas précis de 1'dectropofatton. Cesdeux technques permeltent d'éargif e spectre des substances administrabtes de mânière transcutanée.

Quelques exemoles d applications sont détallés dâns cel arlicle.

Électroporation, ionophorès€, administration cutanée, ADN, médicaments.

Cutaneous drug and DNA deliv€ry by iontophoresis and electroporation

The skin is an iniefesting lârcet for the administration ofdrugs and DNA but the delivery remains timited by rhe low peffneability of ihe si.atum comeum. lontophoresis and eleclrcporation have been exrensivety sludied in orderto ovefcome the skin bârrier. In both cases, the currenl passaged sturbsthe pemeabitity of ihe skin and the cellular pefmeab ity in the particular case of electroporâlion. These two techniques allow widening the spectrurn of tmnscuta neously adminislrcble compounds. Severâtexâmptes ofapplications are deta led in lhis paper.

Eleclroporâtion, lontophorêsis, cutaneou6 delivery, DNA, drug.

[]adrr!inistratiar'! c$tâ!!ée de médicamênts ef d'ÀDhi

La pêau est un site privileg é pour 'admlnisiraiion de medicamenis et d'acides nucléoues dans le traitement lopque ou systémique de diverses pathologies. En effet, la voie transdermique oJfre de nombreux avantages : elle est non Invasive et fac le d'accès, n'est pas inlluence€ par les repas ou |environnemeni gasùo-intestinal ei n'est pas

la faible perméabilté du stratun comeun. L'administration imnsdermique de mâiicamenis est donc restre nte aux molécules présentant une ba ance hydro/ ipoph e adéquare, de faibleiaille, non chargées ei act ves àfaibles doses [1-2].

De nombreuses strâtégies oni été dévetoppees afn d'étendrc e spectre des molecules iraversant la barrière de

â peau. Parmi celes'ci, des méthodes dites mecaniques (micro-aiguilles...), chimiques (promotêu's d'âbsorpton...) soumisê à 'efielde premier passage hépatque.

Cepeldân l. lè oe4et.at or d t.avers ta pea: es -ieepar I

gÉce â |application d'un laible courant électrque. Un système lonophorétique se compose de plusleurs éléments : la source de courant électrique, un premief réservo r qu contient le principe aclii et une électrode de polarité identique à la moécule à administrer. et un second éservoir dâns lequella contre-élecùode esl placée, iermant le circuit électrique (figure 1). La densiié de courant appliquée dot être inférieure à 0.5 mA,/cm' ain d'éviter une sensation

ou physiques (ionophorèse, éleciroporation, sonoporation.._) ont été éludiées, seules ou en combinalsons. En ce qu concerne I'administration d'ADN. l'ut lisaiion de vecteurs v râux â également été testée. Si l'admin strâtion d'acldes nucléiques dans la peau suscte un intéra grandlssânt, e e représente néanmoins un réelchallenge. En effet, I'ADN, de par ses propriétés physico-chimiques éloignées des critères définis p us haul, est peu enclin à traverser lâ barrlère cutanée par difiusion passive.

iû11ophorèse

L'ionophorèse est unetechn que non nvasive quipelmêt d augnrenter le passage de molécules à lravers la peau

i: !j!i.j i (,.iffr-.1.,- ri.r:Jrrni n.5

-ie.i .s tlr .n.D.rr.i.

Mécanls']]ès et irilérèis Ce Ja leichnique

Deux mécanismes sont impliqués dans ce transport.

L'éleciromigration (en bleu dans la tg!/e 7)est le résultatde la répulsion ou l'aitraction de charges qui existe enve les molécules et les électrodes de polarités idenliques ou opposees. L'électro-osmose (en ved dans la figu,re t) esi la conséquence du fux de solvant qul est créé par la charge négative de la peau à pH physiologique. Les molécules sont

' ô . n ô l ' l e ( t ' r i o - e : e \ ' ' e r n o 210o. :;..:;iI!

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enirainées paf ce iux de Ianode vers la cathocle L électrom gration agt sur les moécules chargées ou les ons alors que 'électro osmose transporte prncipalement es molécues neutres et les nrâcromoécules {frgure 1).

Ces mécanlsnres pernrêtlent d'étendre e iransport transdemique à des composés hydrophiles de fabe et de moyen pôds moéculaue (< 5 000 Dâ).

Le transpod par onophorèse se fat principalemeni via les appendices de la peau (g andes sudoripares ei fo cules prlosébacés). Un passage ntercelluare a été ésaement démontré et un passage ntrace ulaire n'est pas à exc !re.

L'utilisaiion du courant pour promouvoir le pâssâge des mo écules est env sagée depuis p usieurs dizaines d'années.

D - o b r ê , p

' i p " c d , l i ' s o 1 r o à â r < o ; a e r ; a q s o c t e <

à cette méthode d adm nistration orig nae pour l'obtenton d un eifel oca ou systénr que. L'admin siraton par onopho rèse repfésente néanmoins un cha enge car il esl souvent d lficie d alie nclre des concentratons thérapeutiques.

L ionoplrorèse est souvent proposée cornme méthode a l t e r n a t v e à u n e te c l r n i q u e p l u s n v a s v e o ! p o u r â u g m e n t e r l a q u a n t l é d é v r é e p a r r a p p o r t à u n e t e c h n q u e d a d m i n s t r a iion trânsdermiq!e existanie. E e produ t au p us une fa be sensanon de pcotement.

Le contrôle de a dose peut égalemeni êire un Tacieur intéfessanl àexploiier dans certains cas, étant donné que a quantté dé vrée dépend d rectement du courant appliqué.

Dans ce cas, e rempacemenl de nréthodes de diffuson passve est ntéressant afin d'oblen r une dé vrance à â

b .

e

F r e rnème élerlti qùeel Ésenor de médtramenl

Anatsésie rapide et locale

par administration ionophoretique de lidocaine

Ladminstrauon par ionophoÈse de la lldocalne en app caton topique constiiue une alternaiive ntéressante à

iapp

caton sous Torme de crème (Emla@, Astra-Zeiecâ Phârmâceuticâ s). En effei, unê âpp câton d'Lrne durée de 30 minules à t heure esl nécessaire afin d obtenir e degré d'anesihése souhaté conire 7 à l5 mrnutes pour un eifei équivalent par ionophorèse [35]. Le LdosiielM Topical Sysiem, développé parV),4eris. aétéapproLrvé par a FDAen 2404 (figure2a). I s'agit d'un sysième de deliwance de docaine ei d'épinéphrine par onophorèse. L appare est de pet te taille el Tac eà utiliser lestcomposéd'unsystèmede dé vrance de colrant connecié à un patch à usâge !nque consttué d'!n réseruolr rond de 5cm2 correnanr es princlpes aciiis (anode) ei dun auire. de iorrne ovale contenani des éleciro)aes (cathode) el destiné à fermer

e circu t. Le courant adm nistré est de 1 77 mA pendant une pérode de 10 minutes [4].

Administrction à Ia demande de fentanyl pâr ionophorèse

Les patchs bérant des ant dou eurs de type morph n que reposeni sur a diffuson passve de la substance thérapeutique. Cetie méthode compode cepenclant les inconvénienis d'un déa d'action. d'un eTfet de rénranenceet d'une mposs b té d'alusler ladose à a demande. Dès lors, le iratement de la dou eur aguê esi d tf c lement compatib e avec ce senre de technques d'adminishation [6]. Cês dern ères annéesontété marquées par e déve oppênrent de iechn qles anagésiques conirôées par le patient u'mênre.

La FDA a récemmert approuvé un nouveau proclut r l s . r e . / - l è m e d e d e l i . r a - c e I a r s d e r m i q ' e p d r

ionophorèse développé par E TFANS("r pour l'admin straton de ientany (onsys(e) (figure 2b). Ce système permel de délivrêr à la demande du paiieni etde man ère comp ètenrent n o n i n v a s i v e , u r e d o s e d é l n e d e l a n a g é s q u e o p i o l d e . I permei de dé vrer plus de 80 doses de 40 Ug de fenlany à iravers a peau. Chaque dose est délivrée pendart une période de T 0 m nutes par un courantde 0,T 7 mA. Le courani électrique, le plus souvent nrpêrcepube pour le pateni, iransporle e fentany dans le syslènrê c rculaio re, produisani

Ce syslème cor.bne donc les avaniages cl une techn que complèiement ron invasive ei d'un t|atement â lâ demande: réduclion du risque d'iniecton, dim nution de a charge du personne hospia er combinée à un trâilemeni efficace et adapté au palieni avec suppressor de |eifei de rémanence t6l.

L'électroporat on est une méthode physique pelmeiiant 'admnstraiion de médicaments et de gènes grâce à 'ut lisaton de champs éecùqLres d intersités éevées (de 'ordre de 1 00 à 1 000 V/cm) ei de iaibles du rées (< 1 seconde) créant une perméab saton des nrembranes pdques. Le système esl conrposé d'un générateur de courani qui a nrente es éectfodes. ll s'aglt le plus souveni de deux éeclrodes pates entre esque es esi pacé e tssu c be.

Leschampséectrques appliqués vont d'u ne part pertur ber transtoiremeni es membranes et aLrgmenter ans la perméab té ce ula re, el d aulre part. promouvoir l'é ectro phorèse de nrolécLes chargées. Ces deux composantes pernrêtrenl d'âugrienter e passage membranare cle med - cânrents ou d ADN dans â peau [7].

De nombreuses éludes /, vltro démonirent que ' a p p i c a t o r des mpusons éleciiques augr.entê de p useurs ordres de grandeur a pénétraton perculanée de moécu es, même pour des nracromoécules hydroph les. La modificât on des paranrètres élecirqueset dans une mo ndre

ffi L"*.irta.l'' q* Jé'*,-.",oo, " Jza

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mesure laformulation du réservo I permeiieni de contrôler la quantité de médicament délivree. Les rares éiudes /, ylyo indiqueni que letemps de latence est très court,

Lâ poss b lité d'administrer de 'ADN pâr éiectroporât on a été découverte dans les anne€s8o. Neu.nann et ses co aborateurs ont démontré qu'il éta t possible de transiérer de I'ADN inéaire ou circuaire ln y/iro à des celllres ,an suspension en utilsant des champs électriques de haut voltage [8]. Quelques ânnées plus tard, ceite technique se révélait également eflcâce /n vivo [9]. Depuis, l'électroporaiion d'ADN a été ut see pour la transfection de nombreux tssus: le muscle squelettque, les tumeurs, l a p e a u , l e fo i e . . . [ 1 0 ] .

Les effets indésirabes de l'électroporâtion sur la pea!

semblent négligeabes. De légèrcs perturbaiions de a structure des lpides et un éMhème transtoire sont observés. Pâr contre, avec les é ectrodes actueles, une coniraction muscuare el une bfève sensation sont resseni es par le palient [11].

s\e/rplas C ?f,jrJ,;a; t'r tf tt:iatn.a.,\t Ad n i n i st .ati o n îa n sd e m iq u e de m éct icê ment s

S léleclroporalion a ir talemert éte developpee poLr l'administration trânsdermque de médicaments, les applicalions thérâpeuliques potent e es sont actuellement limitées. Deux raisons peuvent 'expliquer: les systèmes actuels indu seni une sensâton el contracton qui frcinent leur emploi pour des pathologies bénlgnes. De plus, le développement de méthodes plus " douces " comme l'ioniophorèse ou plus récemment les micro-aiguilles ou microperfoatons ont fodernent réduit l'intérêi de cette méthode pourtant particu èrcment eff cace ,i,? vûo.

L' é I e ctoc h i m i oth é ra pi e

Diff érentes approches de iaitement du cancer basées sur l'élecvoporation d'agents c)4otoxiques fonl aciuellemenl l'objet de recherches intensves. Depuis les premières app cat ons, la t€chn q ue s'est déveLoppée pour devenn une approche validée cliniquement pour le iraitement de tu rneurs cutanées et sous cuianées [1 2]. Le pr ncipe cons sie à injecter localem-^nt diveË asenis ch m oihérapeuuques hydrophiles et peu perméants avânt d'appliquer 'électroporation pour f avoriser eur pénélralion cellulaire,

Au-delà de la seule é ectropeméabilisation des ce ules, a capacilé de l'électroporation à potent a sef ces agenis cy4otoxiques provient égaement de la réduclion temporaire du flux sanguin lumoral. lmmédiâtement après application des impulsions, e méd cament se retrouve piegé dans le ussu tumora pouf pusieuË heurcs, lui laissant plus de Deux substances ont été retenues pour 'électrochimio thérâpie en clinique: la bléomycne et e csplatine.

L'électroporation des cellules âugmentede p usieurs m ers de fois la cytoloxicité de la béomycine et de près de cenl fois celle du cisplat ne [13-]41.

Des études m vlvo ont é1é menées sur différents types de tumeurs animaes. L'électrochimioihérapie s'est révélée efLace sJr des ribosarcomes, -élanomes et ca.cinomes chez a souds et le |at. L'ageni chimiothéapeutique peut êire

njecté soit par voie ntrâveineuse soit intratumorale, et les nrpusions électrques doivent ètre app quées dans les m nLrtes suivant I'inject on [15].

Dans la pluparl des éiudes c niques menées [16], es tumeurstraitées étaient des mélanomes. llressort que la

voie inùatumorale donne un pourcentage de réponses comDlètes olus élevé or.re la voie inlraveineuse, Des résultats similaires oni été obtenus âvec d'autres tvDes de tumeurc.

Récemmeni le projei ESOPE, une etude prospective, non 'ardo.nisee et mullice riqLe. a évêrJé a rêporçÊ au trâ tement en fonction du iype de tumeur, de l'agenl cytotoxique, de La voie d'admin stration et du iype d'é ectrodes ut lisées [14.

Acluellement, l'éleclrochimiothé€pie constitue un traitement de seconde inlention des tumeurs cutanées ou sous-cutanées après léchec complet ou part e des stratégies de traitemeni convent on nelles. I s'agit principalement de métastases cutanées muliiples de mélânomes qui, de par leur nombre ou euf localisation, ne oeuvenl è1re ooérées.

Afin d'âccroître e champ d'applicaiion de l'éectrochi- miothérapie, les recherches se poursuivent en vue, par exemple, de a combiner à la rad othérapie, ou de dévelop Der des é ectrodes endoluminaes oour le iraiiement de

La vaccination intrademique par électroporation d'ADN La peau est une cible séduisante Dour l'administration d'antigène et l'immunisation [18]. Banlère physique mais également immunologique, elle contient de nornbreuses ce lules immunltaires el présente par conséquent un grand

ntéfêi dans e cadre de la vaccinaiion. Les ce ules transfectées de la peau exprment à court terme l'antigène d'intérêt, ce qulpeut menefà une réponse immunece ulaire fiH1)evou humofale i[h2) f,sule 3).

. . ù . r i r , i ! : i , . r ! . i

. - ' ) . . r : rt,: f l r < r . e Î . i i r . L l È , c i . j . 1 . , ' - : 1 ' 1 ' . ' i . : . . . . i r . f r r r : r i : i J l l a r i : : l < j : ; i l i i \ ' . . , 1 " ! l i i a a i " \ , , . r , l l , ' r l r : j 2 l

En 1992, ilaéié démoniré qu'une réponse lmmunecontfe l'hormore de croissance humaire pouvat êtrê induiie en lntroduisant dans la peau de sours e gène codani cette protéinell9l. La fasablité de l'immunisaton cutânée par ADN pour lâ production d'anticorps monoclonâux et pour lâ vaccinaton contre diiférenls antgènes (iniuenza, hépat te B, VlH...)a ensuite éié coniimée-

Après inject on ntradermique de L'ADN plasmidique, l'éectroporaton âccroîi de deux ordres degrandeur,"nv ron l'expression d une proié ne. De ce fait, e e permet d'obten I des réponses immunes plus marquées contre la proté ne Alo€ quel --rr.isa ioi par ir_eclion depro(éine reco-- binanie permet L'obtention d'une réponse orientée Th2, la

l'ociuo lé chlmlque fwrieÊmois 2009 n' 327 328

(4)

Tab eau - Synthèse et comparason desd€ux mo;es d adminstraliôn

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Fâble ntensité m nules-he!res E ectrom grat on Eectro-osmose Princ palement la pea!

adm n slrat on transdermqle et tôp qle de médicame.ts

Mon tor ng fon n!âsii

lnpL sions de haul voltâge

us-ms

P e m é a b i l s a l o n d e s b c o u c h e s p d q ù e s Pote.tie iêmènt to!s les ôrgânes

Electroch m ôth-êrapre Adm n slrâi ô. de plasm des

prédominanced'lgc2aaprès nrnr'rnisation pareleciropora lion ntraderm que d'ADN suggère une réponsê de typeThl [20]. La loca saton de 'ântgène, iniracellLlâre après éec troporaiof et exlracellularre après inieclion de la proté ne dans letissu, poLrrraii expliquercette diiférence [21]. De plus, des résultais récenis montrent que 'éeciroporatpn pernrêt d'obten r une réponse contre une protéine même faibement immunogène. Des anticorps anti ucférase sont r.esLrres après é ectroiransferi ntradernr que d un plasmide codant ( e  piolêrre mode e. -â q soli îdêtectalr e5 âo'êc rr.ê.

iion ntradermique seule 1221. Des études clinques sont acluelement en cours pour e iraitement, entre altres, des cancers de la prostate ei des méanomes.

L'app ication de courants électriques est, ei ce depuis pluseurs d zarfes d'années, considérée comme un rioyen inlûessani pour I'admin stration cuianéede pl ncipesactfs.

Deux lechniques ont été délaillées ici : l'lonophorèse ei Ces techn ques se d stinguenttout d'abord par I intensrié des couranis appliqués. Dans e cas de lionophorèse, on ut lise des courants de fa bes lntensiiés et tfès ben toéfés, qui permettent d augmenter le passâge de nombreuses molécu es à travers la peau. Pluseurs dispositfs, comme le Lidosite@ ou llonsyso, sont cl'â leurc délà commercialisés.

Lélectroporaion repose sur l'applicaton de champs élêclriques d'intensités élevées mais de coudes durées. Elle pelmei au médicanrent d atteindre e ml eu nÙacellu aire par une perméabilisalion lranstoire des membranes.

De par ces caractéristiques, ces deux méthodes mènent à des applicaiors totalement dislinctes (iabieau /).

lll HêdgGn J Guy RH tarsde'mê, dtù, d.t)rcry Marce Derket.

t2l Na kA Ka a Y N. Guy R H Transdemaldruq d€ vêry. ôvercomingthe s k n s b a r € r r u n ô t i ô n P S S I 2 0 0 0 3 p 3 1 4

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ReEôt.t Aùesthesia and Pan Medtdnè.?oo1 26 a 229

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of on€ lr Oh âM one Jôun of C.nt,.tied tutcas'"

Véronique Préat lâùteur catespondant) êst professeur, Gaèlle Vandermeulen el Valentine Wascotte sônl docteurs en scènces pharma.eltques, ei Liévin oaugimont -èst pharmacen dÔctoranl, à Unlersilé caiho que de Lolvâ. Urilé de Pharmace gâenique'.

J r v € E r é c â l h ô l q u € d e L o u v a n U n l é d ê P h â m a . e 93énquê Avenue :ù anue Moun er. 73 UcL 7320 8-1200 B.uxeles (Besqu.)

coùrers v€rônqùe preal@uclouva n b€ l€vn dâùqmonl@!.ouva ô be

ffil l^@) W

D€netA R Vanb€ver R PrêàrV Skn eeclroporalron rorlrâîsd€ma and topca delvêry Adlânced o^]s DetNe.y Rev)e||s 2001. sti Neumann E Schâerer Rld'l€r M. WanqY Holsôhi€der PH.. Gene t a n s f e r i t o n o u s e l y o m a c e r s b y € e . l ô p Ô r â l i Ô n r n h ! h € e c t c f € d s Eot ùlo|e.tt.l Eoio.ty otA. hl2âtrôn Jaun. 1942 1 p 441

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