• Aucun résultat trouvé

Médicaments pour traiter les troubles psychotiques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Médicaments pour traiter les troubles psychotiques"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

Médicaments pour traiter les troubles psychotiques

Les médicaments antipsychotiques oraux utilisés pour traiter la schi- zophrénie, les troubles schizoaffectifs, les troubles délirants et les autres manifestations psychotiques ou maniaques, sont listés dans le tableau de la page 10. Les antipsychotiques parentéraux utilisés pour le traitement de ces troubles figurent au tableau de la page 12.

Choix d’un médicament antipsychotique

• La clozapine est généralement le médicament antipsychotique le plus efficace pour traiter la schizophrénie, mais elle est habituellement réservée aux situations réfractaires en raison de ses effets indésirables.

• L’olanzapine peut être légèrement plus efficace que les autres médica- ments antipsychotiques (sauf la clozapine), mais ses effets indésirables métaboliques peuvent rendre son utilisation inacceptable sur le long terme.

• Les autres antipsychotiques de deuxième génération ne sont pas clai- rement plus efficaces que les médicaments de première génération moins coûteux, mais ils induisent moins de dyskinésies tardives.

• Les antipsychotiques injectables à longue durée d’action peuvent être utiles lorsque l’observance du traitement est problématique.

EFFICACITÉ – Les médicaments antipsychotiques sont plus effi- caces pour traiter les symptômes positifs de la schizophrénie (agita- tion, hallucination, délire) que les symptômes négatifs (apathie, retrait social, diminution de l’affect).

1,2

Formes orales – Les antipsychotiques de deuxième génération sont utilisés plus fréquemment que les médicaments de première génération moins coûteux, même si les études contrôlées n’ont gé- néralement pas démontré un avantage net concernant leur effica- cité, sauf pour la clozapine et peut-être l’olanzapine.

3

La clozapine (Leponex et autres – F ; Leponex et autre – CH, B) est généralement considérée comme le médicament antipsychotique le plus efficace pour traiter la schizophrénie.

4

Elle s’est montrée effi- cace pour le traitement des symptômes psychotiques n’ayant pas répondu aux autres médicaments et a été plus efficace que les autres antipsychotiques pour diminuer le risque de suicide.

5

L’olanzapine (Zyprexa et autres – F, CH, B) s’est montrée plus effi- cace que l’aripiprazole (Abilify et autres – F, CH, B), la quétiapine (Seroquel et autres – CH, B ; non commercialisé – F), la rispéridone (Risperdal et autres – F, CH, B) ou la ziprasidone (Zeldox – F ; non commercialisé – CH, B) pour réduire les symptômes psychotiques.

6

La rispéridone s’est montrée plus efficace que la quétiapine ou la ziprasidone.

7

La palipéridone (Invega – CH, B ; non commercialisé dans cette forme galénique – F),

8

l’asénapine (Sycrest – CH, B ; non commercia- lisé – F),

9

l’ilopéridone (Fanapt – USA ; non commercialisé – F, CH, B),

10

la lurasidone (Latuda – CH ; non commercialisé – F, B)

11

, le brex- piprazole (Rexulti – USA ; non commercialisé – F, CH, B),

12

et la cari- prazine (Vraylar  –  USA ; non commercialisé  –  F, CH, B),

13

des antipsychotiques plus récemment homologués, peuvent être effi- caces chez certains patients, mais leur efficacité et leur sécurité d’emploi par rapport aux médicaments plus anciens reste à établir.

Formes parentérales – Les antipsychotiques parentéraux à courte durée d’action peuvent être utiles pour le traitement aigu de l’agitation associée à une schizophrénie ou une manie bipolaire de type 1. Les antipsychotiques parentéraux à longue durée d’action sont générale- ment utilisés chez des patients avec des antécédents de récidive en raison d’une mauvaise observance d’un traitement d’entretien oral.

Les formulations injectables à longue durée d’action peuvent diminuer les taux de rechute et d’hospitalisation et améliorer l’observance ainsi que les résultats à long terme chez les patients schizophrènes, même si un bénéfice n’a pas été systématiquement démontré dans les études comparant les formulations injectables à longue durée d’action aux formes orales.

14,15

Dans une étude de comparaison directe, l’admi- nistration mensuelle de palmitate de palipéridone (Xeplion – F, CH, B) ne s’est pas montrée plus efficace que le décanoate d’halopéridol (Haldol Decanoas – F, CH, B), qui est beaucoup moins coûteux.

16

Les données relatives aux nouvelles formulations parentérales à longue durée d’action comme le palmitate de palipéridone administré tous les 3 mois, l’olanzapine et l’aripiprazole sont limitées.

17,18

Formes inhalées – La loxapine, un antipsychotique de première gé- nération, est disponible sous forme de poudre à inhaler (Ada- suve – F ; non commercialisé – CH, B) pour le traitement aigu de l’agitation associée à la schizophrénie ou au trouble bipolaire de type 1 chez des patients capables d’utiliser un inhalateur et ne pré- sentant pas un risque de bronchospasme.

19

EFFETS INDÉSIRABLES – Des troubles moteurs, des altérations métaboliques et d’autres effets indésirables peuvent interférer avec l’observance du traitement antipsychotique.

La FDA exige que les monographies des antipsychotiques de pre- mière et de deuxième générations incluent un avertissement en- cadré à propos du risque augmenté de décès chez les patients âgés présentant une psychose liée à une démence.

20

Première génération – Tous les médicaments antipsychotiques de première génération ont été associés à des degrés variables à une dysfonction sexuelle, une hyperprolactinémie, un syndrome neuro- leptique malin, des symptômes extrapyramidaux, une akathisie et des dyskinésies tardives. Le risque de survenue des symptômes ex- trapyramidaux et de dyskinésies tardives peut être minimisé si le dosage vise la posologie la plus faible à laquelle des effets extrapy- ramidaux légers font leur apparition.

21

Quelques effets indésirables relatifs des antipsychotiques de deuxième génération

Médicament Diabète Prise de poids Symptômes

extrapyramidaux Allongement

de l’intervalle QT Elévation de la prolactine

Aripiprazole ± + ++ ± –

Asénapine + ++ ++ + ++

Brexpiprazole * + ++ + – ±

Cariprazine * ± + +++ – –

Clozapine ++++ ++++ ± + ±

Ilopéridone ++ ++ ± ++ ±

Lurasidone ± ± ++ ± ±

Olanzapine ++++ ++++ + + +

Palipéridone ++ +++ +++ + +++

Quétiapine ++ +++ ± + ±

Rispéridone ++ +++ +++ + +++

Ziprasidone ± ± ± ++ +

* Expérience limitée

(2)

La chlorpromazine (Largactil – F ; non commercialisé – CH, B) pro- voque fréquemment une sédation, une hypotension orthostatique et une prise pondérale, ainsi que des effets indésirables anticholiner- giques et occasionnellement extrapyramidaux. L’halopéridol (Haldol – F, CH, B) et la fluphénazine (non commercialisé – F, CH, B) provoquent moins souvent une sédation, une hypotension orthosta- tique, des effets anticholinergiques ou une prise de poids, mais ils induisent plus souvent des effets extrapyramidaux. La perphéna- zine (Trilafon – USA ; non commercialisé – F, CH, B), la loxapine (Loxapac  –  F ; non commercialisé  –  CH, B) et la molindone (Moban – USA ; non commercialisé – F, CH, B) sont généralement moins sédatives que la chlorpromazine et provoquent un peu moins de symptômes extrapyramidaux que l’halopéridol et la fluphénazine.

Deuxième génération – Les antipsychotiques de deuxième géné- ration sont associés à un risque relativement plus faible de provo- quer des symptômes extrapyramidaux et induisent moins de dyskinésies tardives et de syndromes neuroleptiques malins que les médicaments de première génération, mais l’akathisie reste un pro- blème.

22,23

Les antipsychotiques de deuxième génération sont asso- ciés à un risque plus élevé de syndrome métabolique, y compris la prise pondérale, l’hyperglycémie et l’hyperlipidémie, que ceux de première génération. Le tableau de la page 8 présente certains effets indésirables des antipsychotiques de deuxième génération ainsi que la probabilité relative de leur survenue.

La clozapine provoque une granulocytopénie chez environ 1 % des patients ; une surveillance hebdomadaire de la formule sanguine est nécessaire. Elle peut aussi induire une hypotension orthostatique, une bradycardie et des syncopes. Des convulsions se produisent chez 1-4 % des patients, proportionnellement à la dose. Une hyper- salivation et une énurésie peuvent survenir.

24

Une hypomotilité gastro-intestinale pouvant être sévère et aboutir à un mégacôlon toxique est fréquente chez les patients recevant la clozapine ; elle peut être responsable de complications menaçant le pronostic vital.

L’utilisation prophylactique de laxatifs est recommandée.

25

Une prise de poids et une hyperlipidémie sont également fréquentes. Une myocardite, qui survient souvent durant les premières semaines de traitement et est mortelle dans 50 % des cas, a été rapportée chez 0,5-3 % des patients.

26

Malgré sa similarité structurelle avec la clozapine, l’olanzapine ne provoquera probablement pas une neutropénie sévère ou des convulsions. Elle induit une prise pondérale et d’autres effets méta- boliques indésirables, y compris un diabète. Une hypotension

orthostatique, une somnolence, une constipation, une hyperlipi- démie, des vertiges et une akathisie peuvent aussi survenir. Des aug- mentations des transaminases sériques ont aussi été rapportées.

Rarement, un syndrome DRESS (drug reaction with eosinophilia and

systemic symptoms) a aussi été rapporté avec l’olanzapine.27,28

Les effets indésirables de la rispéridone incluent un parkinsonisme, une akathisie, une dystonie, des insomnies, une constipation, des vertiges, une hypersalivation, une prise de poids et une élévation de la prolactine (beaucoup plus que les autres antipsychotiques de deuxième génération, sauf la palipéridone, qui est le métabolite actif de la rispéridone). A des doses > 6 mg/jour, le risque de survenue de symptômes extrapyramidaux augmente pour seulement un gain d’efficacité modeste. En plus de l’élévation de la prolactine, les effets indésirables de la palipéridone incluent des symptômes ex- trapyramidaux, des nausées, une somnolence, des vertiges, une ta- chycardie et un allongement de l’intervalle QT.

La quétiapine provoque fréquemment une somnolence, des ver- tiges, une constipation, une hypotension orthostatique, une hyper- glycémie et une prise pondérale. Bien que la notice insérée dans l’emballage recommande une surveillance ophtalmologique deux fois par année, l’utilisation de la quétiapine n’est probablement pas associée à la survenue d’une cataracte.

29

La ziprasidone induit rarement une prise de poids significative, une hyperlipidémie ou une hyperglycémie. Ses effets indésirables in- cluent une somnolence légère à modérée, des symptômes extrapy- ramidaux et, occasionnellement, une excitation paradoxale. Un allongement de l’intervalle QT a été rapporté, mais une étude post- commercialisation menée auprès de > 18 000 patients n’a pas montré de hausse des décès d’origine cardiaque sous ziprasidone, compa- rativement à l’olanzapine.

30

Un syndrome DRESS a été rapporté rare- ment avec la ziprasidone.

31

L’aripiprazole peut provoquer une anxiété, des céphalées, des nau- sées, une constipation, des étourdissements, une agitation et une akathisie. Il est moins susceptible que la plupart des antipsychotique de deuxième génération d’induire une hyperlipidémie, une hypergly- cémie, une prise pondérale et une hyperprolactinémie.

32

Des pro- blèmes de contrôle des impulsions, comme une alimentation, une sexualité ou des achats compulsifs ont été rarement rapportés.

33

L’asénapine peut induire une somnolence, des nausées, des vomis- sements et une prise de poids.

34

Quelques interactions médicamenteuses avec les antipsychotiques de deuxième génération

1

Médicament Métabolisme/transport Commentaire

Aripiprazole 3A4, 2D6 Des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs puissants du 3A4 ou du 2D6 et avec les inducteurs puissants du 3A4

Asénapine 1A2 L’asénapine possède un faible potentiel d’interactions

Brexpiprazole 3A4, 2D6 Des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs puissants ou modérés du 3A4 ou du 2D6 et avec les inducteurs puissants du 3A4

Cariprazine 3A4, 2D6 Des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs puissants du 3A4 ; l’utilisation concomitante avec des inducteurs du 3A4 n’est pas recommandée Clozapine 1A2, 3A4, 2D6, 2C19 Nombreuses interactions, principalement avec les inhibiteurs et les inducteurs du 1A2 ;

l’utilisation concomitante avec des inducteurs puissants du 3A4 n’est pas recommandée Ilopéridone 3A4, 2D6 Des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs puissants du 3A4 ou du 2D6 Lurasidone 3A4 La lurasidone est contre-indiquée avec les inducteurs et les inhibiteurs puissants du 3A4 ;

des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs modérés du 3A4

Olanzapine 1A2, 2D6, P-gp L’olanzapine possède un faible potentiel d’interactions ; les concentrations sériques sont modifiées par les inhibiteurs ou les inducteurs puissants du 1A2

Palipéridone 3A4, 2D6, P-gp Des ajustements posologiques peuvent être nécessaires avec les inducteurs puissants du 3A4 et de la P-gp Quétiapine 3A4 Des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs et les inhibiteurs puissants du 3A4 Rispéridone 3A4, 2D6, P-gp Des ajustements posologiques sont nécessaires avec les inhibiteurs puissants du 3A4 ou du 2D6 et avec

les inducteurs du 3A4

Ziprasidone 3A4 Les concentrations sériques sont modestement modifiées par les inhibiteurs et les inducteurs du 3A4 1 Inhibitors and inducers of CYP enzymes and P-glycoprotein. Med Lett Drugs Ther 2016 Aug 2 (epub). Accessible à : secure.medicalletter.org/downloads/

(3)

Quelques médicaments antipsychotiques oraux (suite)

Médicaments Formes galéniques et dosages Posologie initiale

adulte1 Posologie

habituelle adulte1 France

Coût 2 Suisse

CHF (€) Belgique

Première génération

Chlorpromazine3 Largactil – F ;

non commercialisé – CH, B

Comprimés pelliculés sécables à 25 et 100 mg

Solution buvable à 4 % en flacons compte-gouttes de 30 ml (1200 gouttes)

10-50 mg 2 ×/jour 200 mg 2 ×/jour 4.68 – –

Décanoate de fluphénazine3

Non commercialisé – F, CH, B Comprimés à 1, 2,5, 5 et 10 mg Solution buvable à 2,5 mg/5 ml et solu- tion buvable concentrée à 5 mg/ml

2,5-10 mg en 3

ou 4 doses 10 mg 1 ×/jour – – –

Halopéridol3

Haldol – F, CH, B Comprimés à 1 et 5 mg

Solution buvable à 2 mg/ml en flacons compte-gouttes de 30 ml

5 mg 1 ×/jour ou

en plusieurs doses 5 mg 1 ×/jour 4.64 25.28

(22.98) 25.80

Loxapine4 Loxapac – F ;

non commercialisé – CH, B

Comprimés pelliculés à 25, 50 et 100 mg

Solution buvable à 25 mg/ml en flacons de 30 ml (1 mg/goutte), avec pipette

10 mg 2 ×/jour 75-200 mg par jour

en 2 à 4 fois 15.96 – –

Molindone Moban – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés à 5, 10, 25 et 50 mg 50-75 mg 1 ×/jour 5-25 mg 3-4 ×/jour – – –

Perphénazine Trilafon-USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés à 2, 4, 8 et 16 mg 4 mg 2 ×/jour 24 mg/jour en

plusieurs doses – – –

Thioridazine5 Mellaril – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés à 10, 25, 50 et 100 mg 50-100 mg 3 ×/jour 100-200 mg

2 ×/jour – – –

Thiothixène

non commercialisé – F, CH, B Gélules à 1, 2, 5 et 10 mg 2 mg 3 ×/jour 10m g 2 ×/jour – – –

Trifluopérazine

Non commercialisé – F, CH, B Comprimés à 1, 2, 5 et 10 mg 2-5 mg 2 ×/jour 10 mg 2 ×/jour – – –

Deuxième génération Aripiprazole3

Abilify et autres – F, CH, B F : comprimés à 5, 10 et 15 mg CH : comprimés à 5, 10, 15et 30 mg B : comprimés à 10, 15 et 30 mg

10-30 mg 1 ×/jour 2-15 mg 1 ×/jour 82.73 185.52 (168.66) 64.04

Abilify et autres – F, CH ;

Aripiprazol Sandoz – B F, CH, B : comprimés orodispersibles à 10 et 15 mg

CH, B : solution buvable 1 mg/ml en flacons de 150 ml

82.73 185.52 (168.66) 64.05

Asénapine Sycrest – CH, B ; non commercialisé – F

Comprimés sublinguaux à 5 à 10 mg 5 mg 2 ×/jour6 5-10 mg 2 ×/jour6 – 221.45 (201.32) 97.66

Brexpiprazole Rexulti – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés à 0,25, 0,5, 1, 2, 3 et 4 mg 1-4 mg 1 ×/jour7 2-4 mg 1 ×/jour – – –

Cariprazine Vraylar – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Gélules à 1,5, 3, 4, 5 et 6 mg 1,5-6 mg 1 ×/jour8 1,5-6 mg 1 ×/jour – – –

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

1. Posologies initiale et d’entretien pour le traitement de la schizophrénie. Un ajustement posologique peut être nécessaire en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.

2. Prix pour 28 jours de traitement à la posologie la plus faible pour un patient adulte. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

3. Egalement disponible sous forme parentérale.

4. Il existe une forme galénique de loxapine en poudre pour inhalation (Adasuve – F ; non commercialisé – CH, B) à 9,1mg/dose inhalée, pour le traitement aigu de l’agitation associée à la schizophrénie ou au trouble bipolaire chez l’adulte.

5. La thioridazine est associée à un allongement proportionnel à la dose de l’intervalle QTc et doit être réservée aux patients schizophrènes ne répondant pas à d’autres traitements médicamenteux.

6. Le comprimé doit être placé sous la langue jusqu’à dissolution complète. Il faut éviter de manger ou boire pendant les 10 minutes suivant la prise.

7. La posologie initiale recommandée est de 1 mg 1 ×/jour pendant les quatre premiers jours. La posologie doit être augmentée à 2 mg/jour du 5e au 7e jour, puis à 4 mg/jour dès le 8e jour.

8. La posologie peut être augmentée à 3 mg/j dès le 2e jour.

(4)

Quelques médicaments antipsychotiques oraux (suite)

Médicaments Formes galéniques et dosages Posologie initiale

adulte1 Posologie

habituelle adulte1 France

Coût 2 Suisse

CHF (€) Belgique

Clozapine9

à libération immédiate Leponex et autres – F ; Leponex et autre – CH, B

Comprimés sécables à 25 et 100 mg 12,5 mg 1-2 ×/jour 300-900 mg/jour

en 2-3 prises 59.72 194.22 (176.56) 43.74

Clozapine orodispersible FazaClo – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés orodispersibles à 12,5, 25,

100, 150 et, 200 mg 12,5 mg 1-2 ×/jour 300-900 mg/jour

en 2-3 prises – – –

Clozapine en suspension Versacloz – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Suspension à 50 mg/ml en flacons de

100 ml 12,5 mg 1-2 ×/ jour 300-900 mg/jour

en 2-3 prises – – –

Ilopéridone Fanapt – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés à 1, 2, 4, 6, 8, 10 et 12 mg 1 mg 2 ×/jour10 6-12 mg 2 ×/jour – – –

Lurasidone11 Latuda – CH ; non commercialisé – F, B

Comprimés pelliculés à 40 et 80 mg 40 mg 1 ×/jour 40-160 mg 1 ×/jour – 181.88 (165.34) –

Olanzapine3

Zyprexa et autres – F, CH, B Comprimés pelliculés à F, B : 5, 7,5 et 10 mg CH : 2,5, 5, 10 et 15 mg

5-10 mg 1 ×/jour 10-20 mg 1 ×/ jour 53.30 189.90 (172.64) 46.57

Olanzapine orodispersible Zyprexa Velotab et autres – F, CH, B

Comprimés orodispersibles à F, CH : 5, 10, 15 et 20 mg B : 5 et 10 mg

5-10mg 1 ×/jour 10-20 mg 1 ×/jour 53.30 189.90 (172.64) 46.57

Palipéridone3 Invega – CH, B ; non commercialisé dans cette forme galénique – F

Comprimés à libération prolongée

à 3, 6 et 9 mg 6 mg 1 ×/ jour 6-12 mg 1 ×/jour – 180.75

(164.32) 110.42

Pimavansérine12 Nuplazid – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Comprimés pelliculés à 17 mg 34 mg 1 ×/jour 34 mg 1 ×/jour – – –

Quétiapine

à libération immédiate Seroquel et autres – CH, B ; non commercialisé – F

Comprimés pelliculés à 25, 100,

200 et 300 mg 25 mg 2 ×/jour 150-750 mg/jour

en 2-3 prises – 125.60

(114.16) 68.30

Quétiapine

à libération prolongée Xeroquel LP et autres – F ; Seroquel XR et autres – CH, B

Comprimés à libération prolongée à F : 50, 300 et 400 mg

CH : 50, 150, 200, 300 et 400 mg B : 50, 200, 300 et 400 mg

300 mg 1 ×/jour 400-800 mg

1 ×/jour 67.79 193.40

(179.43) 40.46

Rispéridone3

Risperdal et autres – F, CH, B Comprimés pelliculés sécables à F : 1, 2 et 4 mg

CH : 0,5, 1, 2, 3 et 4 mg B : 1, 2, 3, 4 et 6 mg

2 mg/jour

en 1-2 prises 4-6 mg/jour

en 1-2 prises 21.59 67.00

(60.90) 31.02

Rispéridone orodispersible Rispéridone Sandoz et autres – F ; Risperdal Quicklet et autre – CH ; Risperdal Oro et autre – B

Comprimés orodispersibles F, CH : 0,5, 1, 2 et 3 mg B : 1 et 2 mg

F, CH, B : Solution buvable à 1 mg/ml en flacons de 30 et 100 ml (CH, B) ou de 30, 60 et 120 ml (F)

2 mg/jour

en 1-2 prises 4-6 mg/jour

en 1-2 prises ND 78.75

(71.59) 48.96

Ziprasidone11 Zeldox – F ;

non commercialisé – CH, B

Gélules à 20, 40 et 60 mg 20-40 mg 2 ×/jour 20-80 mg 2 ×/jour ND – –

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

ND = Non disponible. Le prix n’est pas fixe du fait d’accords spécifiques entre les partenaires.

1. Posologies initiale et d’entretien pour le traitement de la schizophrénie. Un ajustement posologique peut être nécessaire en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.

2. Prix pour 28 jours de traitement à la posologie la plus faible pour un patient adulte. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

3. Egalement disponible sous forme parentérale.

9. La clozapine peut provoquer des convulsions et une neutropénie sévère ; elle doit être réservée aux patients schizophrènes ne répondant pas à d’autres trai- tements médicamenteux.

10. La posologie de l’ilopéridone doit être doublée chaque jour pour atteindre une dose cible de 12-24 mg/jour.

11. Doit être prise avec de la nourriture (≥350 calories pour la lurasidone et 500 calories pour la ziprasidone [Gandelman K, et al. J Clin Psychiatry 2009 ;70 :58]

afin de maximiser l’absorption).

12. La pimavansérine est approuvée seulement pour le traitement des hallucinations et des idées délirantes associées à la maladie de Parkinson (Med Lett Drugs Ther, édition française 2016 ;38 :87).

(5)

Quelques médicaments antipsychotiques parentéraux (suite)

Médicaments Formes galéniques et dosages Posologie adulte

habituelle du traitement1,2 France

Coût 3 Suisse

CHF (€) Belgique

Première génération à courte durée d’action

Chlorpromazine Largactil – F ;

non commercialisé – CH, B

Solution injectable à 25 mg/5 ml en ampoules de

5 ml (boîte de 5) 25 mg IM 1.22

(6.10) – –

Dropéridol

Droleptan et autres – F ; Dropéridol Sintetica – CH ; Dehydrobenzperidol – B

Solution injectable en ampoules à F : 2,5 mg/ ml

CH : 1,0 mg/2 ml

1,25 mg/2,5 ml et 5 mg/2 ml.

2,5-5 mg IM ND ND 5.57

Fluphénazine (chlorhydrate) Fluphenazine Hydrochloride Inj USP – USA ; non commercialisé dans cette forme chimique – F, CH, B

Solution injectable en ampoules à 2,5 mg/ml 1,25 mg IM – – –

Halopéridol (lactate)

Haldol – F, CH, B Solution injectable à 5 mg/ml en ampoules de 1 ml,

boîte de 5 2-5 mg IM 0.26 1.75

(1.58) 1.54

Loxapine Loxapac – F ;

non commercialisé – CH, B

Solution injectable à 50 mg/2 ml en ampoules de

2 ml, boîte de 10 50-300 mg

en 1-3 injections IM ND – –

Deuxième génération à courte durée d’action

Olanzapine

Zyprexa et autres – F, CH, B Poudre ampoules de 10 mg. Après reconstitution,

solution injectable à 5 mg/ml 5-10 mg IM ND 15.45

(14.05) 26.10

Ziprasidone Geodon – USA ;

non commercialisé – F, CH, B

Poudre en flacons de 20 mg. Après reconstitution,

solution injectable à 20 mg/ml 10-20 mg IM – – –

Première génération à longue durée d’action

Fluphénazine (décanoate) Modécate – F ;

non commercialisé – CH, B

Solution injectable à 25 mg/ml en ampoules de 1 ml (boîte de 3) et à 125 mg/5 ml en flacons multidoses de 5 ml

25-150 mg IM toutes

les 3-4 semaines 8.274 – –

Halopéridol (décanoate)

Haldol Decanoas – F, CH, B F, CH, B : solution (huileuse) injectable à 50 mg/ml en ampoules de 1 ml

CH, B : solution (huileuse) injectable à 100 mg/ml en ampoules de 1 ml

B : solution (huileuse) injectable à 150 mg/ml en ampoules de 1 ml

10-15 fois la dose orale quotidienne précédente en injections IM toutes les 4 semaines

6.665 35.105

(31.91) 15.535

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

ND = Non disponible. Le prix n’est pas fixe du fait d’accords spécifiques entre les partenaires.

1. Un ajustement posologique peut être nécessaire en présence d’insuffisance rénale ou hépatique.

2. Pour les formulations à courte durée d’action : dose unique en cas d’agitation aiguë ; des doses répétées peuvent être nécessaires. Pour les formulations à durée d’action prolongée : posologie pour traiter la schizophrénie en fonction de la posologie d’entretien orale stable du patient.

3. Prix pour 4 semaines ou 1 mois de traitement à la posologie la plus faible pour un patient adulte pour une forme à durée d’action prolongée, et coût pour une injection unique à posologie la plus faible pour une forme galénique à courte durée d’action. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

4. Coût d’un flacon de Modécate à 125 mg/5 ml.

5. Coût d’un flacon d’Haldol Decanoas (CH, B) à 100 mg/ml et de deux flacons d’Haldol Decanoas (F) à 50 mg/ml.

Dans les études publiées à ce jour, le brexpiprazole a été associé à moins d’effets indésirables cliniquement significatifs que les autres antipsychotiques ; des insomnies, une prise pondérale, des cépha- lées et une agitation ont été rapportés.

12,35

La cariprazine peut provoquer une akathisie, des syndromes ex- trapyramidaux, des tremblements et de petites modifications des paramètres métaboliques.

36

L’ilopéridone peut causer une hypotension orthostatique, un allon- gement de l’intervalle QT, des vertiges, une somnolence, une séche- resse buccale et une prise de poids, mais elle induit relativement peu d’effets extrapyramidaux, y compris l’akathisie.

37

La lurasidone peut provoquer une akathisie, des nausées, des

symptômes extrapyramidaux et une somnolence, mais elle fait partie

des antipsychotiques qui induisent le moins de prise pondérale.

38

(6)

Quelques médicaments antipsychotiques parentéraux (suite)

Médicaments Formes galéniques et dosages Posologie adulte

habituelle du traitement1,2 France

Coût 3 Suisse

CHF (€) Belgique

Deuxième génération à longue durée d’action

Aripiprazole

Abilify Maintena – F, CH, B F, CH : poudre et solvant pour suspension injec- table à libération prolongée à 300 mg en flacons de poudre + 1 flacon de solvant de 2 ml

F, CH, B : poudre et solvant pour suspension injec- table à libération prolongée en seringues prérem- plies à 400 mg

400 mg IM 1 ×/mois 268.23 482.35

(438.50) 255.23

Aripiprazole (lauroxile) Aristada – USA ; non commer- cialisé -F, CH, B

Solution en seringues préremplies à 441, 662 et

882 mg 441-882 mg IM 1 ×/mois

ou 882 mg IM toutes les 6 semaines

– – –

Olanzapine (pamoate) ZypAdhera – F, B ; non commer- cialisé – CH

Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en flacons à 210 mg, 300 mg et 405 mg de poudre + flacon de solvant de 3 ml + 1 seringue de 3 ml.

150-300 mg IM 2 ×/mois ou

300-405 mg IM 1 ×/mois

UH – 189.62

Palipéridone (palmitate)

Xeplion – F, CH, B Suspension injectable à libération prolongée à 25 mg/0,25 ml, 50 mg/0,5 ml, 75 mg/0,75 ml 100 mg/1 ml et 150 mg/1,5 ml en seringues prérem- plies

75 mg (25-150 mg) IM

1 ×/mois 250,44 554.20

(503.82) 313,42

Invega Trinza depot – USA ;

non commercialisé – F, CH, B Suspension injectable dépôt 3 mois en seringues

préremplies à 273, 410, 546 et 819 mg 410-819 mg IM 1 ×/3 mois – – –

Rispéridone

RisperdalConsta LP – F ; Risper- dal Consta – CH, B

Poudre et solvant pour suspension injectable à 25 mg/2 ml, 37,5 mg/2 ml et 50 mg/2 ml en flacons contenant la poudre + 1 seringue préremplie conte- nant 2 ml de solvant

25-50 mg IM 1 ×/2 semaines 202.25 380.00

(345.45) 168.70

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

UH = Usage hospitalier. Le prix n’est pas fixe du fait d’accords spécifiques entre les partenaires.

1. Un ajustement posologique peut être nécessaire en présence d’insuffisance rénale ou hépatique.

2. Pour les formulations à courte durée d’action : dose unique en cas d’agitation aiguë ; des doses répétées peuvent être nécessaires. Pour les formulations à durée d’action prolongée : posologie pour traiter la schizophrénie en fonction de la posologie d’entretien orale stable du patient.

3. Prix pour 4 semaines ou 1 mois de traitement à la posologie la plus faible pour un patient adulte pour une forme à durée d’action prolongée, et coût pour une injection unique à posologie la plus faible pour une forme galénique à courte durée d’action. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

GROSSESSE – Les données relatives à l’utilisation des médica- ments antipsychotiques pendant la grossesse sont limitées ;

39

aucun ne s’est montré tératogène. La chlorpromazine a un temps été uti- lisée pour traiter les nausées matinales, apparemment sans térato- génicité. Les fœtus exposés aux médicaments antipsychotiques durant le troisième trimestre de la grossesse sont à risque de pré- senter des symptômes extrapyramidaux et de sevrage après la nais- sance. Les risques d’hyperglycémie et de prise pondérale sont plus importants avec les antipsychotiques de deuxième génération, qui ont été associés avec un poids élevé à la naissance et des bébés de grande taille pour leur âge gestationnel.

40

Références

1. Fusar-Poli P, et al. Treatments of negative symptoms in schizophrenia:

meta-analysis of 168 randomized placebo-controlled trials. Schizophr Bull 2015;41:892.

2. Möller HJ, Czobor P. Pharmacological treatment of negative symptoms in schizophrenia. Eur Arch Psychiatry Clin Neurosci 2015; 265:567.

3. Leucht S, et al. Second-generation versus first-generation antipsychotic drugs for schizophrenia: a meta-analysis. Lancet 2009;373:31.

4. Stroup TS, et al. Comparative effectiveness of clozapine and standard anti- psychotic treatment in adults with schizophrenia. Am J Psychiatry 2016;173:166.

5. Meltzer HY, et al. Clozapine treatment for suicidality in schizophrenia: Inter- national Suicide Prevention Trial (InterSePT). Arch Gen Psychiatry 2003;60:82.

7. Stroup TS, et al. Effectiveness of olanzapine, quetiapine, risperidone, and ziprasidone in patients with chronic schizophrenia following discontinua- tion of a previous atypical antipsychotic. Am J Psychiatry 2006;163:611.

8. Palipéridone pour le traitement de la schizophrénie. Med Lett Drugs Ther, édition française 2007;29:29.

9. Orr C, et al. Asenapine for the treatment of psychotic disorders: a systema- tic review and meta-analysis. Can J Psychiatry 2016 Aug 1 (epub).

10. Ilopéridone – un autre antipsychotique de deuxième génération. Med Lett Drugs Ther 2010;32:21.

11. Lurasidone pour traiter la schizophrénie. Med Lett Drugs Ther, édition fran- çaise 2011;33:21.

12. Brexpiprazole pour traiter la schizophrénie et la dépression. Med Lett Drugs Ther, édition française 2015;37:130.

13. Cariprazine pour traiter la schizohrénie et le trouble bipolaire de type I. Med Lett Drugs Ther, édition française 2016;38:66.

14. Rosenheck RA, et al. Long-acting risperidone and oral antipsychotics in unstable schizophrenia. N Engl J Med 2011;364:842.

15. Buckley PF, et al. Comparison of SGA oral medications and a long-acting injectable SGA: the PROACTIVE study. Schizophr Bull 2015;41:449.

16. McEvoy JP, et al. Effectiveness of paliperidone palmitate vs haloperidol decanoate for maintenance treatment of schizophrenia: a randomized cli- nical trial. JAMA 2014;311:1978.

17. Deux antipsychotiques injectables à longue durée d’action pour traiter la schizophrénie. Med Lett Drugs Ther, édition française 2015;37:167.

18. Emsley R, et al. Long-acting injectable antipsychotics in early psychosis: a literature review. Early Interv Psychiatry 2013;7:247.

19. Loxapine en inhalation pour traiter l’agitation aiguë. Med Lett Drugs Ther, édition française 2014;36:40.

20. Liperoti R, et al. All-cause mortality associated with atypical and conven- tional antipsychotics among nursing home residents with dementia: a retrospective cohort study. J Clin Psychiatry 2009;70:1340.

21. Freudenreich O, McEvoy JP. Optimizing outcome with antipsychotic treat-

(7)

L’ÉDITION de The Medical Letter, paraît chaque quinzaine. Abonnement annuel individuel (26 Nos), pour la Suisse, CHF 138.–

pour l’étranger CHF 145.– € 106.– (€ 66.–)*

Abonnement annuel institutionnel pour la Suisse CHF 159.–

pour l’étranger CHF 169.– € 124.–

Edition et abonnements : Editions Médecine et Hygiène, Case postale 475, CH – 1225 Chêne-Bourg Tél. 022/702 93 11 – Fax 022/702 93 55 – E-mail : abonnements@medhyg.ch

Toute reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement écrit et préalable de l’éditeur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. Cette interdiction recouvre notamment l’utilisation de la revue, de nos ouvrages et des textes les composant par tout procédé tel que saisie et stockage dans une banque de données, reproduction ou trans mission par quels que moyens et formes que ce soient : électronique, mécanique, photographique, photocomposition, cinématographique, magnétique, informatique, téléma tique, ainsi que par tout autre moyen existant ou à créer. En conclusion, toute représentation ou adaptation par quel que procédé que ce soit constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal.

22. Ryu S, et al. Tardive dyskinesia and tardive dystonia with second-genera- tion antipsychotics in non-elderly schizophrenic patients unexposed to first-generation antipsychotics: a cross-sectional and retrospective study. J Clin Psychopharmacol 2015;35:13.

23. O’Brien A. Comparing the risk of tardive dyskinesia in older adults with first-generation and second-generation antipsychotics: a systematic review and meta-analysis. Int J Geriatr Psychiatry 2016;31:683.

24. Fitzsimons J, et al. A review of clozapine safety. Expert Opin Drug Saf 2005;4:731.

25. Every-Palmer S, et al. Clozapine-treated patients have marked gastrointes- tinal hypomotility, the probable basis of life-threatening gastrointestinal complications: a cross-sectional study. EBioMedicine 2016;5:125.

26. Cook SC, et al. Clozapine-induced myocarditis: prevention and considera- tions in rechallenge. Psychosomatics 2015;56:685.

27. FDA Drug Safety Communication: FDA warns about rare but serious skin reactions with mental health drug olanzapine (Zyprexa, Zyprexa Zydis, Zyp- rexa Relprevv, and Symbyax). Accessible à: www.fda.gov/Drugs/DrugSa- fety/ucm499441. Consulté le 8 décembre 2016.

28. Bommersbach TJ, et al. Management of psychotropic drug-induced DRESS syndrome: a systematic review. Mayo Clin Proc 2016;91:787.

29. Laties AM, et al. Cataractogenic potential of quetiapine versus risperidone in the long-term treatment of patients with schizophrenia or schizoaffec- tive disorder: a randomized, open-label, ophthalmologist-masked, flexible- dose, non-inferiority trial. J Psychopharmacol 2015;29:69.

30. Strom BL, et al. Comparative mortality associated with ziprasidone and olanzapine in real-world use among 18,154 patients with schizophrenia:

The Ziprasidone Observational Study of Cardiac Outcomes (ZODIAC). Am J Psychiatry 2011;168:193.

31. Chan VC, et al. US Food and Drug Administration warning about the risk of drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms with ziprasidone.

J Clin Psychiatry 2015;76:e1138.

32. Pae CU. A review of the safety and tolerability of aripiprazole. Expert Opin Drug Saf 2009;8:373.

33. FDA Drug Safety Communication: FDA warns about new impulse-control problems associated with mental health drug aripiprazole (Abilify, Abilify Maintena, Aristada). Accessible à: www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/

ucm498662.htm. Consulté le 8 décembre 2016.

34. Weber J, McCormack PL. Asenapine. CNS Drugs 2009;23:781.

35. Kane JM, et al. Overview of short- and long-term tolerability and safety of brexpiprazole in patients with schizophrenia. Schizophr Res 2016;174:93.

36. Kane JM, et al. Efficacy and safety of cariprazine in acute exacerbation of schizophrenia: results from an international, Phase III clinical trial. J Clin Psychopharmacol 2015;35:367.

37. Kane JM, et al. Long-term efficacy and safety of iloperidone: results from 3 clinical trials for the treatment of schizophrenia. J Clin Psychopharmacol 2008;28(2 Suppl 1):S29.

38. Musil R, et al. Weight gain and antipsychotics: a drug safety review. Expert Opin Drug Saf 2015;14:73.

39. Huybrechts KF, et al. Antipsychotic use in pregnancy and the risk for congential malformations. JAMA Psychiatry 2016;73:938.

40. Gentile S. Antipsychotic therapy during early and late pregnancy. A syste- matic review. Schizophr Bull 2010;36:518.

Erratum

Une lectrice attentive nous a signalé des erreurs dans les nu- méros 23 (4 novembre 2016) et 24 (18 novembre 2016) de l’édition française 2016 du Medical Letter. Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser.

Dans l’article intitulé Glycopyrrolate/formotérol pour traiter la BPCO (Med Lett Drugs Ther, édition française 2016;38:143), le nom commercial correct de la combinaison tiotropium/olodatérol est : (Spiolto Respimat – CH, B ; non commercialisé dans cette asso- ciation – F). Par ailleurs, dans le tableau de la page 144 relatif à la faci- lité d’utilisation des inhalateurs d’anticholinergiques à longue durée

d’action combinés à des BALA, les noms commerciaux pour les com- binaisons tiotropium/olodatérol et uméclidinium/vilantérol ont été in- versés. Il fallait lire : Tiotropium/olodatérol (Spiolto Respimat – CH, B ; non commercialisé dans cette association – F) et Uméclidinium/

vilantérol (Anoro Ellipta – CH, B ; non commercialisé – F).

Dans l’article intitulé Médicaments hypolipémiants (Med Lett

Drugs Ther, édition française 2016;38:147), il a été indiqué que le

bézafibrate n’était pas commercialisé en F, CH, B, ce qui est incor-

rect. Il fallait lire : bézafibrate (Befizal 200/LP 400  –  F ; Cedur

retard – CH ; Cedur et autre – B). Par ailleurs, pour les combinaisons

(page 152), nous profitons de l’occasion pour vous signaler qu’il

existe aussi une association fénofibrate/simvastatine (Cholib – CH ;

non commercialisé – F, B).

Références

Documents relatifs

Le souhait du propriétaire ne sera donc pas satisfait s’il installe les 6 panneaux solaires car la surface maximale de panneaux solaires qu’il peut installer, 36 m 2 , est inférieure

Les patients à haut risque de chutes qui recevaient la warfarine et présentaient des fac- teurs de risque autres que l’âge avaient un risque plus faible pour un critère de

J'ai raconté un épisode, mais ce qui a été le plus important pour moi c'est d'avoir connu le monde de la coopération, le travail de groupe, qui m'a aidé dans mes rapports avec

[5] Profitant d’un si grand malaise économique et d’un si grand désordre moral, les ennemis de tout ordre social, quel que soit leur nom : communistes ou autres – et cela est le

la nature pour ne citer qu’elles et les sciences humaines, qui ont pour objet le comportement de l’Homme au sens large, dans la dimension individuelle et collective.. Toutefois,

Revenons au système linguistique, qui est lui-même un système spécifique, vu sa nature complexe par rapport aux autres systèmes. Les données linguistiques sont traitées

Les techniques d’imagerie ont aussi révolutionné la recherche sur le cerveau et par la même, permis la compréhension des différentes structures, impliquées dans plusieurs

Notre objectif était donc de mettre sur pied une chaire complète d’orthophonie en Algérie, à l’instar de ce qui se fait dans le monde où cette discipline est née.. Le