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Note relative à l'approximation des moyennes géométriques par des séries de moyennes arithmétiques et de moyennes harmoniques

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J.-J.-A. M ATHIEU

Note relative à l’approximation des moyennes géométriques par des séries de moyennes arithmétiques et de moyennes harmoniques

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 18 (1879), p. 529-531

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1879_2_18__529_0>

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NOTE RELATIVE A L'APPROXIMATION DES MOYENNES GÉOMÉ- TRIQUES PAR DES SÉRIES DE MOYENNES ARITHMÉTIQUES ET DE MOYENNES HARMONIQUES-,

PAR M. J.-J.-A. MATHIEU,

Lieutenant-Colonel d'Artillerie, Directeur de l'École d'Artillerie de Toulouse.

D'intéressants travaux de M. Alexéeff (voir Comptes rendus des séances da VAcadémie des Sciences, août 1879, p. 4°3) avaient, depuis quelque temps déjà, attiré l'attention sur une méthoded'extraction delà racine carrée du produit de deux quantités, qui résulte du calcul de moyennes arithmétiques et de moyennes harmoniques successives. M. Lucas vise la même méthode, qu'il croit d'ailleurs avoir été connue des anciens, en proposant la question 1325, ainsi formulée dans la livraison de sep- tembre 1879 des Nouvelles Annales de Mathématiques :

On prend la moyenne arithmétique pt et la moyenne harmonique qx de deux quantités p et q : /?i — ' -j qx = — ^ - , on opère de même sur px et qx, puis sur pt

etq^ et ainsi de suit e, de tell e manière que prt+x = ?

Pq

Trouver Vexpression générale de pn en jonction dep et q-, montrer qu on a p^ > ^2> / ^ 3 > ' • • > V/7?' (it

^ < 7 < ? < V W

La dernière partie de cette question, c'est-à-dire le principe sur lequel repose la méthode d'approximation,

Ann.deMathêmat , '2e série, t. XVIII. (Décembre 1S79.) ^\

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( 53o )

devient de vérité évidente sur la figure bien simple que voici.

Prenons à partir d'un point O, sur un axe, les lon- gueurs OP=/7, OQ = q, en supposant p^>q^ sur PQ = p — q, comme diamètre, décrivons un cercle, et menons les deux tangentes OT = O T ' = \jpq- Le centre Pj de ce cercle fera connaître la moyenne arithmétique pi==- L = OPj ; le point Qi d'intersection de l'axe avec la corde des contacts TT' fera connaître la moyenne harmonique qx = —J-^— = OQ, ; enfin, si du point O comme centre avec OT = \]pq comme rayon, on décrit un cercle, le point X d'intersection avec l'axe donnera OX = yffq.

Le point X étant nécessairement compris entre P4

et Qn onaura/?i> \j pq ^> qi%

Si la même construction est répétée avec les points V^

et Ql5 le point X ne changera pas, attendu que

on aura donc encore

et ainsi de suite indéfiniment.

Le rayon - [pn— qn) du cercle qui renferme toujours le point X suit une loi de décroissance plus rapide que celle d'une progression géométrique dont la raison serait -y car le diamètre de rang n est plus petit que le rayon de rang n — i, d'après la figure.

Quant aux formules qui expriment les quantités /?;o qn

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et -(pn— qn), elles peuvent être données sous une forme concise, en se servant des notations que je vais indiquer.

Représentons par S2» la somme des puissances de de- gré in des racines de l'équation

et par D2„la différence de ces mêmes puissances, de telle*

sorte que

et

2"

On aura, en vertu des propriétés des fonctions S2« et D.2„,

pq D2»-« i—

I N

= D a/ = l S8-»Da-« ) ^ ' Ces formules sont générales, pourvu que la valeur de S2A soit prise égale à i lorsque l'exposant k de 2 devient négatif dans l'indice.

flotc. — La même question (1325) a été résolue par M. H.-J. Kiantz.

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