L'Educateur n°19 - année 1958-1959

FÉOÉRATIOH INTERNATIONALE DES MOUVEMENTS O'tCOLE MODERNE

30 Juin

1959 19

..

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R e vu e pédagogique bi . mensuelle de l' Institut Coopératif de l'École Moderne

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lllio.nnu-lJ.CJ.U6 W maintenant aux p/ufdicaüo.m de t' ^!l. e. ^{E. JK.}

p/oa'i l'annk 1959-196()

L rmUCATEUU ^ct~uA Ivld va1 mvlo P~Uti

d ~mD~1tan1~ o~µp.ém~nts

TECHNIQUES DE VIE ( Fondements phi los 0-

ph iques des Te~hn1ques

F1e1net - tous ies 2 mols)

~ IPLIOTHEQUE DE TRAVAIL ( tous les 10 j..iuis 30 n pa1 an ' Il T T

LA GERDE

' &upp1ément BT 20 numéros pa1 an '

( m~nsue11e ave~ supplément.'

J, ART ENFANTIN ( 1 tvue pa1a1ssant tuus les

t 1 imest1 es sous la dll e<:.t1on d Ei1se Freinet RemplaLera

les Allum:. d Enfant.i; \

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Ce 11111•é1·0 est. le rl•!I nie:· '• i'•t1·ai.t1·e :·0111· 1 m111éc scolaire c11 cou1·s. I.e vin~tl?-111e 111u1:éro paraitra co111:·c 'l 1 111«lin,1i1··~ ~1va11t lit 1·c::trée l•Otu· vous uppnrt.P.J' 1111 cel'l,ui11 11or1-·

IJ1·e de doc1u:-cnts et. tic! rp1•sc.i·~11c11·c11!.~ •11".:,1'11ts

Notre r·evue C()l]ll:encee en octohr~ sous de L1·i>s n'a11vais aus:,ices et clans 1U1e atll'os- Jlhl-1 P 1 rtPr i détresst! lc!s t ,1.llèe s awéJ ioranL :u1 !\11· et ': n:esure que nous 1·e t1·ouv ions

,..,,.,. 1 ltC lll'P11:;r :-cl ;ii i ''" · 1 _" ·dT. • j n·~, • •! c..11111·:-. d1~s 1•ossj 1>.ilitPS 11011vel les 1 ic "';"<' J OJ'J'f'l"Cll t.

eL "" '.ra·1.•iJ l·:t 1101¹~ ''"'tirons 1 a1111ec dW..:c nes 1éalis;1lions 1ui <tonneront '. 11ot.rc 1.011

vr•1• "';i i 1111 .. 011••,. J •' J. 111

la 1 ev•i·~ TECHNIQUF-S nF. VIF: 1·ur;n Lr:i tous le::; deux n•ois et le premier 11111·ëro s111·-

tj ra

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la 1>rcr:ii>re q11inz:d1m d•' scptenihre ::ivec u11e rrésenta tion corilfa le ri \ri 1•1 :::•:r; -:1r.

et des études l'o1tlÎélli'e11t:lles di:? ,. \'l"J rJ Vl' J P \le >• CC'IP:-T J'ro1'csse11r tic psyclioln•'.j ^P d•' ~I ... ,., rtrr:· J'rof·~ss~11r :. 1 Fr·C'l•• ·Ir> !'s,\•clml0·~jc de T.yon et cles ai·t.ir:l<'S ,;t•~lt!~ "t ¹:is 1:11sslo11s .le non L•1'E:HLX caa;aru.ies rP.ttc l'PV11P co11&l.it11era vrR.il':ent le l ie11 <le re11co1:trc et, de r;rn1f'1·n11l,ll.ü11• •'•· f ""s lP.s '''"'l'"""'"'s j"·!•r.i"' s .111 léc;1.J.1~c d 111><:? "~.:·u!.n:.!je pli 11r l"!"I; ra~

' (, Ill' \l'·Pt l•I::' J.f f r111:f;PI' J ). "_ÎP.

'!'1•01· 1··~ -•·11::; - P.t l'a1·1·01::- '!oc1e1·11e su11s Jrs c01111a1tr1::: !'"' courent les 1·cvues depuis tre11te fois en VRin cont1·e les4uelles Lif'ication. TECIJNI~VES D~ VIF

1111J ,!jJ·c en 1·1" (:l • .u1t les erreurs P.t les c1·iU•111Ps :11j

uns et. sur les.1uelles nous nous SOl'tl'es ex!'li1J111!s t.u1t <!e nos réalisations elles-mé'mes apportent apaiseirent et jus-

s arpli< 1era il i111poser la vérité

Mais il faut r1ue nos camarades soient noir.breux '; s abonner et ': faire connaitre au

f

tour d eux une revue qui les servira en rrofondeur.

Nous reprendrons en septembre la 1~ublication de tex tes, dessins et docun:ents d en fants tant par la nowelle revue L ART ENFANTIN que vous présentera elle-n!en:e Elise FilEI!\'El' et dont vous devez fa.ire w1 succ~s que par l ·amélioration de la revue LA GERBE

<Jui donnera désormais. tous les mois; seize pages de GERBE ACTUALITES avec tex Les cl· en- fants de divers niveaux et de classes de tous degr·és. Tous nos camarades clotvent. s y abon- net'.

I l nous faut une docunenta.tion <le base sm· nos techniques. docuuentation que nous

avons réalisée pendant vingt ans de recherches coopératives et qui fait 1 inépuisable ri- chesse de nos BROCHURES D EDUCATION NOUVELLE POPULAIRE - Cette édition étant par- tiellement é])uisée. nous en reprenons 1 édition par la. publication d tme série de livres ECOLE MODERNE qui continuera la série amor·cée avec L ECOLE AIODERNE FRANCAISE et LE JOURNAL SCOLAIRE. Nous sortirons cette année trois ou quatre de ces livres Ils seront adressés en supplément à tous les abonnés EDUCATEUR qui les auront gra.tuiten:ent. Nouvelle raison de vous abonner nombl'eux à 1' EDUCATEUR.

Et enfin avec les ntlil'éros spéciaux pour jeunes et débutants dont vous venez de re- cevoir ^lU1 prototype, nous revc1Tons nos fo111lelllCnts techniques pow· mettre toujours plus il la ]'>Ol'tée de l'ensemble des maitres, nos définitives réalisations d ·Ecole Moderne·

Par la publication de nos CAHIERS AUTO-CORRECTIFS DE CALCUL ·~ nous nous orien~·

·tons également vers la préparation des outils .nouveaux de l?F.Cole .Populaire, afin.que nos Techniques cess~nt d¹étre le privilège de .quelques initiés mais imprègn~nt peu à peu et

influenc~nt la grande masse des écoles. ·

Nous pouvons aujourd hui faire des projets pui~que nous s<X!llles en mesure de les réa~

liser, Nous avons.. pour ce faire, les possibilités techniques et finpncières, les machines nécessaires et le personnel d.évoué auquol nous nous plaisons à rendre encore holllllage.,

Et nous avons surtout la grande richesse de nos milliers de collaborateurs. Notre revue n'·est plus en mesure déso1'Dlais de suivre par. le détail Pintense activité, dans tous les domaines, de nos cama.rades et de nos groupés ~ stages,. organisation d'expositions.- celle dont nous rend.ra canpte Suz(llU'le DAVIAULT en est t.m nouveau prototype.- participation à tous les mouvements et à tQutes les oeuvres laiques, rélations âvec les pays étrangers? échanges et visites,. action auprès des jeunes"

C est toute cette in:men.se bonne volonté· qu'il nous faut mobiliser et nourrir le plus possible. Les Cahiers de Roulement ont été précieux pour le resserrement de nos relations à· la base. Il nous faudra· les · cont,inuer et les étendre pour .que 1¹ensemble de nos camarades s'habitue à. participer activement A un des plus importants et des plus puissants mouvements coopératifs de notre époque.

C est sur cette note d ·optimisme et d respoir que nous vous disons A tous

BONNES VACANCES et à fin a?l'.it début septembre J

C • . FREINET

.- 2;-

499-5

JOURNEE PEDAGOGIQUE DU TARN

" Vous avez ranimé la flamme .1 " a dit en plaisantant et en s'adressant à not"• tre ami DEL BASTY, un Inspecteur P1· ima ire du Tarn.

Il ne croyait certainement pas si bien dire. Tous les camarades du groupe Tarnais avaient éprouvé un réel plaisir .à se retrouver ce matin du 4 juin dans la

fièvre des derniers préparatifs. Mals ce Plaisif compta bien peu .à côtd du récon- forL provoqud par le succès de cette jour- née.

Tout le monde y avait mis du sien, Mr. FIEU, Inspecteur d:Académie, malgré un emploi du temps surchargé, avait tenu à ouvrir la séance du matin et à présen- ter à ceux qui l'ignoraient encore, notre camarade DELBASTY

Aux c ôt ds de l1M. GUILHEM, Inspecteur Primaire, et l1ALATERRE, délégué Aveyron- nats. on ret.rouvait à 10 H 30 très préci- ses. TAURINES, délégué dépar-temental du Tarn et BONNET du Centre de document.atlon Pédagogique à qui l 'Ecole Moderne doit adresser des remerciements pour son aide, ses capacités d:organisateur, ses conseils

judicieux,

Bien entendu, tous les camarades du groupe étalent là dans cette salle de la liaison des Jeunes, autour de Cdci1e CAU- QUIL.

Nous avions prdvu 50 à lOO auditeurs, Nous ne trouvâmes plus assez de sièges dans toutes les salles vois 1nes et les ret,ardatalres durent. suiv1·e debout. la cau- serie de DELBASTY à qui nous avions deman- dd de parier de l;Ecole Moderne, de son esprlt., de ses t.echniques,

I l s ¹en tira avec ce talent naturel que vous lui connaissez, que nous aimons, et nous sommes persuadés que personne, dans 1¹audlto1re, ne pouvait nler la sin- cérité de ses arguments. son style direct et imagé, la vigueur de sa critique et la chaleur de son enthousiasme firent mer- ve 1 lle.

Nous avons passd là un excellent mo- ment.

Mais comme le dit DELBASTY, i l était dlfficlle, voire 1mposs1ble, de Pl'dtend1·e exposer tout ce qui nous t.lent à coeur', à nous, partisans d'une école de progrès

MENARD, Le Pallet ( L.Atl.) délégué dép •. recherche pour son frère lnst.

a·u tfaroc un matériel d'imprimerie à l'Ecole C. 10 ou 12 occasion. Lui

faire offre.

et de vie ; midi arrivant, 11 donnait ren-

~ 9ez-vous à tous ceux qui pouvaient être in- téressés par celles de nos techniques par- ticulièrement goûtées dans nos classes com- me l~ correspondance scolaire, 1¹explolta- tion du texte libre, le dessin 11bre0 les travaux manuels

Il Y eut dotic des ateliers oh travail- lèrent normalement nos élèves. Nos petits démonstrateurs furent très entourés. Tout a très bien marché.

Les visiteurs, parmi lesquels nous avons eu le plais 11' de remarquer que iqu,,s jeunes filles de 4ème année de l"Ecolt Nor- male d'Albi, s¹intéressent comme il se doit aux démonstrations mais témoignent aussl un intérêt non dissimulé pour la façon de fai- re un cahier de vie, de mener la correspon- dance scolaire, l'apprentissage de la lec-

ture et l'exploltatlon du texte libre. Nos camarades du groupe se dépensèrent de leur mieux pour satisfaire les curiosi-

tés~ répondre aux nombreuses questions et HALATERRE en profita pour recueillir un as- sez grand nombre d'inscriptions au stage de Mur de Barrez.

Dols-Je préciser qu'il faudra, l¹an prochain, prévoir des locaux plus spacieux.

Dans les Jours qu1 suivirent, un arti- cle sur deux colonnes eL quatre grandes photographies devaient signaler dans le Jour- nal rdgional " La Dépîche "• la réussite de cet te J ou1·n~€( E .M,

Un autre suc.cès à portel' à l:act1t des Techniques Freinet., et tout particulièrement du dessin libre, ce sont, comme l'LA l¹a dit, les incontestables progc·ès constaLés dans les exposlt.ions départementales de des- sin.

Et maintenant rendez-vous au Mur de Barrez i

PAUI.HIES

St Benoit de Carmaux

(Tarn )

~---B.T. à para1"tre ; 437

438

L"ESPERANT0₀ par L. LENTAIGNE (dé- but iu.11 let )

LE PONT DE LA BALME. par L. LAGIER- BRUHO ( en septembre)

400-6

SIMPLIFICATION DE L¹0RTOGRAFE

LE MOUVEMENT EN ANGLETERRE O.R.

Sl la Place ne nous dtalt pas 11m1tde. nous pourrions prouver que les pays ob l'orto- gf'afe n dv01ue pas avec la langue par1de sont très rares et que partout. ailleurs on a la preu- ve que les a1·gument:s contre la s lmPlif lcatlon n iont aucune va1eu1·,

L·exemple de la Tu1·qu1e ser·a1t icl pal'ticul1èrement d1oquen1 . Donc, l'anglais et le rran9a1s sont les seules langues très rdpandues qut soient en pane.

En Angleterre~ 11 i a deus mouvements :

» la I L,A Iwnivursal Langv11g Asohs1yshon) qui n'a pas tenu un compte suflsant de& c.a1•actd1 istiques propres à 1¹angia1s.

" et 1a S S. S ( Sîmpl \f 1ed Speling Sos 1ety, 37, Man or Farm Road, B1 tterne Park à

Southampton (Angleter-re)

Cèttf dernière association a dtud1d un projet très sdr1eus.Ele a publid des brochures qu'on pouralt traduire en f1an9a1s, 1.ar les arguments en seraient valables pour nous :

11 Sur 1 histoire de 1 :ortografe "

"J'ai apris à ortoarafier "

Il r.'argument étimologique Il

11 L:argument estétique ¹¹

"La meilleure métode d'enseignement pour la lecture et 1 :écriture etc ••• ¹¹

Une sd1 ie ùe ¹ eu1 llets done les • avant.age::i d iune urtog1 aie ¹ at ionèle ft Gagner du temps - Ense1gnemt:nt . .-at.1un1H - Mei11eu1 enseignement de nut1·e langue et de notre litdratuce et ent1n: 1·ang1a1b <.,ûJllllie langue de re1at.tons unlve1sè1es

Le Lou1. est pul>l1d 1::n 01tugl'ate &1mp11l'tde et nous ¹ ret1·ouvons le ddduub1ement des conson1::b, des 1èt.res "grèques "qu1 ne se prononc,ent pas, et. (ddJà) 1¹unlficat.lon des va- leurs de& lètreu •

Pet tt exemple

" In dhe rnt e1 ests 01 ettmoloJy we aut. tû spel as we pronouns ~

w .w

SKEAT

St nous en Jugeons par la liste imposante des personalltds qu1 apulent le mouvement 11 ne nous 1esre qu"à c.,rier n AU!, RCET ; "et à souhalte1 bune rdu::>site à nos am1u.bt·1- 1.an lqueM

·R. LAILFJIAND

vrn

Er LAN'IAGE (OR) . -

I l faudral1, dépouille1 et c,oment.er

ve n~ 87 à une 1 evue toujou1 s si intéressan·~ . • , le meme pom les non-spé;aalistes Elle m é' 11 e b i en son t i t 1 e

Pou1· nous en tenir au souci pédagogi- que. s1gna1ons l 'article de J Beamomont

&u1 ^le& comptines et formulètes. Il 1 men-

t 1one l émission de Philippe Svupault. à F'i ance II le dimanche à 13 H 15 Il re-

g1 ète ensuire que les cadences ma~iques "

ne Pt vh)QUt:.nl QU un réf lëxe sentimental et n,in une vUl 1osité p1us sérieuse une com-

Pt éhtnsion p1us pr vronde ·

Il fa1l ensuite la d1st1nction entre ies vümptines EL les chansons QUI acompa- gnenr. les Jeus

Enfin 11 examine quelques envois das le~teurs de la revue . ~ 1. 2.3 nous

11 ons au bol& " - " Marguerite· de· Paris 11

'' Une pvule sur un mu1 11 - '' Pome de rel- nète et pome d"apl " A propos de cète der~·

nière- je dvls signaler que si j'ai apris 1e début sous cète forme J =en disais la su1Le corne en Walonie belge : " tapis, La- pis rouge ¹¹ ce QUl prouve la Justesse des rema1que& qui acc,ompagnent cète comp-

tine

L'auteur met en ga1·de contre des in- terprétations fantals1sles, en donant pour exemple : ¹¹ Tant té clu ". Heureus encore que la l.raduc.tion " Tends tes clous " n' ait pas été plus grivoise

Le numéro de juin de ESPRIT traite plus part1cu11èrement de la question des loi~

sirs à 1¹ Ecole et hors de lt E<;ole.

HORIZONS (juin) contient c,omme à l•or- d inaue un c,ertaln nombre d articles intéressants pour nous : le peu- p1e des abeilles - les voyages 1nterplané- ta11·es

IES CAHIERS PEDAGOGIQUES de !~enseignement

du Second degré ( n• de juin ) avec entre autres un article sur ENSEIONE>IRNT ET POESIE de Mo J. DUVAL Insp;, Gl.

Nous persistons à penser que notre longue expérience serait toujours valable au second degré et que les élèves de ce degré comme les nôtres, s~initieraient

. 651

mieux à la poésie s1 on leur donnait l "oc- caslon. le gout et le désir d·écr1re eux-

m~mes des poèmes

c

est en forgeant QU on devient forgeron

c.r.

Nous avons reçu ;

,. Aux EDITIONS DU SEUIL ; Coli, Zodiaque André Barbault Verseau - André Barbault ; Poissons

,. Henri IACIE Regards neuf's sur l'a- viation convnerciale

,. à L'AMITIE PAR IE LIVRE : Ltrlov ic ~rassé

Contes en sabots

*

Dr, Germaine UONTIŒUIL - STnAUS : lA jeu- nesse devant l'éducation

~exuelle ( Ed. du Sacarabée Paris,)

*

W. CERAM savants

Des dieux~ des tombeaux:, des Lib. Pl on )

• François VERGNAUD : Sahara coll. Petite Planite (.Ed, du Seuil )

,. M. RUSTANT : 1 ~Automation ( ses conséquen- ces hll!laines et sociales ) ( Ed. ouvrières )

*

G.A. AS'IDE : Hemingway par lui-meme (Ecrivains de toujours0 Ed. du Seuil)

• Erick H. ERIKSON ;·Enf'ance et Société ( Delachaux et N1estlé,

1:>

_V

Corriger sans punir • ~. N ¹es t-ce pas le souhalt de tout éducateur ? Aussi lira-t-on avec profit le remarquable ouvrage du Dr André BERGE qui vient d¹€tre réédité dans la collection " Carnets de Pddagogle Pratl~ue "

L'ECOLIER DIFFICIIE, L¹EX;f1Œ ET LES DEFAUI'S DE L?ENFANT

( Editions Bourrelier Paris )

652

THEATRE POUR IES JEUNES .- La Ligue Fran- çaise de l'En- BEigneroent ( U.F.O.L.E.A.) vient d'éditer

" Les Cahiers de l'Education Permanente "

dont la série n Educat.ion a1·tistique " in- téresse particulièrement tous les anima - teurs de foyers culturels et oeuvres post et péri-scolaires.

Il s agit d ·une brochure de t20 pages consacrée au ¹¹ Théâtre pour 1es Je~nes "• due à Raoul HAS et compo1LanL . out1e deux DIVERTISSEMENTS mimés quatre adaptai.ions d'beuvres classiques ou paraclass1ques trop méconnues des XV⁰ • XVI⁰ et XVI I⁰ s iè- c les !

LA FARCE DE PATHELIN

LA FARCE DES TROIS AVEUGLES LA COMEDIE DES ESPRITS - LA COMEDIE DU PENDU

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RECTIFICATION

le stage du Sud-Ouest ( MUR DE BARREZ - Aveyron ) aura lieu du mardi 1er septembre au dimanche 6 septembre au soir - ( accueil à partir du mardi après-midL) . la fiche d inscription définitive et le droit d; inscription sont à envoyer ( avant le 15 juin ) à 1 · adres- se suivante : 1.:rue Denise VERNET 17. rue Miramont DECAZEVIIJE (Aveyron) C,C.P. 187.93 'IOUIJJUSE. Pour tous renseignements complémentaires; s: adresser ~galement ô. Mue Vernet.

Léger retard pour les B.T.T.

Une BTT double de DELEfü1 pal Li1a les premiers jours de juillet. ainsi que la BTT de JAEGLY . ¹¹ ":A b'vi •. )¹

Les deux dei n rers numéi·os vous par- viendront début septemb1e

A QUI APPAfiTIENT

LA GERBE

Le numéro 9 du mols de juin sort.

ces jours-ci. Le numéro 10 so1·tira dé- but. sept.embre

( retour de congrès )

Une tentw·e représentant une scène de neige; sldeurs~ soleil, sur fond gris~ bordée de velours bleu. dimensions approximatives 1; 10 x 0₇80? La réclamer à la C.E.L.

919

DISCANALYSES

•

MUSIQUES OCCIDENTALES DU

xx ·

SIECLE

(suite)

10 INDISPENSABLE , Béla BARTOK Dive1·t 1mento pou1· orchestre .à coi des .. Concerto pour alto et orchestre. CLUB NATIONAL DU DISQUE 6 (30)

Cettt! gravure m'est pa1vtnue sans not1~e expllcat1ve un oubli sans doute. Je donne né- anmoins quelques in1ormat1ons. Le divertimenLo a été écrit en 1939, c'est une manière da- g1andiss&ment du quatuor à ~ordes ou mieux peut-itre un concerto grosso 3 mouve~·,ts le

composent Envoutant Le concerto pou1 alt.o ( 1945: n ·a pu e'tre achi;vé par le mus iclen hong1 ois, alms agonisant C est son élève préféré, Tibor Serly, qui en fit l·instrumentatlon et la mise au poin~ La qua11té des exécutions, !'importance des oeuvres réunies font de ce disque un moyen sé11i;ux d·inLerrogat1on de la musique bartokienne,

11 UTILE F1ancis POULENC Histoire de Babar pour récitant et piano, DISCOPHILES FRANCAIS 425 105 (25)

Un visage peu connu de Poulenc, la voix de Pierre Fresnay i·auteur au piano Reste 1 histoire ( J. de &unhof) •• Pas de plages de sépa1atlon.

12 INDISPE!ISABLE And1·é JOLIVET Concerto POU! undes mai 1.enot t!t occhestr·e, Conce1 to pour ha1pe et orc.hestl'e de chamb1e, VEGA C 30 A 3 (30\

Le verso de la pocher.Le esl de bonne soun.e Vous ..:omp1èterez cer.te documentation par l 211t.ic1e trait.ant. des ondes martenor ( Larousse de la Musique, tome 2, page 23) Les deux bDl1stes (Ginette Ma1tenut. ondibte et L Labklne, ha1p1bte) et 1'01ches~re sont d1r1gée pa1

H: vùmpos1teur ga1ant1e d ·authent1~lté Ce disque enthousiasmant (oeuvres, interprètes. p1 l- se de son' mér1l.i bien sa place dans 1¹excep1.iunnelle col1ect1un Véga n Pcésence de la Mustque .... ontemporaine ~

13 INDISPENSABLE F'ESTIVAL D AVANT-GARDE (MARSEILLE 1956) BARCLAY 89 005 (30)

C...: ù1aque r;1oup..: . ^...:s nvmb de 4 mu:s1~tenb dont 1es 11ens de pal'ent.é, estompés par le tempb n'éd1appe1ont pa::. à l amateu1 cur\eux A. WEbe1•n. ^11. Messiaen, P •. Buu1ez et J,. Bac- 1aqué L~ prem1e1 mag1Lien du dodécaphonismes~ le1, est un des responsables de 1¹or1enta- t1on <-ho1ste et expé1 imentée pa1· les musiciens modernes dtEurope Occ1denta1e: I1 esL Juste QUt! lavant garde 1956 1u1 pate sa dette Hommage ebt. égale.n'⁰n1 cendu à Olivie1· Messiaen . nu1ma1 Sui tout que les 4 étuded de 1ythme qu un a <-ho1s1es puu1 cela on1 mis lb reu à des poudrbb qu1 n ont pas enco1e tt~1 d"exp1osel'. Les deux jeunes de ce dlsque (Pierre Boulez et Jean Barraqué) témo1gnent ave<, deux études de musique sur bande magnéttque (aussi ~t1que­

t~e "musique conc1ètd~l. En 1ésumé, un trè:s bon disque. riche de musiques expér1menta1es auxque11es 1e temps ne La1de1a pas à donner va1eur de documents eL dont l 'indispensable con- na1sbance n·est. posstbie que pai' auditions 1·épétées.

14 INDISPENSABLE • LES CONCERTS DU DOMAINE MUSICAL ( Webern. Nonu, Bou1e~, Stockhausen) VEGA C 30 A 66 (30)

Les musiciens modernes de 1959, ceux qui poursuivent cette musique totale dont je par- lais au début, se reconnaissent comme initiateurs : E. Varèse, A. Webern, I. Stravinski,

o.

Messiaen. Ce n'est pas tout. Le jazz, les rnusi·qües exotiques, les oeuvres d'origine électro- nique, les expériences de manipulation instrumentale (piano préparé de J. Cage) et les re- cherches amorcées dans diautres techniques artistiques (littératur~, peinture, architecture) ont influencé l:écriture de ces musiciens. Je shématise et je généralise l'évolution de ~es

copposlteurs durant ces 15 dernières années D"abo1d utilisation adroite et scolaire mais un peu trop respectueuse de la technique dodécaphon1qUb ^sérielle~ laquelle finit par conduire les musiciens lucides à l=abandon des formes trad1tlonnel1es par le moyen d¹expériences radicales : la série est devenue omnipotent~, le pointllllsme est maiLre à bord). Ce traitement drastique fal rait naître alors la nécessité de créer des furmes nouvelles. o•ob le renoncement aux titres compromrn et leUI· remplacement pa1· des termes ambigus (séquence, rencont.res, contrepoint, struc-

tures, pièce, double, groupes) Formes que les compositeurs modernes veulent conditionner par l=oeuvre, veulent qu'elles puissent s'accorder aux tempéraments des différents interprètes volf'e meme dépendre de l1auditeu1· .. Ces 1·echerches de formes, menées avec frénésie, avec vé- hémense par Boulez (F'rancl!), Stockhausen (Allemagne), Pousseur (Belgique) et Nono (Italie) sont don~ en train de révo1utionne1 ia création, l'interprétation et l'audition de la musique d'aujourd'hui. Nous reprenons les traces a8S ro1klores expressionnistes - Afrique Noire, trou- vères médiévaux, tziganes, cant.aores andalous, jazz. B1ent6t grâce à Stockhausen, l 'auditeur devra abandonner son l'Ôle d'accessoire ; i l :>el'a jeté au sein même de l'orchestre dont 1¹or- gan1sation physique variera dans chaque oeuvre, 11 pourra y évoluer ••• Avec ce disque et les pièces qu; Il contient, nous soJ11mes encore .. 10111 de cela ; mais soyez assurés que ces musiques sont une étape né~essalre au bouleverbement musical qui se traJ11e. Il raut souffrir du feu a- vant d¹en tirer bénéfice. •Le Marteau &ans Maître•, l'oeuvre de Boulez dont ce Vi$Qe~joue

trois extraits, ex1sLe chez le mime éditeur, en version intégrale, sur le 25 cm VEGA C 35 A 67.

UTILISATIONS PEDAGOGIQUES avec un tel éventall0 vous n:avez que l'embarras du choix.

DOUUHENTS COMPLEMENTAIRES pou1 les enfants ; FSC • cartes de géographie, Larousse de la Musique, instrument:; fabriqué::i en classe, expériences d'acoustique, magnétophone.

puue les éducaLeurs : partition:; : Boo::iey et Hawkes : 5 (c), 9 Durand : 1,6 (a) (Messiaen). Heuge1 ~ 6 (ù), 12 (a)

R. Lelùowltz • Schoenberg et son éc01e ( Janin Ed.)

~. Ros tru1d Ent;l'e tiens avec D, M llhaud ( Jull iard Ed.)

P. Schaerrer : Vers une musique expérimentale (la Revue Musicale Ed.) A. Goléa • Rencontres ave~ Plerre·Boulez (Ju111ard )

Les seJ11arne::1 Mus lcales de Paris 1958 ( 1.a Revue Musicale ) B .. de Schloezer et M. Scrlab ine P1oblèmes de la Musique Moderne ( Edltlons de Minuit .)

En appendlc~. Je signale que ! ¹enreg1strement des 6 Concertos Brandebourgeois que j'ai cecummandé dans '' L¹EDUCATEUR "nn 6 (15 12-68) parart chez le même éditeur en 45 tours F'ont.ana 495 500/2 et "Musique T1bét.arne du Sikkim • ( CONtrepoint MC 20119 (30) ; vous re- pa!'lerez du Tibet,. Je r·epa1·le1'al de ce disque.

M. FALIGAND

Revue trîmestrielle, sous la direction d 'Elise FREINET

.Ab0nnemenf d·un an 500 F . • Fd1tio'1s Ecole Moder "le Cannes

•

L &_ f\J u rn é r o 2 5 0 F

C. C P, 1145 30 Mars e i 11 e

Tt'ente ans sont passés depuis Bar-sur-Loup où dans la classe des peti ts0 nous tentions de couvrir nos murs sales et gris par de lumineux dessins d"enfants. Nous nous sentions tout à coup, ioyeux et confiants dans notre salle fleurie. Peu nous in~ortait le destin/de nos messa- ges venus à la pointe de la plus étonnante fantais.i.e et que les visiteurs trouvaient, ·sans le diler quelque peu déplacée si 1 "pn en jugeait pa~ leur silence el leurs regards détournés ••••

Au reste nous n'avions poinl besoin de leur approbation nos oeuvres étaient signées de notre sincérité et de notre joie et nous les trouvions belles et dignes de nous •• o Ce n·est que beau- coup plus ta~dr quand d"autres enfants sont venus vers nous. que nous avons compris que notre élan était une sorte de p;-édestination et une invite au plus enthousiasmant des voyages.

Les victoi•es p.rogxessivemenl gagnées SUI le confo1misme et la sottise ne nous ont pas fait oublier les di ffiGultés de ces débuts de Ba<-sur-Loup et de St Paul. Cettesr notre solitu- de dans 1 'oasis privilégiée ne soulevait aucun problème irm1édiat car le bonheur ne se pose pas de questions. Si ce n ··est celle de la técip:oc.i té . appeler à soi les autres, les rendre atten- tifs à sa découverte est chose difficile car l "on ne s~intéresse jamais qu:à ce 'qui porte les marques de l :expérience personnelle. Nos camarades res~aient silencieux co11111e une page nue, On

arrivai~ parfois à les convaincre à force d'a,guments persévérants, mais pour les retenir, il fallait les séduire, sans pcéméd1tation car ils pouvaient se méfier ••• toucher leur i"mle avec la meme légèreté qu'a la t'osée qui bénit la fleur •••

Nous avons pour-tanl fait ce miracle de réuni1 aulou1 de nous les plus intuitifs de nos camarades pour commence1 la g1ande croisade vers la terre promise. Une tez·re où le r@ve de 1 "en-

fant cimente 1 'ami Ué .la plus hauf:e et que chacun de nous n ;oubliera jamais plus.

La paitie cependant fut len~ement gagnée car le dessin libre ce n .. est tout de meme pas encore un témoignage d"ART.

·Il faut aller plus lo.;..n ou monler plus haut jusqu'à ces exigences de la nature humaine où le r~ve el: la réalité ne font qu-"un, à 1 ·"i.nstan:': où la glaise délivre la statue comme les eaux libérées déchaknent le p~lntemps. Ces exigences-là, l "enfant les possède d"instinct parce

qu~il a le privilège d·e~?.e habité par le rève et de lui donner sans cesse le premier pas sut les laits limi tal.ifs de la vie quotidienne, Il en est ainsi dans toutes les splendeurs de· la vie sentimentale des homnes, foi, amour, fezveur. Et·c'est ains.1 que de nos hùmbiès -écolescesf:

monté le cantique des cantiques. Simplement pa:.ce que des rega;.·ds d"enfants se· posaient'sur le monde pou1 en· donner une image.rie comne p1ovidentlelle, :i.r-réelle et vierge et qui s :ordonnait d elle-meme conme s"ordonne l 'univers.

Non., ·par nous memes0 notle fonction d"éducateut'S n"a r.i.en ciee. Tout est en 1 :enfant comme le pa1fwn est dans la fleur. Not..e seul méd.le est d"avolr été attentifs lη ces imaf1es

façonnées à petites pa-:rcelles de v::e, de les avoü· acceptées, favorisées avant dry avoir décou- vez t~ longtemps ap~èsp une vue ~ontemplatlve.

Et dès que nous avons compc:is, non avec notre jugement mals avec not1e coeur offrant,;

le champ maigre s"esf. transformé en champ fe1 tlle où chaque semence pocte son destin et prépa- re les moissons fécondes. Et nous pouvons aujourd"hui faire nos geibes et rendre évidente la féérie drun art. que nous appelons enfant.in pour le mettre à 1_.écart de la prétention et du mo- nopole.

A ce point de notre grande expérience collective. devenue vaste aventure intérieure et spirituelle, nous avons, n'est-ce pas, beaucoup de cl1oses à nous dire? Nous voici des mllliers à concourir vers une sorte de force d entente qui est la garantie meme de la véri-

té de notre art enfantin. Cette force d·entente elle est une valeur nouvelle qui s·est im- posée, à qui 1 on doit faire une place au sein de notre Ecole Moderne. Une place qui ne peut plus etre minimisée, mème si nous sommes pauvres, me·me si pour la rendre plus évidente, nous devons faire des sacrifices car on ne peut trahir le reve dans ces etres de désir que sont nos enfants,

Freinet qui prend, vous le savez, toujours les devants pour toute initiative. a lan- cé 1 abonnement à notre revue d'Art Enfantin pour la modique son111e de 500 Ers par an ...

Il ne s agit pou1·tant pas de la tirer à 1 ·offset •• , mais den faire la plus belle de nos re- vues. sur beau papier avec reproductions en couleur et en noir, sous belle couverture. Je sais bien que je n ai pas besoin de vous dire que les frais d édition ne peuvent permettre un abonnement aussi bas dans 1 état actuel des choses Mais je n ai pas besoin de vous dire non plus que si nos abonnements sont multipliés par 3 ou 5, nous aurons alors la belle revue confortable que nous espérons tous. De toutes façons nous n·accepterons pas le médiocre.Nous voulons que notre revue soit à la hauteur de son destin et nous ne voulons pas laisser à d autres plus habiles et plus fortunés que nous ne le somnes. le soin de moissonner le blé que nous avons semé et fait murir avec tant de précautionneuse sol 1 ici tude,

Q..ie dirons-nous dans notre revue qui para1tra pour comnencer chaque trimestre ? Nous avons tant à dire qu il est difficile de faire un programme limitatif. Di sons, pour résumer qu il y aura

I - PARTIE D INITIATION CULTURELLE

~ liaison permanenLe de l Art enfanLln à 1 Art

~ CommenLaires d expos1t1ons de Maitres

• Etudes sui nos écoles artistes ELudes de cas d enfants art1sLes Etudes sur 1 art a!'chalque et Moderne dans ses !'elat1ons avec le dessin d enfant etc.

II- PARTIE PRATIQUE In1Liat1on à l AI· t par images s 1 poss 1b1e pou1 les les adolesc.enLs qui ont à 1·edécouvr1r la vole 1 oya1e

~ La leçon permanenLe des touL petits L enfant doit c1 ée1 le décor de sa vle de 1.ous les Jours t1avaux d'art. cé1amlque tentures Lapis etc

III- L ART ENFANTIN DOIT AVOIR UNE PLACE DANS LA SOCIETE

• 11a1son du dessin eL de la pensée en- rant1ne édition d albums d enrants

v le dessin dans la vie scolaire

Retentissement du dessin d enrant dans 1 a1c.h1tectu1e scolaire

~ La maison de l enrant dans chaque u111a- ge dans chaque quai t1e1 Les co1onles de vacances etc

IV LES REVUES d ART ACTUALITE AR- TISTIQUE.

PRESENTATION DE LA REVUE Pour commencer nous prévoyons une 1evue de 16 pages abondammenL illustrée sui beau papie1 avec bel le couve1tu1e en 4 c.ou1eu1s 2 pages rep1oduc- tlon en couleur de peintures d enrant et repro ducL1ons en noir de dessins au cou1·s des textes de manlhe que les pages soient aérées eL la do cumentatlon aussi copieuse que possible par 1 i-

mage

Vous le voyez vous en aurez pou1 votre argent •. Mais vous savez plus encore que nous partons avec les limitations de la pauvreté et qu il n y a que notre foi qui puisse nous sauver. Notre revue doit etre un moyen drinstruire les enfants sur les possibilités créatrices de 1 en-

fance que 1 école traditionnelle étouffe sans remords.

Laissez-moi vous dire pour terminer que j•ai pris la responsabilité totale de 1 entre- prise et que vous connaissant bien. j ai eu raison de le faire. Ce long travail d aide silen- cieuse que je vous ai apportée dans des conditions souvent inhumaines pour moi, sans qu il ne vous en cQute rien il se porte garant. n est-ce pas de la réussite de notre initiative né- cessaire ?

Alors, je vous dis allons-y et bon courage ,

Eli se FREINET