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Les textes qui suivent, sont des poèmes ou des chanson. Ils parlent tous de voyage
fantastiques et de nouvelles découvertes.
J'ai choisis ces textes car, dans chacun d'entre eux il y a de l'extraordinaire, et j'aime beaucoup le côté fantastique et magique du monde extraordinaire.
Pour moi, la poésie est un mélange de voyage, de nature, de chanson, de magie et de nouveauté.
Il y a un côté de chanson car avant la poésie ne se récitait pas, mais elle se chantait.
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3 "Les Conquérants"
Comme un vol de gerfauts hors du dernier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ; Ou penchés à l'avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de HEREDIA, Les Trophées (1893)
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Le relai En voyage, on s'arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l'aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L'œil fatigué de voir et les corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans l'herbe et l'on s'écoute vivre, De l'odeur du foin vert à loisir on s'enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux...
Hélas ! une voix crie : "En voiture, messieurs !"
Gérard de Nerval, Odelettes (1853)
5 Départ
L'horizon s'incline
Les jours sont plus longs Voyage
Un cœur saute dans une cage Un oiseau chante
Il va mourir
Une autre porte va s'ouvrir Au fond du couloir
Où s'allume Une étoile
Une femme brune
La lanterne du train qui part
P. REVERDY, Plupart du temps, I, 1915-1922
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On va s'aimer
On va s'aimer, à toucher le ciel On va s'aimer
Se séparer, à brûler nos ailes Dans un avion sur le pont d'un bateau Se retrouver comme les hirondelles On va s'aimer,
On va s'aimer, tellement tu es belle A se brûler la peau
On va jeter les clés d'la maison A s'envoler, toujours, toujours plus haut
On va rêver à d'autres saisons Où l'amour est beau On va quitter ces murs de prison
On va s'aimer On va s'aimer
Sur une étoile ou sur un oreiller Je veux découvrir ton visage Au fond d'un train, ou dans un vieux grenier Où l'amour est né
Je veux découvrir ton visage
Où l'amour est né On va s'aimer Dans un avion, sur le pont d'un bateau On va s'aimer On va s'aimer
Dans un avion su le pont d'un bateau A se brûler la peau
On va s'aimer, A s'envoler, toujours, toujours plus haut A se brûler la peau Où l'amour est beau
A s'envoler, toujours, toujours plus haut
Où l'amour est beau On va s'aimer
On va s'aimer, aux marchés des églises Gilbert Montagné, Liberté, (1983)
Se réchauffer au cœur des banquises
Se murmurer toutes ces bêtises On va s'aimer, j'aime que tu dise On va partir au bout d'une île Pour découvrir l'habit fragile Se découvrir, amoureux encore On va s'aimer
Sur une étoile ou sur un oreiller
Au fond d'un train, ou dans un vieux grenier Je veux découvrira ton visage
Où l'amour est né On va s'aimer
Dans un avion sur le pont d'un bateau On va s'aimer,
A se brûler la peau
A s'envoler, toujours, toujours plus haut Où l'amour est beau
On va s'aimer
Sur une étoile ou sur un oreiller
Au fond d'un train ou dans un vieux grenier Je veux découvrir ton visage
Où l'amour est né 7
Un peu plus près des étoiles
Ils ont quitté leurs terres A peine un peu plus libres qu'avant Leurs champs de fleurs et leurs livres sacrés
Traversés les rizières Un peu plus près de étoiles Jusqu'au grand fleuve salé Au jardin de lumière et d'argent Sans amour, sans un cri Pour oublier les rivages brûlants Ils ont fermé leurs visages de miel
Les yeux mouillés de pluie Un peu plus près des étoiles Les mains tendues vers le ciel A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent Gold, Le Train de mes Pour oublier les rivages brûlants souvenir, (1984)
Un peu plus près des étoiles A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant Au pied des murs de pierres
Ils ont brûlé leurs dragons de papier Refermés leurs paupières
Sur les chenilles d'acier Eux qui croyaient vieillir
En regardant grandir leurs enfants A l'ombre du sourire
Des bouddhas de marbre blanc Un peu plus près des étoiles Au jardin de lumière et d'argent Pour oublier les rivages brûlants Un peu plus près des étoiles A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant Ils parlent à demi-mots
A mi-chemin entre la vie et la mort Et dans leurs yeux mi-clos
Du soleil, du soleil brille encore Une île de lumière
Un cerf volant s'est posé sur la mer Un vent de liberté
Trop loin, trop loin pour les emporter Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent Pour oublier les rivages brûlants Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent 8 Une nouvelle terre
Sur l'eau bleu de la mer, Traversant l'océan, Notre navire blanc,
Cherche une belle terre.
Avec la longue vue, On voit cette terre, Elle est pas toute nue, Du sable est par terre.
On arrive là-bas,
On dit bonjour au gens, Qui sont très accueillants, Et nous montre le roi.
Mais il est déjà tard,
Nous devons nous couchés, Avant qu'il fasse noir,
Dans l'immense forêt.
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