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Québec g g HIVER 1992 - 1993

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(1)

ISBN 2-550-09681-9

INVENTAIRE EN PÉRIODE HIVERNALE

DE LA SAUVAGINE UTILISANT LA RIVIÈRE RICHELIEU ENTRE SAINT-JEAN ET CHAMBLY

HIVER 1992 - 1993

Lyne Bouthillier Louis-Marc Soyez Jocelyne Brisebois

Rapport de travaux 06-30

Québec g g

(2)

Ministère de l'Environnement et de la Faune

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

RAPPORT DE TRAVAUX 06-30

INVENTAIRE EN PÉRIODE HIVERNALE

DE LA SAUVAGINE UTILISANT LA RIVIÈRE RICHELIEU ENTRE SAINT-JEAN ET CHAMBLY

HIVER 1992-1993

par

Lyne Bouthillier Louis-Marc Soyez

et

Jocelyne Brisebois

Direction régionale de Montréal, Laval, Lanaudière, Laurentides, Montérégie

Décembre 1994

(3)

ii

ISSN : 0840-8157 ISBN : 2-550-09681-9

Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 1994

RÉFÉRENCE À CITER :

BOUTHILLIER, L., L.-M. SOYEZ et J. BRISEBOIS. 1994. Inventaire en période hivernale de la sauvagine utilisant la rivière Richelieu entre Saint-Jean et Chambly. Hiver 1992-1993. Québec, Ministère de l'Environnement et de la Faune, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Montréal, Rapp. trav. 06-30, xi + 50 p.

(4)

111

RÉSUMÉ

Des inventaires de la sauvagine hivernante et la cartographie des aires libres de glace ont été éffectués dans les secteurs de Chambly et de Saint-Jean sur la rivière Richelieu. Les données ont été prises de façon hebdomadaire, du 10 décembre 1992 au 7 avril 1993. Nous avons observé que les canards barboteurs semblent préférer le site des rapides de Chambly et plus précisément le couloir ouest parce qu'il leur offre des abris et des aires d'alimentation en eau peu profonde (< 1,5 m). Même si la superficie de ce site est considérablement réduite pendant les plus rigoureux mois de l'hiver (passant de 90 à 10 hectares), ils n'ont pas à se déplacer car le courant semble leur apporter un lot de débris de plantes et d'invertébrés en provenance de l'amont. Le groupe de canards barboteurs hivernants est donc sédentaire et utilise, au besoin, les rapides amont plus tumultueux à la faveur des banquises de glace assises sur des hauts-fonds. Leur nombre est assez restreint (nb = 18) mais le nombre maximum de canards par hectare libre de glace aux rapides de Chambly se compare à celui du secteur de Saint-Jean et lui est même supérieur de janvier à la mi-mars (1,67 canard/ha contre 1,02 canard/ha), en excluant les 355 barboteurs en

migration présents exceptionnellement le 1er mars à Saint-Jean.

C'est dans ce deuxième secteur où la profondeur d'eau est généralement supérieure (de 1,5 à 6 m) que les Grands Bec-scie ont élu domicile. En effet, étant bien adaptés à la recherche de proies sous l'eau puisqu'ils plongent pour happer les poissons qui sont leur principale source de nourriture, ils ne sont pas limités par la profondeur d'eau dans ce secteur. Bien qu'ils soient présents aux rapides de Chambly en petit nombre (entre 8 et 19), ils sont mobiles et voyagent beaucoup à la recherche de nourriture, il est donc fort probable qu'ils passent la journée dans les deux secteurs. Lorsque le jour tombe, certains regagnent la quiétude des îles à la tête du bassin de Chambly (entre 0 et 19), les autres se concentrent plus en amont surtout près des villes de Saint-Jean

(5)

iv

et d'Iberville (entre 70 et 95 canards) où les rejets d'eau d'égouts et les petits rapides empêchent la formation du couvert de glace.

Dans la région à l'étude, la période d'hivernage se situe entre le début de janvier et la mi-mars. La migration automnale est encore en cours en décembre; au printemps, dès que les températures maximales reviennent en haut du point de congélation, des Bernaches et de nouveaux canards en provenance du sud y font halte pour se reposer et s'alimenter. Durant cette étude, quatorze espèces d'oiseaux migrateurs ont été recensées, dont un Cygne tuberculé qui a été observé à plusieurs reprises au cours de l'hiver. Comme la rivière Richelieu origine des États-Unis, donc du sud, le réchauffement des eaux est le plus hâtif de la région. Voie d'arrivée par excellence des oiseaux migrateurs, elle accueille de larges bandes de ceux-ci aux mois de mars et d'avril. À partir de la mi-mars, on retrouve quantité de canards barboteurs aux rapides de Chambly (nombre maximal : 169 soit 1,92 canard/ha) tandis que les plongeurs se dispersent sur toute la longueur de la rivière (nombre maximal secteur de Saint-Jean : 259 soit 1,14 canard/ha et secteur de Chambly : 33 ou 0,37 canard/ha). Entre 600 et 700 oiseaux semblent trouver à ces endroits nourriture et repos pour refaire leurs forces pour le reste du chemin à parcourir jusqu'aux aires de nidification.

(6)

V

TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ iii

LISTE DES FIGURES vii

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES ANNEXES xi

INTRODUCTION 1

1 AIRES D'ÉTUDE 3

1.1 Secteur de Chambly 3

1.2 Secteur de Saint-Jean 5

2 MÉTHODOLOGIE 9

3 RÉSULTATS ET DISCUSSION 11

CONCLUSION 35

REMERCIEMENTS 37

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 39

(7)
(8)

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Localisation des stations d'observation d'oiseaux migrateurs, secteur des rapides de Chambly, rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

Figure 2. Localisation des stations d'observation d'oiseaux migrateurs, secteur de Saint-Jean, rivière Riche- lieu, hiver 1992-1993.

Figure 3. Nombre total d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par date d'inventaire, secteur de Chambly, rivière Richelieu, hiver 1992- 1993.

Figure 4. Nombre total d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par date d'inventaire, secteur de Saint-Jean, rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

Figure 5. Évolution de la superficie des aires d'eau libres de glace du secteur de Chambly sur la rivière Richelieu, et températures maximales, minimales et moyennes enregistrées, du 12 décembre 1992 au 7 avril 1993.

Figure 6. Évolution de la superficie des aires d'eau libres de glace du secteur de Saint-Jean sur la rivière Richelieu, et températures maximales, minimales et moyennes enregistrées, du 12 décembre 1992 au 7 avril 1993.

Figure 7. Progression du couvert de glace de la rivière Richelieu, en fonction du temps, secteurs de Cham- bly et de Saint-Jean, du 12 décembre 1992 au 7 avril 1993.

Figure 8. Nombre d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par hectare d'eau libre, dans le secteur de Chambly sur la rivière Riche- lieu, hiver 1992-1993.

Figure 9. Nombre d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par hectare d'eau libre, dans le secteur de Saint-Jean sur la rivière Riche- lieu, hiver 1992-1993.

vii

4

7

14

14

15

16

17

25

27

(9)

viii

Figure 10. Nombre relatif de canards barboteurs et de canards plongeurs au repos et en alimentation en fonction de l'heure, dans les secteurs de Chambly et de

Saint-Jean, rivière Richelieu, hiver 1992-1993. 29

(10)

ix

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Nombre de canards barboteurs et de canards plon- geurs selon la station et la date de visite, dans les secteurs de Chambly et de Saint-Jean sur la

rivière Richelieu, hiver 1992-1993. 12 Tableau 2. Superficies d'eau libre, nombre maximal et abon-

dance relative des oiseaux, des canards barbo- teurs et des canards plongeurs par date d'inven- taire, dans le secteur de Chambly sur la rivière

Richelieu, hiver 1992-1993. 26

Tableau 3. Superficies d'eau libre, nombre maximal et abon- dance relative des oiseaux, des canards barbo- teurs et des canards plongeurs par date d'inven- taire, dans le secteur de Saint-Jean sur la

rivière Richelieu, hiver 1992-1993. 26 Tableau

4.

Nombre d'oiseaux par espèce, par séquence et par

date d'inventaire pour chaque station dans le secteur de Chambly sur la rivière Richelieu, du 7

janvier au 29 mars 1993. 31

(11)
(12)

xi LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 - DONNÉES BRUTES DES INVENTAIRES DU SECTEUR DE CHAM-

BLY SUR LA RIVIÈRE RICHELIEU, HIVER 1992-1993 41 Annexe 2 - DONNÉES BRUTES DES INVENTAIRES DU SECTEUR DE SAINT-

JEAN SUR LA RIVIÈRE RICHELIEU, HIVER 1992-1993 45

(13)
(14)

INTRODUCTION

Cette étude a été entreprise dans le but de vérifier l'utilisation par les oiseaux, notamment la sauvagine, des aires libres de glace des rapides de Chambly sur la rivière Richelieu, durant l'hiver 1992-1993. Ce secteur a déjà été identifié comme habitat préférentiel pour plusieurs espèces fauniques dont le Suceur cuivré, un poisson rare et endémique au Québec (La Haye et al. 1991; Mongeau et al. 1986). Ce travail représente un volet d'une vaste campagne d'acquisition de connaissances sur la faune présente dans ce milieu.

De par sa position géographique, la rivière Richelieu est la première rivière de la région de Montréal à perdre son couvert de glace au printemps. L'apport d'eau plus chaude en provenance du sud provoque un réchauffement hâtif des eaux pouvant être ressenti jusqu'à la confluence de la rivère avec le fleuve Saint-Laurent. Cette caractéristique particulière pouvant favoriser les migrations printanières, nous avons poursuivi l'étude et vérifié jusqu'à cette saison, l'évolution du couvert de glace.

Par mesure de comparaison, un tronçon libre de glace de la même rivière, a aussi été visité. Il s'agit du secteur amont des rapides de Chambly qui s'étend jusqu'aux villes de Saint-Jean et d'Iberville.

(15)
(16)

3 1 AIRES D'ÉTUDE

La portion de la rivière Richelieu étudiée s'étend du pont de la route 219 à Saint-Jean jusqu'au bassin de Chambly. Celle-ci a été divisée en deux secteurs pour les besoins de l'étude.

1.1 Secteur de Chambly (figure 1)

Le secteur s'étend du pont de la route 112 jusqu'au bassin de Chambly, et couvre toutes les zones libres de glace. Ceci comprend un bassin dont le niveau est maintenu par une digue. La profondeur de ce bassin est de 3 à 4,5 mètres, on y retrouve la station 27. En aval de la digue, deux couloirs principaux sont situés de part et d'autre d'une digue suivie d'une île qui sont les vestiges d'une ancienne centrale hydro-électrique.

Le couloir ouest est caractérisé au début par la présence de rapides assez tumultueux et une faible profondeur (moins de 1,5 m) et présente très peu d'abris de courant dans sa partie amont. Les stations 6, 6a, 3 et 2a y sont situées. Le couloir est se compose de deux bassins de niveaux différents séparés par la structure de l'ancienne centrale. Il n'y a qu'une petite fraction du débit total qui passe de ce côté. C'est une zone d'eau plus calme, de courant lent et de faible profondeur (moins de 2 m). On y localise les stations 4, 5, 7 et 26. Ces deux couloirs sont ensuite divisés en plusieurs tronçons délimités par la présence d'îles et d'îlots qui s'étendent jusqu'à la tête du bassin de Chambly. Il y a présence à ces endroits de hauts-fonds et d'abris de courant. Les stations 1, la, 2 et 3a y sont situées. Les stations 25, 28, 29 et 30 sont quant à elles localisées en aval dans le bassin de Chambly. Ces stations n'ont pas été accessibles aux oiseaux avant le dégel printanier.

Le courant y est d'ailleurs plus faible et les profondeurs varient entre 1,5 et 4 mètres.

(17)

u

CHAMBLY RICHELIEU

LÉGENDE

3

Station d'observations

SAINT-MATHIAS

0.4

cr

4

Figure 1. Localisation des stations d'observation d'oiseaux migrateurs, secteur des rapides de Chambly, rivière Richelieu, hiver 1992- 1993.

(18)

5 1.2 Secteur de Saint-Jean (figure 2)

Ce secteur s'étend du pont de la route 219 à Saint-Jean, jusqu'au pont de la route 112. Ce tronçon se divise en trois sous-secteurs. En amont, le premier sous-secteur rejoint le barrage Fryers, en aval de l'île Sainte- Thérèse. Le courant y est de vitesse moyenne et la profondeur plus grande que le secteur de Chambly (de 3 à 6 m), exception faite des petits rapides de Saint-Jean (de 1 à 2 m) et d'une petite section moins profonde en aval de la station 16 (de 0,7 à 2 m). On y retrouve les stations 1, 6, 16, 21a, 21, 20, 22, 15 et 15a. Le deuxième sous-secteur, qui se prolonge jusqu'à la hauteur de l'autoroute 10, est de profondeur moindre (de 1 à 2 m). On y rencontre une enfilade de petits rapides et de zones plus calmes où sont situées les stations 14, 14a, 10, 13a et 13. Un troisième sous-secteur comprenant les stations 12a, 12, lia et 11, présente une profondeur variant de 1,5 à 3,4 m, des rapides en amont et une zone d'eau plus calme en aval.

(19)
(20)

RICHELIEU CHAMBLY

Barrage

LÉGENDE 6a Station

d'observations

••

Ancienne structure

•ge barrage

aj

barrage Fryers

Route 35 Pont Marchand

IBERVILLE SAINT-JEAN

1••

Rapides

Les Mille Roches

• 4*

Rapides de Saint-Jean

Route 219

Figure 2. Localisation des stations d'observation

d'oiseaux migrateurs, secteur de Saint-

Jean, rivière Richelieu, hiver 1992-

1993.

(21)
(22)

9 2 MÉTHODOLOGIE

Les travaux se sont déroulés du 10 décembre 1992 au 7 avril 1993. Cette période correspond à celle s'étendant de la fin des migrations automnales au début de celles du printemps.

Deux observateurs ont couvert le territoire en véhicule sur les routes bordant la rivière et des haltes ont été établies aux endroits offrant les meilleurs points de vue sur le cours d'eau. Les observations ont été faites avec des jumelles de type 7 X 35 mm et 7 X 24 mm et un télescope de type zoom, avec un objectif de 60 mm. L'itinéraire commençait dans le secteur de Chambly de part et d'autre des rapides, en partant de l'est.

De Richelieu au niveau de l'aval des îles, le trajet se poursuivait en remontant la rivière jusqu'au pont de la route 112, qui était franchi pour ensuite redescendre par la rive ouest jusqu'au fort Chambly. Ceci constituait la première séquence d'observation (figure 1). Comme notre étude visait plus particulièrement les rapides de Chambly, nous avons entrepris de visiter ce site deux fois dans la même journée. La visite du secteur de Saint-Jean s'intercalait entre les deux séquences de visite à Chambly.

Pour le secteur de Saint-Jean, l'itinéraire avait comme point de départ la jonction des routes 112 et 1" Rue. La rivière était longée, direction sud, sur la route 133 jusqu'à la route 219 qui relie les villes de Saint- Jean et d'Iberville (figure 2). Puis l'équipe retournait au point de départ du trajet de Chambly pour effectuer la deuxième séquence. Pour obtenir des données tôt le matin et tard le soir, nous avons varié l'heure des tournées d'inventaire entre le lever du soleil et la fin de l'après- midi.

À partir des sites d'observation, les aires libres de glace ont été cartographiées à l'échelle 1:50 000 et 1:20 000 dans le cas de Chambly.

Chaque site d'observation d'oiseaux a été numéroté et localisé sur les

(23)

10

cartes (figures 1 et 2). L'abondance des oiseaux par espèce et par sexe, ainsi que leur activité étaient notées. Les conditions de ciel (selon l'échelle recommandée pour le recensement conjoint des oiseaux nicheurs de l'Amérique du Nord), les conditions de vent (selon l'échelle de Beaufort), la température de l'air ainsi que l'heure d'observation ont été prises en note.

(24)

11

3 RÉSULTATS ET DISCUSSION

Lors de l'inventaire, nous avons répertorié quatorze espèces d'oiseaux migrateurs. Parmi les canards plongeurs, nous avons observé six espèces : le Grand Bec-scie, le Garrot à oeil d'or, le Bec-scie couronné, le Grand Morillon, le Morillon à collier, le Petit Garrot et un spécimen dont nous n'avons pu déterminer s'il s'agissait du Grand ou du Petit Morillon. En ce qui concerne les canards barboteurs, les espèces présentes étaient : le Canard malard, le Canard noir, le Canard pilet, le Canard siffleur d'Amérique et la Sarcelle à ailes bleues. Les autres espèces observées sont : la Bernache du Canada, le Cygne tuberculé et le Grèbe à bec bigarré (annexes 1 et 2).

À la fin de l'automne, dans le secteur de Saint-Jean et plus particulière- ment dans la partie située en amont du pont Marchand, on constate que les migrations se poursuivent jusqu'à la mi-décembre. Ce secteur servirait de halte migratoire tardive (Soyez, Mongeau et La Haye 1991). Dans le cas des barboteurs, nos résultats concordent avec ce fait puisque le 10 décembre 1992, 274 individus ont été observés contre 66 seulement en date du 7 janvier 1993, malgré le fait que l'inventaire de décembre était limité à la région immédiate de Saint-Jean (pont Marchand). Pour les plongeurs, leur nombre est resté sensiblement le même de décembre à mars.

Il se peut cependant que plusieurs individus n'aient pu être dénombrés, un biais qui aurait été causé par les inventaires partiels du 10 décembre 1992 et du 7 janvier 1993, ou qui découlerait du fait que les plongeurs en migration étaient déjà partis lors de notre première visite. A Chambly, la tendance à la baisse entre décembre et janvier est semblable pour les barboteurs et les plongeurs quoique les nombres impliqués et la superficie du secteur soient moins importants (tableau 1).

(25)

12

Tableau 1. Nombre de canards barboteurs et de canards plongeurs selon la station et la date de visite, dans les secteurs de Chambly et de Saint-Jean sur la rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

DATE ENDROIT BARBOTEURS PLONGEURS AUTRES

Chambly 32 11 1

10 décembre 1992

Saint-Jean* 274 74 27

Chambly 1** 9 «8» -

7 janvier 1993 Chambly 2*** «18» - -

Saint-Jean* 66 29 -

Chambly 1 «10» 8 -

21 janvier 1993 Chambly 2 10 «9» -

Saint-Jean 56 95 2

Chambly 1 «16» 16

4 février 1993 Chambly 2 8 «19» -

Saint-Jean 33 70 1

Chambly 1 «15» «20» -

ler mars 1993 Chambly 2 13 14 -

Saint-Jean 355 79 1

Chambly 1 «13» 5 1

18 mars 1993 Chambly 2 12 «13» «1»

Saint-Jean 13 94 9

Chambly 1 «55» «16» -

29 mars 1993 Chambly 2 35 11 -

Saint-Jean 269 259 1

Chambly 169 33 2

7 avril 1993

Saint-Jean 8 245 60

* Inventaires partiels à ces dates.

** Chambly 1 équivaut à : 1" séquence.

*** Chambly 2 équivaut à : 2e séquence.

« » Nombre maximal retenu pour les deux séquences à Chambly.

(26)

13 Sur la base d'un nombre relativement constant d'oiseaux, la période d'hivernage des canards pour les deux secteurs en 1992-1993 se situe entre le début janvier et la mi-mars. Seul l'inventaire du ler mars fait état d'une augmentation subite du nombre d'oiseaux pendant cette période avec un arrivage isolé d'un groupe de barboteurs dans le secteur de Saint-Jean (figures 3 et 4).

Les superficies des aires libres de glace ont varié entre 10 et 90 hectares pour Chambly et entre 100 et 600 hectares pour Saint-Jean. Dans ce dernier tronçon, seules les données d'inventaires complets ont été retenues. La superficie minimum des aires libres de glace autant à Chambly qu'à Saint-Jean a été observée au cours des premières semaines de mars. À partir des deux dernières semaines de mars, la température maximum de l'air s'est élevée au dessus du point de congélation pour y rester jusqu'à la dernière journée d'observation, le 7 avril 1993 (figures 5 et 6).

Dans le secteur de Chambly, la progression du couvert de glace s'effectue de l'aval vers l'amont, et on constate également que le secteur situé à l'est de la grande île se referme presque complètement. Dans le prolongement des îles et sur les hauts-fonds, on observe la formation de grosses banquises de glace (figure 5). Les aires libres de glace étant morcelées, ceci favorise des abris et des sites de repos à proximité des aires d'alimentation (figures 1 et 7).

Le secteur de Saint-Jean est scindé en deux par la glace au niveau de l'île Sainte-Thérèse; la section aval correspond à une alternance de rapides tandis qu'à la section amont, la progression du couvert de glace est stoppée par les rejets d'eaux usées des villes de Saint-Jean et d'Iberville, ce qui est encore plus évident à la station 16 (figures 6 et 7).

(27)

14

250

200

150

100

50

o

nombre maximal d'oiseaux

12-10 1-7 1-21 2-4 3-1 3-18 3-29 4-7

mois-Jour

MM total •

VIA

barboteurs MD plongeurs

Figure 3. Nombre total d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par date d'inventaire, secteur de Chambly, rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

nombre d'oiseaux

12-10 1-7 1-21 2-4 3-1 3-18 3-29 4-7

mois-Jour

total •

VVA

barboteurs plongeurs

Figure 4. Nombre total d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par date d'inventaire, secteur de Saint- Jean, rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

* Le total comprend les Bernaches, le Grèbe, te Cygne, tes canards barboteurs et plongeurs.

(28)

degrés celcius hectares

Mars Avril

Décembre Janvier Février

10

- 10

- 20

-30

-40

-50

Figure 5. Évolution de la superficie des aires d'eau libres de glace du secteur de Chambly sur la rivière Richelieu, et températures maximales, mini- males et moyennes enregistrées, du 12 décembre 1992 au 7 avril 1993.

11111 LUI_IlllILL1.11

n

LI 11l1111 II LLIII L111111111111111J LH 111111 I. I L11111_111 LLIJit l LLI.111111 [11111111111 1 t LIILLI III! LI.

1 Température min Superficie eau libre

T

Température max Température moyenne

(29)

f

degrés celcius

700

600

500

400

300

200

100

hectares

HIHMIHIHIHINIIIIMMIU

Février Mars 'Avril

Janvier Décembre

10

- 10

-20

- 30

-40

-50

T

Température max I Température min Température moyenne

-0--

Superficie eau libre

Figure 6. Évolution de la superficie des aires d'eau libres de glace du secteur de Saint-Jean sur la rivière Richelieu, et températures maximales, minimales et moyennes enregistrées, du 12 décembre 1992 au 7 avril 1993.

(30)

Figure 7. Progression du couvert de glace de la rivière Richelieu, en fonction du temps, secteurs de Chambly et de Saint-Jean, du 12 décembre 1992 au 7 avril 1993.

SAINT-MATHIAS SAINT-MATHIAS

a

Zone libre de glaçe 01-03-93

SAINT-MATHIAS

CHAMBLY ort Chambly RICHELIEU

%uf.

la

Zone libre de glaço Aire non Inventoriée 10-12-92

a

Zone libre de glaçe Airo non inventoriée 07-01-93

1.2

4 Zone libre do glaçe

%yi„

Aire non Inventorlôo

CHAMBLY

a

Zone libre de glaça

29-03-93

Zone libre de glaço

CHAMBLY

a

Zone libre do glaçe 07-04-93

BASSIN DE CHAMBLY

Zone libre do glace

17

(31)
(32)

Figure 7. (Suite)

Au or00 e 10 Zone libre de glaçe

Aire non inventoriée

ncienne structure de barrage

Barrage Fryers

cP

Route 35 Pont Marchand

Rapides

Les Mille Roches

Rapld•s de Saint-Jean

SAINT-JEAN

IBERVILLE

10-12-92

gj

Zone libre de glace Aire non Inventoriée

autoroute 1

Ancienne structure de barrage e

r ee eQ

Barrage Fryers

Route 35 Pont Marchand

Rapides

L•• Mille Roches

IIBERVILLE

07-01-93

SAINT-JEAN

Route 219

b•

Zone libre de glaçe

Ancienne structure de barrage

e

Pont Marchand Route 35 Barrage Fryers

Rapides

Les Mille Roches

Rapides de Saint-Jean

Route 219 SAINT-JEAN

IBERVILLE

21-01-93

(33)
(34)

Figure 7. (Suite)

Autoroute o CHAMBLY • •

ICHELIEU

g§1 Zone libre de glaça

ncienne structure de barrage

Barrage Fryers

Barrage

re

Rapides

Les Mille Roches

Pont Marchand

Rapides de Saint-Jean

Route 219

IBERVILLE 04-02-93

SAINT-JEAN

Ancienne structure de barrage e

Barrage Fry ers

Rapides

Lima M111• Roches

Route 35

Rapides d• Saint-Jean

IBERVILLE

CHAMBLY

Barrage

B

Zone libre de giaçe

Ancienne structure de barrage

•°

Barrage Fry ers

Rapides

Las Mille Roches

Pont Marchand Route 35

Rapides de Saint-Jean

Route 219 SAINT-JEAN

18-03-93

CHELIEU

(35)
(36)

Barrage Fryers

Ancienne structure de barrage e

ba

a

Zone libre de glaçe

Pont Marchand Route 35 Pont Marchand Route 35

()IBERVILLEi 1

Rapides de Saint-Jean

IBERVILLE 07 -04 - 93

Route 219 SAINT-JEAN

Rapides de Saint-Jean

Route 219 SAINT-JEAN

29-03-93

Rapides

Les Mille Roches

Au

or

ute o

Ancienne structure de barrage

N

Barrage Fryers

Rapides

Les Mille Rochas

Figure 7. (Suite et fin)

(37)
(38)

25 Pour le secteur de Chambly, le nombre d'oiseaux par hectare d'eau libre se situait entre 0,70 et 1,67 tandis que pour le secteur de Saint-Jean, il variait de 0,56 à 1,02 (tableaux 2 et 3). Donc, à Chambly, la concentra- tion d'oiseaux par surface disponible est supérieure et augmente à mesureque les superficies d'eau libre diminuent; ceci indique bien la sédentarité de ces oiseaux.

La proportion de barboteurs est en général plus élevée que celle des plongeurs, à Chambly, sauf entre le 4 février et le ler mars où il y a eu légèrement plus de plongeurs (figure 8). L'alimentation des barboteurs étant reliée à une profondeur d'eau plus faible que celle des plongeurs, le site de Chambly leur est plus favorable. Durant l'hiver, la population des canards barboteurs est représentée majoritairement par le Canard malard tandis que chez les plongeurs, c'est le Grand Bec-scie qui domine.

nombre d'oiseaux par ha libre de glace

12-10 1-7 1-21 2-4 3-1 3-18 3-29 4-7

mois-Jour

liai total -

r~r~

barboteur plongeur

Figure 8. Nombre d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plongeurs observés par hectare d'eau libre, dans le secteur de Chambly sur la rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

* Le total comprend les Bernaches, le Grèbe, le Cygne, les canards barboteurs et plongeurs.

(39)

26

Tableau 2. Superficies d'eau libre, nombre maximal et abondance relative des oiseaux, des canards barboteurs et des canards plongeurs par date d'inventaire, dans le secteur de Chambly sur la rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

DATE

SUPERFICIE OISEAUX BARBO'EURS PLONGEURS

ha Nb max. Nb

max. Nha Nb max.

maxN b

/ha Mb max. N max./ b ha

10 décembre 1992 48 44 0,92 32 0,67 11 0,23

7 janvier 1993 33 26 0,79 18 0,55 8 0,24

21 janvier 1993 27 19 0,70 10 0,37 9 0,33

4 février 1993 26 35 1,35 16 0,62 19 0,73

rr mars 1993 21 35 1,67 15 0,71 20 0,95

18 mars 1993 21 27 1,29 13 0,62 13 0,62

29 mars 1993 30 71 2,37 55 1,83 16 0,53

7 avril 1993 88 204 2,32 169 1,92 33 0,37

Tableau 3. Superficies d'eau libre, nombre maximal et abondance relative des oiseaux, des canards barboteurs et des canards plongeurs par date d'inventaire, dans le secteur de Saint-Jean sur la rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

DATE

SUPERFICIE OISEAUX BARBOTEURS PLONGEURS

ha Mb max.

maxN b

./ha Mbmax. maxN b

ha Nb max. Nb max./ha

10 décembre 1992* 58 375 6,47 274 4,72 74 1,28

7 janvier 1993* 171 95 0,56 66 0,39 29 0,17

21 janvier 1993 249 153 0,61 56 0,22 95 0,38

4 février 1993 159 104 0,65 33 0,21 70 0,44

1." mars 1993 127 435 3,43 355 2,80 79 0,62

18 mars 1993 114 116 1,02 13 0,11 94 0,82

29 mars 1993 228 529 2,32 269 1,18 259 1,14

7 avril 1993 603 313 0,52 8 0,01 245 0,41

* Inventaires partiels.

(40)

nombre d'oiseaux par ha libre de glace

12-10 1-7 1-21 2-4 3-1 3-18 3-29

mois-jour

MI

total •

L'22J

barboteur plongeur

27 A Saint-Jean, la quantité de plongeurs n'a pas cessé d'augmenter de janvier à la mi-mars. Dans le même secteur, exception faite du 1er mars, le nombre de barboteurs a diminué pour la même période (figure 9, tableaux 2 et 3).

Au printemps à Chambly, les migrations ont été constatées à partir du 29 mars. A cette date, le nombre de barboteurs a plus que doublé, passant de 18 à 55 pour atteindre un maximum de 169 le 7 avril 1993. Pour le même secteur, à la même date, le nombre de plongeurs est passé de 20 à 33, ceci étant principalement dû à l'arrivée de plusieurs Garrots à oeil d'or (tableau 1).

Figure 9. Nombre d'oiseaux, de canards barboteurs et de canards plon- geurs observés par hectare d'eau libre, dans le secteur de Saint-Jean sur la rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

* Le total comprend les Bernaches, le Grèbe, le Cygne, les canards barboteurs et plongeurs.

(41)

28

Dans le secteur de Saint-Jean, les migrations printanières de barboteurs ont coïncidé avec une élévation de la température au début mars. En effet, le ter

mars, plus de 300 Canards malards et quelques dizaines de Canards noirs ont fait leur apparition pour une courte halte, puisqu'à la visite suivante, ils étaient déjà repartis. A nouveau le 29 mars, on note la présence d'un groupe de 269 barboteurs composé en grande partie de Canards malards et de Canards noirs; seulement huit individus de ces espèces ont été observés le 7 avril. Ces observations nous portent à croire que ce secteur ne constitue qu'un court arrêt dans le déplacement de ces barboteurs en migration printanière, contrairement à Chambly où ils semblent faire une halte de plus longue durée. À la même date, le secteur de Saint-Jean est très favorable pour les migrations de canards plon- geurs : leur nombre passant de moins de 100 à 259. Ce groupe était principalement composé de Garrots à oeil d'or. Le 7 avril, il en restait 245, le court laps de temps entre les deux dernières visites ne nous permet pas de savoir si ces canards sont restés longtemps (tableau 1).

En général, lors de leurs migrations printanières, nous avons observé que les canards barboteurs étaient au repos tandis que les plongeurs étaient en alimentation.

Nous n'avons pu faire ressortir aucune tendance dans les comportements d'alimentation et de repos des deux catégories de canards en fonction de l'heure, n'ayant pas assez de données également réparties sur toute la période de clarté pour les mois d'hivernage. Nous nous sommes cependant servis de quelques résultats à titre indicatif dans la figure 10. Afin de retrancher les canards en migration printanière, nous avons omis volontairement les résultats de mars et avril. Ainsi à Chambly, l'activité d'alimentation des canards barboteurs est plus importante qu'à Saint-Jean où ce sont les canards plongeurs qui s'alimentent. Nous avons constaté que les barboteurs utilisent une moins grande superficie que les plongeurs qui sont plus mobiles. Pour augmenter l'efficacité de l'activité de recherche de nourriture, les barboteurs vont jusqu'à plonger complètement sous l'eau pour happer les végétaux et mollusques qui forment leur régime à cette époque de l'année.

(42)

Illowootur4 =14080•184 barboteurs GU efielit$

SECTEUR DE CHAMBLY

29

au repos

11111 buteurs 1g le108.8r8

en alimentation

berbolows LM Pnom

sotibrstoburatios 881abistaboomitiat

1,2

MI Si MI 81 811 St MO 111 BO BI

7100 600 600 *Xi IWO 12100 lia00 $440 18100 1803 17100 18100 hein

7:20 900 90010,00 IWO IWO 18.00 1440 SAO 18300 17$00

SECTEUR DE SAINT-JEAN

au repos en alimentation

14 nombre/obunotion 7 routbreabooneon

12

10 9

9 4

4

0

MO 600 IWO MO IWO 12100 1600 1440 1800 18.00 17,00 18.00 hours

7100 9.00 60020011001b001001440181008100 100140 heure

Figure 10. Nombre relatif de canards barboteurs et de canards plongeurs au repos et en alimentation en fonction de l'heure, dans les secteurs de Chambly et de Saint-Jean, rivière Richelieu, hiver 1992-1993.

Note : Pour exclure le maximum de migrateurs, les observations des mois de mars et avril ont été omises.

(43)

30

Le comportement des canards plongeurs, par contre, diffère. Étant plus mobiles, ils font la navette entre l'aval et l'amont pour, par la suite, descendre au fil du courant, plongeant au besoin. Les banquises servent d'aires de repos autant aux plongeurs qu'aux barboteurs. Nous avons même observé, à quelques reprises, des canards qui tels de joyeux naufragés descendaient au fil de l'eau avec comme radeau de fortune une banquise à la dérive.

Les deux séquences d'observation faites par jour d'inventaire aux rapides de Chambly sont présentées dans le tableau

4.

On remarque que l'évolution du couvert de glace est responsable de la variation de l'utilisation du secteur. En effet, le couloir du côté est (figure 7), où se retrouvent les barboteurs en début d'hiver, n'est plus qu'un filet d'eau dès le 21 janvier; les barboteurs passent donc au couloir ouest qui jusque-là n'accommodait que les plongeurs. Ceux-ci ne semblent pas rester dans le secteur pour la nuit, du moins au début de l'hiver comparativement aux barboteurs qui sont stationnaires (7-21 janvier).

Durant la période la plus sévère de l'hiver (du début février à la mi- mars), où il y a formation de banquises sur les hauts-fonds, les canards ont pris l'habitude de s'aventurer plus en amont pour s'alimenter, surtout en milieu de journée (stations 6a, 2a et 3). Dispersés à différentes stations, ils profitent des banquises qui forment un abri, ce qui leur permet d'être à proximité des aires d'alimentation. En fin de journée, ils se regroupent dans les stations dortoirs. Ce comportement est plus prononcé chez les barboteurs.

Les canards plongeurs semblent préférer la station 3a à la 2a comme dortoir. Étant donné que la station 3a est la plus éloignée du point d'observation, qu'elle est bordée par des îles et parsemée de banquises, il y a une forte possibilité que certains oiseaux aient échappé à notre observation. L'utilisation de ce site a donc pu être sous-estimée.

(44)

Tableau 4. Nombre d'oiseaux par espèce, par séquence et par date d'inventaire pour chaque station dans le secteur de Chambly sur la rivière Richelieu, du 7 janvier au 29 mars 1993.

21 janvier

4 février

SÉQUENCE 1 SÉQUENCE 2

DATE STATION

HEURE ESPÈCE NOMBRE HEURE ESPÈCE NOMBRE

3 h 35

5* 16 h 20 I Canard noir

Canard matard d Canard matard 1

6 2

1 6 2

7 janvier Canard noir

Canard malard d Canard malard 9 2a 14 h 20 Grand Bec-scie d

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 1

16 h 20 Aucun canard

3 14 h 25 Grand Bec-scie e

Grand Bec-scie 9 ou juvénile

3 3

16 h 30 Aucun canard

5 7 h 7 Aucun canard 11 h 40 Aucun canard

6 7 h 40 Grand Bec-scie d 1 11 h 55 Aucun canard

2a T h 50 Canard malard 9 3 12 h 5 Canard malard 9 3

Canard malard d 6 Canard matard e 6

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 6

Grand Bec-scie 9e 1

Grand Bec-scie d 1

3a 7 h 55 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 12 h 5 Aucun canard

Grand Bec-scie d 2

1 8 h 15 Grand Bec-scie 9d 1 12 h 15 Aucun canard

la 8 h 20 Canard noir 1 12 h 30 Canard noir 1

5 12 h 35 Aucun canard 16 h 30 Aucun canard

7 12 h 45 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 16 h 35 Aucun canard

Grand Bec-scie d 1

6a 12 h 55 Canard noir 4 16 h 50 Aucun canard

Canard matard 9 1

Canard matard d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1

6 13 h 5 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 16 h 50 Aucun canard

(45)

DATE STATION

SÉQUENCE 1 SÉQUENCE 2

HEURE ESPÈCE NOMBRE HEURE ESPÈCE NOMBRE

4 février 3 13 h 30 Canard noir 2 17 h Aucun canard

(suite) Canard malard d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 4

3a 13 h 35 Canard noir 2 16 h 55 Canard noir 3

Canard malard 9d 2 Canard motard 9 1

Canard malard d 1 Canard motard 9d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 Canard motard d 2

Grand Bec-scie d 1 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 13

Grand Bec-scie d 6

1 13 h 37 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 17 h 15 Aucun canard

Grand Bec-scie d 2

2a 14 h Aucun canard 16 h 58 Aucun canard

1'"~ mars 6a 9 h 50 Canard noir 1 15 h 20 Aucun canard

Canard malard d 6

Canard malard 9 4

Grand Bec-scie d 2

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 3

2a 10 h 20 Canard malard 9d 2 15 h 30 Canard motard 9d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 Canard motard d 4

Canard malard 9 2

Grand Bec-scie d 2

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 4

1 10 h 30 Garrot è oeil d'or d 1 15 h 45 Grand Bec-scie d 2

Grand Bec-scie 4c, 1

Grand Bec-scie d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 6

3a 10 h 35 Grand Bec-scie d 2 15 h 42 Canard noir 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 Canard motard 9d 1

Canard malard d 1

Canard malard 9 1

Grand Bec-scie d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 3

3 10 h 40 Aucun canard 15 h 40 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2

(46)

DATE STATION ,..,

SÉQUENCE 1 SÉQUENCE 2

HEURE ESPÈCE NOMBRE HEURE ESPÈCE NOMBRE

18 mars 6a 14 h 50 Canard noir 1 18 h Aucun canard

Canard matard 9d 1

Canard motard 9 2

Canard motard d 3

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1

2a 15 h Cygne tubercuté 1 18 h 2 Cygne tuberculé 1

Canard malard d 2 Canard noir 2

Canard malard e 6

Canard malard 9 2

3a 15 h 5 Canard noir 1 18 h 8 Canard malard 9e 1

Canard motard 9d 1 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 Grand Bec-scie (sexe indéterminé) 11

Grand Bec-scie d 2

3 15 h 10 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 18 h 15 Aucun canard

29 mars 5 9 h 25 Canard matard 9d 1 14 h 45 Canard malard 9e 1

Canard malard d 1

3a 9 h 55 Canard noir 9 15 h 3 Canard noir 4

Canard matard d 1 Canard malard d 3

Canard nullard 9 1 Canard malard 9e 1

Canard malard 90. 2 Canard pilet d 1

Canard pilet e 1 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 3

Grand Bec-scie d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1

2a 9 h 57 Canard noir 1 15 h 6 Canard noir 1

Canard malard 9e 1 Canard matard 9d 2

Canard malard 9 1 Canard malard 9 3

Grand Bec-scie 9d 1 Canard malard d 5

Grand Bec-scie e 1

3 10 h Aucun canard 15 h 2 Canard noir 2

1 10 h 7 Canard noir ou malard 31 15 h 16 Canard noir 6

Canard malard e 1 Canard matard 9 1

Garrot à oeil d'or e 9 Garrot à oeil d'or d 5

Garrot à oeil d'or 9 2 Garrot à oeil d'or 9d 1

* Une troisième séquence d'observation une demi-heure après te coucher du soleil confirmait la présence des mêmes canards.

9e : couple.

(47)

34

Étant donné leur comportement plus mobile, cela nous porte à croire qu'ils peuvent se retrouver à la station 3a à la fin du jour même s'ils ont passé les heures précédentes dans le secteur de Saint-Jean. Citons le cas dul8 mars, où le nombre total de plongeurs était moins élevé pendant la journée qu'à la fin de celle-ci.

Puisqu'à la fin mars, le couvert de glace diminuait, le couloir est a été de nouveau fréquenté par quelques canards barboteurs. L'ouverture des aires libres de glace a favorisé la dispersion des canards. De nouvelles espèces et de nouveaux individus se sont rajoutés : Canards noirs, Canard pilet, Garrots à oeil d'or. Parmi ceux-ci, seuls les Garrots sont restés groupés et ils ont été observés en aval, à la station 1. Ceux-ci plongeaient à une telle cadence pour s'alimenter ,qu'il fut difficile de les compter avec précision. Aussi, ces derniers chiffres représentent un minimum du nombre de Garrots à oeil d'or présents.

(48)

35 CONCLUSION

Notre étude montre que la rivière Richelieu est utilisée de plusieurs façons par la sauvagine. Plusieurs espèces de canards y passent la saison froide malgré le fait que les aires libres de glace diminuent de manière importante durant l'hiver et de façon plus accentuée aux rapides de Chambly. Les canards plongeurs sont mobiles et moins affectés par la profondeur de l'eau qui est un facteur limitant en ce qui a trait à l'alimentation des barboteurs. Le site des rapides de Chambly est plus favorable pour les canards barboteurs au point de vue de leurs exigences en matière d'alimentation en raison de ses caractéristiques de profondeur et de courant. L'évolution du couvert de glace est responsable de la variation de l'utilisation des superficies disponibles. Les canards font usage des banquises de glace pour varier l'emplacement des lieux d'alimentation. Le secteur de Chambly possède de nombreux hauts-fonds propices à la fixation des banquises formant des abris de courant qui permettent aux canards d'accéder à ces zones de courant plus rapide.

La période réelle d'hivernage se situe de janvier à mars; en dehors de celle-ci, le tronçon de la rivière entre Chambly et Saint-Jean accueille de larges bandes de canards en migration. Ces migrateurs sont présents jusqu'au mois de décembre et sont de retour à la fin de mars. La fonte précoce et rapide des glaces offre à plusieurs centaines de canards des haltes migratoires hâtives par rapport aux autres cours d'eau. Pas moins de quatorze espèces migratrices y ont été observées. Encore une fois, le site de Chambly se démarque par l'abondance de groupes de canards barboteurs. Les plongeurs sont, quant à eux, présents sur toute la rivière.

À notre avis, l'abondance, l'accessibilité de la nourriture et la grandeur des espaces disponibles sont les facteurs déterminants quant à la présence de canards hivernants dans ce milieu. Comme les canards barboteurs ont besoin d'aires libres de glace de faible profondeur avec une source de

(49)

36

nourriture abondante pour maintenir leur métabolisme en hiver, et que ces conditions sont rencontrées aux rapides de Chambly, nous croyons qu'une réduction de la superficie de ces rapides aurait un impact direct sur la présence de cette catégorie d'oiseaux en hiver et lors des migrations printanières ou automnales.

(50)

37 REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier monsieur Martin Léveillé, à la fois pour la coordination des travaux et la révision des textes, de même que pour sa collaboration tout au long de ce projet, madame Cécile Dubé pour sa participation aux inventaires sur le terrain, monsieur Paul-Aimé Roy pour sa collaboration quant à la confection et la mise en forme des figures, et mesdames Denyse Ouimet, France Blanchette pour la composition et la mise en page préliminaire, madame Catherine McDonald pour le traitement de texte et madame Ginette Morel pour le traitement de texte et la mise en page finale du document.

(51)
(52)

39

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

LA HAYE, M., C. BÉLANGER, J. LECLERC et P. DUMONT. 1992. Observations sur la reproduction du Suceur cuivré (Koxostoma hubbsi) dans le bassin de Chambly en 1992. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Montréal, Rapp. trav. 06-19, 39 p.

MONGEAU, J.-R., P. DUMONT et L. CLOUTIER. 1986. La biologie du Suceur cuivré, Moxostoma hubbsi, une espèce rare et endémique à la région de Montréal. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de Montréal, Rapp. tech. 06-39, 150 p.

SOYEZ, L.-M., J.-R. MONGEAU et M. LA HAYE. 1991. Observation de sauvagine dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Montréal, Rapp.

interne, 2 p.

(53)
(54)

SÉQUENCE 1 SÉQUENCE 2

DATE STATION

HEURE ESPÈCE NOMBRE HEURE ESPÈCE NOMBRE

10 décembre I 1 9 h 30 I Grand ou Petit Morillon d 2 9 h 35 Bernache du Canada

Canard noir

Grand Bec-scie 9 ou juvénile

1 3 1

3 9 h 55 Grand Bec-scie d 3

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 5

4 10 h 50 Canard noir 3

Canard motard' 3

5 10 h 55 Canard motard d 13

Canard matard 9 10

Bec-scie couronné e 1

5** 13 h 35 Canard noir 1 16 h 20 Canard noir 1

Canard malard d 6 Canard motard d 6

Canard malard 9 2 Canard malard 9 2

2a 14 h 20 Grand Bec-scie d 1 16 h 20 Aucun canard Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1

3 14 h 25 Grand Bec-scie d 3 16 h 30 Aucun canard Grand Bec-scie 9 ou juvénile 3

5 7 h 7 Aucun canard 11 h 40 Aucun canard

6 7 h 40 Grand Bec-scie d 1 11 h 55 Aucun canard

2a 7 h 50 Canard motard 9 3 12 h 5 Canard malard 9 3

Canard motard d 6 Canard motard d 6

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 6

Grand Bec-scie 9d 1

Grand Bec-scie d 1

3a 7 h 55 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 12 h 5 Aucun canard

Grand Bec-scie d 2

1*

7 janvier

21 janvier

Annexe 1 - DONNÉES BRUTES DES INVENTAIRES DU SECTEUR DE CHAMBLY SUR LA RIVIÈRE RICHELIEU, HIVER 1992-1993

(55)

DATE STATION

SÉQUENCE 1 SÉQUENCE 2

HEURE ESPÈCE NOMBRE HEURE ESPÈCE I NOMBRE

21 janvier 1 8 h 15 Grand Bec-scie 9d 1 12 h 15 Aucun canard (suite)

la 8 h 20 Canard noir 1 . 12 h 30 Canard noir 1

4 février 5 12 h 35 Aucun canard 16 h 30 Aucun canard

7 12 h 45 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 16 h 35 Aucun canard

Grand Bec-scie d 1

6e 12 h 55 Canard noir 4 16 h 50 Aucun canard

Canard motard 9 1

Canard matard d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1

6 13 h 5 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 1 16 h 50 Aucun canard

3 13 h 30 Canard noir 2 17 h Aucun canard

Canard malard d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 4

3a 13 h 35 Canard noir 2 16 h 55 Canard noir 3

Canard matard gd 2 Canard matard 9 1

Canard matard d 1 Canard matard 9d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 Canard malard d 2

Grand Bec-scie d 1 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 13

Grand Bec-scie d 6

1 13 h 37 Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 17 h 15 Aucun canard

Grand Bec-scie d 2

2a 14 h Aucun canard 16 h 58 Aucun canard

l'" mars 6a 9 h 50 Canard noir 1 15 h 20 Aucun canard

Canard matard d 6

Canard matard 9 4

Grand Bec-scie d 2

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 3

2a 10 h 20 Canard malard 9d 2 15 h 30 Canard matard 9d 1

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 2 Canard matard d 4

Canard matard 9 2

Grand Bec-scie d 2

Grand Bec-scie 9 ou juvénile 4

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