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Les métiers du BTP : du CAP au bac pro

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Academic year: 2022

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© Izusek / iStock

Les métiers

du BTP : du CAP au bac pro

Sur le 1,5 million d’actifs que compte le secteur du bâtiment et des travaux publics, près des 3/4 sont des ouvrier·ère·s. CAP, brevet ou bac pro, les entreprises du BTP embauchent à différents niveaux de diplôme.

ecteur et emploi

Sur les chantiers

Rénovation de maisons, construction d’immeubles, de pont, d’autoroutes… les professionnel·le·s du BTP réalisent divers types de bâtiments pour les particuliers et les collectivités.

De la maison individuelle aux infrastructures collectives

L’État, les collectivités territoriales et locales, mais aussi des groupes privés, lancent des appels d’offres pour des projets de construction. Ce sont en majorité les grandes et moyennes entreprises du BTP (bâti- ment et travaux publics) qui y répondent et, dans une moindre mesure, l’artisan indépendant qui travaille seul, avec un ou plusieurs salariés.

molition d’édifices (immeubles de bureaux ou d’appar- tements, hôpitaux, écoles, locaux commerciaux, etc.).

Les « travaux publics » regroupent les travaux réalisés pour le compte de l’État ou des collectivités territo- riales. Il s’agit d’infrastructures comme les routes, tun- nels, canalisations, réseau électrique, ports, ouvrages d’art et de génie civil (ponts, barrages…).

Pour les grands plans de construction ou de rénova- tion, les chantiers peuvent réunir plusieurs dizaines

S

2.871

PRÈS D’UN ACTIF SUR 3 EST ARTISAN PLACE AUX FEMMES ! PREMIER EMPLOYEUR

DE FRANCE

Source : FFB Source : FF bâtiment (juin 2020)

1 502 500 salarié·e·s 381 500 artisan·e·s

Le plan pour la mixité vise un tiers des métiers

mixtes d’ici 2025 1 jeune sur 6 trouve son 1er emploi

dans ce secteur

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Le BTP recouvre donc des réalités très différentes : quoi de commun, en effet, entre rénover seul ou en binôme la charpente d’une vieille bâtisse et travailler avec une centaine d’ouvriers sur le chantier d’un gratte-ciel ?

1,5 million d’actif·ve·s

Le BTP représente 1,5 million d’actifs et 403 000 en- treprises. Les 2/3 d’entre elles sont spécialisées dans le second œuvre et 1/3 dans le gros œuvre.

La plupart des entreprises emploient moins de 10 salarié·e·s. Mais le secteur compte aussi des grands groupes comme Vinci, Bouygues, Eiffage ou Colas. En Île-de-France, les TPE (très petites entre- prises) sont de plus en plus nombreuses dans le sec- teur de la construction. En 10 ans, leur nombre est passé de 127 000 à près de 160 000.

70 % des professionnels du BTP sont des ouvriers.

20 % sont des employés et techniciens et plus de 8 % sont des ingénieurs et cadres.

Place aux femmes !

Les métiers du bâtiment restent majoritairement occu- pés par des hommes, bien que les femmes y occupent une place grandissante. Elles représentent aujourd’hui plus 12 % des effectifs contre 8 % au début des an- nées 2000. Elles sont principalement employées ou techniciennes (46 %) et cadres (18 %). Pour accélé- rer la féminisation de la profession, un plan en faveur de la mixité a été signé en 2015 par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment.

Des recrutements importants

Le ralentissement de l’activité en 2020, suite à l’épi- démie de Covid-19, a impacté les entreprises du sec- teur. Néanmoins, particuliers et entreprises ont des projets de construction ou de rénovation auxquels il faut répondre. La Fédération française du bâtiment (FFB) souligne que le BTP recrute 80 000 personnes chaque année. 1 jeune sur 6 trouverait son premier emploi dans le secteur. Tous les niveaux de formation et tous les postes sont concernés : ouvriers qualifi s, compagnons, techniciens et encadrement de chantier.

Pourtant les candidats ne sont pas toujours au rendez- vous. Selon Pôle emploi, dans 63 % des projets d’em- bauche, les entreprises peinent à trouver des salariés correspondant aux profils recherchés.

L’emploi cadre a été impacté par la crise sanitaire puisqu’entre 2019 et 2020 les offres d’emploi cadre de la construction ont diminué de 26 %. Selon l’Apec, l’emploi des jeunes diplômés est fortement touché.

Pour autant, les métiers liés à la conduite et à l’ingé- nierie des travaux sont recherchés.

Adapter l’habitat aux nouveaux besoins

Le secteur du BTP est notamment porté par les politiques publiques en matière d’environnement et de développement durable et par le dynamisme de l’écoconstruction, de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables qui offrent de nouvelles oppor- tunités d’emploi. Qu’il s’agisse de logements neufs ou anciens, la tendance est au développement de bâti- ments moins énergivores et mieux isolés mais égale- ment plus adaptés aux publics fragiles.

Le vieillissement de la population, l’augmentation de personnes âgées en situation de dépendance et la prise en compte croissante du handicap dans les normes réglementaires engendrent de nouveaux be- soins.

Le développement du numérique sur les chantiers, tout comme la transition écologique, transforment progressivement les emplois dans le bâtiment. Les entreprises renforcent leurs équipes d’encadrement et recherchent toujours de la main-d’œuvre qualifiée.

Témoignage

Anaïk Cucheval, Fédération française du bâtiment À LIRE AUSSI

Les métiers du BTP : bac et études supérieures n° 2.872 Les métiers du génie climatique : du CAP au bac pro n° 2.8751

Architecte et collaborateur (trice) d’architecte n° 2.878

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Dans les travaux publics, les différents plans natio- naux (comme le Grand Paris ou l’implantation du très haut débit…) impliquent également de nombreuses embauches.

Profils recherchés

Charpentiers, couvreurs, plombiers-chauffagistes, menuisiers, maçons, électriciens ou métalliers sont des professionnels recherchés dans le BTP.

Dans les travaux publics, les ouvriers conducteurs d’en- gins, spécialistes des travaux routiers, coffreurs construc- teurs d’ouvrage d’art en béton armé sont toujours des métiers en tension. Les entreprises recherchent égale- ment des spécialistes de la maintenance.

Si le niveau CAP est requis pour travailler dans le sec- teur, les employeurs incitent à la poursuite d’études.

Ils embauchent des techniciens supérieurs et des ingénieurs pour concevoir et mener à bien leurs pro- jets. Les postes d’encadrement comme conducteur de travaux, chef d’équipe, chargé d’affaires ou chef de chantier sont souvent difficiles à pourvoir.

Dans le domaine des études et des méthodes, les pro- fils de dessinateur-projeteur, deviseur, métreur, écono- miste de la construction et les ingénieurs spécialisés par corps d’état (électricité, climatisation, béton…) sont très demandés.

Le développement durable nécessite quant à lui des compétences complémentaires spécifiques. La de- mande reste forte en jeunes diplômés d’un bac + 2 en génie civil, génie thermique ou génie énergétique et en ingénieurs dans les métiers du diagnostic, du suivi de la qualité ou de l’évaluation de la performance.

Créer son entreprise

Sur le 1,5 million d’actifs que compte le secteur, 381 500 sont artisans. Après quelques années d’ex- périence comme salariés, certains professionnels se mettent à leur compte pour bénéficier d’une plus grande indépendance. En développant leur portefeuille de clients et en menant plusieurs chantiers en même temps, les professionnels indépendants peuvent aussi augmenter leurs revenus. Le statut de salarié présente quant à lui une plus grande sécurité (avec une rému- nération stable et garantie).

Se former en alternance

L’apprentissage est un mode de formation particulière- ment répandu dans le BTP. Il prépare à des diplômes, des titres ou à des qualifications professionnelles de tous les niveaux, du CAP au diplôme d’ingénieur.

Afin d’encourager l’apprentissage dans les métiers du bâtiment, des accords signés entre les organisations syndicales et patronales du secteur garantissent aux apprentis de recevoir une formation de qualité et de bénéficier de tous les avantages des salariés du BTP : complémentaire santé, congés payés, prêt pour l’ac- quisition d’un véhicule, aides au logement…

Le BTP a également lancé une opération de promotion du contrat de professionnalisation, revalorisé les for- faits horaires et renforcé l’obligation de tutorat et de suivi des jeunes en alternance.

Pour trouver le CFA du BTP le plus proche de chez vous : www.ccca-btp.fr rubrique L’apprentissage du BTP / Espace jeunes

Qualités requises

La plupart des métiers du BTP requièrent une bonne condition physique, une résistance à la fatigue et de ne pas être sujet au vertige lorsque le travail se fait en hauteur !

Rigueur et précision sont aussi demandées. Pour la plupart des métiers, il faut savoir lire et interpréter un plan d’architecte, prendre des mesures et représenter des volumes dans l’espace.

Travailler dans le bâtiment, c’est accepter de travailler en extérieur, qu’il vente ou qu’il pleuve, de nuit ou très tôt le matin. Le rythme de travail peut être soutenu et conditionné au matériau utilisé. De nombreux dépla- cements, d’un chantier à un autre, sont également souvent nécessaires.

Pour les métiers d’encadrement, un bon sens d’orga- nisation sera apprécié.

GROS ŒUVRE ET SECOND ŒUVRE

Le gros œuvre se concentre sur les éléments structurels du bâtiment pour le mettre hors d’eau et hors d’air, alors que le second œuvre le rend habitable et décorable.

PLONGER DANS L’HISTOIRE DES MÉTIERS DU BÂTIMENT Comment ont été construits le Taj Mahal, le phare de Cor- douan, le dôme de Florence, le pont de Brooklyn ou la Tour Eif- fel ? Pour le savoir, rendez-vous sur le site « Passerelle(s) » de la Bibliothèque nationale de France. Il apporte des éclai- rages sur le savoir-faire des couvreurs, peintres, métalliers ou électriciens au fil des siècles.

passerelles.bnf.fr

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étiers

Métiers de chantier

Nouveaux matériaux de construction, nouvelles normes de sécurité et de performance énergétique… les métiers du bâtiment évoluent. Une grande partie des métiers de chantier concerne le gros œuvre (la construction de l’ossature du bâtiment).

Charpentier·ère,

constructeur·trice bois

Votre rôle consiste à tracer, exécuter et mettre en place les structures en bois d’un bâtiment (char- pentes, escaliers et étaiements) conformément aux croquis, plans et normes de sécurité. Vous travaillez d’abord en atelier puis sur le chantier. Il est possible de se spécialiser : si le bois reste le matériau principal, les composites, les plastiques, le verre, l’aluminium, le PVC et le métal sont également utilisés. Le métier s’est modernisé et les charpentiers utilisent mainte- nant des outils numériques pour la taille des pièces.

Évolution : charpentier·ère coffreur·se, menuisier·ère du bâtiment et d’agencement, charpentier·ère couvreur·se.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CAP charpentier bois, BP charpentier bois, CAP constructeur bois, bac pro technicien construc- teur bois.

Constructeur·trice métallique

À ce poste, vous concevez et réalisez les ossatures qui serviront de support aux couvertures de bâtiment.

Après le traçage des ouvrages en atelier et l’exécution des assemblages, vous réalisez, sur chantier, le levage et le montage d’éléments en métal.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro menuiserie aluminium-verre, CAP métallier, bac pro ouvrages du bâtiment : métallerie, CAP réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage (option chaudronnerie), bac pro technicien du bâtiment : organisation et réalisation de gros œuvre.

Constructeur·trice en béton armé

Vous installez les coffrages (les moules), assemblez et positionnez les armatures en acier (le squelette du mur), coulez le béton et posez les éléments préfabriqués.

Autres appellations : coffreur·se bancheur·se, coffreur·se boiseur·se.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CAP constructeur d’ouvrages en béton armé, BP maçon, bac pro technicien du bâtiment : organisation et réalisation de gros œuvre, bac pro tra- vaux publics.

Cordiste BTP

Ce professionnel du bâtiment ou du génie civil tra- vaille en hauteur, à l’aide de cordes, pour exécuter des travaux d’accès très difficiles, hors d’atteinte de tout échafaudage. Il a donc une spécialité première (élec- tricien, peintre, agent d’entretien, soudeur…), qu’il est capable d’exercer en hauteur.

Salaire brut mensuel débutant : à partir de 1 600 € . Formation : CQP (certificat de qualification profession- nelle) cordiste, technicien cordiste ou technicien en organisation de travaux sur cordes ; certification pro- fessionnelle agent technique cordiste.

Couvreur·se

Vous intervenez après la mise en place de la charpente.

Vous réalisez ou réparez les toitures des immeubles collectifs ou des maisons individuelles et pouvez aussi effectuer la pose de l’isolation thermique.

Il existe différentes spécialités selon le type de cou- verture : couvreur· ardoisier, couvreur en monuments historiques (clochers, dômes…), couvreur zingueur, couvreur tuilier·, couvreur ferblantier.

Évolution : plombier·ère zingueur·se, revêtisseur·se étanchéiste, technicien·ne de chantier en couverture- zinguerie.

M

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour plus d’infos sur le secteur, l’emploi et les métiers du BTP, consultez notre sélection de ressources.

Sites de référence, voir liste 1 du carnet d’adresses.

Organismes de référence, voir liste 2 du carnet d’adresses.

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Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic). Indé- pendant : à partir de 1 600 € .

Formation : CAP couvreur, BP couvreur, BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics, bac pro interven- tions sur le patrimoine bâti (option couverture), Men- tion complémentaire zinguerie.

Démolisseur·se

Vous réalisez des démolitions par moyens manuels ou mécaniques, par carottage, sciage ou explosifs. Vous signalisez et sécurisez le chantier, guidez la grue, dé- montez la toiture et découpez les murs et planchers.

Vous contrôlez et entretenez l’outillage. Vous condui- sez éventuellement des engins de démolition.

Évolution : métiers du gros œuvre et des travaux pu- blics.

Autre appellation : préparateur·trice en démolition.

Salaire brut mensuel débutant : environ 1 700 € . Formation : CAP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, BP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, CQP préparateur en démolition.

Grutier·ère

Vous transportez les différents matériaux et éléments nécessaires à la construction d’un bâtiment. Vous êtes aussi responsable du montage, du démontage et de l’entretien de la grue.

Salaire brut mensuel débutant : 2 100 € .

Formation : CAP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, BP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, titre professionnel conducteur de grue à tour.

À savoir : pour la conduite d’engins de chantier, le Caces (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) est obligatoire. Il existe 6 certificats différents, selon le type de grue ou d’engin conduit.

www.formationcaces.net

Maçon·ne

Vous exécutez la maçonnerie et les divers travaux d’en- tretien ou de réparation nécessaires à la construction de pavillons ou d’immeubles et des parties bétonnées des ouvrages d’art. Vous intervenez sur des construc- tions neuves ou exécutez des travaux d’entretien et de rénovation.

Salaire brut mensuel débutant : 1 600 € . Artisan en fin de carrière : de 2 800 à 5 400 € .

Formation : CAP maçon, BP maçon, bac pro techni- cien du bâtiment : organisation et réalisation de gros œuvre.

Menuisier·ère

Vous aménagez l’intérieur de toutes sortes de locaux.

Vous réalisez placards, parquets, escaliers, portes, fenêtres, volets… Pour cela, vous utilisez différents bois, mais aussi d’autres matériaux (plastique ou alu- minium, entre autres). Si vous devenez menuisier·ère métallique, vous associez métal et verre pour fabriquer et installer des ouvrages : façades, fenêtres, vérandas, verrières, balustrades…

Évolution : menuisier·ère spécialisé·e (agencement de cuisines, pose de plafonds d’isolation acoustique et de faux plafonds, pose de parquet), menuisier·ère ébéniste.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) Formation : bac pro étude et réalisation d’agencement, BP menuisier, CAP menuisier fabricant, CAP menui- sier installateur, CAP métallier, BP métallier, bac pro ouvrages du bâtiment : métallerie, bac pro technicien constructeur bois, bac pro technicien de fabrication bois et matériaux associés, bac pro technicien de scie- rie, bac pro technicien menuisier-agenceur.

Miroitier·ère

Installé à son compte, il commande les vitrages aux transformateurs en fonction du cahier des charges de ses clients, puis s’assure de la pose sur le chantier. Il travaille seul ou en équipe.

Il peut être spécialisé dans un domaine particulier, comme la fabrique d’enseignes, les vérandas, les fa- çades de boutique…

Salaire brut mensuel débutant : 1 700 € environ.

Formation : bac pro menuiserie aluminium-verre, BP menuisier aluminium-verre, CAP menuisier alumi- nium-verre, CAP souffl ur de verre.

Monteur·se d’échafaudage

À partir de plans, vous positionnez les différents élé-

ments afin de monter, modifi r, adapter tout type

d’échafaudage. Ce métier à risque (travail en hauteur)

nécessite rigueur et respect des règles de sécurité.

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À la fin du chantier, vous procédez au démontage de l’installation.

Autre appellation : échafaudeur·se.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CQP monteur d’échafaudage.

À noter : le lycée Benjamin Franklin de La Rochette a mis en place une formation de 1 an d’échafaudeur pour les jeunes de niveau bac.

Monteur·se en installations sanitaires

Vous installez tout ce qui se rapporte à l’alimentation en eau, à son utilisation et à son évacuation : salle de bains, douche, toilette, cuisine, buanderie. Vous inter- venez aussi en tant que réparateur ou rénovateur. Votre activité s’exerce essentiellement sur des chantiers de construction neuve, de restauration ou de réparation.

Vous travaillez la plupart du temps en équipe avec des plombiers. Vos horaires sont réguliers, sauf en cas de réparations urgentes.

Évolution : avec des compétences en chauffage et élec- tricité : accès au domaine de la climatisation. Possibilité de créer sa propre entreprise d’installation et de répara- tion d’équipements sanitaires.

Salaire brut mensuel débutant : 1 600 € environ.

Formation : BP monteur en installations du génie clima- tique et sanitaire, CAP monteur en installations sani- taires, CAP monteur en installations thermiques, bac pro technicien de maintenance des systèmes énergé- tiques et climatiques.

Monteur·se-câbleur·se BTP

Vous reliez des composants d’appareils électriques comme les compteurs, les minuteries et les armoires de commande, ou d’appareils électroniques comme les radars, les ordinateurs et les émetteurs. Vous utilisez des outils de câblage (pince à dénuder, tournevis…), de soudure (fer à souder), de tôlerie (perceuse, lime), de mesures électriques (voltmètre, ampèremètre).

Vous travaillez dans des entreprises de construction, d’installation électrique, électronique ou informatique, ou dans des entreprises d’installation de matériel élec- trique.

Évolution : avec une formation complémentaire, vous pouvez vous spécialiser dans l’installation de gros maté- riel ou de systèmes automatisés.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) à 2 000 € + primes éventuelles.

Formation : CAP électricien, BP électricien·ne, bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connec- tés, bac pro systèmes numériques, titres professionnels agent de montage et de câblage en électronique ou monteur, câbleur, intégrateur en production électrique.

Monteur·se-levageur·se

Après avoir étudié les plans d’exécution, vous assemblez au sol et en hauteur les éléments de structure et monte les charpentes (acier, bois ou béton) d’un bâtiment.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CAP charpentier bois, BP charpentier bois, CAP constructeur bois, bac pro technicien menuisier- agenceur.

Tailleur·se de pierre BTP

En atelier, vous tracez les croquis, débitez (mécanique- ment ou manuellement) et taillez les blocs de pierre.

Sur le chantier, vous posez ou restaurez les éléments existants en respectant l’histoire des édifices. Vous in- tervenez fréquemment sur le patrimoine architectural et travaillez le granit, le calcaire et le grès.

Évolution : tailleur spécialisé (bâtiments anciens et mo- numents historiques, escaliers, balustres, dallages, voi- rie ou jardins, gravure, appareillage).

Autre appellation : marbrier·ère du bâtiment et de la décoration

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : BMA gravure sur pierre, bac pro interven- tions sur le patrimoine bâti, CAP marbrier du bâtiment et de la décoration, BP métiers de la pierre, CAP tailleur de pierre.

UN SERIOUS GAME POUR DÉCOUVRIR LES MÉTIERS DU BÂTIMENT

Les jeunes peuvent découvrir les métiers du bâtiment grâce au nouveau jeu en ligne « Magic Chantier », conçu et développé par la Fédération française du bâtiment. Dans ce serious game, les adolescent·e·s peuvent incarner un·e couvreur·se, un·e démolisseur·se, un·e électricien·ne, etc.

Ils sont mis en situation sur un chantier, ce qui permet, de façon ludique, d’informer et d’aborder les qualités et les réflexes nécessaires aux métiers de ce secteur.

http://magic-chantier.lebatiment.fr

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Métiers de la finition

Les différents corps de métiers de la finition et de l’aménagement interviennent une fois le gros œuvre terminé.

Carreleur·se

Vous intervenez sur le chantier lorsque les fondations, murs, et toitures sont en place. Vous vous occupez du revêtement des surfaces laissées brutes. Il s’agit d’un rôle important dans la décoration et la finition.

Autre appellation : carreleur·se-mosaïste.

Salaire brut mensuel débutant : 1 650 € . Indépen- dant : de 2 500 à 4 000 € .

Formation : bac pro aménagement et finition du bâti- ment, BP carreleur mosaïste, CAP carreleur mosaïste, mention complémentaire plaquiste.

Électricien·ne du bâtiment

Vous effectuez tous les travaux d’installations élec- triques, de distribution et de raccordement d’appareils dans les bâtiments industriels, les logements et les bureaux. Vous gérez aussi les installations d’automa- tismes et pouvez vous charger de la maintenance.

Salaire brut mensuel débutant : 1 650 € . Indépen- dant : 4 000 € .

Formation : CAP électricien, BP électricien, mention complémentaire maintenance en équipement ther- mique individuel, bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés.

Enduiseur·se-façadier·ère

Vous posez des revêtements en dur sur les murs et les sols extérieurs ou intérieurs de constructions neuves ou anciennes. Vous utilisez des techniques de scelle- ment, de collage ou de fixation mécanique.

Autres appellations : façadier·ère, façadier·ère peintre, carreleur·se ou dalleur·se.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) + primes de rendement. Parfois, rémunération au mètre carré.

Formation : CAP carreleur mosaïste, BP carreleur mo- saïste, CAP étancheur du bâtiment et des travaux pu- blics, CAP maçon, BP maçon, CQP enduiseur façadier.

Étancheur·se

Votre mission : assurer l’étanchéité de toutes les sur- faces d’un bâtiment exposé aux intempéries comme

les toitures, terrasses, murs et façades. Vous pouvez aussi assurer l’isolation phonique et thermique des pièces et des locaux.

Autres appellations : étanchéiste, revêtisseur·se-étan- chéiste.

Salaire brut mensuel débutant : 1 650 € .

Formation : BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics, CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics. L’école d’entreprise Sopracademy propose le CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics et le titre certifié étancheur bardeur.

Installateur·trice de panneaux solaires

Il s’agit d’un nouveau métier issu de l’essor des énergies renouvelables, au croisement de plusieurs spécialités : couverture, zinguerie, chauffage, électri- cité. Chez des particuliers ou pour des installations industrielles ou collectives, l’installateur de panneaux solaires photovoltaïques pose des panneaux solaires pour produire de l’électricité.

Il doit connaître et respecter les consignes et régle- mentations en vigueur et travaille presque toujours en hauteur et à l’extérieur. Il doit assister l’utilisateur de l’équipement en lui fournissant toutes les explications demandées.

En matière d’évolution, vous pouvez devenir technicien·ne conseil ou diriger une équipe.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) + primes éventuelles.

Formation : CAP électricien, CAP étancheur du bâti- ment et des travaux publics, bac pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et clima- tiques, bac pro technicien en installation des sys- tèmes énergétiques et climatiques, CQP installateur mainteneur en systèmes solaires thermiques et pho- tovoltaïques.

Peintre en bâtiment

À l’intérieur comme à l’extérieur, vous entretenez et

décorez les murs et les plafonds des maisons, appar-

tements, magasins ou bureaux. Selon les entreprises,

vous réalisez des travaux de ravalement et installez

des revêtements pour l’isolation thermique.

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Évolution : technicien de chantier en peinture, peintre décorateur, peintre spécialisé (poseur de revêtements muraux collés, peintre enduiseur, peintre vitrier), arti- san à son compte.

Salaire brut mensuel débutant : 1 650 € . Indépen- dant : de 2 300 € à 4 400 € .

Formation : bac pro aménagement et finition du bâti- ment, CAP métiers du plâtre et de l’isolation, BP mé- tiers du plâtre et de l’isolation, CAP peintre applicateur de revêtements, BP peintre applicateur de revêtements, mention complémentaire peinture décoration.

Plâtrier·ère-plaquiste

Vous intervenez juste après les travaux de menuise- rie et de maçonnerie dans la préparation des plafonds et des murs d’une construction. Spécialiste des tra- vaux de finition intérieure, de décoration, d’isolation et d’aménagement, vous posez des cloisons préfabri- quées en bois ou des carreaux de plâtre et les assem- blez sur les murs, plafonds ou sols.

Évolution : staffeur ornemaniste, monteur en isolation et correction acoustique, peintre ou peintre-décorateur, plaquiste spécialisé (travaux d’aménagement et de fini- tion des intérieurs, staff, ornementation), indépendant.

Salaire brut mensuel débutant : 1 650 € . Indépen- dant : 2 600 € .

Formation : bac pro aménagement et finition du bâtiment, BP métiers du plâtre et de l’isolation, CAP métiers du plâtre et de l’isolation, CAP peintre applicateur de revêtements, BP peintre applicateur de revêtements, mention complémentaire peinture décoration, mention complémentaire plaquiste, BMA volumes : staff et matériaux associés.

Plombier·ère

Vous installez des équipements sanitaires (éviers, baignoires, douches) et des réseaux de canalisations.

Vous intervenez en tant qu’installateur, réparateur ou rénovateur·, et recourez de plus en plus à l’énergie solaire pour la production d’eau chaude. Les opéra- tions de dépannage occasionnent des déplacements fréquents et à toute heure.

Évolution : une formation en chauffage et électricité peut mener au domaine de la climatisation.

Autres appellations : plombier·ère zingueur·se, monteur·se ou installateur·trice d’équipements sani- taires.

Salaire brut mensuel débutant : 1 600 € .

Formation : mention complémentaire maintenance en équipement thermique individuel, BP monteur en ins- tallations du génie climatique et sanitaire, CAP mon- teur en installations sanitaires, mention complémen- taire technicien en énergies renouvelables, bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques.

Serrurier·ère-métallier·ère

Vous forgez, ajustez et assemblez les pièces et les éléments métalliques qui entrent dans la composition des systèmes de fermeture d’un bâtiment. Vous en assurez la pose, l’entretien et la réparation. Votre acti- vité s’apparente à la ferronnerie d’art, à la serrurerie et au blindage.

Évolution : serrurier·ère spécialisé·e (ferronnerie d’art, aluminium), artisan·e indépendant·e.

Autre appellation : serrurier·ère.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic). Indé- pendant : de 1 600 à 3 000 € .

Formation : CAP menuisier aluminium-verre, BP me- nuisier aluminium-verre, BP métallier, CAP métallier, bac pro ouvrages du bâtiment : métallerie.

Ramoneur·se-fumiste

Ce professionnel intervient dans l’installation, la main- tenance et l’entretien des conduits d’évacuation des fumées, et dans l’installation de ventilation mécanique contrôlée pour l’aération des logements.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CTM (certificat technique des métiers) ramoneur ; titre certifié ramoneur-fumiste ; BTM (brevet technique des métiers) ramoneur-fumiste.

Le plus souvent, les ouvriers fumistes sont formés dans le cadre de la formation continue.

ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE

Il existe 4 niveaux de recrutement pour les ouvriers du BTP, du moins qualifié au plus qualifié : ouvrier d’exécution, ou- vrier professionnel, compagnon professionnel, chef d’équipe ou maître-ouvrier.

Avec l’expérience et/ou la formation continue, vous pouvez ac- céder à la fonction de chef d’équipe, voire à des postes d’enca- drement comme chef de chantier ou conducteur de travaux.

Devenir artisan à votre compte est aussi une possibilité.

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Solier·ère-moquettiste

Vous posez des revêtements de sols souples, textiles (moquette) ou plastiques (linoléum, caoutchouc). En amont, vous conseillez les clients, préparez les sup- ports, découpez les revêtements.

Évolution : moquettiste spécialisé (mosaïque, textile, tissu mural), artisan indépendant.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro aménagement et finition du bâti- ment, BP peintre applicateur de revêtements, CAP peintre applicateur de revêtements, CAP solier-mo- quettiste, CQP solier compagnon hautement qualifi .

Parqueteur·se

Vous préparez, posez et réparez les parquets. Vous maîtrisez les différentes techniques de la pose du parquet (pose d’une couche intermédiaire destinée à l’isolation phonique ou calorifique, pose collée, pose flottante, application d’un produit de finition…).

Autres appellations : Poseur·se de parquet.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro aménagement et finition du bâti- ment, CAP menuisier installateur, bac pro technicien menuisier-agenceur.

Staffeur·se ornemaniste

Vous rénovez, réalisez et assurez la pose d’éléments de décoration en staff (moulures, frises, rosaces) dans des constructions neuves ou anciennes. Selon les cas, vous opèrez en atelier (création du moule ou du motif) ou sur le chantier (pose).

Évolution : restaurateur de patrimoine, artisan indé- pendant.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) Formation : CAP métiers du plâtre et de l’isolation, BP métiers du plâtre et de l’isolation, CAP staffeur or- nemaniste, BMA volumes : staff et matériaux associés.

Agent·e de maintenance des bâtiments

Sa mission : assurer le bon fonctionnement des bâti- ments d’une entreprise ou d’une collectivité (grande surface, hôpital, établissement scolaire, stade…).

Il s’agit de maintenance simple : remise en état de l’éclairage, plomberie, climatisation…

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro aménagement et finition du bâti- ment, CAP interventions en maintenance technique des bâtiments, bac pro maintenance des systèmes de production connectés, mention complémentaire main- tenance en équipement thermique individuel, bac pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques.

Métiers des travaux publics

En France, le secteur des travaux publics regroupe près de 8 000 entreprises et 310 000 salarié·e·s dont plus de la moitié sont des ouvrier·ère·s. Outre les professions citées ci-dessous, il existe des métiers spécifiques.

Conducteur·trice d’engins

Vous pilotez et entretenez les engins de chantier (bull- dozer, niveleuse, décapeuse, pelle hydraulique, tom- bereau) sur roues ou sur chenilles.

Salaire brut mensuel débutant : 2 000 € + primes ou gratifications éventuelles.

Formation : CAP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, BP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, Bac pro maintenance des matériels (op- tion matériels de construction et de manutention),

CAP maintenance des matériels (option matériels de construction et de manutention).

Constructeur·trice en

canalisations de travaux publics

Professionnel·le de l’acheminement et de l’écoule-

ment des eaux, vous réalisez et entretenez les réseaux

de canalisations pour l’adduction d’eau potable, la

distribution d’eau industrielle et la collecte des eaux

usées vers les usines de retraitement.

(10)

Autre appellation : canalisateur·trice.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) + primes.

Formation : CAP constructeur de réseaux de canali- sations de travaux publics, bac pro travaux publics.

CQP compagnon canalisateur, titre homologué cana- lisateur, titre professionnel chef de chantier travaux publics, routes et canalisations.

Constructeur·trice en ouvrages d’art

Spécialiste du béton, vous travaillez sur des chantiers de grandes constructions (ponts et viaducs, barrages et réservoirs, tunnels et galeries, centrales nucléaires, bâtiments industriels…) et d’œuvres ponctuelles (puits, stations de pompage…).

Évolution : constructeur·trice spécialisé·e (coffrages ou bétons spéciaux, fabrication d’armatures).

Salaire brut mensuel débutant : 1 650 € . Formation : bac pro travaux publics.

Constructeur·trice de routes

À partir d’un terrassement fini, vous posez différentes couches et appliquez divers revêtements (béton, bi- tume, asphalte, gravillons…). Vous participez à toutes les tâches d’un chantier routier, de la signalisation à la réalisation de la petite maçonnerie.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CAP constructeur de routes et d’aménage- ments urbains, CAP constructeur d’ouvrages en béton armé, bac pro travaux publics.

Foreur·se

Il est spécialisé dans le forage terrestre ou sous-marin.

Le plus souvent, vous exécutez des travaux pour des fondations spéciales sur des chantiers de génie civil ou de travaux publics.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : CAP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, BP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, CAP constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, CAP constructeur d’ouvrages en bé- ton armé, bac pro travaux publics. CQP foreur.

Mécanicien·ne d’engins

de chantier et de manutention

Vous réparez et entretenez toutes sortes de machines mécaniques lourdes : camions, bulldozers, pelleteuses, grues… Les techniques de dépannage font appel à des compétences multiples (mécanique, électricité, électro- nique, hydraulique, système informatique embarqué…).

Évolution : mécanicien·ne spécialisé·e (hydraulique, pneumatique), technico-commercial·e dans une entre- prise de construction d’engins de chantier (après une formation commerciale).

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 (Smic) à 1 600 € . Formation : CAP maintenance des matériels (option matériels de construction et de manutention), bac pro maintenance des matériels (option matériels de construction et de manutention), BTS maintenance des matériels de construction et de manutention, mention complémentaire maintenance des moteurs diesel et de leurs équipements, bac pro maintenance des systèmes de production connectés, mention complémentaire réa- lisation de circuits oléohydrauliques et pneumatiques.

Terrassier·ère

Vous creusez des tranchées ou des excavations pour préparer un terrain destiné à une construction ou à un aménagement urbain : rues, trottoirs, routes. Il utilise des outils traditionnels et des machines modernes (bull- dozer, niveleuse ou dameuse mécanique).

Évolution : terrassier·ère spécialisé·e dans la conduite des engins de chantier (avec formation complémen- taire).

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) + primes éventuelles.

Formation : CAP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, BP conducteur d’engins : travaux publics et carrières, CAP constructeur de réseaux de canalisa- tions de travaux publics, CAP constructeur de routes et d’aménagements urbains, CAP maçon, BP maçon.

LES COULISSES DU BÂTIMENT

Chaque année, en octobre, la Fédération française du bâti- ment organise 2 journées « Les coulisses du bâtiment », pour faire découvrir aux jeunes et au grand public le secteur grandeur nature. Au programme, visite de chantiers, ate- liers de toutes sortes et live Youtube.

Pour connaître les chantiers ouverts dans votre région, ren-

dez-vous sur : www.coulisses.ffbatiment.fr

(11)

tudes et diplômes

É

Du CAP au bac pro, de nombreuses spécialités

Avec un CAP, vous travaillerez en tant qu’ouvrier·ère simple ou qualifié·e. Le bac pro, lui, peut conduire, après plu- sieurs années d’expérience, à des fonctions de chef·fe de chantier ou de contremaître.

CAP

Le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) se pré- pare généralement en 2 ans après la classe de 3

e

sous statut de lycéen ou d’apprenti. Il permet d’acquérir une qualification d’ouvrier·ère ou d’employé·e qualifi ·e dans un métier déterminé. La priorité est donnée aux enseignements professionnels et technologiques (sous forme de cours, travaux pratiques, ateliers), mais les enseignements généraux et des stages font également partie du programme. Le CAP vise l’insertion dans la vie active, mais une poursuite d’études est également possible, notamment en mention complémentaire (1 an) ou en bac professionnel (2 ans).

Néanmoins, les CAP présentent des caractéristiques communes en ce qui concerne le contenu de leur for- mation : intervention sur chantier, activités de réalisa- tion et implication dans le processus de production du BTP.

Les établissements qui préparent au CAP constructeur d’ouvrage en béton armé et au CAP marbrier du bâti- ment et de la décoration sont peu nombreux.

> Voir liste 3 du carnet d’adresses.

Mention complémentaire (MC)

La mention complémentaire (MC) est un diplôme d’État qui permet d’acquérir une spécialisation poin- tue dans un créneau porteur. Elle se prépare en un an, généralement après un CAP ou après un bac profes- sionnel. La scolarité s’effectue en lycée professionnel, en apprentissage ou par la formation continue. Elle alterne les périodes en formation et en milieu profes- sionnel.

Dans le BTP il existe plusieurs mentions complémen- taires : peinture décoration, maintenance en équipe- ment thermique individuel, technicien en énergies renouvelables, plaquiste…

Brevet professionnel (BP)

Diplôme de niveau bac, le brevet professionnel atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle définie. Dans certaines professions, il permet de créer son entreprise. Il est possible de le préparer en apprentissage en deux ans ou en formation continue (durée variable selon expé- rience). Accès : après un CAP du même domaine ou après 5 ans d’expérience professionnelle.

Il existe une quinzaine de BP dans le domaine du BTP.

www.ffbatiment.fr

Bac pro

Le bac professionnel se prépare en 3 ans après la classe de 3

e

, ou en 2 ans après un CAP du même domaine. La formation, par voie scolaire ou en ap- prentissage, comprend des enseignements généraux, des enseignements professionnels et des stages.

DÉCOUVRIR UN MÉTIER DÈS LA 3E

En intégrant une classe de 3

e

« prépa-métiers » vous serez initié·e à différents métiers en réalisant des stages de 2 à 5 semaines dans des entreprises et des lycées pro ou des CFA. Comme les autres collégiens, vous préparerez le brevet (surtout en voie professionnelle) et vous aurez accès à une 2nde générale ou technologique.

ÉCOLES D’ENTREPRISES ET DE PRODUCTION

Le centre de formation du groupe Soprema à Strasbourg propose un titre certifié étancheur bardeur en contrat de professionnalisation et un CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics en contrat d’apprentissage. Pas de pré- requis de diplôme.

www.soprema.fr rubrique Formation / La Sopracademy Voir liste 7 du carnet d’adresses.

Les écoles de production sont des établissements privés d’enseignement technique reconnus par l’État. Ouvertes à tous dès 15 ans, elles accueillent souvent des élèves

« décrocheurs » et visent l’acquisition de connaissances pratiques. Elles préparent aux CAP et bac pro

www.ecoles-de-production.com Voir liste 8 du carnet d’adresses.

Cf. dossier Les écoles d’entreprise n°1.44.

(12)

ormation continue

Un droit accessible à tous

Améliorer ses compétences, changer de métier, obtenir un diplôme : la formation professionnelle continue vous permet de mener à bien tous ces projets.

Connaître vos droits

La formation professionnelle continue s’adresse aux jeunes sortis du système scolaire et aux adultes : sala- riés, demandeurs d’emploi, intérimaires, créateurs d’entreprise, professions libérales ou fonctionnaires.

Selon votre situation, différents dispositifs existent : compte personnel de formation, projet personnalisé d’accès à l’emploi, contrat de professionnalisation, parcours emploi compétences, plan de formation de l’entreprise…

Les formations peuvent être suivies en cours du soir, en stage intensif, en cours d’emploi ou hors temps de travail. Le financement, la rémunération et les frais de formation sont spécifiques à chaque public.

> Cf. dossier La formation continue : mode d’emploi n°4.0.

Organismes et formations

De nombreux organismes publics et privés proposent des formations diplômantes (acquisition d’un diplôme) ou qualifiantes (mise à niveau, acquisition de connais- sances) dans le cadre de la formation continue.

Le bâtiment et les travaux publics font partie des sec- teurs les mieux structurés pour développer la forma- tion continue. Constructys, organisme paritaire de la construction, assure la mise en œuvre de cette politique.

www.constructys.fr

Comme la plupart des formations initiales sont acces- sibles en formation continue, n’hésitez pas à vous adresser aux services de formation continue des orga- nismes dispensant une formation initiale.

Pour les stages de perfectionnement de courte durée (non qualifiants), adressez-vous directement aux orga- nismes professionnels du secteur.

Greta

Des diplômes comme le CAP, le bac pro, le bac tech- no, le BTS ou le BUT peuvent être préparés dans des lycées ou collèges regroupés au sein des Greta (grou- pements d’établissements pour la formation continue).

Ces formations peuvent se faire sous forme d’unités capitalisables en cours du jour, en cours du soir ou encore en alternance.

www.education.gouv.fr rubrique Le système éducatif / Organisation de l’école / Les Greta

Afpa

L’Association nationale pour la formation profession- nelle des adultes (Afpa) est placée sous la tutelle du ministère chargé du Travail. Elle propose des forma- tions professionnelles, validées pour 80 % d’entre elles par des titres professionnels reconnus par le ministère.

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, l’Afpa propose de nombreuses formations diplômantes de niveau CAP et de niveau bac.

www.afpa.fr Le bac pro vise l’insertion dans la vie active, mais

permet aussi une poursuite d’études, notamment en BTS, à condition d’avoir un bon dossier.

Les bacs pro en relation avec les métiers du bâtiment sont nombreux : ouvrages du bâtiment : métallerie, technicien constructeur bois, travaux publics, techni- cien menuisier-agenceur, etc.

Seuls quelques établissements en France préparent au bac pro interventions sur le patrimoine bâti (IPB) et au bac pro étude et réalisation d’agencement (ERA)

> Voir listes 4 et 5 du carnet d’adresses.

F

(13)

Cnam

Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) propose de nombreux parcours de formation : BUT et Deust, diplômes universitaires (licence, master et doc- torat), titres d’ingénieur, titres RNCP (répertoire natio- nal des certifications professionnelles) et diplômes et certificats d’établissement. Les enseignements sont dispensés le soir et le samedi, ou pendant le temps de travail, sous forme d’unités de valeur modulaires capitalisables. www.cnam.fr

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, le Cnam Construction propose de nombreux diplômes et titres professionnels inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).

https://btp.cnam.fr

Chambres de métiers

Les chambres de métiers organisent la formation au BP (brevet professionnel), au BM (brevet de maîtrise) et au CTM (certificat technique des métiers), forma- tions accessibles aux personnes expérimentées.

Pour en savoir plus, contactez l’Assemblée perma- nente des chambres de métiers : www.artisanat.fr

Brevets professionnels

Pour vous présenter au BP, il faut avoir 2 ans d’ex- périence professionnelle et un CAP ou un BEP en rapport avec le BP envisagé. Autre possibilité : avoir 5 ans d’expérience pour les non-diplômés (21 ans mi- nimum) et avoir suivi des cours de perfectionnement ou 6 mois d’expérience et être titulaire d’un bac pro du même secteur que le BP envisagé.

La formation est organisée soit à temps partiel (de 9 mois à 2 ans), soit à temps complet sous forme de stages.

Brevet de maîtrise

Le BM, diplôme de niveau bac + 2, est spécifique à l’artisanat. Il est destiné aux futurs chefs d’entreprise et prépare notamment à la fonction de maître d’ap- prentissage. Cette formation de niveau bac est acces- sible après une expérience professionnelle.

Certificat technique des métiers

Le CTM est un titre spécifique à l’artisanat de niveau CAP délivré par les CMA (chambres des métiers et de l’artisanat). Il permet d’acquérir les connaissances de bases nécessaires à l’exercice d’un métier dans une entreprise artisanale. Ce premier niveau de qualifi- cation offre une formation technique, mais aussi une approche économique, culturelle et organisationnelle du monde de l’artisanat. La formation est suivie en apprentissage pendant 2 ans après la 3

e

.

CQP de la branche professionnelle

Les certificats de qualification professionnelle (CQP) constituent une modalité de reconnaissance, de vali- dation et de certification de la compétence d’un sala- rié par la branche professionnelle. Ils attestent de la qualification d’une personne à tenir un emploi, dans une activité donnée. Il en existe une soixantaine dans le secteur du BTP.

Liste complète : www.metiers-btp.fr rubrique Le sec- teur BTP / Les certifications du BTP

EN RÉGION AUSSI !

Chaque conseil régional finance des dispositifs de forma- tion destinés aux jeunes et aux adultes, correspondant aux priorités qu’il a lui-même définies.

https://reseau.intercariforef.org

(14)

LISTE 1

Sites de référence

https://compagnonsdutourde- france.org

Édité par : Fédération nationale compa- gnonnique des métiers du bâtiment Sur le site : présentation du compa- gnonnage, des formations (filtre par métier, diplôme, établissement) , fiches métiers, hébergement, carte du réseau, vidéos.

https://emploi.batiactu.com Édité par : Batiactu Groupe Sur le site : offres d’emploi, de stages et d’alternance dans le BTP, la construction et l’immobilier, espace candidats, conseils pour la recherche d’emploi, actualités, fiches métiers, informations sur les contrats de travail et les salaires.

https://emploibtp.com Édité par : EmploiBTP.com Sur le site : offres d’emploi, de stage, apprentissage et intérim dans la construction, les travaux publics et la supervision de chantier ; inscrip- tion gratuite pour les candidats ; réception d’offres en fonction du profil ; recherche par métier, type de contrat, langue, formation, lieu.

https://emploi-btp.lemoniteur.fr Édité par : Groupe Moniteur Sur le site : offres d’emploi BTP, construction, immobilier, entreprises qui recrutent, CVthèque, fiches métiers, salaires, guides et dossiers, actualités.

www.carriere-btp.com Édité par : Direct Emploi Sur le site : site de recrutement spécialisé dans tous les métiers du BTP : offres d’emploi filtrées par région, département et ville ou société ; stages et alternances ; CVthèque ; formation continue ; fiches métiers et actualités.

www.ffbatiment.fr

Édité par : Fédération française du bâtiment (FFB)

Sur le site : présentation des domaines distincts bâtiment et travaux publics, des acteurs (maître d’ouvrage/maître d’œuvre...), phases de construction et fonctions (avec vidéos métiers) ; infor- mation sur les formations ; chiffres clés et actualités du secteur ; annuaire des entreprises, réseau FFB ; médiathèque et liens utiles.

www.fntp.fr/metiers

Édité par : Fédération nationale des Travaux publics (FNTP)

Sur le site : présentation du secteur des travaux publics, des filières de formation avec annuaire géographique des établissements, fiches et vidéos métiers, ressources pédagogiques, possibilité d’échanges numériques avec ambassadeurs.

www.metiers-btp.fr

Édité par : Constructys - OPCO de la construction

Sur le site : observatoire du BTP : présentation et chiffres clés, fiches métiers par domaine, informations sur les formations professionnelles, liste des certifications du BTP ; actualités et liens utiles.

www.pmebtp.com Édité par : Société Kaki Sur le site : agence internet de recrutement dédiée aux 400 métiers du BTP ; services gratuits pour candidats : adaptation du CV au marché de l’emploi après dépôt, diffusion auprès des 31 sites partenaires, alertes ciblées, candidature spontanée diffusée aux entreprises, évaluation de salaire ; découverte métiers, engins et matériaux de construction, vidéos ; annuaire de centres de formations du secteur BTP ; actualités droit social.

www.snfa.fr

Édité par : Syndicat national de la construction des fenêtres, façades et activités associées (SNFA)

Sur le site : fiches métiers et vidéos sur la menuiserie aluminium, présentation des formations - du CAP à la licence pro- (initiale, apprentissage, formation continue), annuaire des établissements de formation et des entreprises, témoignages de professionnels, offres d’emploi, liens utiles.

LISTE 2

Organismes de référence

Association ouvrière des Com- pagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF)

Siège social 82 rue de l’Hôtel de Ville 75004 Paris

Tél : 01 44 78 22 50 / 0800 855 777 www.compagnons-du-devoir.com plus de 100 lieux d’hébergement Découverte des métiers, des parcours de formation, pré-inscription en ligne (- et + de 25 ans), hébergements à proximité du lieu de travail . Chambres de Métiers et de l’Artisa- nat (CMA France)

12 avenue Marceau 75008 Paris Tél : 01 44 43 10 00 www.artisanat.fr www.e-urma.fr

Réseau : plus de 100 CMA, 136 CFA et 17 URMA sur tout le territoire - Accueil des jeunes au sein des Centres de Formation d’Apprentis (annuaire cartographique en ligne), intéressés par l’un des 250 métiers de l’artisanat et par l’apprentissage ; - Information et orientation sur les formations, les métiers et les contrats, aide au recrutement, en partenariat avec les organisations professionnelles et les structures locales ;

- 600 formations : du CAP aux diplômes de l’enseignement supérieur, titres du secteur des métiers, préparées dans les CFA ou les Universités Régionales des Métiers et de l’Artisanat (URMA).

LISTE 3

CAP marbrier du bâtiment et de la décoration

Le CAP marbrier du bâtiment et de la décoration est prépa- ré dans peu d’établissements et uniquement en apprentis- sage.

LP : lycée professionnel

CFA : centre de formation d’apprentis

Public 30703 Uzes Lycée Georges Guynemer Tél : 04 66 03 21 60 www.lyc-guynemer-uzes.ac- montpellier.fr

62000 Arras LP Jacques le Caron Tél : 03 21 21 50 00 www.lycee-lecaron.fr (Source : Onisep)

Carnet d’adresses

Organismes de référence p. 14 Liste 3

CAP marbrier du bâtiment

et de la décoration p. 14 Liste 4

Bac pro interventions

sur le patrimoine bâti p. 15 Liste 5

Bac pro étude et réalisation

d’agencement p. 15

Liste 6

Formation cordiste p. 16

Liste 7

Écoles d’entreprise p. 16 Liste 8

Écoles de production p. 18

www.cidj.com

rubrique réseau IJ Plus de 1300 structures Info Jeunes vous accueillent

à travers toute la France.

Vous y trouverez conseils, infos et adresses

de proximité.

Infos près de che z vou

s

(15)

LISTE 4

Bac pro

interventions sur le patrimoine bâti

Les établissements suivants préparent au bac pro inter- ventions sur le patrimoine bâti option maçonnerie, option charpente et option couverture.

LP : lycée professionnel

SEP : section d’enseignement profes- sionnel

Public

11491 Castelnaudary

Lycée Germaine Tillion (voie profes- sionnelle)

Tél : 04 68 94 53 00

www.lyc-durand-castelnaudary.ac- montpellier.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 13140 Miramas

LP Les Alpilles Tél : 04 90 58 02 95

www.lyc-alpilles.ac-aix-marseille.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 17205 Royan

LP de l’Atlantique Tél : 05 46 23 55 00 www.lyc-atlantique.org

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 21006 Dijon

Lycée Les Marcs d’Or Tél : 03 80 41 00 60

http://lyc21-marcsdor.ac-dijon.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 23500 Felletin

LP des métiers du bâtiment Tél : 05 55 83 46 00 www.lmb-felletin.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option charpente

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option couverture

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 32021 Auch

SEP du Lycée polyvalent Le Garros Tél : 05 62 60 15 30

http://le-garros.mon-ent-occitanie.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 33290 Blanquefort

Lycée des métiers Léonard de Vinci Tél : 05 56 95 58 80

www.lyceevinciblanquefort.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie

42510 Néronde LP Pierre Coton Tél : 04 77 27 31 07 http://pierre-coton.ent.

auvergnerhonealpes.fr/

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 44190 Clisson

Lycée polyvalent Aimé Césaire Tél : 02 28 01 06 00

http://aime.cesaire.paysdelaloire.e- lyco.fr/

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 45800 Saint-Jean-de-Braye LP Henri Gaudier-Brzeska Tél : 02 38 22 13 50 http://lyceegaudier.com

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 62000 Arras

LP Jacques le Caron Tél : 03 21 21 50 00 www.lycee-lecaron.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 74151 Rumilly

LP Porte des Alpes Tél : 04 50 01 11 80 http://porte-des-alpes.elycee.

rhonealpes.fr/

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 75019 Paris

LP du bâtiment Hector Guimard Tél : 01 40 37 74 47

http://lyc-hector-guimard.scola.ac- paris.fr/index2.php

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 83400 Hyères

LP Golf-Hôtel Tél : 04 94 01 46 00 www.ac-nice.fr/lycee-golfhotel/

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 92120 Montrouge LP Jean Monnet Tél : 01 41 17 44 20

www.lyc-monnet-montrouge.ac- versailles.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 97320 Saint-Laurent-du-Maroni Lycée polyvalent Bertène Juminer Tél : 0594 34 22 00

http://lpo-bertene-juminer.eta.ac- guyane.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 97408 Saint-Denis LP de l’Horizon Tél : 02 62 48 44 60

http://lycee-horizon.ac-reunion.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option charpente

97825 Le Port SEP du Lycée Jean Hinglo Tél : 02 62 71 19 00

http://lycee-jhinglo.ac-reunion.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option couverture 97899 Saint-Louis LP Roches Maigres Tél : 02 62 91 28 50

http://lp-roches-maigres.ac-reunion.fr

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie

Privé sous contrat 14103 Lisieux

Apprentis d’Auteuil - lycée profession- nel Victorine Magne

Tél : 02 31 61 24 00

http://victorinemagne.apprentis- auteuil.org/

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option maçonnerie 39330 Mouchard

LP privé des compagnons du tour de France

Franche-Comté Tél : 03 84 73 82 46 http://mouchard-ief.

compagnonsdutourdefrance.org

> Bac pro interventions sur le patri- moine bâti option couverture (Source : Onisep)

LISTE 5

Bac pro étude et réalisation d’agencement

Ces établissements pré- parent au bac pro étude et réalisation d’agencement.

LP : lycée professionnel

Public 06130 Grasse UFA du Lycée Léon Chiris Tél : 04 93 70 95 30 http://lyceechiris.fr 13272 Marseille LP Germaine Poinso-Chapuis Tél : 04 91 16 77 00 www.lyc-poinsochapuis.ac-aix- marseille.fr

17205 Royan LP de l’Atlantique Tél : 05 46 23 55 00 www.lyc-atlantique.org

25006 Besançon Lycée Claude Nicolas Ledoux Tél : 03 81 48 18 18

http://lyc-cnledoux-besancon.eclat- bfc.fr

29207 Landerneau

Lycée et section d’enseignement professionnel de l’Elorn Tél : 02 98 85 12 71

www.lycee-elorn-landerneau.ac- rennes.fr

31250 Revel

LP des métiers de l’ameublement Tél : 05 61 83 57 49

http://ameublement-revel.entmip.fr/

37305 Joué-lès-Tours LP d’Arsonval Tél : 02 47 80 19 19

http://lyceearsonval.wordpress.com 42014 Saint-Étienne

LP Benoît Fourneyron - site Métare Tél : 04 77 46 30 50

http://benoit-fourneyron.ent.

auvergnerhonealpes.fr/

44322 Nantes LP François Arago Tél : 02 40 74 25 10

http://arago.paysdelaloire.e-lyco.fr 45120 Châlette-sur-Loing LP Château Blanc Tél : 02 38 95 06 15 http://lycee-chateaublanc.net 50207 Coutances LP Thomas Pesquet Tél : 02 33 17 09 00

http://lyceesdesmetiers-coutances.fr/

51053 Reims LP des métiers Yser Tél : 03 26 85 30 05

http://sepia.ac-reims.fr/lp-yser/- spip-/

62102 Calais LP Normandie Niemen Tél : 03 21 19 59 79

http://normandie-niemen-calais.

enthdf.fr/

64103 Bayonne LP Louis de Foix Tél : 05 59 63 31 10 www.louisdefoix.com/

64800 Coarraze LP Gabriel Haure-Placé Tél : 05 59 61 03 21 www.tapisserie-mobilier.org 66740 Villelongue-Dels-Monts Lycée Alfred Sauvy

Tél : 04 68 95 34 00

www.lyc-sauvy-villelonguedelsmonts.

ac-montpellier.fr

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