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Academic year: 2023

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Sociolinguistique et inégalités sociales et scolaires

Cyril Trimaille, Lidilem Université Stendhal Grenoble-Alpes

Journées de formation

Langage, langue(s), inégalités scolaires et sociales Ifé, Lyon, 8 et 9 avril 2014

(2)

Objectifs et plan

Brève présentation de la sociolinguistique et de ses objets et domaines

Jalons/exemples : études, résultats et notions pour penser la « transformation » de différences

sociolinguistiques en inégalités voire en discriminations

Enjeux du développement d’une

sensibilisation/sensibilité sociolinguistique à l’école

Sociolinguistique comme ressource pour penser les inégalités scolaires dans leurs dimensions socio-

langagières?

2

(3)

1. La sociolinguistique:

une linguistique de l’hétérogénéité

(4)

Étude empirique

du langage et des langues

de leurs usages en contexte, de leur systématicité et hétérogénéité

de leurs relations et interactions avec les groupes sociaux, leur construction, la combinaison de leurs composantes identitaires

des changements des langues et de leurs déterminations linguistiques et sociales

Objets de la sociolinguistique (1)

4

(5)

les différences dans les pratiques langagières de sujets et de groupes

géographiques,

sociaux, (socio-économiques, genrés, générationnels…)

ethno-nationaux

Notion de variable : 2 formes pour dire/écrire (à peu près) la même chose

La distribution de ces différences

les perceptions et représentations des différentes formes linguistiques utilisées

5

Objets de la sociolinguistique (2)

(6)

statut et leur hiérarchisation des formes et variétés

façons dont les « façons de parler » (les variétés et les langues) sont perçues, jugées,

idéologies, représentations, atitudes

aménagement linguistique, intervention délibérée sur la langue elle-même, son système

grammaire, lexique (anglicismes)

écriture, normes (rectifications orthographiques)

ou sur la place de langues dans une société ou une communauté

à différentes échelles (ville, région, État, OIG)

dans différents domaines: langues officielles, de scolarisation, enseignées, des médias, etc

Objets de la sociolinguistique (3)

6

(7)

Effets de la distribution et des représentations sur l’usage de formes linguistiques

Le prestige social de certaines entraine leur diffusion,

L’absence de prestige d’autres formes conduit à leur récession voire disparition

Conditionnent changement linguistique (syntaxique, phonétique, lexical, discursif…)

Mais des formes, que leur distribution sociale conduit à considérer comme à faible prestige (légitime), se

maintiennent, sont transmises, voire se diffusent y compris dans les classes favorisées… (affrications)

7

Objets de la sociolinguistique (4)

(8)

Effets psycho sociaux sur les locuteurs : aspects identitaires

Reconnaissance et estime de soi (handicap/déficit linguistique ; « ni ni »? )

Sentiment d’appartenance vs d’exclusion

Convergence vs divergence

Motivation

Jugements biaisés (images sociales, effets de halo, étiquetage et effet ‘pygmalion’)

8

Objets de la sociolinguistique (5)

(9)

2. Quelques notions

sociolinguistiques essentielles pour penser les relations élèves /

langues / groupes / école

(10)

Répertoire verbal (adapté de Gumperz, 1964)

Ensemble des ressources dont dispose un locuteur pour interagir et communiquer dans les diverses situations de communication auxquelles il participe. Ce répertoire verbal est donc constitué de toutes les langues et variétés de langues qu’est capable d’utiliser un locuteur (en production et / ou en réception, et à quelque degré que ce soit), ainsi que, lorsqu’il est monolingue, de tous les registres et styles qu’il peut utiliser

=> Le monolinguisme comme le polyglottisme sont des actualisations plutôt exceptionnelles du répertoire verbal

10

(11)

Compétence de communication

« Un enfant acquiert une connaissance des phrases, non seulement comme grammaticales, mais aussi comme étant ou non appropriées. Il acquiert une

compétence qui lui indique quand parler, et aussi de quoi parler, avec qui, à quel moment, où de quelle manière. » (Hymes, 1984 : 74; cf. aussi Coste, De Pietro &

Moore, 2012)

La compétence de communication sous-tend des capacités à utiliser des éléments linguistiques de façon appropriée ce qui suppose une compétence sociale

de lecture/interprétation des situations d’identification de genre de discours ou d’interactions

d’adaptation en termes de mobilisation de ressources, de façon de parler : variation stylistique/situationnelle

responsive mais aussi

initiative ou stratégique (comme le montrent des études plus récentes; Buson, 2009)

1 1

(12)

Langue B Langue A

Langue C

Langue D

Règle sociale 2 Règle sociale 1

Règle sociale n Règle culturelle n

Règle culturelle 1

Règle culturelle 2

Compétence de communication

répertoire verbal

Variantes régionales

Variantes régionales Variantes sociales

Compréhension écrite Variété orale

régionale

Règles perm

etant d

e choisir la o u les langues, variété

s, va

riantes s

elon la situatio

n, le

s buts, e tc.

Compétences sociales, culturelles, stratégiques…

(13)

Compétence plurilingue et pluriculturelle

On désignera par compétence plurilingue et pluriculturelle, la compétence à communiquer langagièrement et à interagir

culturellement possédée par un acteur qui maitrise, à des degrés divers, plusieurs langues, et a, à des degrés divers, l’expérience de plusieurs cultures, tout en étant à même de gérer l’ensemble de ce capital langagier et culturel. L’option majeure est de considérer qu’il n’y a pas là superposition ou juxtaposition de compétences toujours distinctes, mais bien existence d’une compétence

plurielle, complexe, voire composite et hétérogène, qui inclut des compétences singulières, voire partielles, mais qui est une en tant que répertoire disponible pour l’acteur social concerné. »

(Coste, Moore et Zarate, 1998 : 12).

1 3

(14)

Socialisation langagière

Socialisation :

transmission, acquisition, de normes, valeurs par

lesquelles un sujet devient membre d’un groupe socio- culturel

Socialisation langagière (Schieffelin&Ochs, 1986):

socialisation à l‘usage du langage

par l’usage du langage

(cf. Schieffelin, 2007 ; Sterponi et Batacharya, 2012)

S’opère dans les interactions au sein du réseau social : famille, pairs, institutions et leurs agents

14

(15)

Langues, formes langagières et identités

Identités individuelles

Identité sociales/groupales Identités nationales

1 5

(16)

3. Différences, inégalités, à l’école

et dans la société

(17)

Égalité des langues et variétés?

L’égalité linguistique des langues est, depuis longtemps, une évidence pour les linguistes…Toutes sont des

systèmes combinant de multiples façons

des unités minimales (phonèmes, morphèmes)

en unités plus importantes (lexique, discours)

Avec des règles de combinaison (une syntaxe/grammaire pas toujours décrite certes)

et permetant à des groupes humains de référer, de

communiquer, de s’organiser, de se reconnaître/identifier comme mêmes ou autres…

Mais pour par Mme et M. Toulmonde…

1 7

(18)

Du patois sans grammaire…

« – [Entre le patois et une langue] je fais une différence, c’est que la langue elle a une grammaire, elle a des règles, le patois n’en a pas.

– Y a pas de règles ?

– Non, on le dira n’importe comment, personne n’est répréhensible.

Tandis que du français, faut le causer correctement, l’allemand, faut le causer correctement : ça c’est des langues. Tandis que le patois et le dialecte c’est pas des langues.

– Le patois n’a pas de règles ? Comment vous conjuguez les verbes ? – Bah on n’a pas de verbes ! On n’a pas de verbes ! On cause comme ça on tape dans le tas. On cause comme ça, comme on sait, mais y a pas de règle. »

(ouvrier-paysan lorrain né en 1907, analysé par S. Mougin (1991 : 91) et cité par J. Billiez, 2004)

1 8

(19)

… aux borbrygmes des barbares?

1 9

« Et tout le monde, même à gauche, s’est insurgé contre le rapport sur l’intégration commandé par Ayrault,

approuvé par Ayrault et publié par Ayrault sur le site internet de Matignon et qui prévoyait notamment – excusez du peu – d’« assumer la dimension arabe- orientale de la France » et de considérer les

borborygmes des patois africains sur le même plan que la langue française ».

htp://www.thierry-desjardins.fr/2013/12/a-hue-a-dia-et-a-vau-leau/

(pour une réaction: cf.le billet de J.-P. Cavaillé)

htp://blogs.mediapart.fr/edition/les-batailles-de-legalite/article/090114/les- borborygmes-des-patois-africains

(20)

Le rôle de l’école dans la non transmission

[A mes parents] on leur avait dit de faire un effort de parler français à la maison pour que les enfants apprennent à parler comme il faut et donc petit à petit ils ont commencé à parler français […] C’est vrai que j’aurais aimé que mes parents

continuent à parler sicilien pour que je puisse aussi parler le sicilien correctement, mais bon, à l’époque les profs pensaient que ça pouvait nous [empêcher d’apprendre le français […] Je suis pas trop d’accord là-dessus, mais bon, c’est surtout quand je vois qu’ils [les enfants] apprennent l’anglais maintenant ça me… et c’est vrai je trouve ça dommage. »

(fille d’immigrés siciliens, trilingue sicilien-français-anglais dans Billiez et al.

2000, Une semaine dans la vie plurilingue à Grenoble)

2 0

(21)

Inégalités entre élèves de langues différentes

Enquêtes de V. Nante (2010-11) (cf. revue Glotopol n°21, 2013 [télécharger l’article])

Comment, à des facteurs de ségrégations (spatiale,

ethnique, scolaire…) et de relégation socio-économique, se combinent des facteurs linguistiques et culturels

étudier

les représentations des enseignants d’écoles primaires (maternelles et élémentaires), sur les langues familiales de leurs élèves

et tester la perception différenciée du bilinguisme selon les langues du répertoire verbal

21

(22)

Terrain et méthodologie

22

agglomération grenobloise et communes proches

écoles mono et plurilingues (+de 15 % d’él. utilisant en famille d’autres langues que le français)

Questionnaires auprès de 41 enseignant.e.s + entretiens

(23)

2 3

portugais, russe, suédois…

(24)

atribution de la qualité de bilingue aux élèves ayant une pratique de niveau 3

24

(25)

Différences/inégalités de perception des ressources langagières des élèves et de leur mise en œuvre

comment les ressources qui constituent les

répertoires verbaux sont perçues, catégorisées, reconnues ou non par :

l’institution

la communauté éducative (élèves eux-mêmes, autres élèves, enseignants, personnels, parents d’élèves) et

la communauté sociale plus large (médias, intellectuels, personnel politique…)

2 5

(26)

Effet loupe sur des inégalités intra-linguistiques?

« Comme c’est souvent le cas, la relation à l’autre,

catégorisé officiellement comme étranger, ne fait que metre en évidence des fonctionnements ou des défauts de fonctionnement qui valent tout autant pour des

formes d’altérité non qualifiées comme telles »

Coste, D. 2009. Postface: « Médiation et altérité », Lidil 39

2 6

(27)

Différences de ressources de « départ » à l’entrée à l’école

Répertoire verbal et compétence de communication + ou – étendus et ressources + ou – légitimes (anglais vs sicilien)

Compétence en et rapport à la langue de scolarisation et plus largement à la langue légitime

Type/degré d’acculturation à l’écrit (compétence en lecture/écriture et rapport à la litéracie)

Perception des atentes scolaires en matière de compétences et de conduites sociolangagières

2 7

(28)

Inégalités selon les usages d’une même langue

Différences de perception de la langue légitime (Buson, 2009:285)

2 8

Melissa : les maitresses eh bah i(ls) disent pas comme .a i(ls) racontent bien: et tout et bah (il) y avait un homme<

qui avait la barbe bleue< - nous on rigolait et tout

LauraS : et bah moi et bah moi bein: je trouve qu'on a refait comme des maitresses

pa(r)c(e) que:: pa(r)c(e) que les maitresses i- i::

i(ls) parlent pas comme nous i(ls)::

Abir : i(ls) font un peu leur malin

Mélissa : ouais p(u)is i(l)s ont une voix bizarre

tutututu (ton précieux) (rires)

LauraS : bonjour< je suis vot(re) remplaçante<

je m'appelle naninana (ton précieux)

(29)

Conclusion:

formation, actions de

sensibilisation ?

(30)

Quelles pistes de formations?

Peu de choses en formation initiale des enseignants dans le cadre des master MEEF

Des rencontres lors de journée ou de stages de formations continuées, reprises d’études, préparations de certifications

Des recherches action incluant des sessions de formation (Lambert, 2005, 2009)

3 0

(31)

Ébranler les représentations?

sessions de formation sont axées sur une mise au

jour et un « travail » des représentations des langues, des apprentissages

Représentations ancrés et leur déstabilisation provoque de fortes résistances (Lüdi & Py, 2003 [1986] ; Lambert, 2009)

Quelle place pour la « pédagogie » du détour en

formation de formateurs? (autres situations, autres niveaux d’enseignements)

3 1

(32)

Pistes d’objets sociolinguistiques

Approches plurielles pour travailler avec langues et des pratiques autres que celles considérées comme

légitimes (importance de la L1 ou des langues familiales)

Travail épilinguistique et métalinguistique sur les variation intra-individuelles

les compétences et stratégie d’adaptation, la souplesse stylistique et l’éveil aux styles (Buson, 2009; Lambert &

Trimaille 2012)

Travail sur les genres de discours et d’interactions

Sur les liens, les continuités et les ruptures entre oral et écrit

3 2

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Formation par la co-recherche, la recherche- action

Implication d’enseignant.e.s et de chercheur.e.s en poste ou en formation (Lambert, 2005; Buson, 2009)

Enquête sur les répertoires verbaux et les

représentations visant à mieux faire connaitre et

reconnaitre les langues des élèves et des personnels projet PAG initié par Casnav et Académie de Grenoble

Travail sur les biographies langagières des élèves, des personnels (Champalle, 2013)

Réflexions autour du lien école/parents et de l’implication de ces derniers

Recherches actions

3 3

(34)

À propos de la reconnaissance des langues familiales

« Je ne crois pas que l'école doit être une sorte de service public que l'on oriente au gré des besoins politiques : un jour, c'est la sécurité routière ; le lendemain, c'est manger des fruits et légumes, et le troisième jour

l'apprentissage de l'arabe pour une meilleure intégration. À force de charger l'école de toutes les missions de la terre, elle va finir par avoir du mal à

exister. Il vaut mieux laisser les enseignants se débrouiller avec les savoirs fondamentaux, plutôt que leur adresser des circulaires dictées par les

agendas politiques. Cela aboutirait à metre l'école dans une situation

épouvantable : elle ne sera plus reconnue par tous comme le lieu neutre d'une éducation personnelle et de l'élévation des enfants. L'offre de langues au lycée ou à l'université ne doit pas évoluer en fonction de tel ou tel besoin

communautaire. Sinon, il faudra qu'on m'explique à quoi sert l'enseignement du latin et du grec ancien ».

Thierry Tuot, auteur d'un rapport intitulé La grande nation : pour une société inclusive (entretien sur Le Point.fr - Publié le 17/12/2013)

3 4

(35)

Retour sur les évidences

35

« La vérité est que nous ne devons jamais prendre pour acquis que ce que nous considérons comme acquis est connu des autres. Les hypothèses/connaissances

élémentaires de la linguistique peuvent être libératrices pour ceux qui ne les partagent pas. On ne vient jamais à bout de la tâche de faire face aux idées reçues sur le

statut des langues en tant que langues. […] N’importe où où il existe une variété d’anglais qui s’écarte d’un certain standard il y aura toujours quelqu’un pour la considérer non comme différente mais comme déficiente »

Hymes, D.H. (1992). Inequality in language: Taking for granted. Working Papers in Educational Linguistics, 8(1), 1-30.

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Références

Billiez et al. 2000, Une semaine dans la vie plurilingue à Grenoble, Rapport en réponse à l’appel d’offrede l’Observatoire des pratiques linguistiques, DGLF

Billiez Jacqueline, 2004, « Et il fallut apprendre à étudier les représentations », Un parcours au contact des langues. Textes de Bernard Py commentés, L. Gajo, M. Mathey, D. Moore, C. Serra, éds., Paris : Crédif-Didier (collection LAL), p. 253-256.

Buson, L. (2009). Variation stylistique entre 5 et 11 ans et réseaux de socialisation scolaire : usages, représentations, acquisition et prise en compte éducative. Thèse de doctorat, Université Stendhal, Grenoble.

Buson, L. (2010). La didactique du FLM, du FLE et du plurilinguisme au service de l'éveil aux styles à l'école : des pistes pour la formation des enseignants. Actes du Congrès Mondial de Linguistique Française. Nouvelle Orléans.

Champalle, A. 2013, L’impact des représentations sur l’intégration scolaire et sociale des élèves allophones, Mémoire de Master 2 FLE recherche, Univ.

Stendhal

Coste, D. 2009. Postface: « Médiation et altérité », Lidil 39, p. 163-170

Coste, D., Moore, D., Zarate, G., « Compétence plurilingue et pluriculturelle », in Apprentissage et usage des langues dans le cadre européen, Le français dans le monde, Recherche et applications, juillet 1998, numéro spécial, pp. 8-67.

Coste Daniel et al., « Hymes et le palimpseste de la compétence de communication Tours, détours et retours en didactique des langues », Langage et société 1/ 2012 (n° 139), p. 103-123, URL : www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2012-1-page-103.htm

Declercq, K & El Karouni, S. (2007) « Violence de la jeunesse/violence sur la jeunesse : regards croisés sur la perception de la violence langagière de populations scolaires issues de l’immigration », Sociétés et jeunesses en difficulté 3.

Hymes, H. 1984, Vers la compétence de communication, Paris : Hatier / Crédif [collection LAL].

Hymes, D.H. (1992). Inequality in language: Taking for granted. Working Papers in Educational Linguistics, 8(1), 1-30.

Lambert, P. 2005, Les répertoires plurilectaux de jeunes filles d'un lycée professionnel : une approche sociolinguistique ethnographique, Thèse de doctorat, Univ. Stendhal Grenoble III.

Lambert, P. (2009). « (Dé)construction de clôtures identitaires dans un espace scolaire : un regard sociolinguistique impliqué », Lidil 39, ELLUG, Grenoble, 43-56.

Lambert, P.& Trimaille, C. (2012) « La variation stylistique : un contenu à intégrer dans la formation des enseignants » Éveil aux langues et approches plurielles. De la formation des enseignants aux pratiques de classe, Paris, L’Harmatan.

Lüdi & Py, 2003 [1986] Etre bilingue, Ber,n Peter Lang

Nante, V. & Trimaille, C. (2013). A l’École, il y a bilinguisme et bilinguisme. In Bertucci, M.-L. coord. Lieux de ségrégation sociale et urbaine : tensions linguistiques et didactiques ? Glottopol (21). htp://glotopol.univ-rouen.fr/telecharger/numero_21/gpl21_07trimaille_nante.pdf

L’école (en) cause : langages et apprentissages htp://www.cnt-f.org/nautreecole/?-Dossier-L-ecole-dans-10-ans- Schieffelin, B. 2007, Langue et lieu dans l'univers de l'enfance, Anthropologie et Sociétés , vol.31 , n° 1, p.15-37 Schieffelin, B., & Ochs, E. (1986). Language socialization. Annual Review of Anthropology, 15, 163-191.

Sterponi, L. & Batacharya, U. (2012). Dans les traces de Hymes et au-delà: les études de la socialization langagière. Langage & Société, 139, 67-82

3 6

Références

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