Régimes transitoires du premier ordre. CORRIGES 1. Réponse d'un circuit R-C série à un échelon de tension :
A) a) générateur de tension de fém E et de résistance interne r + R b) La loi de maille donne : ( )
1 ( )) (
. q t
t C i R r
E= + +
.
On a choisi l’orientation du condensateur de façon à ce que i(t) = dq/dt.
en dérivant / t : ( )
C i dt R di
r+ +
= 0
La solution générale de cette équation sans second membre sera : λ.exp(-t/((r+R)C))
La condition initiale q(t = 0) = 0 fixe i(t = 0) = E/(r+R) d’où : i(t) =
( )
+
−
+ r RC
t r
R
E exp
c) uc(t) = E – (r + R).i(t) = u
C(t) + R.i(t) ; uR(t) = R.i(t) Pour le tracé :
u
c(0) = 0 et u
c(∞) = E ; u
R(0) = E/(R+r) et u
R(∞) = 0.
B) a) r négligeable ne sera pas prise en compte.
Loi de maille : E=u
C+Ri avec i =i
e+ i
Coù i
e= u
C/R
eet i
C= C.du
C/dt.
RC
E u dt du
C C=
+ ' avec τ’ =
R RC RR
e e
+
le temps caractéristique et la valeur finale de u
Cseront modifiés.
2. Exploitation d’un graphe :
Par l’intersection de la tangente à l’origine avec l’asymptote u = 2,0 V on trouve τ ≈ 0,01 ms. Un peu approximatif, vue l’échelle de temps.
On gagne en précision en s’appuyant sur le résultat de l’étude théorique. U atteint 90% de sa valeur pour une durée ∆t telle que exp(-∆t/τ) = 0,1 donc ∆t = τ.ln10 = 2,3 τ. Par une mesure précise de ∆t (attention aux échelles...) on obtient τ = ∆t/2,3 = 0,092 ms.
D’où C = τ / R ≈ 92 nF.
3. Réponse d'un circuit inductif à un échelon de courant : a) a-1) I
o= i (t) + i’(t) ; L(di/dt) + Ri(t) = R’.i’(t) mènent à
l’équation du circuit :
IoL i R L
R R dt
di+ + ' = '
La résolution de cette équation amène :
( )
− + + −
= L
t R R R
R I t R
i o '
exp ' 1 ) '
(
b) i' (t) = I
o– i(t) = ( )
− + + +
+ L
t R R R
R I R R R
RIo o '
'exp '
'
courant
traversant R', et u (t) = R’.i’(t). u
L(t) = L di/dt =( R’I
o/(R+R’)).exp(-t/τ) avec τ = L/(R + R’) c) Pour tracer i(t) et u (t) :
i(0) = 0 ; i(∞) = R’I
o/(R+R’) ; u(0) = R’I
o; u(∞) = RI
o/(R+R’).
E
r i
R K
générateur
uR(t) uC(t) C
Io K
R'
R L
i’
i
E
r K
Re
R C
uc(t)
4. Mouvement d’une particule avec frottement fluide :
Par la R.F.D. en projection sur la direction du mouvement, avec une force de frottement fluide de composante –k.v : dv/dt + (k/m)v(t) = g. Posons τ = m/k.
Solution : v(t) = vo.(1 - exp(-t/τ)) avec vo = mg/k vitesse atteinte au bout d’une durée suffisante.
v(∆t1/2) = vo/2 donne exp(-∆t1/2/τ) = 1/2 ∆t1/2 = τ.ln2 ;
v(∆t99%) = 0,99vo donne exp(-∆t99%/τ) = 0,01
∆t99% = τ.ln(100) ≈ 4,6.τ
5. Régime transitoire à deux phases d'un circuit R-C : 1) Ecrivons la loi de maille quand K est en position (0) : e
o= (r
o+R) i + q/C avec i = dq/dt.
Condition initiale : q(0) = 0
Solution : q(t) = Ce
o(1 – exp(-t/
o)) avec
o= (r
o+R)C t
1est tel que : q(t
1) = Ce
o/2.
L’équation Ce
o(1 – exp(-t
1/
o)) = Ce
odonne t
1=
oln2.
2) pour t > t1 , la loi de maille (quand K est en position (1)), s’écrit : - e
1= (r
1+R) i + q/C avec toujours i = dq/dt.
La solution générale est : q(t) = -Ce
1+ A.exp(-t/
1) avec
1= (r
1+ R)C
La condition de continuité sur q(t) impose : q(t
1-) = Ce
o/2 = q(t
1+) = -Ce
1+ A.exp(-t
1/
1) D’où A = C(e
o/2 + e
1). exp(+t/
1).
On va donc expliciter q(t) sous la forme : q(t) = -Ce
1+ C(e
o/2 + e
1).exp(-(t – t
1)/
1).
L’exposant en (t – t
1) peut être interpréter comme un changement d’origine des temps : pour t > t
1on aura (t – t
1) > 0, et il apparaîtra alors une décroissance exponentielle de la charge à partir de sa valeur Ce
o/2 obtenue à t = t
1.
3) t2 0 et t
2tel que la charge q s'annule. q(t > t
1) = 0 donne t
2= t
1+
1ln(1+ e
o/2e
1)
6. Régime transitoire pour deux condensateurs en opposition : a) A t = 0, u
1= q
o/C
1et u
2= 0 . u
1= u
2+ (R
1+ R
2).i
donne i(0) = q
o/(R.C
1).
dt dq dt
i = − dq
1=
2d’où q
1+ q
2= cste = q
o.
Loi de maille : q
1/C
1- R
1i = q
2/C
2+ R
2i
En éliminant q
2on va tirer une équation en q
1(t) : q
oC R q R
C C
C C R R dt dq
2 2 1 1 2 1
2 1 2 1 1
) (
1 .
1
= + +
+ +
La résolution, avec la condition initiale q
1(0) = q
odonne :
+ +
−
= +
2 1
1 2
1 2
1( ) exp
C C
C t
C C q C t
q o
où =
2 1
2 1 2
1
) .
(
C C
C C R R
+ +
K
C1
C2
R1
R2
(1)
(2)
q1 -q1
-q2 q2 i(t) u1
u2 ro
eo
e1
r1
R C
K 1 0
b) W sera la différence entre l’énergie électrique initialement contenue dans le condensateur C
1et l’énergie électrique résiduelle à l’état final dans les deux condensateurs.
( ) ²
2 1
² 2 )² 1
(
1 20 1
+
−
=
= Ri t dt q C C C U
W
ooù U
est la tension finale sur q
1et q
2.
U
∞= q
o/(C
1+C
2).
7. Réponse à une tension en dent de scie : La loi de nœud : i
e= i + i’ se traduit par
dt C dV R V dt
V V
C d (
e s)
s'
S=
− = Soit après mise en forme :
dt dV C C V C C C R dt
dV
es s
' )
' (
1
= +
+ + ;
La condition initiale se traduit par V
S(0) = 0.
pour 0 < t < T, V
e(t) = k.t donc dV
e/dt = k. La solution est V
s(t) = kRC(1-exp(-t/)) pour t
>T
,V
e(t) = 0 donc dV
e/dt = 0.
La solution générale est V
s(t) = A.exp(-t/) et compte tenu de la condition de continuité sur V
S, V
S(t = T) = kRC (car T >> , le circuit atteint quasiment le régime permanent en fin de première phase) : V
s(t) = kRC.exp(-(t-T)/)
8. Réponse d'un circuit RC à un générateur de courant : 1. En intégrant I
o= Cdu/dt on obtient : u(t) = I
o.t /C.
u(t) → quand t → impossible de conserver ce modèle sur une grande durée.
2. Par la loi de noeud, en posant i = C.du/dt, le courant dans la branche RC, celui qui traverse R
Nest I
o– i.
L’égalité de la tension sur R
Net sur (R,C) donne : R
N.(I
o– i) = R.i + u avec i = C.du/dt
qui mènent à :
u(t) = R
N.I
o(1 – exp(-t/)) où = (R
N+ R).C En faisant un DL1 au voisinage de 0 pour t << :
u(t) ≈ R
NI
o(1 – (1 – t/)) = R
NI
o.t/ on retrouve l’expression du 1.
Ve(t)
Vs(t) R
C
C'
i’ i
ie
Io
R
u(t) C
Io
R
u(t) C RN