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Influence de la température sur la réponse de la cellule au sulfure de plomb

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00212679

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Submitted on 1 Jan 1957

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Influence de la température sur la réponse de la cellule

au sulfure de plomb

M. Lunel

To cite this version:

(2)

61 A constitué d’un sel fondu à haute

température

(CINa-C1K, FNa-FK,

etc.)

ou d’un sel fondu dans son eau de

cristallisation

(CIsFe,

4H20

par

exemple)

et ceci est

valable pour les métaux comme pour les semi-conducteurs.

Nous avons

essayé

de tourner cette difficultés à l’aide

du

microscope.

Le

microscope

optique

usuel manque

en

général

de sensibilité pour déterminer les meilleures

conditions de

polissage

du

germanium

et du silicium

car ces deux semi-conducteurs sont souvent étudiés sous forme de monocristaux ou de gros cristaux. Cet

inconvénient enlève

beaucoup

d’intérêt à

l’examen

métallographique

de

l’échantillon

au cours même de

l’électrolyse

qui

s’effectue couramment avec les métaux

polycristallins.

Pour que l’examen soit

sensible,

on

peut

utiliser la méthode d’observation en contraste

interférentiel à 2 ondes

polarisées [3].

Nous l’avons

employée

pour observer de gros cristaux d’alu-minium

[2]

et nous l’utilisons

également

pour

déter-miner les conditions du

polissage

du

germanium

et du silicium. A titre

d’exemple,

on trouvera

ci-dessous

4

micrographies

( X 900)

ainsi obtenues avec du

ger-manium

poli

dans un

mélange

500 cm3 de

glycérine,

50 cm3

d’eau,

50 cm3 d’alcool

éthylique

à 95° et

FHFK

jusqu’à

saturation

[4].

Les deux

premières

micro-graphies

concernent un échantillon

polycristallin

de 1 cm2 de

superficie poli

à 80 °C avec U = 50 V et

1 =

0,5

A

(photo

1)

et à 97 OC avec U = 60 V et

1 =

0,5

A

(photo 2) ;

on voit que la

température

de 80° est

préférable.

Les

micrographies

3 et 4

con-cernent 2

emplacements

de la surface d’un monocristal de

germanium [100]

de 2 cm2 de

superficie

poli

à 80 °C

avec I -=

0,72

A et U == 65 V. Le

microscope

courant

donne le même

aspect

aux

micrographies

1 et 2 d’une

part,

3 et 4 d’autre

part.

Lettre reçue le 21

janvier

1957. BIBLIOGRAPHIE

[1] DARMOIS (E.)

et EPELBOIN

(I.),

C. R. Acad. Sci., 1953, 237, 501 ; Bull. S. F. E., 1954, 4, 42 ; Brevets 1949-1953. AMINE

(D.),

Thèse, Paris, 1951.

[2]

EPELBOIN

(I.),

Métaux, 1956, n° 376, 475.

[3]

NOMARSKI

(I.)

et WEILL

(Mme

A.

R.),

Rev. Métall.,

1955, 52,121.

[4]

BROUILLET

(Ph.), Thèse,

Paris, 1955 ; Métaux, 1955,

141; Rev.

Métall., 1954, 51,

693.

INFLUENCE DE LA

TEMPÉRATURE

SUR LA

RÉPONSE

DE LA CELLULE

AU SULFURE DE PLOMB Par Mme M.

LUNEL,

Observatoire de

Lyon.

Dans l’étude du

rayonnement

infrarouge

des sources

stellaires,

à l’aide d’une cellule

photorésistante

au

sulfure de

plomb,

de nombreux facteurs sont

suscep-tibles d’intervenir et de fausser les résultats obtenus d’une

période

d’observation à

l’autre,

voire même d’une nuit à l’autre. Il est essentiel de savoir si des résultats

différents relatifs à une même source ont une cause

due aux conditions d’observations

(transparence

atmo-sphérique,

aluminiure du miroir de

l’instrument)

ou au

récepteur

lui-même. Celui-ci est constitué par une

cellule au sulfure de

plomb

suivie d’un

préamplificateur

et d’un

amplificateur,

et

susceptible

de modifications dans le

temps

(changement

de sensibilité de la

photo-cathode,

du

gain

des

tubes).

Nous avons été amenés à

adjoindre

au

photomètre

une source auxiliaire et escamotable

permettant

de contrôler la sensibilité de l’ensemble. Elle est constituée par une résistance chauffante

placée

à l’intérieur d’un

petit

vase Dewar : la

température

est mesurée à

l’aide

d’un

thermocouple cuivre-constantan,

la soudure chaude étant

placée

à l’intérieur du vase, la soudure

froide à

proximité

du volet tournant devant la cellule.

La

température

mesurée est en fait la différence de

température

entre la source et l’air à

proximité

du

volet. Connaissant cette

température,

on

peut

aisément

calculer le flux reçu par la cellule.

Travaillant avec un filtre

transparent

depuis

1,8

micron

jusqu’à

la limite

infrarouge

de sensibilité

de la

cellule,

nous avons

obtenu,

pour une diff érence

de

température

entre la source et le volet de

37°,

les déviations ci-dessous :

190 mm à la

température

ambiante de + 5 °C 130 mm à la

température

ambiante de + 18 °C 113 mm â la

température

ambiante de + 25 °C.

Le facteur

d’amplification

et le

diaphragme

placé

devant la cellule étant les mêmes dans tous les cas.

Après

ces

premières

constatations,

nous avons fait

varier

systématiquement

la

température

de la

cellule,

au moyen d’un courant d’air

chaud,

en maintenant

constante la différence de

température

entre la source

et le volet

(47~).

La

figure 1

montre une variation

FIG. 1.

linéaire des

élongations

en fonction de la

température

de la cellule.

Quand

celle-ci croît de 19 à

34°5,

l’élon-gation

passe de

88,5

à 42 mm, ce

qui

représente

une

diminution de 53

%

pour une

augmentation

de

tempé-rature de 15°.

En

réalité,

un autre facteur intervient. Le flux reçu par la cellule est

proportionnel

à :

(T4

-

Tô) ;

T étant la

température

absolue de la source,

To

la

température

absolue du volet

(ou

de l’air

environnant ;

l’expérience

montre que la différence de

température

entre les deux

(3)

62 A

est

négligeable).

Or,

la différence

(T

-

To)

restant

constante,

si

T o

augmente

( T 4 - Tô)

augmente.

Nous

avons noté à

chaque

instant la différence entre la

température

de l’air ambiant

qui

reste constante et

celle de l’air à

proximité

du

volet,

qui

augmente

quand

on envoie de l’air chaud sur la cellule.

Au début de

l’expérience,

cette différence de

tempé-rature était de

1°,

à la fin de 70. Et nous avons calculé

le

rapport

des flux

correspondants :

T’4-

T’ô

jT4 - 7~,

T’ et

T~

étant les

températures respectives

de la source

et du volet en fin

d’expérience.

Ce

rapport

est

1,06

(une

élévation de

température

de 15° donnerait un

rapport

de

1,15).

Si la

réponse

de la

cellule restait

constante,

l’élongation

à la fin de

l’expé-rience,

au lieu de

88,5

serait

88,5

x

1,06,

soit

93,5.

La valeur 42

représente

donc en réalité les 44

%

(et

non les 47

%)

de la valeur que nous devrions trouver.

Nous avons alors observé la corrélation entre la

température

extérieure et les

élongations

obtenues pour une même source

stellaire,

au cours de

plusieurs

nuits. Et nous avons constaté

qu’en première

appro-ximation la relation était linéaire et que les gros

écarts

précédemment

attribués à une

plus

ou moins

bonne

transparence

atmosphérique

étaient dus en

réalité aux différences de

température

de la

photo-cathode. Le

phénomène

a été

particulièrement

net entre

les derniers

jours

de

janvier

et les

premiers jours

de février 1956

(chute

brusque

de

température).

Il semble que la solution la meilleure pour

pallier

cette difficulté consiste à tbermostater la

cellule,

à

basse

température

si

possible.

En

effet,

on constate que,

pour une élévation de

température

de

150,

la

réponse

diminue de moitié. Ceci est vrai entre 19° et 34° comme

entre - 5~ et 10°.

Il n’est pas rare en cours de fonctionnement

d’atteindre une

température

de 25°.

Donc,

si on

pouvait

maintenir la cellule à une

température

de -

5° par

exemple,

on

multiplierait

la

réponse

par

4,

ce

qui

représente

un

gain

de

1,5

magnitude.

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