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« Le Seignuer est ressucité, alleluia » rapporte Luc l'évan- géliste. Et, dès ce moment, le Message apporté par le Sauveur des hommes n'a cessé de se transmettre, de s'amplifier dans le monde. Tous ceux qui ont tenté, par les moyens les plus divers, d'enlever au cœur des hommes le souvenir de la résurrection pascale ont échoué. C'est la vraie victoire de la vie sur la mort, c'est l'espérance, cette ressource inépuisable qui nous anime et nous fournit des raisons supplémentaires de croire en la vie. Car nous devons admettre que, depuis les centaines d'années où l'homme espère, il n'a jamais réussi à épuiser ce capital ! L'espérance, un capital ? Mieux, une richesse.
Pâques survient au moment même où l'on pourrait douter de la fin de l'hiver et de l'arrivée du printemps. Il renforce en quelque sorte cette conviction intime que nous avons tous, à savoir le retour des beaux jours. Pâques consti¬
tue une étape dans l'année. Sous tous les cieux et toutes les latitudes, l'homme tourne le dos, à trois mois, pour regarder bien en face la prochaine période. Elle l'amènera jusqu'à Noël. De la résurrection à la naissance, d'une certitude à une espérance, l'être humain s'agite, échaffaude des plans, voit se dérouler le cycle d'une année. Il la sait jalonnée d'heures fastes et de moments sombres. Peu importe, il va de l'avant et se réjouit à la pensée que Pâques lui apportera une nouvelle réserve de courage et d'optimisme.
Notre siècle d'importantes découvertes scientifiques, de bruits de guerre persistants, mais aussi de manifestations grandioses de la solidarité humaine ne s'abandonne pas en¬
tièrement à la technique. D'incessants efforts sont entrepris pour rappeler aux hommes d'Etat, aux dirigeants, que leurs administrés ne se meuvent pas à la manière de robots, mais qu'ils ont une âme, un esprit, des sentiments. On semble comprendre, dans plusieurs milieux, que l'argent ne constitue pas l'idéal à atteindre, mais le moyen d'apporter le bonheur contenu dans le message de Pâques. En d'autres termes, le matérialisme, qui se trouve en germe dans ces découvertes merveilleuses sur le plan technique et scientifique, ne pourra pas étouffer les aspirations les plus profondes de l'âme. La fête de Pâques nourrit précisément ces aspirations.
Pour nous les chrétiens, Pâques 1962 ouvre une période d'espérance plus vive encore que par le passé. Les croyants qui se réclament du Christ cherchent visiblement à se rapprocher, à s'unir. C'est dans cette perspective qu'il faut situer le pro¬
chain Concile, voulu et préparé par Sa Sainteté Jean XXIII.
Le pape actuel tente de regrouper les chrétiens. Il fait écho aux appels d'autres Eglises. Il tient compte aussi de la néces¬
sité de créer un front capable de sauver le monde de la faim, de la misère, de la maladie, de la honte. Nous n'aurons pas trop des ressources de tous les chrétiens, de leur bonne volonté et de leurs prières, pour apporter aux millions d'hommes et d'enfants des pays sous-développés, la nourriture spirituelle et corporelle dont ils manquent. Pour leur apprendre que le Christ est ressucité. Leur alléluia résonnera comme un im¬
mense cri de joie et d'espérance, comme un remerciement.
En pays fribourgeois, Pâques coïncidera plus que jamais avec le réveil de la campagne. Au matin de la fête, quand nos chantres dans les églises et les temples entonneront un hymme au Seigneur, nous nous dirons amicalement« Joyeuses Pâques ». Et nous n'oublierons pas que, selon la tradition, les cloches revenues de Rome annoncent le chaud et le soleil qu'elles ramènent du sud. Un soleil qui brillera dans nos rues et sur nos champs, dans nos cœurs et sur nos têtes. Un soleil qui réchauffera notre espérance en une année de paix, d'abon¬
dance et de joie.
Fribourg-Illustré Reflets-fribourgeois.
FRIBOURG
ILLUSTRÉ et Reflets fribourgeois
Rédaction, édition, administration, impression : Imprimerie Fragnière S.A., Route de la Glane 35, Fribourg
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Nos photos sont l'œuvre de MM. Fontana, Fribourg
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CHANT DE
PAQUES
Cinq photographies printanières de René Bersier, présentées et commentées par Eric E. Thilo
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Tu ne médiras point non plus de la cassette aux images, qui prête à l'œil la mémoire de sa sensibilité. Elle est comme une porte de la ville, ouverte au galop prodigieux d'un cavalier de lumière et qui, sur lui, va refermer son pont-levis.
Elle est la boîte de Pandore, aux colombes multipliées. Elle est une chance offerte, mais une discipline aussi. Elle en est la récompense. D'une contrainte et d'une économie, d'une limitation de ses moyens naît la beauté à la mesure humaine.
Elle est le laminoir de vérité, par qui ton amour des choses et celui de la création t'est rendu pétri de clarté. Libre, à la fois, et prisonnier, tu le donneras sans le perdre: il ne te sera point repris.
L'art est de voir et de comprendre. Il est de percevoir et de saisir. Il est aussi de transmettre. Sinon, tu n'auras plus en main qu'une mécanique sans âme. C'est un poète, né sur la terre fribourgeoise, qui l'a dit: « Le champ est toujours prêt, Dieu fait les bonnes heures, mais ne dit pas à l'homme quand il les fait ». Et il écrit encore ailleurs: « Il y aurait en somme tant de joie dans le monde, qu'à cha¬
que pas on pourrait en cueillir; mais pour les voir, il faut des yeux particuliers, ceux que la chance donne à ses favoris ». Jeremias Gotthelf, alors ,ne pensait pas à la photographie. Pas plus que Charles Baudelaire quand il écrivait les Corres¬
pondances : « La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles; l'homme y passe à travers des forêts de symboles,... » A quoi ils pensaient ? A la vie. A la vie de l'homme et des choses ; et de la créature et de la création. L'homme prête son âme aux choses et Dieu, son esprit à la création:
« L'esprit de Dieu anime champs et bois, souffle dans les orties comme dans les œillets,... quand l'esprit de Dieu est en nous », dit encore notre poète. Ainsi l'image de la création deviendra pour l'homme un miroir et lui révélera le visage du Créa¬
teur. Le témoignage d'une époque, alors, ne sera point celui d'une invention, mais celui d'une découverte: «Que n'as-tu que tu n'ais reçu?»
Point d'art pour les yeux sans lumière. Quand le printemps nous restitue les flots délivrés et les fleurs, c'est par la lumière encore. Ainsi l'a vu notre artisan avec ses « yeux particuliers, ceux que la chance donne à ses favoris ». Ainsi sommes- nous conviés à voir avec lui et par lui les choses les plus quotidiennes, les plus bana¬
les, les plus humbles. Ainsi nous transmet-il une pensée, riche et dense comme un poème. Une pensée et un amour. L'amour tout droit que révèle le renouveau:
l'amour de la Croix et de Pâques.
Du rythme puissant des fûts et fragile des brindilles, la lumière a fait vibrer la prodigieuse harmonie: chant des orgues, voix des flûtes, hymne et message éter¬
nels. D'une clôture abolie est né dans le ciel un signe. Rien n'est hasard et tout est providence.
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Mai Jours Voyages Prix
5-20 mai 16 Portoroz, la perle de l'Adriatique 340.—
5-20 mai 16 Ile Losinj, bijou de l'Adriatique 380.—
6-13 mai 8 Vienne 390.—
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6-13 mai 8 Suisse-Océan, la route des gourmets 430.—
6-19 mai 14 Torredembarra-Comarruga (bain) 380.—
6-19 mai 14 Vacances et pêche à LIavorsi 430.—
6-19 mai 14 Bains de boue à Montegrotto 355.—
6-19 mai 14 Séjour balnéaire à Lido di Jesolo 350.—
6-20 mai 15 L'Espagne du Sud-Sévilla-Grenade 730.—
6-26 mai 21 Bains de boue à Montegrotto 480.—
7-12 mai 6 Provence-Camargue-Marseille 298.—
7-12 mai 6 Côte d'Azur et Riviera italienne 280.—
7-12 mai 6 Rhénanie-Hollande-Belgique 315.—
12-13 mai 2 Le Tyrol-Les Alpes Bavaroises 96.—
12-13 mai 2 Arenenberg, Mainau et colonie
lacustre 88.—
12-13 mai 2 Pérouges-Palais Idéal 92.—
13-20 mai 8 Vienne 390.—
13-20 mai 8 Hambourg-Helgoland 398.—
13-20 mai 8 Rhénanie-Holland-Zuiderzée 398.—
13-26 mai 14 Bains de boue à Montegrotto 355.—
13-26 mai 14 Séjour balnéaire à Lido di Jesolo 350.—
14-19 mai 6 Côte d'Azur et Riviera italienne 280.—
14-19 mai 6 Rhénanie-Hollande-Belgique 315.—
U-19 mai 6 Paris-Normandie 298.—
14-25 mai 12 Châteaux de la Loire-Bretagne 630.—
15-25 mai 11 Oslo-Copenhague 750.—
19 mai-3 juin 16 Portoroz, la perle de l'Adriatique 370.—
19 mai-3 juin 16 Ile Losinj, bijou de l'Adriatique 390.—
20-21 mai 2 Stuttgart-Corniche de la Forêt-Noire 97.—
20-27 mai 8 Vienne 390.—
20 mai-2 juin 14 Torredembarra-Comarruga (bain) 380.—
20 mai-2 juin 14 Bains de boue à Montegrotto 355.—
20 mai-2 juin 14 Séjour balnéaire à Lido di Jesolo 350.—
20 mai-3 juin 15 L'Espagne du Sud-Sévilla-Grenade 730.—
21-26 mai 6 Côte d'Azur et Riviera italienne 280.—
22-24 mai 3 Engadine-Lac de Côme-Tessin 128.—
22-27 mai 6 Provence-Camargue-Marseille 298.—
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27 mai-3 juin 8 Vienne 390.—
27 mai-3 juin 8 Rhénanie-Hollande-Zuiderzée 398.—
27 mai-9 juin 14 Bains de boue à Montegrotto 355.—
27 mai-9 juin 14 Séjour balnéaire à Lido di Jesolo 350.—
27 mai-11 juin 16 L'Ecosse 990.—
28 mai-2 juin 6 Côte d'Azur et Riviera italienne 280.—
31 mai-3 juin 4 Côte d'Azur 190.—
31 mai-3 juin 4 Munich-Châteaux Royaux 185.—
31 mai-3 juin 4 Paris-Versailles 198.—
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Fri bourg son Théâtre:
Le Théâtre du Conservatoire En costume de ville, devant une salle émue et silencieuse, le Théâtre du Conservatoire a joué La Passion selon Charles Péguy.
En lever de rideau: Judas lscariote essaya de prendre sa propre défense... à la manière de Paul Claudel. Comme le (il remarquer la critique, ce monologue dit à la perfec¬
tion par un compatriote de l'auteur, pouvait fort bien sou¬
tenir la comparaison avec, un professionnel.
Ce n'est pas sans quelque appréhension ni quelque curio¬
sité aussi (pie nous attendions de voir jouer La Passion selon Charles Péguy. De l'avis unanime celte réalisation fut par¬
faite. Les rappels nombreux qui suivirent le spectacle dirent bien la reconnaissance du public à la classe d'art dramati¬
que du Conservatoire. Lorsqu'on songe au texte de Péguy, texte écrit pour être lu et. non joué, on ne peul qu'admirer la maîtrise du metteur en scène. Nous avons en G.-A. Gre- maud un artiste authentique, qui ne se répète pas, qui cherche toujours dans l'extrême simplicité des moyens à plaire et à toucher. Nos vives félicitations et aussi notre encouragement à continuer. Fribourg possède son Théâtre.
Il ne tient, qu'au public de Fribourg de le faire vivre et grandir.
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Au seuil d'une nouvelle législature
Nos conseillers
prêtent serment
« Que serait la Confédération, sans les can¬
tons et les communes » déclara M. Jean Bourgknecht, conseiller fédéral, hôte d'hon¬
neur à la cérémonie d'assermentation des con¬
seillers communaux du district, de la Sarine.
« L'autorité fédérale, ajouta-t-il, a bien conscience de leur rôle indispensable dans notre démocratie helvétique ». Nous ne sau¬
rions en effet assez insister sur l'importance de la commune, première cellule politique de notre pays. Sans aucun doute est-ce pour sou¬
ligner cette importance que M. Jean Bourg¬
knecht accept,a-t-il avec autant d'empresse¬
ment d'être présent à Fribourg ce jour là?
C'est pour cette même raison que Fribourij- Illuslré a tenu à présenter à ses lecteurs quel¬
ques instantanés pris à cette occasion dans les sept chefs-lieux de notre canton. Le céré¬
monial ne varia guère d'un district à l'autre.
Hormis quelques rares exceptions, tous les nouveaux élus étaient présents. Parmi eux.
quelques anciens ayant déjà de longues an¬
nées d'administration communale. Mais aussi de nouvelles têtes, quelques jeunes égale¬
ment qui cachaient difficilement une certaine fierté.
Nos préfets 1. M. Jean Oberson,
préfet de la Gruyère '2. M. André Currat,
préfet de la Veveyse 3. M. Arnold Waeber,
préfet de la Singine 4. M. Fritz Herren,
préfet du district du Lac '). M. Louis Magnin.
préfet de la Glane (). M. Laurent Butty,
préfet de la Sarine, s'entrete- nant avec MM. Jean Bourg¬
knecht, conseiller fédéral et Jean-François Bourgknecht, nouveau conseiller communal à Fribourg.
7. M. Georges Guisolan.
préfet de la Broyé. (>
Il appartint au secrétaire de préfecture de procéder à l'appel nominal. Ensuite de quoi, le premier magistrat du district adressa quel¬
ques paroles aux conseillers. Ce furent tout d'abord des mots de félicitations aux anciens et, aux nouveaux pour leur élection. Un hom¬
mage de reconnaissance fut ensuite rendu aux anciens qui, après avoir servi avec dévoue¬
ment les intérêts de leurs communes, n'ont pu, pour raison d'âge ou de santé, accepter une nouvelle candidature et à tous ceux qui mirent leur nom à disposition mais qui ne furent favorisés par le scrutin.
Cette cérémonie est aussi l'occasion pour le préfet de rappeler les devoirs que les conseil¬
lers assument envers leur commune respec¬
tive. Il s'agit avant tout de servir la commune et l'intérêt général du pays. Ce sont égale¬
ment quelques recommandations, celle no¬
tamment d'assurer la stabilité des fonctions communales et de penser à une rémunéra¬
tion convenable de ceux qui les exercent ; celle encore d'établir une collaboration entre les communes rurales et urbaines, de nombreux problèmes ne pouvant être résolus aujour¬
d'hui que par la coordination des efforts de toute une région.
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Messieurs les conseillers communaux de la Glâne écoutant la lecture du serment... M. Jean Sudan, syndic de Iiroc
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... et ceux de la Broyé levant tous ensemble la main droite en prononçant « Je le jure M. Louis Morard, syndic de Mar¬
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Conseillers de Lessoc. Au centre qu premier plan, M. Gérard Clerc, syndic de Romont
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MM. les conseillers communaux de langue française du district du Lac. A droite: M. Casimir Morand, syndic de la Tour-de-Trême.
11
L'apposition des siijnalures Les élèves de l'Ecole secondaires de Chdtel-Saint-Denis sous la direc¬
tion de M. Marcel Delley, professeur...
Après que. tous ensemble ou l'un après l'autre, les conseil¬
lers communaux aient prêté serment, jurant île remplir scru¬
puleusement. et consciencieusement leur mandat au service de la collectivité et en faisant abstraction de leurs intérêts personnels, chacun apposa sa signature sur les registres pré¬
parés à cet effet. Dans plusieurs chefs-lieux, cette cérémonie fut rehaussée par des chants des élèves des Ecoles secondai- daires, à Fribourg par le « Petit Chœur », et à Tavel, qui eut l'honneur de Radio-Heromünster, par une fanfare militaire.
Cérémonie simple, mais empreinte d'une sereine dignité.
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.4 Itomont. la cérémonie prit fin par le chant en chœur de
« Notre Suisse ». du chanoine Bovet
lit
... et ceux de l'Ecole secondaire de la Broije que dirigeait M. le professeur Bersier
Si fréquemment, nos conseillers communaux se réunissent le jour même déjà, afin d'élire leur syndic et de se répartir les charges, il en est aussi qui pro¬
fitent de celte manifestation pour finir la journée ensemble, lier des contacts ou se délasser, créant ainsi les liens de concorde et d'amitié indispensables à une bonne marche des affaires communales. Les adversaires de hier se retrou¬
vent dans un joyeux coude à coude autour d'un caquelon ou d'une friture.
Brève joie d'un jour, avant d'affronter les multiples problèmes qui se posent quotidiennement à nos édiles.
Il est bien d'avoir associé la Jeunesse — comme ce fut le cas à Estavayer-
le-Lac, — à celte cérémonie d'assermentation A Romont, ce furent les élèves de l'Ecole secondaire des Jeunes filles qui offrirent le charme de leurs productions
Après la cérémonie officielle, nous l'avons dit, c'est dans toute la ville, le joyeux éparpillement de tous nos conseilllers communaux. Ainsi, dans les rues du chef-lieu de la Veveyse, Fribourg-Illustré put-il surprendre, d'une part, le seul Conseil com¬
munal de ce district formé de trois membres, celui de Rougève, et d'autre partie seul qui soit composé de neuf membres, celui de Châtel-Saint-Denis qui, de plus, présente une particularité rare, celle d'être formé des représentants de quatre partis politiques:
image vivante de la Suisse une et diverse, dans l'une de ses plus petites cellules !
Parfois le soir même de l'assermentation, par¬
fois aussi quelques jours plus tard, nos conseillers communaux se réunissent en séance de constitu¬
tion, séance au cours de laquelle il est procédé à la répartition des différents départements de l'administration communale. C'est à une telle séance que le Conseil communal de Tavel procé¬
dait, lorsque Fribourg-Illustré vint heurter à la porte du bureau communal.
Intentionnellement, nous évoquons en dernier lieu l'assermentation des Conseillers communaux du district de la Sarine... comme l'on garde les meilleures choses pour le dessert. Et puis, ne fallait-il pas aussi observer l'ordre chronologi¬
que, Fribourg ayant organisé cette cérémonie un jour plus tard que les autres chefs-lieux. Les conseillers communaux du district de la Sarine eurent donc l'honneur d'entendre quelques paro¬
les de l'ancien syndic de Fribourg, M. Jean Bourgknecht qui souhaita aux communes fri- bourgeoises un développement harmonieux dans un esprit de concorde, et à leurs autorités cette dose de philosophie sans laquelle il est difficile de travailler raisonnablement au bien du pays.
Nos deux instantanés de cette cérémonie mon¬
trent d'une part une vue générale du hall de l'Université, les conseillers communaux prêtant une oreille attentive aux paroles qui leur sont adressées, et d'autre part le Conseil communal de Fribourg prêtant serment.
De gauche à droite: MM. Lucien Nussbaumer, Jules Bernhard, René Mauroux, Louis Dupraz, vice-président, Max Aebischer, syndic, Jean- François Bourgknecht, Fernand Aebischer, Char¬
les Strebel et Georges Dreyer.
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Fribourg hors les murs
Quand l'Amicale des
Fribourgeois de Morges et environs organise
sa soirée familière
Devant les écussons fribourgeois et vaudois entrecroisés, M. Francis Monney, président, adresse des mois de bienvenue aux participants de cette soirée. A ses côtés, M. Vabbé .Jean Piccand, fid curé de Morges, un authentique Fribourgeois.
Fondée en l'.)52, l'Amicale des Fribourgeois de Morges et environs compte une bonne cinquantaine de membres. Plus du tiers d'entre eux sont des verriers qui habitent St-Prex.
L'Amicale eut l'honneur de compter parmi ses membres le regretté Loulou Schmidt, compositeur et musicien de talent, animateur de la Chaîne du Bonheur.
Chaque année, une course permet aux Fribourgeois de la région, membres de l'Amicale, ainsi qu'à leurs épouses, de resserrer d'avantage les liens existants.
Hécemment, ce sympathique groupement, membre de l'Association Joseph Bovet, organisait, autour d'assiettes bien garnies, sa première soirée familière. Dans une salle pleine et fort bien décorée régnaient l'amitié, la joie et la bonne humeur.
Parmi les invités, M. Francis Monney eut le plaisir de saluer M. l'abbé Jean Piccand. Rd curé de .Morges, plusieurs délégués d'autres Cercles fribourgeois et... le reporter de Fribourg-Illustré venu tout droit du conton pour apporter son message fraternel. Une seule absence fut regrettée, celle M. Ernest Gi'ivet, le fondateur et l'animateur de l'Associa¬
tion Joseph Rovet, que son état de santé retenait éloigné de tous ceux qui lui étaient chers.
Chant, danse, musique et gaîté régnèrent tout au long de cette délicieuse soirée, bien faite pour mieux se connaître encore entre Fribourgeois habitant le même coin de terre vaudoise. Sans doute cette première soirée sera-t-elle suivie de beaucoup d'autres: c'est ce que nous souhaitons de tout cœur à l'Amicale des Fribourgeois de Morges et environs.
VI
De gauche à droite: entourant leurs épouses, MM. Jean (ioumaz, membre ad¬
joint ; Hubert Cliassot, secrétaire: Joseph Chammartin, vice-président ; Francis Monney, président et Louis Oe.r, secrétaire adjoint. Pour être complet, mention¬
nons encore M. William, Demierre, caissier, qui retenu par la maladie, ne put se joindre à ses amis du comité.
Danse, musique et jeux divers créèrent d'emblée la plus joyeuse ambiance; ils ne furent interrompus que pour laisser la place à quelques rares discours et à de nombreux chants, doux rappels des traditions fri bourgeoises.
15 L'Amicale fribourgeoise
des Avants
Le groupe de danses, né au sein de l'Amicale jribourgeois des Avanls, dans son
gracieux costume. .M. (Ulbert Pilloud de. Chamby, président
Sur un air de Polka.
L'Amicale fribourgeoise des Avants et envi¬
rons, cadet, de l'Association Joseph Bovet, n'est, pas le moins dynamique de ses membres. Les manifestations qu'elle organise s'égrènent tout au long de l'année. Dernièrement encore, elle in¬
vitait ses nombreux amis à sa soirée annuelle, qu'elle, organisa au Châtelard-School des Avants.
Au programme plusieurs danses très réussies exécutées par son groupe folklorique qui inau¬
gurait à cette occasion un tout, neuf costume con¬
fectionné sur le modèle des bourgeois et bour¬
geoises de la Ville de Fribourg. Pour n'avoir qu'une année d'existence, ce groupe de danses nous ravit par son aisance et sa belle homogé¬
néité. Aussi, n'est-ce point surprenant que diver¬
ses invitations lui aient déjà été adressées lors des samedis folkloriques qui sont organisés aux Planches sur Montreux, au Casino également et, lors de ventes paroissiales, notamment à Mon¬
treux et à Bex.
Ce spectacle de danses ne fut interrompu que pour permettre au tout neuf président, M. Gilbert Pilloud de Chambv, de dire sa joie de pouvoir saluer dans la salle une assistance nombreuse, et d'évoquer l'activité de son groupement, l'inau¬
guration de son nouveau drapeau notamment dont Fribourg-Illustré présentait l'été dernier quelques instantanés. Une gerbe de fleurs et un diplôme tie membre d'honneur furent remis par deux enfants en costume d'armalli et dzaquillon à Madame Lina Hey d'Kstavannens, qui avait tenu, par sa présence, a assurer les Fribourgeois des Avants de son fidèle attachement.
ou à Moléson ! Le lendemain, une délégation s'en allait au domicile de M. Albert
Mayer de Montreux, le parrain, qui n'avait pu assister à cette soirée, retenu par la maladie.
Pour être complet, mentionnons que cette soirée se poursuivit par l'interprétation d'une comédie-farce en trois actes « Le sérum Larif- flette » qu'exécutèrent avec beaucoup d'entrain les acteurs du groupe
théâtral « La Mauritia » de Hemaufens, dans une mise en scène de Louis Vauthey. Elle se termina par 1111 bal qui eut, pour cadre le Buffet de la (lare des Avants.
Et déjà, ce dynamique groupement lance son appel pour sa grande bénichon prochaine qui aura lieu les 11 et 12 août. Gageons que ce sera le rendez-vous de nombreux Fribourgeois du dehors et du dedans.
Mme Lina Iiey, d'Esla- vannens, marraine du drapeau, recevant gerbe de fleurs el diplôme de membre d'honneur.
Des acteurs parfaits dans leur rôle: C'est La Mau¬
ritia de Remaufens inter¬
prétant « Le sérum Larif- flette ».
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Une jeunesse forie, gage d'un peuple libre
L'E. P. G. S. forme nos jeunes
Le printemps a bousculé l'hiver hors de nos longitudes. Le règne des pantoufles a vécu. Une nature vivante nous appelle, nous attire. On sent le besoin de s'évader, de courir, de gambader, de cabrioler. On a des forces à dépenser. L'EPGS est là, prête à aiguiller nos efforts sur la bonne voie. Mais suvez-vous tous, chers lecteurs, ce qu'est en fait l'EPGS?
Pour vous, nous sommes allé poser cette question à l'un des responsables de ce mouvement dans le canton, M. Germain Thierrin, instituteur à Bussy.
— L'EPGS •— qui a succédé à l'I.P. (Ins¬
truction préparatoire) —c'est l'Entraînement Postscolaire de la Gymnastique et des Sports.
Son but est de parfaire la préparation physi¬
que et d'affermir le caractère des jeunes gens pour en former des citoyens aptes à satisfaire aux exigences de la défense nationale.
l'ourriez-vous nous dive, quel esl volve programme.
— Notre programme comprend d'une part un enseignement de base, valable pour tous, et, d'autre part diverses branches option.
L'enseignement de base part du cours de base, réparti stir 40 heures d'entraînement et englobant, les disciplines athlétiques suivan¬
tes: Course de vitesse de 80 mètres, saut, en longueur, lancer de balle de 80 grammes ou engin de 500 grammes, grimper à la perche ou à la corde de 5 mètres, et jet. du boulet de 4 ou 5 kg. Chaque séance peut être agrémen¬
tée par un jeu. D'autre part, la préparation à la course d'orientation, à la marche et au ski peuvent faire partie de cet entraînement.
Notre programme prévoit aussi un entraîne¬
ment de base, moins exigent que le cours de base et qui est réservé aux sociétés sportives.
L'un et l'autre préparent, les jeunes gens à l'examen de base qui est, comme son nom l'indique, l'examen final dans lequel le jeune homme a l'occasion de faire valoir ses apti¬
tudes physiques. *
— El t/u'entendez-vous alors par « branches à option ».
— Ce sont diverses disciplines, facultati¬
ves, pour lesquelles les jeunes peuvent s'ins¬
crire, en plus de l'enseignement de base. Elles comprennent notamment la natation, le jeu, le ski, les exercices dans le terrain tels que la course d'orientation, le montage de tentes, la cuisine, les excursions, etc., l'instruction alpine d'été par des cours de haute montagne et en¬
fin des excursions à pied ou à bicyclette. Ces cours se terminent également par des exa¬
mens et nous y trouvons par exemple la mar¬
che d'un jour (20 km. au minimum), la mar¬
che à ski d'un jour (20 km. également), la marche de performance (15 km. en 2 h. 30), la course d'orientation, la natation et le ski.
— Que voilà un programme vaste, varié et combien attrayant ! Mais, pour s'occu¬
per de ces jeunes gens, VEPGS doit dis¬
poser de moniteurs formés à bonne école ; sans doute le sont-ils à Macolin ?
— C'est exact. Nos moniteurs sont formés dans des cours fédéraux d'une durée de 3 à 6 jours à l'Ecole fédérale de gymnastique et de sport de Macolin (EPGS). Pour les bran¬
ches à option, des cours fédéraux spéciaux sont organisés.
17
— Mais qui donc, dans le canton, se charge de l'orqanisalion pratique [de l'Ei'ns:'
— Ce sont les cantons qui sont chargés de l'organisation pratique de l'KPGS.
Celle-ci dépend du Département de leur choix. Chaque canton a un Office can¬
tonal de l'KPGS et une commission cantonale, des chefs de districts ou de ré¬
gions, et des moniteurs reconnus par eux et par l'KPGS.
— l'ourriez-vous nous énumérer les réalisations que l'EI'GS a déjà inscrites à son actif dans le canton de Fribourg?
— Dans le canton, nous disposons actuellement de 87 moniteurs ayant suivi le cours cantonal en 1901, alors (pie 30 nouveaux ont suivi le cours fédéral de Macolin. Au total, 62 cours de base ont été reconnus et 55 d'entre eux se sont terminés avec un effectif total de 1260 jeunes gens. Quant aux entraînements de base, il y en eut un total de 21 avec une participation de 319 jeunes; ils furent surtout organisés par des clubs de football.
— El les examens permellenl-ils de se rendre compte d'un certain progrès réalisé grâce à l'EI'GS.
— L'année dernière, 4296 jeunes gens se sont présentés aux examens de base. 3752 ont réussi, soit le 87,3% contre le 82,7% en I960. La progression amorcée dès le début de la réorganisation de l'KPGS a été assez lente mais constante.
Je dirai également un mot des cours à option. Des cours de ski sont orga¬
nisés, en Gruyère spécialement. De plus, l'Office cantonal KPGS organise chaque année plusieurs camps de ski au Lac Noir et leur succès va grandissant d'année en année. Les examens à option ont vu la particiaption de 3865 jeunes gens pour les disciplines suivantes: ski, marche, natation, excursion, course d'orientation.
— L'EI'GS est donc bien vivante dans le canton.
— Oui, puisqu'on effet, le 60% de notre jeunesse fribourgeoise s'y adonne.
Nous ne formulons qu'un seul souhait: que le 40% restant se mette en marche et, adhère à notre mouvement, ceci pour son plus grand bien.
• *
Ce bref entretien nous permit, de nous rendre compte combien les responsa¬
bles de l'KPGS dans le canton n'ont qu'un seul but : Faire une jeunesse forte, épanouie, gaie; n'est-ce pas là le meilleur gage d'un peuple libre. Jeunes gens de tout le canton, allez à l'KPGS ! Vous y rencontrerez des moniteurs compré- hensifs et, compétents, des camarades agréables. Vous y trouverez des satis¬
factions et des joies nombreuses, comme peut le procurer un sport bien compris.
Vous y fortifierez votre santé et... celle de notre peuple.
Vous aurez la certitude de mieux vivre.
Kt surtout toi qui es un peu « casanier », un peu timide, hésitant. Tes futurs amis te disent: V1KNS AVKC NOUS! V1KNS A L'KPGS!
Les clubs sportifs
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Les sports sous le projecteur
Période de transition entre l'hiver et la helle saison, l'avant-printemps ne laisse pas de répit aux amateurs d'émotions et de palmarès. En pays fribourgeois, le football reprend possession de sa suprématie, mais le cyclisme connaît aussi un regain de vitalité. On nous annonce même une véritable résurrection. Dans quel¬
ques, semaines les coureurs sillonneront nos routes, à l'occasion de deux grandes courses nationales. A ces sports spectaculaires, disputés en plein air. d'autres manifestations devront alors céder la place. Klles n'en conservent pas moins leur caractère éminemment po¬
pulaire et restent des disciplines de base. Nous pensons spécialement au tir et à la gymnastique. Dans cel ordre d'idées, une grande journée de gymnastique s'est déroulée récemment à Fribourg. Notre journal tient à rendre un hommage de gratitude, aux sportifs qui l'ont animée, aux organisateurs, au public qui s'y est intéressé. Un hommage par la plume et par l'image.
La présentation des éi/ni/ies: à gauche, la France et à droite, la Suisse
La rencontre France-Suisse de gymnastique l.a Fédération catholique suisse de gymnastique et de sport,
moins connue eu Suisse romande que de l'autre côté de la Sarine, groupe en fait 35 000 membres en 100 sections et 15 associations régionales. Klle déploie une activité sportive des plus utiles et œuvre parmi la jeunesse avec un dévouement un succès aussi — qu'il convient, de relever.
File avait mis sur pied, au Théâtre Livio une rencontre entre les meilleurs gymnastes de son Association et ceux de la Fédération sportive de France. Chaque formation, la française et la suisse, com¬
prenait six concurrents. Ils se mesuraient, tour à tour, aux barres pa¬
rallèles, au cheval arçon, aux anneaux, au saut de cheval et aux barres fixes, l'.n outre, un exercice libre complétait ce magnifique programme.
Malheureusement, nos amis français ne purent déplacer que trois de leurs meilleurs gymnastes, les trois autres devant déclarer forfait, en partie par suite de leurs obligations militaires. Les Suisses s'imposè¬
rent donc finalement sans peine, le Lucernois Krummenacher obtenant 00,50 points, le Français Jemfre 50,30, Arnaboldi de Lugano 55,55.
Au quatrième rang, nous trouvons le Fribourgeois Schaller de Cor- mondes. Notre formation battit sa rivale de plus de 11 points. Mais le plus grand match, celui de l'amitié, se déroula après les épreuves spor¬
tives, lors de la proclamation des résultats et de la distribution des prix. M. René Binz, chancelier d'Ktat et président du comité d'orga¬
nisation, remercia les sportifs, dit l'attachement de notre pays à la France, présenta ses compliments à MM. le Conseiller d'Ktat .José
A gauche :
Le comité d'organisa¬
tion au travail
Amdroite : Le meilleur Français :
Maurice Jemfre
l'y) hou, le syndic Max Aebischer, conseiller national, le H. P. Vicaire, président de la Société française de Fribourg qui honoraient la mani¬
festation de leur sympathique présence. La Chanson de Fribourg, sous la direction de M. l'abbé Pierre Kaelin agrémenta la fête de gymnasti¬
que, alors que la fanfare du Mouret jouait les hymnes nationaux.
Vouée à l'éducation physique des jeunes réalisée dans un esprit chrétien, la Société catholique suisse de gymnastique et. de sport a 50 ans d'existence. Les Fribourgeois qui l'ont vue à l'œuvre gardent de cette journée un lumineux souvenir.
A droite:
Le meilleur Suisse:
Anton
Krummenacher
. 1 gauche ;[
L'équipe « Suisse » victorieuse :
de g. a dr. Arnaboldi.
A. Oesch, Nobile, Anton Krummenacher, F. Oesch et Schaller
19 Champion fribourgeois
k il' <*
f V?
Le ski sur la pente
Non seulement sur la pente blanche, mais sur celle de la retraite. En effet, les skieurs rentrent, les uns après les autres, leurs « lattes » non sans uii brin de nostalgie. (.Vest qu'ils ont à nouveau cueilli une ample moisson de soleil, d'air pur et de succès.
Un des derniers en date concerne les patrouil¬
leurs fribourgeois qui se sont distingués aux Con¬
cours à ski de la Brigade forteresse 10 h Bret aye.
Nos Fribourgeois, malgré la présence de plus de cinquante patrouilles ont fait parler d'eux. En bien, naturellement. Disons que sur le plan tech¬
nique, le major André Wuilloud dirigeait les opérations.
Brillants succès des patrouilleurs fribourgeois au concours à ski de la Brigade forteresse 10 à Bretaye
Philippe Campiche, du Ski-club Fri- bourg, s'est distingué cet hiver dans de nombreuses compétitions, en particulier au Concours des Rois à La Berra, au Tro¬
phée des 3 pistes de Châtel et au Derby du Pralet, dont il sortit brillant vainqueur après avoir, 3 semaines plus tôt, ravi au bullois Kinet Dupasquier, le titre de cham¬
pion fribourgeois de slalom qu'il détenait depuis de nombreuses années.
Le voici au Lac-Noir à l'issue des épreuves qui lui permirent de s'attribuer son pre¬
mier titre de champion fribourgeois.
La patrouille de landwehr du Pli. A. Schwei¬
zer, (Cp. fus. II 1/165) 2e en catégorie légère, s'est illustrée non seulement sur la piste en battant toutes les équipes de l'élite mais également au iir où elle a réalisé la meilleure performance toutes catégories.
La voici recevant des mains du colonel brig.
Matile, Cdt. de la Br. fort. 10, la récompense de cet exploit, sous la forme d'un magnifique chal¬
lenge. De g. à dr.: le Pit. André Schweizer, l'app.
André Beaud, l'app. Paul .Jordan et le fus. André Chillier.
lre patrouille fribourgeoise en cat. « combat » et 2e au classement général landwehr, l'équipe Cp. fus. III/165 —formée (de g. à dr.) par le Pit Charles Vaugne, les app. Augustin Gurtner et René Noll et le fus. Alois Delacombaz, — reçoit de son commandant de bataillon, le major Albert Uldry, le challenge UBS Fribourg que lui a valu son excellent ft performance. En outre, le Pit. Vaugne se vit attribuer le prix spécial destiné à récompenser le patrouilleur le plus âgé de ces concours.
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Paotchyè Le rèvi di: Tô Chin,
Tô Pâtchyè
Atindin po vêre chin ke bayèrè chti an. A Tolèchin, l'a fi galé tin; chin fâ ke no duchèran avi le bî tin po Pâtchyè. A min ke... Vo chédè proû chin ke di le rèvi:
Rèvi dou tin, Rèvi dè rin.
Ma kemin ke chè chè, cherè adî na bala fîtha. Chè pâ ehe to le mondo li ch'inkotsè du ache vin tchyè lè mar- tchyan dè chokolâ è dè bonbeniche. Lâ, trè chenan'nè à l'avantho, l'an pyênè lou vitrinè dè totè chouârtè dè fotèrà: di kounele avu di cheveryè dè-j'â, di pudzin, di-j'â grô kemin ma tîtha ; in chokolâ, in pâtha, in to chin k'on vâ. N'in d'à the ! On chè dèmandô adî nekoué pou to chin krichtouyî. On-n'atrapè mô ou vintro tchyè dè li moujâ.
Le pye galé, l'è adî hou j'â dè Pâtchyè ke lè fèmalè bregolon. L'an totè chouârtè dè chèkrô ke chè pâchon du dona à fiye, kemin po la mothàrda, è ke katson bin ! N'in d'à ke lè bregolon ou kâfé nê, di-j'ôtrè avu di pyu- mucliè dè-j'inyon, in apèdzin déchu di botchyatè: viyo- lôtè, pekôji, foyè dè tsêrfuyè. Chin bayé di tan galéjè- j'oradzichè, vo djyo.
E pu l'è pâ le to : i rèkouron onko le pêyo, po Pâtchyè.
Chin, mè, l'é djyèmé je jou tan amà. Arno bin kan le pyantsi l'è poûpro, ma âmo rin kan vo -j'épudzon fro du le pêyo kemin di tsa mônè, è ke foton to fro ou pouêrtso po rèkourâ. On châ pâ mé per yô pachâ, on-n'ari fôta dè poui cli'apèdjyî ou hyî, kemin lè motsè. —«Te vâ pâ alâ promena tè grantè châlè ou pêyo po tot'ordèyî ! Va t'in fro à l'othô, te mè grâvè !» — Fâ bî oûrè pèr inke... è chuto bî vêre: on deri rin tchyè ke la djyêra l'a pachâ è to fotu chin déchu dèjo. Ouf ! Ma to chin n'è onko rin. Kan l'an fournê, beton pèrto di papê d'im- bâlâdzo po tsoûyî chi tan bî pyantsi to frè rèkourâ ! Fô kambyâ du on mochî à l'ôtro. On chè deri din na krapotêre yô fô .choùtâ du na mota à l'ôtra po chè pâ inrimbyà. Enfin, tchyè ! fô bin rèkourâ du tin-j'à ôtro.
Ë pu fô bin payî achebin to le dzoûyo dè Pâtchyè ! Aprî to, ehe no rèkourichan achebin on bokon notha konhyinthe à l'okajyon dè ha bala fîtha ? Inke on boun'idé. Fan lo vê: no cherin fro delé kontin, l'è chur.
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M. Albin Terrier, nouveau président
el non secretaire M. H. Diipasquier. La fidèle reconstitution du chalet îles .lanscgg réalisée par M. Ernest Yerly, île Treyvaux.
Les jeunes bouébos entourant .\l. Edmond Massel. Vinitiateur de l'action en leur faveur et M. l'abbé Menoud. le populaire aumônier des Armaillis.
A droite: Le groupe des vétérans.
liientôl la l'oya » Le chaleureux accueil
de Treyvaux aux armaillis de la Gruyère
Pour la première fois depuis sa fondation, la Société des Armaillis de la Gruyère tenait ses traditionnelles assises de printemps, en dehors des limites de son district. On savait qu'à Treyvaux, l'accueil y serait des plus cha¬
leureux; il déliassa néanmoins ce (pie l'on pouvait imaginer.
Guirlandes, loyi, clochettes, sonnailles et tableaux de poya ornaient la grande salle de la Maison d'école, sans oublier la reconstitu¬
tion très réussie du chalet des Jansegg où le grand troupeau noir et blanc du Syndicat de Treyvaux alpa durant 40 ans. Les armaillis de l'endroit avaient évidemment revêtu leur bredzon, alors qu'un gracieux bouquet, de dzaquillons servaient, un généreux vin blanc.
La partie administrative fut brève. Tout au plus, consacra-t-on quelques instants à la remise de nouveaux diplômes d'honneur con¬
çus par tin authentique armailli, M. Paul Yerly, et s'en allant, récompenser quelques vétérans. Autre instant sympathique, l'action due à la généreuse initiative de M. Kdmond Masset et ayant pour but de consacrer la bon¬
ne volonté, la persévérance et la fidélité des jeunes bouébos. Mentionnons encore la pha¬
lange impressionnante de nouveaux membres admis au sein de la Société, prouvant ainsi la belle vitalité de ce groupement, dont la desti¬
née vient d'être confiée à un tout neuf prési¬
dent. M. Albin Tercier, celui-ci succédant à l'inoubliable président-fondateur M. Charles Gapany.
Il y eut évidemment quelques discours, mais le plus clair de l'après-midi fut réservé aux productions des sociétés treyvaliennes — chant, musique et, danse — qui prêtèrent leur concours avec gentillesse et élan, prouvant ainsi que le cœur du « huitième district » bat à l'unisson de nos meilleurs fidélités al¬
pestres.
M. .Joseph Quartenoud, le toujours jeune octogénaire, entonnant une mé¬
lodie du terroir. Ci-dessous: danseurs M. Paul Yerly de Hueyres, Vauleur et danseuses de Treyvaux. des nouveaux diplômes.
L'imposante lignée de clochettes cl sonnailles semblant faire écho aux mélodies de la fanfare.
Dessous: Les compagnons des «Arbjgnys tide Treyvaux.
d'expérience dans la mode...
La Maison Pliilipona, à la Grand-Rue à Bulle, a doublé le cap de ses 25 ans d'activité. C'est au début de l'automne 1936 que M. François Pliilipona, de retour de Paris après un stage dans une haute école de coupe, s'installa au bas de la Grand-Rue, face à l'église parois¬
siale. En 1939, il transportait son magasin et son atelier dans l'immeuble du café du Com¬
merce. C'est là que son activité s'étendit à la confection pour dames et messieurs. En 1950, il aménageait ses nouveaux locaux à l'empla¬
cement actuel. M. Pliilipona se signale par la parfaite connaissance de son métier. Chaque saison, ses collections sont admirées. Et, prin¬
temps et automne, il organise des défilés de haute-couture qui sont très prisés.
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23 M. Pierre Gremaud
VUADENS
décédé tragiquement à l'âge de 25 ans alors qu'il circulait A vélomoteur entre Riaz et Huile ; il s'était jeté contre une jeep. C'était le fils de M. Joseph Gre¬
maud, domicilié au Creux A Vuadens ; il travaillait A la scierie Levrat à Iiulle.
Il était le cadet d'une famille de vingt enfants dont treize sont encore vi¬
vants.
M. Joseph Marilley LA TOUR-RE-TREME
décédé dans sa 79' année. Il lit sa car¬
rière comme cheminot et avait été l'un des premiers wattmenn sur la nouvelle ligne des C.E.G. Il avait pris sa retraite A 62 ans. Membre fonda¬
teur de la fanfare locale, il siégea au comité dont il fut pendant douze ans le président. 11 était le père de M. Geor¬
ges .Marilley, secrétaire communal.
M. Roger Frossard HOMANENS
décédé après une longue et, pénible maladie à l'Age de 42 ans. Il exploi¬
tait avec son frère, M. Edmond Fros¬
sard, conseiller communal, le do¬
maine familial. Il laisse le souvenir d'un époux plein de tendresse et d'af¬
fection et d'un père attentif pour ses six enfants, dont l'aîné n'a (pie 15 ans et la benjamine quatre ans.
M. (-Harles Perrottet.
GUMEFENS
victime d'un accident de forêt, il est décédé subitement en voulant se lever pour remplir son devoir électoral. Il était inspecteur du bétail, juge sup¬
pléant près du Tribunal de la Gruyère, administrateur de l'Hospice de Gu- mefens, syndic de cette commune pen¬
dant une période et président de pa¬
roisse.
M. César Savary
CHARMEY M. Célestin Genoud
VUADENS
décédé A l'Hôpital de Riaz après une pénible maladie A l'âge de 76 ans. Il exerçait le métier de maçon avec son fils Oscar qu'il eut la douleur de per¬
dre A la fleur de l'âge il y a quelques années dans un accident de forôt. Il travailla en dernier lieu A la scierie de M. Constant Overnev.
décédé après une courte maladie A l'âge de 80 ans. Bon agriculteur, il exploita la ferme paternelle au Briet.
Durant cinq législatures, il siéga au Conseil communal dont il occupa le poste de syndic. 11 fut également bour¬
sier et conseiller paroissial et s'occupa de la gestion de l'Asile St-Vincent.
Mme Ida Castella
NEiniVUE Mme Adélaïde Gremion
NEIRIVUE
veuve de M. Joseph Castella qui dé¬
céda en novembre 1961. Elle était dans sa 71e année. Humble et discrète, elle éleva une nombreuse famille de huit enfants. Ménagère accomplie, elle savait être accueillante dans son modeste foyer.
doyenne du village, elle décéda dans sa 90e année. Elle éleva une belle fa¬
mille. Résignée dans les épreuves, pro¬
fondément chrétienne, elle laisse le souvenir d'une bonne maman, grand- maman et arrière-grand-maman. Elle était notamment la mère de M. Ed.
Gremion, syndic de Neirivue et de son associé M. G. Gremion, industriel.
AI. Philippe Philipona VUIPPENS
agriculteur émérite, il était fier de son beau troupeau noir et blanc. Membre fondateur de la société «le chant reli¬
gieux, il fut décoré de la médaille
« Rene Merenti ». Pendant plus de vingt ans, il fut syndic et président de paroisse. 11 éleva neuf enfants et eut la joie de voir son cadet se con¬
sacrer A Dieu.
Mme Geneviève Gnmjjier M. Isidore Grnmjier LES SCIERNES D'ALREUVK
Le 6 juin 1959, M. et M"' Grangier célébraient le cinquantième anniver¬
saire de leur mariage, entourés de leurs onze enfants et de leurs vingt- quatre petits-enfants. Le jour de la fôte de l'Immaculée-Conception, Mme Grangier, bonne chrétienne, était en¬
levée à l'affection de sa nombreuse famille. Au début de cette année, M.
Grangier, qui avait quitté son ha¬
meau des Sciernes depuis quelques semaines pour se rendre auprès de l'une de ses filles A Fribourg, était vic¬
time d'un tragique accident au quar¬
tier des Charmettes. Il fut renversé par un camion. Agé de 82 ans, il avait été pendant 47 ans au service du chemin de fer M.O.R.
Mme Jeanne Jordan BUI.I.E
décédée A l'âge de 73 ans après une brève maladie. C'était l'épouse de M.
Louis Jordan, journalier. Elle passa la plus grande partie de son existence A Montbovon puis A St-Légier. Elle éleva, avec courage, une nombreuse famille, étant pour chacun d'eux une maman aimante et dévouée.
Mme Virginie Seydoux LA TOUR-DE-TREME
décédée dans sa 60e année. Née Gil- lard, elle était l'épouse de M. Joseph Seydoux, affûteur à la Scierie Levrat.
Pendant 42 ans, elle travailla A la chocolaterie de Broc, occupant diffé¬
rents postes dans les ateliers. Com¬
pagne aimante et dévouée pour son mari, elle fut aussi une bonne maman pour ses deux enfants.
M. Charles Ruffieux CRÉSUZ
décédé dans sa 60e année après une longue et cruelle maladie. Négociant, il fonctionnait en outre comme offi¬
cier de l'Etat-civil. Il était le frère du poète patoisant Fernand Ruffieux et du Rd Père Calixte Ruffieux, ca¬
pucin. II avait été très affligé par le décès de l'une de ses filles, Mlle Berthe Ruffieux, serveuse A Fribourg.
Mme Anne-Marie Bongard
CHATEI.-ST-DENIS Mme Marie-Tli. Pilloud CHATEL-ST-DEMS
après quelque quinze mois de mariage, elle fut brusquement privée de son mari, restant seule avec un enfant de quatre mois. Elle épousa, quelques an¬
nées plus tard, M. Michel Bongard.
C'était un gentil ménage, paisible et discret. Une brève maladie emporta cette jeune maman à l'âge de 30 ans seulement.
décédée A l'âge de 49 ans seulement, après une cruelle maladie. Elle était l'épouse de M. Célestin Pilloud et la maman de six enfants dont la cadette n'a que cinq ans. Elle s'en est allée deux mois après sa sœur qui était Su¬
périeure de l'Hospice St-Joseph.
Sœur Lucie Wicht MONTÉVRAZ
décédée à la Maison-mère des reli¬
gieuses de la Ste-Croix de Menzingen, à l'âge de 73 ans et dans la 51® année de sa profession religieuse. Par sa simplicité, sa droiture et son humour, elle gagna la sympathie de son entou¬
rage. Ancienne institutrice, elle se dévoua notamment à Farvagny, Broc et La Tour-de-Trême.
M. Léon Dévaud SIVIRIEZ
après avoir exploité le domaine pa¬
ternel à Villaranon, il quitta la Suisse en 1916, pour s'établir en Savoie, où il travailla comme magasinier dans une Maison d'alimentation. Ces der¬
nières années, il retourna à l'agricul¬
ture. Se sentant fatigué il voulut reve¬
nir au pays. Il décéda quelques jours plus tard à Siviriez dans sa 79e année.
M. Joseph Schwartz WALLENRIED
décédé subitement à l'âge de 42 ans.
Il avait été trouvé mort dans son lit, s'étant étouffé en dormant couché sur le visage. Ouvrier de fabrique, il travaillait à Morat, où il jouissait de l'estime aussi bien de ses employeurs que de ses collègues de travail.
M. Max Bugnon CORMINBOEUF
décédé à l'âge de 82 ans après une pé¬
nible maladie supportée avec cou¬
rage et résignation. Ancien négociant à Torny-le-Grand et Corminbœuf, il laisse le souvenir d'un homme sym¬
pathique, aimé de tout son entou¬
rage.
Mme Vve Marie Margueron ROMONT
cette bonne maman, décédée dans sa 87® année, était la veuve de M. Nico¬
las Margueron qui exploita le domaine de la Halle à Arruffens. Elle éleva une belle famille de treize enfants. De 1901 à 1912 elle exploita avec son mari le Café de la Malle. Sa vie ne fut que labeur, bonté et dévouement.
Mme Colette Roch LE CHATELARD (FR)
paisiblement endormie dans le Sei¬
gneur à l'âge de 93 ans ; elle était la doyenne du village. Elle eut quatre enfants qui lui firent honneur. Le décès de son fils Bernard l'affecta beaucoup. De caractère affable, elle consacra toute son existence à sa famille et à Dieu ; elle était tertiaire de St-François.
M. l'Abbé Henri Michel BELFAUX
décédé dans sa 91e année à Belfaux, où il jouissait d'une paisible retraite;
il était le doyen des prêtres du dio¬
cèse. Il exerça son ministère comme vicaire à Surpierre et h la paroisse de St-François, à Genève. Il fut ensuite curé de Présinge-Puplinge et de Col- longe-Bellerive.
Mme Bertha Conus LE SAULGY
née Joye, épouse de M. Joseph Conus, ancien conseiller paroissial et syndic, elle éleva une belle famille de onze en¬
fants dont deux se consacrèrent à Dieu, M. l'Abbé Emile Conus, au¬
mônier JOC-ACO à Fribourg, et Ra¬
phaël, séminariste, décédé tragique¬
ment en montagne, alors qu'il faisait ses études. Elle-même décéda subite¬
ment dans sa 70e année alors qu'elle se rendait à la messe à Siviriez.
M. Alexandre Scherl y VILLARS-SUR-GLANE
M. Omer (le Cremer BOURGUILLON
M. Pierre Gœtsclimann NYON
M. Charles Thalmann RIEDERN
enlevé à l'affection de sa famille dans sa 64s année après une courte maladie qu'il supporta avec courage et dans de magnifiques sentiments chrétiens.
Il laisse le souvenir d'un bon époux et d'un père choyé.
décédé à l'âge de 80 ans. Belge d'ori¬
gine, il épousa une Fribourgeoise alors qu'il était en place à Paris. Il travailla toute sa vie comme majordome. Dans les maisons de maître, on appréciait son exquise courtoisie, sa discrétion et son dévouement. Il avait été très affligé par le décès de son épouse qui le précéda d'une année dans la tombe.
tué dans un accident d'auto en France, à l'âge de 40 ans seulement. C'était un membre Adèle du Cercle fribour- geois de Nyon. Très dévoué, il était toujours prêt à rendre service et son départ laisse un grand vide auprès de tous ceux qui l'ont connu.
décédé à l'âge de 61 ans. Il assumait la direction technique de la Station fédérale de radio à ondes courtes de Biedern. C'était un grand ami de la Gruyère, particulièrement de Char- mey, où, depuis sa jeunesse, il passa toutes ses vacances. Il possédait un coquet appartement au hameau du Praz.
Pompes Funèbres Générales 1 JOUR ET NUIT - TÉL. 2 39 95 Joseph Bugnard
Arcades de la Gare - FRIBOURG
25 Père J.-M. Umbdenstock
FRIBOURG
ce doyen de la Communauté des Ré- demptoristes de Bertigny, près de Fribourg, est décédé dans sa 93e an¬
née et dans la 71« année de sa profes¬
sion religieuse. D'origine alsacienne, il était un parfait bilingue. Pendant plus de 40 ans, il fut un collaborateur apprécié de l'agence catholique Kipa.
M. Jean-Joseph Rotzetter FRIBOURG
durant de nombreuses années pen¬
sionnaire à l'Hôpital des Bourgeois, à Fribourg, il laisse le souvenir d'un homme affable et serviable. Il était retraité de la Fabrique de chocolat Villars et fut membre fondateur de la Société des Sapeurs-Pompiers de Fri¬
bourg. Il avait 85 ans.
M. Emile Duery FRIBOURG
enlevé subitement à l'affection des siens à l'âge de 58 ans. Il travaillait à l'Office cantonal des assurances so¬
ciales. Dans son travail, comme dans sa vie privée, il fut un homme dévoué et consciencieux. Il laisse à sa famille et à tous ceux qui l'ont connu un sou¬
venir inoubliable.
Mme Flavie Betticlier FRIBOURG
enlevée subitement â l'affection de sa famille à l'âge de 70 ans. Née Chenaux, elle était l'épouse de M. Joseph Bet- ticher, domicilié à la rue de l'Indus¬
trie. Ménagère accomplie, elle consa¬
cra toujours le meilleur d'elle-même à son foyer, laissant le souvenir d'une épouse et d'une maman modèle.
M. Léon YVtebcr FRIBOURG
Mlle Fernande Kniibel FRIBOURG
\Ime Denis Zahno FRIBOURG
M. Albert Stamm FRIBOURG
décédé après une cruelle maladie à l'âge de 48 ans seulement. Fils d'une nombreuse famille, il fut toute sa vie bon, courageux et un exemple de pa¬
tience pour tout son entourage. Pen¬
dant plus de vingt ans, il fut un ou¬
vrier fidèle de la Stuag. Pendant un quart de siècle, il fut membre dévoué de la Musique ouvrière.
décédée â l'âge de 52 ans, après une cruelle maladie. Elle trouva son bon¬
heur dans la vie enseignante. Elle exerça sa profession pendant vingt ans â Billens, sept ans à Villars-sur- C.lâne et cinq ans à Fribourg. Elle fut présidente des institutrices de la Glâ- ne et vice-présidente des institutrices du canton.
enlevée subitement à la tendresse de sa famille à l'âge de 36 ans seulement.
Elle laisse dans la peine un jeune époux et trois enfants. Elle était la illle de M. Xavier Conus, décédé en octobre de l'année dernière. Son dé¬
part laisse un grand vide auprès de tout son entourage.
décédé après une courte maladie, dans sa 84® année. D'origine schaff- housoise, il passa la plus grande par¬
tie de son existence â Fribourg, où il fut mécanicien des CFF. Il connut une vieillesse heureuse, nimé de son entourage.
Léon Presset FRIBOURG
M. Emile Piller FRIBOURG
M. Pierre Aebischer FRIBOURG
Mm» Vve Véronique Sainm FRIBOURG
enfant d'une nombreuse famille, in¬
telligent et robuste, il avait commencé un apprentissage chez M. Verdan, fer- blantier-appareilleur. Il était estimé de tout le monde. Une cruelle maladie l'a enlevé à l'affection de sa chère fa¬
mille dans sa 16e année. C'était le fils de M. et Mm# René Presset-Ducry, domiciliés â la rue des Bouchers.
décédé après une courte maladie à l'âge de 88 ans. Retraité de l'édilité, il travailla durant de nombreuses an¬
nées au cimetière. Il éleva avec cou¬
rage une belle et nombreuse famille.
Il eut le bonheur d'être un grand- père et un arrière-grand-père choyé.
né en 1902, il avait un caractère en¬
joué et jovial. Doué d'une belle voix de ténor, il en fit bénéficier durant de nombreuses années le Caecilienverein de St-Maurice. Mais c'est surtout le club des jodleurs « Edelweiss » dont il fut membre pendant plus de vingt ans, qu'il porta dans son cœur.
née Bapst, cette bonne personne a été enlevée à l'affection de son entourage à l'âge de 75 ans. Ancienne commer¬
çante, elle était aimable, serviable et dévouée. Aussi jouissait-elle de la sympathie de son entourage. Elle laisse le souvenir d'une tendre épouse et d'une bonne maman. Elle eut le bonheur d'être une grand-maman choyée.
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VOYEZ NOS VITRINES
Memento des districts CINÉMA DE CHATEL-ST-DENIS 28-29 avril: Au fil de l'épée
5-6 mai: Le temps d'aimer et le temps de mourir
12-13 mai: Le voyage en ballon 19-20 mai: Arsène Lupin
26-27 mai: La chatte sort ses griffes CINÉMA D'ESTAVAYER-LE-LAC 5-7 mai: La dernière torpille, 16 ans 12-14 mai: Anastasia, 16 ans
19-21 mai: La Tempête, 16 ans 26-28 mai: Le crime était signé, 16 ans 31-3 juin: Il suffit d'aimer
CINÉMA DE ROMONT 1-2 mai: L'Eclaireur de Santa-Fé, 16 ans 3-6 mai: Mein Kampf, 16 ans
8-9 mai: Pavillon de combat, 16 ans 10-13 mai: Crésus, 16 ans
15-16 mai: Quand le clairon sonnera, 16 ans 17-20 mai: Le puits aux trois vérités, 18 ans
22-23 mai: L'espion de la dernière chance 16 ans
24-27 mai: Signé Arsène Lupin, 16 ans 29-30 mai: La Brigade des bérets noirs, 16 ans 31-3 juin: Un nommé La Rocca, 18 ans
CINÉMA DE SEMSALES Samedi 5 mai: séance de cinéma.
DIVERS Dimanche 22 avril:
Rössens: soirée de la musique.
Dimanche 22 avril:
St-Aubin: soirée de la Société de musique.
Dimanche 22 en soirée et dimanche 29 avril après-midi et soir:
Montbovon: Théâtre par les Sociétés phil¬
harmoniques: La Berceuse de Malnuit, drame en 3 actes et 1 épilogue avec chants, de Fernand de Citherlet.
Lundi 23 avril:
Charme/: Fête des Céciliennes du décanat de La Valsainte.
Dimanche 29 avril:
Châtel-St-Denis: concert du Choeur-Mixte.
Dimanche 29 avril:
Siviriez: concert de la Fanfare paroissiale.
Samedi 5 mai:
Bulle: soirée du Judo-Club.
Dimanche 6 mai:
Châtel-St-Denis: bal des armaillis.
Samedi 12 mai:
Bulle: spectacle de chorégraphie avec une danseuse indienne.
Dimanche 13 mai:
Châtel-St-Denis: Fête des musiques du Giron de la Veveyse.
Dimanche 13 mai:
Montagny-les-Monts: kermesse de la Société de musique.
Dimanche 20 mai:
Siviriez: Bénichon.
Vendredi 25 mai:
Bulle: représentation par le Théâtre popu¬
laire romand.
