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La monnaie est la clé qui peut ouvrir toutes les portes, apprenons à l'utiliser!

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Academic year: 2022

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LA MONNAIE

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La monnaie est la clé qui peut ouvrir toutes les portes, apprenons à l'utiliser !

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FERNAND JAQUIN A. et M., Lille 1901

LA MONNAIE

Fée bienfaisante ou puissance maléfique ?

d 'Halluin & C \ Editeurs 5, rue Visconti, Paria- 6

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Copyright by d'Halluin & C 1968

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UNE REVOLUTION MONETAIRE AUX U.S.A.

L'OR NE SERA PLUS LA GARANTIE DU DOLLAR

Un article paru dans « l'Aurore » du 16/17 septembre 1967, sous le titre : « Le dollar libéré du mythe de l'or » confirme la théorie que j'expose.

« C'est, dit M. van den Esch, un événement de première grandeur : ... le secrétaire d'Etat américain du Trésor, Harry Fowler, a annoncé en commission du Congrès, que le gouver- nement va déposer un projet de loi, modifiant ou même abolissant la couverture du dollar par l'encaisse-or de la Banque fédérale. »

« La décision américaine est de première importance, parce qu'elle signifie que les Etats-Unis attaquent les partisans d'un retour à l'étalon-or.

« Ils affirment périmée la garantie métal- lique, laquelle fut jadis une fiction utile,

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mais une simple convention tacite pour reconnaître l'or comme signe et mesure de richesse.

« Mais la convention est devenue dans le monde d'aujourd'hui, économiquement dange- reuse, parce qu'il n'y a pas assez de métal dans l'Univers pour satisfaire aux échanges.

« Il est évident que le retour pur et simple à l'étalon-or, thèse de certains experts français, adoptée par le gouvernement, tournerait exactement le dos aux besoins monétaires mondiaux.

« L'étalon-or, c'est l'étouffement des échan- ges sous l'effet d'une extravagante pénurie de métal. En abolissant le mythe de l'encaisse métallique, le gouvernement des Etats-Unis entend signifier que le dollar sera désormais garanti, non plus par l'or, mais par la richesse américaine tout entière, par la production et la productivité sans cesse accrues de son économie.

« Détachées de l'encaisse, des émissions de dollars pourront satisfaire les besoins de paiements internes et externes dans une pers- pective de boom mondial. » (Fin de citation.) Bien que je sois parfaitement d'accord avec l'article de « l'Aurore », le point de vue amé- ricain m'incite à formuler une objection

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sérieuse : le dollar, monnaie universelle,

donnerait aux Etats-Unis, un pouvoir de domi-

nation mondiale que j'estime inacceptable et

dangereux. Il faut sans doute donner à la monnaie

une garantie, mais comme je le préconise,

cette garantie devrait assurer à chaque pays,

une totale indépendance, ce qui n'empêcherait

pas de conserver à chaque monnaie, à titre

d'étalon, sa valeur or propre, comme le mètre

et le kilogramme sont des étalons de longueur

et de poids dans le système métrique et non

des instruments d'échange.

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INTRODUCTION

L'économie politique n'a guère intéressé jusqu'ici l'opinion publique ; c'est une consta- tation que j'ai pu faire depuis trente ans.

Cela provient sans doute de son évolution, car c'est une création spontanée, qui s'est façonnée au cours des temps et au gré des événements, sans qu'on se soit jamais inquiété de la logique de sa construction.

L'homme est ainsi fait qu'il a plus de réflexes que de réflexion, et qu'il cherche à s'adapter plutôt qu'à comprendre, si bien que les sciences politiques sont aussi hermétiques et farfelues que la médecine de Molière.

Je ne suis pas un économiste, mais un technicien, spécialisé dans la préparation et l'organisation du travail, et je me suis rendu compte qu'il fallait se méfier des préjugés, de la routine, et de l'expérience des autres,

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d'autant plus que le progrès a modifié complè- tement les conditions de vie.

Pour résoudre un problème, j'ai appris à l'analyser, et partant d'une base sûre, établir une construction logique.

Cette formation d'esprit m'a conduit à rechercher successivement : en 1933 la raison de la crise de chômage qui nous rendit inca- pables de résister à l'agression hitlérienne, puis après la dernière guerre, de l'effondre- ment de notre monnaie, et j'ai finalement réussi, en 1948, à situer le vice de construction qui nous valut tant de déboires.

Il me fut alors aisé d'expliquer, d'une part, les anomalies, les contradictions et les difficultés financières qui s'opposent au déve- loppement du progrès, et, d'autre part, la dégradation de la moralité qu'engendre la fascination de la monnaie.

Et j'ai finalement conçu un projet de reconstruction rationnelle que vous pourrez enfin comprendre, et qui vous amènera à réfléchir sur l'incohérence et la vanité de toutes les politiques, quelle qu'en soit l'inspi- ration.

Je serais très heureux de connaître vos objections et vos critiques, et si j'ai eu le bonheur de vous convaincre, je vous serais

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reconnaissant de faire lire ma brochure à vos amis et connaissances, pour que les hommes soient enfin maîtres de leur destinée.

Merci d'avance !

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CONDENSE EXPLICATIF

Je crois intéressant d'exposer brièvement les bases sur lesquelles s'est développée mon étude : d'abord, quelques vérités indiscutables démontrant l'erreur de construction de l'écono- mie libérale, puis les conséquences de cette erreur, et finalement le principe des réformes qui libéreront l'humanité des préjugés et des séquelles de l'opposition des intérêts en y substituant une collaboration efficace.

Qu'est-ce que la monnaie ?

La monnaie est la force qui commande les activités et le comportement des hommes ; il faut la mettre au service des hommes, pour qu'ils ne soient plus victimes de sa domina- tion anarchique.

La monnaie n'est pas une valeur, mais un moyen d'échange dont l'efficacité n'a pour mesure que la quantité de produits qu'elle permet de se procurer. Sa garantie naturelle,

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c'est la stabilité de son pouvoir d'achat ; c'est donc en stabilisant les prix des produits de consommation courante, sur lesquels peut jouer la spéculation, qu'on garantira la monnaie.

On pourra dès lors, sans craindre l'infla- tion, émettre des signes monétaires qui seront honorés comme le chèque, lorsque le compte en banque est approvisionné.

Les conséquences de l'erreur de construc- tion.

La valeur propre que nous croyons assurer à la monnaie par une couverture d'or interdit, sous peine de dévaluation, la multi- plication des signes monétaires, dont la masse limitée est entièrement disséminée dans la population, sans qu'aucun contrôle soit possi- ble sur sa répartition et son utilisation.

La limitation de la masse monétaire est le vice de notre économie ; elle engendre la lutte perpétuelle des intérêts privés et le développement de la cupidité ; elle crée pour les gens fortunés un privilège qui permet aussi bien l'exploitation du besoin que les réali- sations les plus bénéfiques pour l'humanité.

L'utilisation anarchique de la monnaie pour la satisfaction d'intérêts égoïstes engendre l'anarchie de la domination monétaire et l'impuissance des gouvernements.

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La circulation monétaire qui commande toutes les activités est aussi capricieuse que le vent ; son insuffisance engendre les diffi- cultés financières qui freinent les réalisations d'intérêt public.

Les rivalités d'intérêts engendrent la concurrence et la course à l'expansion, qui condamne les faibles, les régions défavorisées et les peuples sous-évolués à une misère irrémédiable.

Que pourrait apporter l'utilisation ration- nelle de la monnaie ?

— La suppression de l'exploitation du besoin par la suppression du besoin.

— La suppression de la concurrence à l'intérieur par la réglementation des prix.

— La libération des peuples sous-évolués par la création d'une monnaie propre à chaque pays, qui permettrait son évolution progressive et assurerait son indépendance en l'affran- chissant des ambitions extérieures.

— L'organisation intérieure qui assurerait

leur développement pourrait être dirigée éven-

tuellement par une aide technique et finan-

cière des pays évolués.

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PREMIÈRE PARTIE

ETUDE ANALYTIQUE

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LE LIBÉRALISME.

Nous vivons en économie libérale ; or, le libéralisme est la résultante d'un système proclamé par la Révolution française de 1789, et qui s'est généralisé dans toutes les nations civilisées qui n'ont pas été touchées par le communisme.

Il avait pour but de donner aux hommes toutes les libertés et tous les droits compa- tibles avec la vie en société, qui furent définis dans la fameuse « Déclaration des droits de l'homme ».

En principe, la Constituante a libéré

l'homme de toutes les contraintes et de toutes

les servitudes que lui imposaient les coutumes

féodales et les interdits corporatifs ; elle lui

a donné le droit de penser, d'écrire, de parler,

de choisir ses représentants ou de briguer un

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Achevé d'imprimer en Mars 1968 sur les presses de l'imprimerie POIRIER-BOTTREAU Aurillac

N° d'édition 1536 Dépôt légal: 1 trimestre 1968

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