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Chantiers : ce qui se «tram» dans l'agglo

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Academic year: 2022

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Sport p. 10

La judoka Audrey La Rizza décroche l'or !

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NOUVEAU

WWW.TRIBUNE-ORLEANS.FR

HEBDOMADAIRE GRATUIT N°152 - jeudi 14 jaNvier 2010

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Soldes p. 9

Trucs et astuces

d'une pro du shopping pour chiner malin

Economie p. 6

Le géant du net

Amazon sous tension à Saran

Politique p. 5

Serge Grouard : interview exclusive sur les dossiers chauds

Sorties p. 13

Francis Huster adapte Pagnol au théâtre d'Orléans

2009 au balcon, 2010 au tison ?

Vous avez aimé les travaux du tram en 2009 ? Vous allez les adorer en 2010 avec le début de la construction de la plateforme dès le 18 janvier. L'année sera aussi marquée par le premier coup de pioche de la prison de Saran, l'ouverture de la nouvelle piscine couverte d'Olivet et, sans doute, l'avancée du dossier de l'Arena à Orléans. Tour d'horizon de ce qui

va changer dans les principales communes de l'agglo. p. 3 et 4

p.2

Chantiers :

ce qui se «tram» dans l'agglo

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Infos loIret La Tribune d’Orléans 2

N°152 du 14 au 20 janvier 2010

M ême si les Orléanais ont l'impression d'avoir beaucoup grelotté, la moyenne des températures de 2009 est au- dessus de la normale. Une tendance à la hausse que les météorologues observent depuis 1988. Avec le réchauffement du climat, la température s’est élevée d’un degré en France, affirme Jean-Claude Raynaud, délégué départemental de Météo France Loiret. «2009 n’est pas une année exception- nelle», observe ce spécialiste, «on obtient une moyenne de 11,38°C alors que la normale est de 10,60°C. Nous avions 11,09°C en 2008 et 11,58° C en 2007.» L'année est aussi légère- ment sèche avec 590 mm de précipitations au lieu de 635. Pourtant, comme en ce début jan- vier, 2009 avait commencé par des tempéra- tures négatives entre - 13 et - 15°C le matin du 7 et 4 cm de neige le 5. En février, des rafales de vent de plus de 100km/h ont été enregistrées dans la nuit du 9 ainsi que des températures entre -5 et -7°C le 15. 2 à 4 cm de neige étaient tombés à la mi-février. Mais on oublie assez vite le printemps doux qui a suivi : 21,8°C le 6 avril, 32,1°C le 24 mai à Bonny-sur-Loire... Sans oublier le trio gagnant des mois d'août, septembre, octobre.

Août fut le 5

ème

mois le plus chaud depuis 50 ans. Avec 20,5°C sur le mois, il y a de quoi relever la moyenne annuelle ! «Nous avons eu un temps très sec entre janvier et mars mais également d’août à octobre. Il n’y a qu’en novembre et décembre où l’on double presque la quantité de la normale saisonnière avec 87 mm de précipitations.» Même constat pour Jean-Baptiste Aninat, conseiller en pro- duction à la chambre d'agriculture en charge de la météo. «La pluviométrie est en-dessous

de la moyenne avec la sécheresse», com- mente-t-il, «il n'y a pas de changements dans les cultures si ce n'est de légères modifica- tions : des semis plus précoces, des phénomènes de grêles cet été ainsi que le gel du colza en octobre.»

Le froid ne semble pas perturber les amoureux de la nature. «Nous avons eu un hiver froid en 2009», explique Jean-Paul Imbault, président de la confrérie de la Saint- Fiacre, «c'est très bien pour la végétation.

Cela permet qu'elle se repose. La neige l'isole.» Pour cet ancien Orléanais qui a connu la neige à la Toussaint dans l'Orléanais, il y a quarante ans, les médias dramatisent le cli- mat. Il rappelle le dicton : “Froid et neige en janvier emplissent granges et greniers.” «Le passage d'un vrai hiver au printemps a permis une importante fructification en 2009», ajoute Michel Chantereau, conservateur de la réserve Saint-Mesmin. «Avec le froid, les oiseaux trouvent refuge à la réserve. Nous avons pu observer des espèces que l'on ne voit pas habituellement comme le héron garde-boeufs que l'on trouve en Camargue.»

Pour lui, les effets du réchauffement se font sentir avec la sédentarisation de certains oiseaux et l'apparition de nouvelles espèces

comme la chenille processionnaire du pin, la mésange boréale... «La faune et la flore s'adaptent, c'est plus difficile par contre pour les mollusques et les reptiles.» Jean-Paul Imbault, le jardinier, remarque également :

«maintenant bambous et les oliviers tiennent parfaitement dans nos jardins.»

Alors 2010 sera-t-elle comme 2009 ? Seul l’avenir le dira. «Les températures peuvent encore remonter», tempère Jean-Claude Raynaud. Toujours est-il que l’on commence plus fraîchement qu’en 2009, avec - 14,4°C à Orléans, vendredi 8 janvier. La dernière fois que la ville a connu ces températures remonte à janvier 1987. C'est encore loin du record à -18, 2°C en janvier 1985 mais l'année ne fait que commencer !

l météo l

2010 sera-t-elle une année froide ?

Vendredi 8 janvier, il faisait – 14,4°C dans l'agglomération d'Orléans et mercredi 13 janvier, il a été mesuré 4 cm de neige à Bricy.

Bernard Fragneau déclenche la grogne des boîtes de nuit

Le préfet du Loiret, Bernard Fragneau, n'avalise pas le décret qui, depuis le 27 décembre der- nier, fixe la fermeture des discothèques de France à 7h au lieu de 5h. «Il n'y a pas le feu, dans l'immédiat je ne modifie rien. Il n'y a pas unanimité sur le sujet et il y a des riverains qui nourrissent des inquiétudes. Je veux faire une étude d'impact mais ce n'est pas le dossier le plus urgent que j'ai à traiter !» Alex Vagner, représentant de l'Union des métiers et des indus- tries de l'hôtellerie (UMIH) du Loiret, s'agace : «Si un décret est passé c'est bien que le sujet est réfléchi ! Il y a un vrai manque à gagner. Je veux bien que le préfet refuse mais qu'il m'ex- plique !» L'Umih a écrit au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, vendredi 8 janvier, pour obtenir une rencontre. Si rien n'est fait, plusieurs boîtes de nuits pourraient braver la décision du préfet dès le week-end du 23 janvier.

Michel Guérin sceptique sur le réchauffement climatique

Michel Guérin, 76 ans, maire communiste de Saran, s’est montré en grande forme vendredi 8 janvier à l’occasion des vœux adressés aux entreprises de sa commune. Après avoir ironisé sur le fait qu’à Orléans «ils sont occupés à faire des trous» alors que lui aimerait bou- cher ceux de la voirie de Saran en 2010, Michel Guérin est revenu avec humour sur le récent sommet de Copenhague : «J’entendais Sarkozy taper du poing sur la table… Il a tellement crié fort que paf nous voilà avec -15°C ! Et bizarrement pour le moment on n’entend plus per- sonne parler de réchauffement climatique !» Pas faux, sauf que selon les météorologues l’ac- tuelle vague de froid ne remet pas en cause le réchauffement climatique.

Jean Germain sourit du tram d'Orléans

Selon une source bien informée, il semble que le maire (PS) de Tours, Jean Germain, soit

«tout à fait souriant» face à l’évolution du tramway orléanais. «Il se dit que si ça continue, le tram de Tours va rattraper celui d’Orléans en terme de délai…» Une réflexion un tantinet pré- somptueuse, sachant qu’à Tours l’avant-projet de la première ligne de tramway de 15 km doit encore être approuvé début février 2010 en vue, si tout va bien, d'une mise en service au plus tard le 1

er

septembre 2013.

Aline Bonsergent nouvelle présidente de la JCEO

Aline Bonsergent, 30 ans, responsable commerciale en charge des professionnels à la Société Générale à Orléans, a été élue présidente de la jeune chambre économique d’Orléans (JCEO) le 17 décembre. Elle succède à Sébastien Marquant, directeur commercial chez Orpi- Valrim, à ce poste.

PeoPle PeoPle PeoPle PeoPle

De la neige à la centrale de Dampierre-en-Burly

Alors qu'aucune neige ne tombait sur le département, une vingtaine de cen- timètres sont tombés, dans la nuit de dimanche 10 à lundi 11 janvier près de la centrale de Dampierre-en-Burly. Pour Météofrance, il n'y a aucun phénomène paranormal, seulement une réaction physique liée à la vapeur d'eau dégagée par la centrale nucléaire et aux températures basses.

Premier décès de la grippe A dans le Loiret

Une habitante du Cher, âgée de 59 ans, est décédée samedi 2 janvier au Centre hospita- lier régional d'Orléans des suites de la grippe A (H1N1), a-t-on appris vendredi 8 janvier dans un communiqué de la préfecture. Cette femme «était un sujet à risque puisqu'elle était atteinte d'une maladie de Hodgkin sous chimiothérapie», note la préfecture. Mais elle ne serait pas décédée «sans la grippe A car elle n'avait pas de problème pour respirer», précise le docteur Thierry Prazuck, chef du service maladies infectieuses au CHRO. Un autre patient atteint par la grippe A était toujours hospitalisé lundi 11 janvier. «Il y a un ralen- tissement de l'épidémie mais il faut bien comprendre que le virus de la grippe A remplacera celui de la grippe saisonnière dans les 10 prochaines années», estime le docteur Prazuck, favorable à la vaccination. En début de semaine, le nombre de personnes vaccinées dans le Loiret s'élèvait à 49 791.

Les bécassines peuvent souffler jusqu’au 18 janvier

En raison des conditions climatiques rigoureuses, rendant particulièrement vulnérables certaines espèces d’oiseaux, la préfecture du Loiret suspend la chasse de toutes les espèces de petits limicoles (bécassines, bécasseaux, chevaliers, huîtrier-pie), bécasse des bois, vanneau huppé, pluvier doré, des turdidés (merle noir et grive) et des anatidés (notamment oie, canard) jusqu’au lundi 18 janvier 2010 à minuit. A noter toutefois que pour les anatidés (notamment oie, canard) présents sur la Loire, le prélèvement journalier reste limité à dix.

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460 soldats de l'agglo d'Orléans terminent ces

jours-ci une mission de 4 mois au Kosovo au

sein de la Task Force multinationale nord. A la

suite de la décision de l'Otan d'un retrait partiel des troupes, les

militaires rentrent progressivement dans la région.

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La Tribune d’Orléans 3

N°152 du 14 au 20 janvier 2010

aggLo 2013 année de livraison des 50 Airbus A400M sur la base aérienne de Bricy ? Pas sûr...

Mardi 12 janvier, EADS a menacé d'aban- donner le programme faute d'un accord avec les gouvernements européens sur le financement de l'avion de transport militaire.

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Orléans. Sans surprise, le plus gros chantier en 2010 sera la poursuite des travaux de la deuxième ligne de tramway (lire aussi en page 4), avec la construc- tion de la ligne et le début de la livraison des rames. Le chantier de l'hôpital (600 millions d'euros), dont l'ouverture des 200 000m

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est annoncée en 2014, devrait aussi monter en puissance.

D'autres chantiers importants se poursui- vent, au rang desquels le Grand projet de ville (GPV) à la Source avec la trans- formation attendue du centre commercial 2002 et le début des travaux de la dalle et de l’école de musique… Des opéra- tions d’embellissement seront menées :

«comme les allées Pierre Chevallier, quartier Madeleine, avec la résidentiali- sation de tous les immeubles. Depuis 40 ans rien n’a été fait, la dégradation est anormale !», critique Serge Grouard, député-maire (UMP) d'Orléans. Des montages de dossier se poursuivent.

C'est le cas pour l’Arena sur l'Ile Arrault, avec l'approfondissement des études de faisabilité et l'étude d'impact, mais aussi pour l’alignement de la rue des Carmes et la question de la suppression des trémies Jaurès.

l

Saran. Trois grands chantiers jalonne- ront l'année. Les travaux du centre péni- tentiaire, dont l'ouverture est annoncée à l'horizon 2013, débuteront en fin d'année sur le site des Montaubans. «Un bon choix à cet endroit», reconnaît désormais Michel Guérin, maire (PCF) de la com- mune, après plusieurs années de combat contre l'implantation de l'établissement qui remplacera la prison d'Orléans. Autre élan notable : le regroupement des cliniques au sud de la ZAC des Portes du Loiret, sur les 68 hectares de l'ancien aérodrome. «Nous aurions préféré un hôpital public, mais il y a un vrai besoin.»

Début des travaux le 30 juin 2010 en vue d’une ouverture de l'Hôpital privé Orléans nord (HPON) le 1

er

mars 2013.

Le bourg doit, lui, être restructuré pour pallier les problèmes de stationnement et d'accessibilité.

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Olivet. Après une année «de transition et d'études», selon Hugues Saury, le maire (UMP), plusieurs ouvrages vont se réaliser en 2010. La nouvelle piscine couverte (8 millions d'euros), de 25 mètres et 8 lignes d'eau, dotée d'un plan- cher mobile et de normes HQE, sera livrée en juin pour une ouverture le 1

er

septembre. Autre nouveauté attendue

depuis 40 ans : la passerelle piétons/cycles du pont Maréchal Leclerc.

Les travaux débutent fin mars et jusqu'à la fin de l'année, occasionnant la mise en sens unique du pont, dans le sens Orléans-Olivet. Olivet adoptera son Agenda 21 au cours du 2

e

semestre. Pour le moment seule la ville d'Orléans s'est engagée dans cette démarche de déve- loppement durable.

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Fleury-les-Aubrais. La rénovation du quartier du Clos de la grande salle (5 mil- lions d'euros) aboutira d'ici la fin de l'an- née. «Un mini GPV», indique Pierre Bauchet, le maire (MoDem), avec à la clef la construction de 10 pavillons dont une partie en accession sociale et 100 logements remis sur le marché. Sur la ZAC Cœur de ville, une résidence senior de 60 logements devrait être lancée au nord de la commune. La Ville étudie la faisabilité d'une chaufferie bois- biomasse, boulevard de Lamballe, en face du centre culturel.

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La Chapelle-Saint-Mesmin. L'étude sur la prolongation du tram, dont le termi- nus est prévu zone de la Chistera, sera réalisée en 2010. La question de la réfection de la superstructure de la pis- cine (environ 3 millions d'euros) sera débattue lors du prochain conseil munici- pal. «Soit des travaux sont réalisés rapi- dement, soit dans deux ans elle ferme», prévient Nicolas Bonneau, le maire (PS).

Quant à l'Agenda 21, il devrait avancer

«de manière significative».

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Saint-Jean-le-Blanc. Rien de révolu- tionnaire à l'échelle de l'agglo mais des aménagements importants pour la com- mune. A l'image de la construction d'une salle multiactivités, à côté du gymnase rue Creuse, en vue d'une ouverture en septembre. Les études démarrent dans un mois pour la réalisation d'un espace scénique (1,8 million d'euros), aux der- nières normes environnementales et avec toiture solaire, dédié au théâtre et à l'école de danse, salle des fêtes de Montission.

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Saint-Jean-de-Braye. Comme à Orléans, le principal chantier repose sur les travaux du tram qui impacteront la commune en 2010. Les travaux de l'éco- quartier du Hameau, un nouveau quartier de 20 hectares mêlant habitations et acti- vités mixtes, répondant aux normes Bâtiment Basse Consommation, débute- ront. Le choix du maître d'oeuvre du futur espace Anne Franck (7 millions d'euros),

comprenant 10 classes, un restaurant scolaire et une crèche, sera également fait dans deux mois. Les locaux devraient être chauffés en géothermie.

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Saint-Jean-de-la-Ruelle. Hormis les travaux du tram, le traité de concession d'aménagement de la ZAC Alleville Nord, de 22 hectares, sera signé au printemps.

La restructuration et l'extension du cen- tre commercial des Trois Fontaines devraient progresser, de même que l'écoquartier des Groues «nous sommes en train de lever les doutes», assure Christophe Chaillou, le maire PS. La nouvelle salle d'escrime, dans le cadre du projet des Trois Fontaines, ouvrira en avril. La commune prévoit d'adopter son

Agenda 21 au printemps.

l

Ingré et Chécy. Dans ces deux com- munes, très endettées (13 millions d'eu- ros de dette à Ingré, 12 millions à Chécy), le budget sera contraint et le principal chantier sera celui des finances! A Chécy, la démarche visant à adopter un Agenda 21 sera lancée en fin d'année. A Ingré le projet de la ZAC Ouest va démarrer et, fin mars, la com- mune devra trancher sur le dossier de l'eau potable. Plusieurs solutions : l'ap- provisionnement via le réseau d'Orléans, de St-Jean-de-La-Ruelle, ou l'installation d'une usine de dénitrification.

Charles Centofanti

l URBANISME l

L'agglo en chantiers : ce que 2010 nous réserve

Poursuite des travaux de la deuxième ligne de tramway, montée en puissance du chantier du nouvel hôpital à La Source, premiers coups de pioche de la prison et du regroupement des cliniques à Saran, nouvelle piscine à Olivet... Tour d'horizon des grands chantiers qui vont rythmer les principales communes de l'agglo en 2010.

A Olivet, la nouvelle piscine couverte ouvrira le 1

er

septembre 2010.

Pierre Bauchet ne désarme pas sur son projet de centre commercial

Pierre Bauchet, maire (MoDem) de Fleury-les-Aubrais, croit toujours dans la faisabilité d'un centre commercial de 14 000m2, rue Frédéric et Irène Joliot-Curie, sur la zone industrielle nord. Le projet avait pourtant été rejeté le 7 décembre par la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC). «Il y a un déséquilibre avec Saran qui est saturé. Nous avons la capacité d'accueillir ce projet ! Notre dossier sera déposé à nouveau ce mois-ci et nous prouverons que la mixité existe. Soit les doutes sont levés, soit je rentrerai en guerre...» Réponse attendue avant l'été.

Précision : un gardien d'immeuble réagit sur le montant de ses étrennes

A la suite de notre article intitulé «Les étrennes du Nouvel An résistent mal au temps», paru dans notre n°151, Antonio, gardien de la résidence Orléans 2000 boulevard Jean Jaurès, tient à apporter une précision sur le montant de ses étrennes qui ne s'élèvent pas à 100€ en liquide mais «en tout, à l'équivalent d'un mois de salaire», soit environ 1200€.

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La Tribune d’Orléans 4

N°152 du 14 au 20 janvier 2010

agglO 12,12% c'est l'augmentation du chiffre d'affaires des ateliers de la Couronnerie à St- Pryvé-Saint-Mesmin en 2009, ce centre d'accueil et de travail dédié aux handicapés moteurs. Détruit par un incendie en 2008, le centre devrait rouvrir à la mi-juin 2010.

A lors que la deuxième ligne de tramway Cléo s’apprête à rentrer dans le «dur»

des travaux en 2010, revoilà la question du retard et des surcoûts des travaux ! Christophe Chaillou, maire (PS) de Saint-Jean- de-la-Ruelle, rappelle qu’il est bien question de 10 mois de retard global et vient d’écrire au pré- sident (UMP) de l’AgglO, Charles-Éric Lemaignen, pour réclamer un point précis sur le coût du tramway. Ce dernier affirme qu’il n’y a rien de neuf et aucun retard «depuis le début de la phase de travaux». En clair, circulez, y a rien à voir ! Ce qui est sûr : le chantier a débuté en février 2009 et, presque un an plus tard, alors que la mise en service était initialement prévue en octobre 2011, il est aujourd’hui question de juin 2012.

Sur la question du retard, «un faux débat», répète Charles-Eric Lemaignen, un spécialiste des tramways remarque que le chantier de la première ligne à Orléans a duré 24 mois «entre le premier coup de pioche et la livraison, un record pour 18 km !» et il s’étonne que l’AgglO soit aujourd’hui partie sur une base de plus de 36 mois pour un tracé de 12 km «avec zéro pont». «On sent que c’est du bricolage, il y a une incapacité à prendre des décisions en temps et en heure, un mauvais montage du projet à la base.»

Plus inquiétant : Un recours du Collectif tramway court toujours au motif principal que le site propre, rue des Carmes, n’a pas été obtenu…

Le tribunal administratif devrait l’examiner fin janvier. Le cas échéant, s’il donnait raison au Collectif, l’AgglO pourrait être contrainte de tout reprendre à zéro. «Je trouve d’ailleurs surpre- nant le temps que met le tribunal a statuer», s’in- terroge le même spécialiste des transports,

«c’est un peu longuet et on peut s’interroger sur la reconnaissance tardive du collectif», qui avait obtenu gain de cause fin 2009 sur la question du tracé en site propre à Saint-Jean-de-Braye.

Charles Eric-Lemaignen assure qu’il n’y a pas de délais supplémentaires : «nous avons ren- contré quelques soucis (relatifs à l'emplacement des canalisations) faubourg Madeleine mais nous avons rattrapé le retard avec les deux mois d’été. Et je rappelle quand même qu’alors qu’on nous parle de retard, on nous demande encore des études complémentaires !»

Corinne Leveleux-Teixeira, élue d’opposition PS à Orléans, reconnaît que le projet est complexe mais estime qu’à force «de voter des avenants successifs, on perd le fil, il serait donc bon d’avoir un aperçu réel et de faire un point précis

sur l’état des financements». La demande de Christophe Chaillou va dans le même sens.

Charles-Eric Lemaignen s’agace : «Je trouve que monsieur Chaillou devrait balayer devant sa porte. Il ne vient pas aux comités de pilotage où il y a de la transparence, je trouve cela scanda- leux !» Selon lui, le prix plus élevé de la 2

e

ligne de tram par rapport à la première est assumé :

«le milieu urbain est très dense, nous avons considéré que le tram devait être un outil d’amé- nagement urbain.» Mais sur la question des sur- coûts et de l’avenant de 10 millions d’euros ver- sés au constructeur Alstom, voté en juillet 2009,

«la vraie conséquence du retard n’est que d’1,3 million d’euros», soit le prix de la mobilisation supplémentaires des équipes d’Alstom. Ainsi, la Ville d’Orléans a fait le choix d’étendre

l’Alimentation par le sol (APS) au cœur de ville, ce qui s’est traduit par une augmentation de 4 millions d’euros du marché initial, pour éviter de polluer le paysage : «c’était une bonne déci- sion», souligne Charles-Eric Lemaignen qui reconnaît néanmoins que les deux millions d’eu- ros relatifs à la prise en compte du nouveau planning de pose de voies, incluant la complexi- fication des travaux, auraient pu être anticipés.

Christophe Chaillou se dit également «surpris»

par les soucis liés à l’adaptabilité entre les nou- velles rames et la première ligne de tram : «il semble qu’il faille raboter les quais et investir, ce n’était pas prévu. Un surcoût ce n’est pas cho- quant mais il faut savoir pourquoi, surtout à une époque où il y a moins d’argent...» Sur ce der- nier point l'AgglO dit ne pas comprendre : «On n'a rien raboté du tout, simplement il a fallu adapter aux dimensions des nouvelles rames la station de lavage au dépôt de La Source.»

Charles Centofanti

l URBANISME l

Retard, surcoûts… Où va la deuxième ligne de tram ?

Photo d'archives

Trois dates clefs du chantier

l18 janvier 2010: début de la construction de la plateforme, du boulevard Guy Marie Riobé à l’avenue du Capitaine Jean à St-Jean-de- Braye. A noter que l’été prochain la ligne A ne devrait pas circuler au nord, pour permettre le croisement des deux lignes.

lMars 2010: début des travaux des fondations du centre de maintenance, dont la livraison est prévue en avril 2011.

lSeptembre 2010: quatre nouvelles rames de tram, plus longues et plus larges que les actuelles, seront mises en circulation sur la ligne A.

L’opposition souhaite un point sur les surcoûts des travaux de la seconde ligne de tram d’Orléans (photo fbrg Madeleine), dont la mise en circulation est annoncée en juin 2012.

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La Tribune d’Orléans 5

N°152 du 14 au 20 janvier 2010

polItIque

Quel bilan faites-vous de 2009 à Orléans ? Ça a été une année difficile. D’un autre côté, on n’a pas connu de situation de crise dans les pro- portions connues par d’autres territoires. Ça montre notre potentiel économique, on a tout fait pour aider, notamment au travers du plan de relance de la Ville. Il y a aussi eu de belles réus- sites dont le festival de Loire, les fêtes de Jeanne d’Arc, le Franprix à l’Argonne, la reprise de la chocolaterie Royale... La 2

e

ligne de tram a été lancée et la 1

ère

pierre du nouvel hôpital a été posée. Rien que ces deux réalisations, c’est un milliard d’euros d’investissement !

Des dossiers restent au point mort. Que devient la Motte Sanguin ?

On n’arrive pas à sortir l’opération mais elle n’est pas plantée. Si quelqu’un y arrive, je le mis- sionne tout de suite ! On a besoin de davantage de visibilité. Cette ancienne école d’artillerie (ndlr : et demeure de Philippe Egalité), cela fait 40 ans que personne ne s’en occupe ! On a pris un ensemble d’opérations en déshérence, plu- sieurs ont été sorties du bourbier. Comme l’opé- ration des immeubles gares avec le parking sous-terrain du Munster… Ça faisait plus de 30 ans que c’était un no man’s land !

Pourquoi ne pas profiter des travaux du tramway pour piétonniser la rue des Carmes ?

J’entends en permanence «y a qu’à, faut qu’on». Si c’était aussi simple, ça se saurait ! La piétonisation nous n’en avons jamais fait autant depuis que je suis élu. La rue de la République, c’est une réussite, sauf qu’on a fait un tronçon sans traiter la place du Martroi. Résultat : il fau- dra la reprendre un jour ! On a piétonnisé tout le quartier Bourgogne, avec une cohérence d’en- semble. Le problème de la rue des Carmes, c’est qu’elle n’a qu’un seul débouché vers la place de Gaulle qui, c’est vrai, sera plus pié- tonne avec la seconde ligne de tram. Après c’est un cul de sac. Je pense qu’il est plus cohérent de traiter globalement ce quartier avec la sup- pression des trémies Jaurès et la reconstitution d’un mail vert. Là, vous reconstituez une logique en allant jusqu’au bout de la rue, et avec l’ouver- ture de l’hôpital porte Madeleine s’il devient un site d’enseignement supérieur, ce que je sou- haite. Le centre-ville c’est le premier pôle écono- mique de l’agglomération, si on asphyxie tout ça, on aura gagné quoi ? Il faut laisser du temps au temps.

Quand ouvrira la halle Charpenterie ? Je fais tout pour que ça sorte mais je veux être très prudent en attendant qu’on puisse donner de très bonnes nouvelles.

Irez-vous jusqu’au bout de votre projet très grand équipement sportif sur l’île Arrault ? Oui ! Je continue de penser que c’est un très

beau projet. Certaines craintes sont infondées.

On ne va pas faire n’importe quoi ! J’ai entendu dire qu’on allait abattre les platanes du Champ de Mars. Quelle connerie ! On ne va pas non plus supprimer la promenade en bord de Loire.

On a un site de plus de 10 hectares et la surface au sol de l’équipement est de l’ordre de 2 hec- tares. Les stationnements, l’insertion de l’équi- pement dans le site, les sous sols et les ques- tions des inondations... On regarde attentive- ment ces points et on présentera le détail du projet dans les mois qui viennent.

Autre sujet sensible, l’écoquartier des Groues ?

Nous sommes prêts ! Nous voulons faire un pro- jet avec St-Jean-de-la-Ruelle. On s’est mis d’ac- cord pour monter une structure commune. Le maire Christophe Chaillou me dit qu’il faut régler le problème du pilotage de cette structure. On a fait des propositions cohérentes. Je continue d’attendre qu’il les valide. Il y a un no man’s land et je souhaite qu’on aille vite sur le pré-verdisse- ment du futur parc de plus de 8 hectares.

Ce sera le plus grand de l’agglo après le parc flo- ral. On perd du temps !

On entend de plus en plus une critique à votre égard : le maire est devenu inaccessi- ble, plus à Paris qu’à Orléans…

… C’est vrai, je suis plus à Paris que je ne l’étais.

Pour la fonction de député, ça n’a pas changé par rapport au mandat précédent sauf qu’en ce moment je rapporte le Grenelle 2 et c’est une loi très lourde et très technique. Et il y a des enjeux majeurs pour Orléans qui se traitent à Paris. Le TGV, l’hôpital, l’université… Dans le domaine militaire, pourquoi la base aérienne de Bricy a été retenue pour se développer ? Parce que c’est logique mais aussi parce que le maire d’Orléans s’en est un peu occupé. Dans le pre- mier mandat 2002-2007, j’ai eu le droit à des attaques personnelles pour me dire que je n’étais pas assez à Paris. Maintenant on me reproche d’y être trop ? J’aimerais que ceux qui me scrutent au quotidien me lâchent un peu les baskets en 2010 ! On m’a aussi reproché d’être à Copenhague lors du dernier conseil munici- pal… J’ai trouvé ça prodigieusement lamenta- ble, d’autant que le budget était bouclé. J’ai été sollicité pour faire partie de la délégation officielle française parce qu’il se trouve qu’on me recon- naît un certain nombre de compétences sur le sujet. J’ai pu participer à certaines négociations bilatérales et apporter ma pierre à l’édifice.

Quel regard portez vous sur la campagne des régionales ?

D’un côté, pour l’UMP, il y a une union avec une tête de liste, Hervé Novelli, et six chefs de file désignés dans les départements et des listes qui vont sortir prochainement (le 30). De l’autre côté, je suis sidéré de voir une majorité régionale PS- PCF-Verts, qui vote les mêmes délibérations, et qui nous annonce qu’elle va aller aux régionales

divisée. On nous explique que peut-être au deuxième tour, ils vont se retrouver. Ça veut dire qu’ils ne sont pas d’accord sur le bilan, pas très lourd d’ailleurs. Je suis notamment le seul à défendre actuellement le TGV Paris Orléans Clermont passant par Bourges et une bonne par- tie de la région Centre !

La candidature surprise de votre épouse est- elle toujours d’actualité ?

C’est à elle qu’il faut le demander. Ça fait des années qu’elle est impliquée dans la vie poli- tique. On connaît sa discrétion. Ce n’est pas au maire de se mêler de cela et je ne voudrais sur-

tout pas donner l’impression que le maire pousse la candidature de sa femme. C’est à la tête de liste et, le cas échéant, à mon épouse de traiter de la question.

Avez-vous pris de bonnes résolutions pour 2010 ?

J’en ai une qui commence déjà à vaciller : faire attention à ma légère surcharge pondérale et faire attention aux desserts chocolatés. Et je voudrais pouvoir m’occuper de mon jardin.

Malheureusement, j’ai une intuition défavorable pour l’année à venir…

recueilli par Charles Centofanti

l INTERVIEW l

Serge Grouard : «oui, je ferai l'Arena sur l'Ile Arrault !»

L’année 2009 vient de s’achever, avec des réalisations mais aussi, crise oblige, des projets en suspens. 2010 sera-t-elle meilleure ?

Entretien avec le député-maire (UMP) d’Orléans, Serge Grouard.

Serge Grouard déplore une perte de temps sur l'écoquartier des Groues.

Pascal Martineau démissionne de la section PS d'Orléans

Pascal Martineau, 46 ans, a annoncé mercredi 6 janvier qu'il quittait le poste de secrétaire de la section orléanaise du parti socialiste «pour des raisons personnelles et de priorités». Il occupait cette fonction depuis 2005, après la démission de son frère Emmanuel Martineau- Gamand pour raisons professionnelles. «Je reste encarté et plus que jamais présent», pré- cise celui qui est aussi attaché parlementaire du sénateur PS Jean-Pierre Sueur. Un vote sera organisé jeudi 21 janvier pour désigner son successeur. Daniel Richard, ancien con- seiller municipal et trésorier de la section PS d'Orléans, proche d'Augustin Cornu, créateur du festival de Jazz d'Orléans, est candidat.

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N°152 du 14 au 20 janvier 2010

éConomie 56% des experts comptables de la Région Centre, estime que l'activité des entreprises s'est dégradée sur les 30 derniers jours, d'après un sondage de l'Ordre des experts comptables réalisé jeudi 7 janvier auprès de 41 professionnels.

C e n'est pas la Banque de France mais ça y ressemble ! L'entrepôt saranais du géant américain Amazon, spécialisé dans la vente en ligne de produits culturels et de loisirs, en pleine croissance, est sous haute surveil- lance. Parallèlement aux nouvelles embauches et aux résultats exponentiels de l'entreprise, 800 000€ de bénéfices fin 2007, 1,5 million d'eu- ros fin 2008, «et plus en 2009 vu le volume d'ac- tivité, on sait qu'on enregistre entre 30 et 40% de commandes supplémentaires par trimestre», estime Sébastien Boissonnet, cariste et délégué Force Ouvrière (FO), Amazon reste en proie à un conflit social latent. «La direction est sur les dents depuis quelques semaines», glisse un salarié de l'entreprise, «le site est interdit à la visite, surtout aux journalistes». Contactée à maintes reprises, la direction reste hermétique. Le maire (PCF) de Saran, Michel Guérin, confie, lui aussi, ne plus avoir de contacts avec l'entreprise : «ils travaillent en milieu fermé...»

Amazon continue pourtant de mener des projets.

Les salariés ont appris récemment que le site actuel, saturé pendant les périodes de fêtes, allait en 2010 s'agrandir de quatre «cellules», en plus des huit existantes qui représentent 46 000m

2

. Une information confirmée puisque dans le cadre du projet limitrophe de la future Zone d'Activités Economiques (ZAE) de Gidy (39,5 hectares), portée par le Conseil général du Loiret, Amazon a déposé un permis de construire. Mais selon plusieurs salariés, parallèlement aux bons résul- tats enregistrés par Amazon.fr, le climat social se dégrade à l'intérieur des murs. «En 2000 à Boigny-sur-Bionne, nous étions 80 salariés, c'était encore une société familiale. Au fur et à mesure depuis le déménagement, les objectifs de productivité ont augmenté, le dialogue avec la

direction s'est tendu et les conditions de travail se sont dégradées», témoigne un salarié sous cou- vert de l'anonymat.

Actuellement, Amazon compte quelque 535 sala- riés en CDI et CDD sur son site de Saran, plus entre 700 et 800 intérimaires lors des pics d'acti- vités, entre 300 et 400 en temps normal. La moyenne d'âge tourne autour de 30 ans. Une intérimaire raconte : «J'ai travaillé quatre mois chez Amazon, c'était horrible ! En packaging, je devais faire une centaine de colis à l'heure et ma chef me mettait la pression. Et quand j'étais

“picker” c'était usant, je parcourais des kilomètres sans avoir le droit de parler dans une immense bibliothèque.» Sans parler de la sonnerie qui indique la pause : «c'est chronométrée, en gros on a 5 minutes.» Mickaël Soullier, représentant FO au comité d'entreprise et délégué du person- nel confirme : «tout est contrôlé, il y a un énorme flicage.» Et, goutte d'eau qui a fait déborder le vase, sachant qu'un salarié 1

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échelon (80% des effectifs selon FO) gagne en moyenne 1100€ net par mois, la prime d'objectif trimestrielle, pouvant théoriquement atteindre 488€, est «subitement»

tombée de 148€ à zéro le 28 décembre dernier.

A l'appel du syndicat FO, une cinquantaine de salariés en colère ont débrayé le 29 décembre.

La seconde grève de l'histoire du site, après celle du 15 décembre, relative au niveau des salaires.

«Nous ne trouvions pas ça correct qu'on nous annonce que la prime était sucrée deux jours avant la fin du trimestre. Tout le monde s'était beaucoup investi, on a l'impression qu'on nous prend pour des cons», déplore Sébastien Boissonnet. Le directeur européen s'est rendu sur le site pour tenter une sortie de crise. Il y est à moitié parvenu : «il n'y a pas eu de négociation avec le syndicat, on nous a annoncé (jeudi 7 jan-

vier) qu'une prime d'intéressement de 116€ serait payée fin janvier.» Un cadre de l'entreprise confie que «beaucoup d'Amazoniens seraient prêts à sacrifier cette prime trimestrielle ainsi que la prime annuelle liée à l'évaluation des perfor- mances pour se voir attribuer un simple et unique

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ème

mois...» Le syndicat FO envisage de tenir une assemblée générale, dans les prochains jours, pour faire le point sur les doléances des salariés.

Charles Centofanti

l SARAN l

Amazon, le géant du e-commerce confronté à un climat social tendu

Amazon.fr poursuit son élan à Saran mais de plus en plus de salariés se disent sous pression.

LSDH prévoit d'investir entre 12 et 15 millions en 2010

Après avoir racheté l'entreprise l'Abeille à Cholet en 2009, la Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel prévoit un plan d'investissement de 12 à 15 millions d'euros en 2010. Cinq nouvelles lignes de production sont prévues sur le site de Varennes-sur-Fouzon (Indre) et une autre à Cholet. «Dans les trois prochaines années, nous prévoyons d'investir entre 40 et 50 millions d'euros», précise Emmanuel Vasseneix, PDG de LSDH. Sur le site de St-Denis-de-l'Hôtel de nouveaux jus de fruits seront lancés cette année.

Shiseido s'agrandit à Gien

L'entreprise japonaise Shiseido, spécialisée dans la cosmétique, vient d'obtenir le permis de construire pour augmenter la capacité de son entrepôt de stockage à Gien (15 800m2actuellement) de 5 200m2, ce qui permettra de stocker non plus 6 200 palettes mais 14 000. Coût de l'investissement : 4 millions d'euros. Les travaux doivent se terminer à l'été 2010. Le site de Gien, dédié aux eaux de parfums, compte 285 salariés en CDI.

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N°152 du 14 au 20 janvier 2010

économie

L a compétition entre les territoires est forte, c’est pourquoi il est essentiel de développer et promouvoir des atouts différenciants. Dans cette logique, l’AgglO d’Orléans s’engage financièrement dans le soutien de trois pôles de compétitivité, ému- lation essentielle de l’économie de son ter- ritoire : le pôle Cosmétique, sciences de la beauté et du bien-être (l’association Cosmetic Valley réunit 470 entreprises parmi lesquelles Dior, Shiseido, Caudalie), le pôle Sciences et Systèmes de l’Énergie Électrique dit «S2E2» basé à Tours, deux pôles de compétitivité labellisés en 2005, et Elastopole, axé sur le caoutchouc et les polymères, labellisé depuis juillet 2007.

Pour faire face à la mondialisation et à la concurrence, les pôles de compétitivités ont pour objectif de développer les synergies, par le biais d’une structure associative, entre les entreprises, les centres de recherche et les organismes de formation.

«C'est un moyen de fédérer autour de pro- jets l'ensemble des acteurs économiques et de la Recherche pour booster les innova- tions», résume Béatrice Barruel, vice-prési- dente à l'AgglO, déléguée à la Recherche, à l'enseignement supérieur et à l'animation des pôles de compétitivité.

Le soutien de l’AgglO intervient à deux niveaux. D’une part, la communauté d’ag- glomération soutient le fonctionnement des pôles en versant 30 000€ par an à l’asso- ciation qui fait vivre la Cosmetic Valley et 15 000€ par an aux associations des deux autres pôles. D’autre part, l’AgglO participe à l’émergence de nouveaux projets de recherche, préalablement présentés au Fonds Unique Interministériel (FUI), voué à financer les projets de R&D collaboratifs des pôles de compétitivité.

En 2009, l’AgglO a investi 90 000€ sur deux projets : Afficheco (39 000€), labellisé par le pôle S2E2 – audité par l’Etat fin 2008 -, un affichage en temps réel destiné, en résiden- tiel, à engendrer des modifications dans les habitudes de consommation d’énergie ; et Sérénitine (50 000€ perçus par le labora- toire orléanais Greenpharma) un projet de développement d’un principe actif potentiel- lement indiqué en dermo-cosmétique, c’est- à-dire pouvant permettre, à terme, de déve- lopper des crèmes solaires spéciales pour les peaux sensibles. En 2008, l’AgglO avait aussi soutenu le projet Cosmerev, subven- tionnable au titre du FUI, à hauteur de 81 500€ versés au GIE LVMH. L’AgglO est aussi intervenue dans le cadre du projet

Cepim, labellisé par le pôle S2E2 et retenu par le FUI, à hauteur de 8000€ au bénéfice de l’entreprise Wirecom Technologies à Olivet. Objectif : élaborer et installer un ensemble de modules intelligents pour une application de quelques kWatt, et dévelop- per l’électronique permettant l’assemblage de modules photovoltaïques en optimisant la production globale d’énergie.

l DÉVELOPPEMENT l

l’Agglo maintient son soutien aux pôles de compétitivité

Les parfums Christian Dior, implantés sur le parc Orléans Charbonnière à Saint-Jean-de- Braye, sont membres de la Cosmetic Valley.

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Polémique autour de la tête de liste MoDem dans le Loiret

Marc Fesneau, tête de liste régionale du MoDem dans la région Centre, souhaite qu'Estelle Jouili, maire (sans étiquette) d'Ouzouer-sur-Loire, chercheuse au CNRS et ancienne responsable départementale des jeunes RPR, conduise la liste du parti centriste dans le Loiret aux régionales. Problème : les trois maires MoDem du Loiret (Fleury, Neuville-aux-Bois et Outarville), une partie des élus et des militants, et Yves Clément, chef de file du parti dans le département, ne l'entendent pas de la même oreille. S'ils accordent leur «confiance totale» à Marc Fesneau, ils critiquent le choix d'une femme

«qui n'est pas impliquée dans le mouvement». Pour Marc Fesneau, il s'agit de «la meilleure candidate», «la difficulté c'est qu'Yves Clément veut être le n°1 sinon rien... Je suis là pour qu'on défende des idées ! Estelle Jouilli va être connue des militants, il y a juste une période d'intégration normale». Michel Mudry, conseiller

régional sortant qui lorgnait aussi la tête de liste du Loiret, serait prêt à endosser le costume de n°2. Ironie du sort, c'est Yves Clément qui avait vanté les qualités d'Estelle Jouili auprès de Marc Fesneau, mais comme n°2... Les six binômes du MoDem, un par département, devront être officialisés avant le 15 jan- vier. Les militants devront ensuite les valider, ou pas, sur Internet.

Tensions sur la liste PS-PRG dans le 28

Alors que le Parti socialiste et le Parti radical de gauche ont signé un accord pour faire liste commune aux régionales de mars prochain, la tension est palpable en Eure-et-Loir. Le PS de François Bonneau, président du Conseil régional, a décidé contre vents et marées de placer en deuxième position derrière Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente PS sortante, Patrick Riehl, vice-président PRG sortant et maire de Saint-Rémy-sur-Avre. Selon François Huwart, chef de file du PRG dans le 28, cette décision va à l'en- contre du souhait de la fédération qui s'est prononcée à la grande majorité en faveur de son fils Harold Huwart. A noter que la liste du Loiret sera présentée le 14 janvier à 19h, 92 quai du Châtelet à Orléans.

Le Front de gauche en campagne pour les régionales

Le Front de gauche, réunissant le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire, est officiellement en campagne pour les régionales depuis dimanche 10 janvier. Marie-France Beaufils, sénatrice-maire (PCF) de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), conduit la liste régionale. Marc Brynhole, conseiller régional sortant, est tête de liste dans le Loiret.

Régionales : la liste de l'UMP dévoilée fin janvier

La composition de la liste de l'UMP, qui sera présentée aux élections régionales dans la région Centre, devait initialement être dévoilée le 15 janvier prochain par Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au commerce et tête de liste. L'échéance a été reportée au 30 janvier prochain, selon un mot d'ordre national.

A Orléans, l'opposition dénonce un flou “Artistic”

L'opposition municipale d'Orléans interpelle Serge Grouard, maire d'Orléans, sur l'ancien cinéma Artistic, boulevard Alexandre Martin,dont les locaux restent vacants. «Le groupe des élus socialistes verts et

apparentés exprime son incompréhension devant un déficit criant de projets et de volontarisme», précise

l'opposition dans un communiqué.

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©Depoorter

L’AgglO dispose aussi de clusters pour rayonner

Né en 2007 à l’initiative de la ville d’Orléans, le cluster Dream (Durabilité de la Ressource en Eau Associée aux Milieux) est peut-être en passe de rejoindre incessamment les 71 pôles de compétitivité existant en France. Il est en tout cas candidat à cette labellisation qui lui permettrait de bénéficier de fonds supplémentaires. Le cluster Dream regroupe actuellement une quarantaine d’acteurs du secteur de l’eau dans la Région Centre (scientifiques et chercheurs, entreprises privées, asso- ciations…). Son objectif ? Protéger et pérenniser la ressource en Eau. Depuis le 22 septembre 2009, l’AgglO dispose, sur son territoire, d’un autre pôle d’ex- cellence, dont elle a véritablement porté le projet de création et qu’elle soutient à hauteur de 245 000€ : le cluster Nekoé dédié à l’innovation par les services.

Son champ d’action est simple : aider les entreprises à mettre en place de nouvelles activités de services. Une quinzaine de projets sont en cours.

politique

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P our 2010, côté déco c'est le grand virage du noir au blanc ! «Le noir c'est fini, maintenant c'est le total blanc qui arrive», confirme Sophie Maupetit, respons- able décoration chez Leroy Merlin à Ingré,

«un blanc avec des ondulations». Le violet se maintient toutefois par petites touches. Le taupe ainsi que toutes les teintes naturelles plaisent toujours au grand public. Le bleu canard commence à percer et le vert comme le gris continuent d'être très présents dans nos intérieurs. Les effets de matières sont, par contre, une vraie nouveauté dans le papier peint. Entre l'effet capiton, crocodile, peau d'éléphant, ou velours... il n'y a plus qu'à choisir. «Un ou deux lés suffisent pour donner une atmosphère», précise Sophie Maupetit qui en propose dès 14,90€ le rouleau. Quelques imprimés labyrinthes ou psychédéliques font également leur appari- tion. «Le baroque c'est fini, Londres et Paris sont “tendance” et en train de détrôner New- York.» Tout ce qui est loft, industriel, connaît un grand engouement mais la peinture avec des effets est en baisse. «Les gens refont leur déco et constatent que c'est compliqué de l'enlever. Ils remettent souvent du papier ou une peinture normale.» Le sticker fait quant à lui de la résistance. Pour renouveler le genre, dans les semaines à venir, des stickers à message vont arriver en rayon, à moins de 10€. Quant aux éternels rideaux à fils de Valérie Damidot, ils ont toujours leurs adeptes tout comme les lettres qui person- nalisent la moindre pièce ou porte.

Pour Stéphanie Evezard, gérante de Bien chez vous et spécialiste du relooking d'in- térieur, le blanc est roi. Deux styles sont présents : design avec du blanc argenté, réveillé par une touche de couleur, et de

l'autre côté du champêtre revisité avec du gris, du lin... «La mode est à l'écologie même dans les intérieurs, on retrouve du bois blanc très clair, du vert... et de plus en plus de plantes. Les tendanceurs annoncent aussi un retour du jaune mais je n'y crois pas trop, sauf si c'est pour l'associer à du gris anthracite. Le risque est de faire vieillot si cette couleur est associée au orange.» Le retour vers des matériaux naturels est constaté également par Isabelle Berman, la gérante d'ô'Hangar à Orléans, qui importe de Bali du mobilier à base de bois exotiques très loin des clichés habituels. «Le public en a assez du jetable. On va vers du mobilier très fonctionnel et de qualité. Les frontières entre l'intérieur et l'extérieur disparaissent avec le mobilier “outdoor”, des meubles résistants et beaux.» Dans son showroom, il est possible de trouver de superbes con- soles en teck à partir de 400€.

Chez Décor et moi à Orléans, le coaching en décoration se pratique en parallèle de la boutique. «Le coaching peut être seulement de déplacer des meubles existants mais aussi de changer la décoration en fonction d'un budget», indique Didier Clément, con- seiller en décoration qui gère la boutique Décor et moi. Selon lui, «la tendance est au design, aux petits meubles d'esprit indus- triel, aux fauteuils en métal ou encore des meubles façon années 50», précise Didier Clément en désignant un meuble bas qui n'est pas sans rappeler le style de Le Corbusier, soldé à 860€. Dans la boutique, la table d'appoint coûte autour d'une soixan- taine d'euros.

«Avec la crise mais aussi avec l'envie de personnaliser son habitat, le faire soi-même est de plus en plus présent», ajoute

Stéphanie Evezard, «cela va de l'abat-jour sur lequel on ajoute des photos au radiateur sur lequel on peut désormais mettre une photo personnelle.» Dans cet esprit, pas étonnant que les toiles de rénovation se

vendent bien chez Leroy Merlin. «Cela per- met de gommer les imperfections du mur», explique Sophie Maupetit. Comptez 1,84€

par m

2

. Ensuite, il ne reste plus qu'à choisir la couleur des murs ou le papier !

La Tribune d’Orléans 8

N°152 du 14 au 20 janvier 2010

l TENDANCES l

déco : fini le noir, le blanc arrive !

dossier

Le blanc et la matière s'invitent dans les intérieurs en 2010.

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