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La flambée des contaminations devient inquiétante D ALGERIE. novembre 2020 Prix : 10 DA. Covid-19

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(1)

Q u a t o r z i è m e a n n é e - N ° 5 2 1 0 - D i m a n c h e 1e r n o v e m b r e 2 0 2 0 – P r i x : 1 0 D A

D’ALGERIE

LE JOUR

V o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) rassure que toutes les mesures de prévention contre la propagation du coronavirus sont réunies, conformément au

protocole fixé par le Comité scientifique, pour permettre au Algériens d'accomplir, aujourd'hui, leur devoir électoral.

Ph/D.R.

Page 2

Mesures préventives durant le référendum sur la révision de la Constitution

Acteur écossais interprète de James Bond

Décès de Sean Connery

L'historien français Gilles Manceron

La Révolution du 1 er novembre, «aboutissement des mouvements de révolte depuis 1830»

Page 4 Page 16

Epidémie

Page 2

Covid-19

Le conseiller à la présidence Allahoum se rend au chevet de Bouragaa

Page 3

291 nouveaux cas et 8 décès en 24 heures

Un référendum exceptionnel par le contexte

dans lequel il se déroule

Par Mohamed Habili

I

l est bien connu que s’agis- sant d’un référendum, les électeurs répondent moins à la question qui leur est posée qu’à la personne ou à l’autorité qui la leur pose. Il n’y a pas de raison particulière de penser qu’il en serait autrement dans le cas de celui d’aujourd’hui, 1er novembre, sur le projet d’une nouvelle Constitution. Nouvelle n’est peut-être pas le terme qui con- vient le mieux en l’occurrence, puisque celle qui est soumise aujourd’hui à l’approbation des Algériens ne l’est à vrai dire que sur quelques points seulement, tout le reste étant conforme à la tradition consti- tutionnelle algérienne depuis les origines. Mais là n’est pas le plus important dans le vote d’aujourd’hui, qui se déroule dans des circonstances dont le moins que l’on puisse est qu’elles sortent de l’ordinaire.

En effet, d’une part il y a une pandémie, une donnée assez exceptionnelle pour sûrement produire son effet à la fois sur le déroulement du scrutin et sur son résultat ; et de l’autre, l’absence du chef de l’Etat, c’est-à-dire de la personne même qui pose la question.

Pour ce qui est du premier point, on peut le ramener à la question de la participation, la principale inconnue en l’espèce, toutes les autres conditions pour la tenue d’un scrutin étant réunies, en plus bien sûr de la date choisie pour ce faire : la journée nationale elle-même.

Suite en page 3

Coronavirus : sérieuses mises en garde des spécialistes La flambée des contaminations devient inquiétante

Page 2

Charfi se veut rassurant sur les

conditions sanitaires du vote

(2)

LLee JJoouurr

D’ALGERIE

Jeudi 3 avril 2014

LLee JJoouurr

D’ALGERIE

2 L ’ é v é n e m e n t

Par Louisa Ait Ramdane

M

ohamed Charfi, qui s'est rendu hier dans des bureaux de vote d'Alger, a affirmé que les préparatifs du référendum ont été «minutieux»

et que les bureaux de vote ont été dotés de tous les moyens et de toutes les mesures préven- tives qu'impose la propagation de la pandémie de coronavirus, pour permettre aux électeurs d'accomplir pleinement leur devoir. En prévision de ce ren- dez-vous, les encadreurs des bureaux de vote ont bénéficié de

sessions de formation par visio- conférence sur les mesures à suivre tout au long de l'opération électorale pour éviter la propaga- tion de la pandémie et préserver la santé des électeurs. Une opé- ration électorale «virtuelle» a été exécutée pour sensibiliser les responsables des centres de vote sur les modalités d'applica- tion du protocole sanitaire mis en place par l'Autorité pour le déroulement du référendum et approuvé par le Conseil scienti- fique de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus. Ce protocole comprend toutes les étapes d'organisation du référen- dum, y compris au siège de l'Anie, dans ses représentations communales et de wilaya, les centres de vote, les bureaux iti- nérants ainsi que les bureaux de vote des circonscriptions diplo- matiques et consulaires à l'étran- ger. Il prévoit aussi des consignes sanitaires obligatoires à l'intérieur des salles de confé- rences et des salles de travail qui seront dotées de gel hydro- alcoolique, à savoir le port obli- gatoire du masque, le respect de la distanciation sociale et l'impé- ratif d'éviter tout contact phy- sique entre les individus. Selon le protocole, l'accès à l'intérieur du bureau n'est autorisé que pour deux ou trois personnes, et entre 5 et 7 membres à la salle de travail, en fonction de sa superficie. De même qu'il est prévu d'organiser des chaînes d'attente spéciales pour les gens âgés, les malades chroniques et les personnes aux besoins spé-

cifiques, afin de faciliter l'opéra- tion du vote.

Par ailleurs, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, a dévoilé le taux de parti- cipation au premier jour de vote au référendum sur l'amende- ment de la Constitution qui a débuté dans les bureaux itiné- rants dans certaines wilayas, indiquant qu’il a atteint 11 % lors du premier jour. Soit une hausse de 4 % par rapport aux dernières élections, a-t-il précisé. Le même responsable a précisé, dans le même sillage, que le processus se poursuit jusqu'à présent dans les bureaux itinérants dans les wilayas du Sud, à savoir Adrar, Laghouat, Béchar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, El-Oued

et Naâma.

Aussi, les bureaux de vote ont été ouverts au niveau de plu- sieurs centres électoraux rele- vant de représentations diploma- tiques et consulaires à l'étranger, a indiqué vendredi un communi- qué de l'Anie. Il s'agit des repré-

sentations diplomatiques et consulaires aux Emirats arabes unies, en Irak, en Syrie, en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar, en Egypte, au Bahreïn, à Oman, en Russie, au Niger et au Mexique, a précisé la même

source. L. A. R.

Charfi se veut rassurant sur les conditions sanitaires du vote

Mesures préventives durant le référendum sur la révision de la Constitution

Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) rassure que toutes les mesures de prévention contre la propagation du coronavirus sont réunies, conformément au protocole fixé par le Comité scientifique, pour

permettre au Algériens d'accomplir, aujourd'hui, leur devoir électoral.

Ph/D.R.

L

e nombre des contaminations au coro- navirus est en constante hausse depuis plusieurs jours. La situation risque de devenir incontrôlable si le relâche- ment observé à travers le pays persiste. Des spécialistes tirent la sonnette d'alarme et affirment que la balle est dans le camp du citoyen, censé, à travers des gestes simples, se protéger et éviter à sa famille et ses proches une infection qui risque de s'avérer mortelle. Le Professeur Elias Akhamouk, membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de l'épidémie de Covid-19, a affir- mé que «l'Algérie a gagné des batailles contre la pandémie, mais la guerre n'est pas terminée». S'exprimant lors d'une émission à la Télévision nationale, il a affirmé que «les citoyens doivent respecter les mesures de prévention, d'autant qu'un grand relâchement a été enregistré». Selon lui, «jusque-là, l'Algérie a évité une catastrophe sanitaire que d'autres pays sont en train de vivre».

Le Professeur Riad Mahiaoui a, de son côté, alerté sur le fait que «les hôpitaux com- mencent à se remplir», suite à la hausse du

nombre de cas enregistrés quotidiennement.

La solution, propose-t-il dans une déclaration à la presse, est d'«arrêter de compter les cas par jour et regarder les chiffres monter». «Il faut une réaction immédiate par une espèce de prise de conscience, de solidarité, de relance de toutes les mesures barrières». Le PrMahiaoui, se voulant direct, a affirmé que le virus circule de façon active et continue et présente une sérieuse menace pour la socié- té et le pays.

L'autre mise en garde provient du Professeur Ilias Rahal, directeur de l'Institut national de santé publique. Il a affirmé que la véritable cause de la hausse des cas de contamination est le laisser-aller dans l'appli- cation des mesures de prévention. Il explique : «A chaque fois que les mesures sanitaires, de distanciation sociale, notam- ment les déplacements entre wilayas et le non port du masque baissent, le nombre des contaminations au virus augmente». Ce spé- cialiste, qui s'exprimait à la télévision publique, a expliqué, par ailleurs, que le taux de remplissage des hôpitaux en malades

atteints de Covid-19, à l'échelle nationale, est de 26,84 %, dont les services de réanimation.

Depuis la semaine passée, explique-t-il, des malades ont été transférés dans des hôpi- taux hors les wilayas où les structures de santé ont été saturées. A cela s'ajoute le recours aux services de chirurgie, à l'image d'Alger, pour accueillir les malades.

L'autre mauvaise nouvelle qui mérite d'être mise en avant est la déclaration du Docteur Yahia Mekki, virologue, indiquant qu'une dernière étude scientifique fait état d'une mutation des gènes du virus corona qui est devenu encore plus dangereux et plus féroce. Intervenant sur les ondes de la radio régionale de Sétif, cet expert a indiqué que «la situation épidémiologique en Algérie est inquiétante» et le virus va connaître un pic durant les mois de novembre et décembre.

DrMekki a expliqué que la meilleure solution, en l'état actuel des choses, est le retour au confinement sanitaire, l'obligation du port de la bavette, la désinfection et le respect des mesures de santé.

Aomar Fekrache

La flambée des contaminations devient inquiétante

Coronavirus : sérieuses mises en garde des spécialistes

Epidémie

291 nouveaux cas et 8 décès en 24 heures

L’ALGÉRIE a enregistré 8 nouveaux décès du coronavirus ces dernières 24 heures, un cas de plus qu’hier (7), portant à 1 964 le total des morts, a annoncé, hier, le porte-parole du Comité scienti- fique en charge de la gestion de l’épidémie, le Pr Djamel Fourar.

Le nombre de contaminations a connu une baisse, avec 291 cas, soit 28 cas de moins par rapport au bilan d’hier (319), pour atteindre au total 57 942 cas confirmés.

R. N.

Dimanche 1ernovembre 2020

Régularité et sécurisation de l'opération électorale garanties par les membres

du secrétariat

LE PRÉSIDENT de l'Anie, Mohamed Charfi, a affirmé, hier, que son organe veillera à assurer «la régularité et la sécu- risation» de l'opération de vote sur le projet d'amendement de la Constitution prévue aujour- d’hui, via le déploiement de 90 000 membres du secrétariat sur un total de 438 000 enca- dreurs présents au niveau des bureaux de vote.

Dans le cadre de l'opération référendaire, 61 000 bureaux de vote sont prévus à l'échelle nationale, et 438 000 enca- dreurs mobilisés, dont 90 000 membres du secrétariat, char- gés d'encadrer l'opération de vote et préserver «l'intégrité et la régularité» du scrutin, a pré- cisé M. Charfi, dans une décla- ration à la presse, en marge d'une visite d'inspection au niveau des bureaux de vote à Alger.

De même qu'il a été décidé d'«élargir la participation des membres du secrétariat, âgés entre 25 et 50 ans et hautement qualifiés, à la sécurisation du scrutin», a-t-il expliqué.

De surcroît, l'Anie supervise l'opération électorale du début jusqu'à la fin, à l'exception de certaines fonctions relevant de la logistique, confiées à l'admi- nistration.

Autrefois à la disposition du ministère de l'Intérieur, le fichier national électoral est actuelle- ment placé sous l'autorité de l'Anie, a-t-il indiqué, faisant savoir que dans le cas où le département de l'Intérieur sou- haite l'exploitation du fichier, il devra d'abord obtenir l'autorisa- tion du président de l'Anie.

C'est, en effet, «un saut qua- litatif important dans l'édification de l'administration électorale», a-t-il conclu.

L. A. R.

(3)

L ’ é v é n e m e n t

Dimanche 1ernovembre 2020

3

LLee JJoouurr

D’ALGERIE

Par Meriem Benchaouia

F

orce est de consta- ter que depuis quelques années, le nombre d'accidents de la route en Algérie a carré- ment explosé. En dépit des campagnes de sensibilisation entreprises en vue d'arrêter l'hé- morragie sur nos routes, ou du moins atténuer le phénomène, on enregistre, toujours, une constante recrudescence.

Malheureusement, les acci- dents de la route font désor- mais partie du quotidien des Algériens. Pas un jour ne se passe sans son lot d'accidents avec des bilans lourds, enregis- trant plusieurs morts et blessés.

Un triste constat que les 48 heures écoulées ont largement renforcé en accusant un taux de mortalité de vingt personnes et 308 autres ont été blessées dans plusieurs accidents surve- nus à travers le territoire natio- nal, a indiqué, hier, un commu- niqué des services de la

Protection civile. En effet, la situation s’aggrave de plus en plus et l'indiscipline des conducteurs reste la principale cause, en plus de l'état des véhicules, des routes et la négli- gence des piétons. Des chiffres effarants, en hausse ces der- nières années, essentiellement en raison du comportement des conducteurs. Le code de la route n'est pour ainsi dire plus du tout respecté par un grand nombre de piétons et conduc- teurs, ce qui a donné lieu à des résultats proprement drama- tiques. Le nombre de morts ne baissera significativement et durablement que le jour où le gouvernement prendra enfin conscience que la sécurité rou- tière repose sur trois principes indissociables : un automobilis- te raisonnable, un véhicule en bon état et une route bien entre- tenue. En dépit des différents

plans de lutte en vue d'arrêter l'hémorragie sur nos routes, ou du moins atténuer le phénomè- ne, on constate, toujours, une progression alarmante. Le non- respect du code de la route est devenu monnaie courante. Les feux rouges dans les périmètres urbains ne servent plus à rien.

Les panneaux de signalisation sont devenus inutiles. Par ailleurs, deux fillettes âgées de 3 et 12 ans sont mortes et quatre autres personnes ont été blessées dans une collision entre deux véhicules touris- tiques survenues sur la RN 5 à Tadjenanet, au sud de Mila, selon la Direction de wilaya de la Protection civile. La fillette âgée de 12 ans a trouvé la mort sur le coup, tandis que la seconde (3 ans) a perdu la vie dès son admission aux urgences de la polyclinique de

la ville de Tadjenanet, a précisé la même source. Les quatre autres personnes blessées, âgées entre 11 et 40 ans, ont été secourues sur place avant être transférées à la même polyclinique, selon la Protection civile. Les services de sécurité compétents ont ouvert une enquête pour déter- miner avec exactitude les causes de ce drame. En outre, les unités de la Protection civile ont enregistré 4 687 interven- tions de différents types pour répondre aux appels de secours, suite à des accidents de la circulation, accidents domestiques, évacuation sani- taire, extinction d'incendies et dispositifs de sécurité ainsi que des opérations de sensibilisa- tion et de désinfection relatives au Covid-19.

M. B.

Trop de morts sur les routes

Les accidents de la route ne diminuent pas, bien au contraire. Nos routes sont de plus en plus meurtrières, tuant hommes, femmes et enfants. Des chiffres effarants qui ne cessent

d'augmenter, essentiellement en raison du comportement des conducteurs.

Avec 20 décès et plus de 300 blessés en 48 heures

Ph/D.R.

L

e wali d'Alger, Youcef Cherfa, a inauguré hier le parking aérien à étages et la sta- tion de bus multimodale baptisée du nom des «Quatre frères martyrs Touati» dans la com- mune de Kouba, à l'occasion de la célébration du 66e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération.

Dans une déclaration à la presse, M. Cherfa a précisé que le renforcement des infrastructures vitales des secteurs des Transports et de la Jeunesse et des Sports coïncide avec la célé- bration du 66eanniversaire du déclenchement de la guerre de Libération.

A cet effet, le parking à étages et la station de bus multimodale baptisée du nom des «Quatre frères martyrs Touati» ont été mis en service dans la commune de Kouba, avec des capacités respectives de 750 véhicules et 50 bus (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger, Etusa).

Ces structures, relevant du secteur des Transports, revêtent une grande importance de

par leur positionnement stratégique, la commu- ne de Kouba étant un carrefour vital menant aux différentes communes, garantissent des ser- vices de qualité aux citoyens, facilitent le dépla- cement dans la capitale et assurent des espaces de stationnement, a ajouté le wali d'Alger.

Dans le cadre de sa tournée dans la capitale, le wali a également inauguré une nouvelle pisci- ne semi-olympique baptisée du nom du chahid

«Larbi-Ali» dans la commune de Douéra, qui répond aux normes, selon les responsables du secteur de la Jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger.

Dans une déclaration à l'APS, le directeur de la Jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger, Tarek Kerrache, a indiqué qu'une enveloppe de près de 33 millions de DA avait été dégagée pour la réalisation de cette piscine, annonçant que plusieurs piscines seront réceptionnées dans les communes de la capitale, à l'instar de Ain Taya, Reghaïa et Ouled Chebel.

N. T.

Commune de Kouba

Le wali d'Alger inaugure le parking à étages et la station multimodale

Un référendum exceptionnel par le contexte

dans lequel il se déroule

Suite de la page une

C

hacun comprend bien que ce choix n’est pas anodin, il s’en faut.

Ceux d’entre les Algériens qui s’opposent au choix de cette date, y voyant l’instrumentali- sation d’un des principaux symboles nationaux à des fins politiciennes, sont en fait con- tre la révision constitutionnelle elle-même. Non pas du reste en rejet du texte proposé, mais parce qu’ils sont pour le changement du régime, c’est- à-dire pour son renversement sous la pression de la rue, projet révolutionnaire s’il en est. Ils ont cru d’ailleurs par- venir à leur fin pendant la péri- ode précédant l’élection prési- dentielle du 12 décembre 2019. Ils se doutent un peu qu’ils ont perdu la partie. Mais nul doute qu’il s’en trouve encore parmi eux qui ne dés- espèrent pas de voir les grandes manifestations reprendre à un horizon rap- proché. Ils abandonneront toute idée de ce genre, en revanche, si la participation d’aujourd’hui est importante.

Or il y a des chances pour qu’elle le soit. Trois raisons au moins plaident en faveur de cette éventualité. A préciser toutefois qu’une forte partici- pation, au vu de l’histoire élec- torale du pays, est déjà celle où le taux de participation dépasse les 50 % des inscrits.

On peut supposer sans grand risque de se tromper que compte tenu de l’enjeu poli- tique réel de cette consulta- tion, qui n’échappe à person- ne, cette participation serait au moins du même ordre que celle de la présidentielle. Elle devrait être supérieure à 40 % eu égard au contexte beau- coup plus apaisé dans lequel elle se déroule. La Kabylie a boycotté lors de la présiden- tielle. Il n’est pas dit qu’elle boycottera dans la même pro- portion aujourd’hui, d’autant qu’il n’y a pas cette fois-ci appel au boycott. Les partis islamistes ont appelé à voter non, ce qui est leur droit. Ç’au- rait été aussi le leur s’ils avaient appelé à l’abstention.

Mais le fait est qu’ils ne l’ont pas fait. La deuxième raison tient au fait que l’épidémie a beaucoup moins lourdement frappé le pays que ses voisins des deux côtés de la mer. Les électeurs pourront, mais ce n’est pas sûr, mettre cela sur le crédit des gouvernants, et donc au premier d’entre eux, le chef de l’Etat. La troisième raison peut sembler anecdo- tique, sinon artificielle, mais il ne serait pas étonnant qu’elle joue non moins que les deux précédentes en faveur d’une participation forte. C’est l’ab- sence du chef de l’Etat pour des motifs de santé, ce qui est de nature à lui attirer bien des sympathies agissantes.

M. H.

LA QUESTION DU JOUR

Covid-19

Le conseiller à la Présidence

Abdelhafid Allahoum se rend

au chevet de Lakhdar Bouragaa

ABDELHAFID Allahoum, conseiller du président de la République, a rendu visite hier au moudjahid Lakhdar Bouragaa et à son épouse, hospitalisés à Alger suite à leur contamination au Covid-19.

En présence de la famille du moudjahid, le conseiller du pré- sident de la République s'est enquis, auprès des médecins, de l'état de santé de l'ancien commandant de la Wilaya IV historique et de son épouse.

M. Allahoum a, à cette occa- sion, souhaité au moudjahid Bouragaa ainsi qu'à sa femme un prompt rétablissement, les assurant de toute sa sympa- thie.

Admis depuis une dizaine de jours à l'hôpital de la Sûreté nationale (Les Glycines), Lakhdar Bouragaa (87 ans) et son épouse sont pris en charge par un staff médical spécialisé.

H. N.

(4)

Par Mourad M.

L

e déclenchement de la lutte armée le 1er novembre 1954 était

«l'aboutissement de plu- sieurs mouvements de révolte contre la domination coloniale française, lesquels ont commen- cé dès le débarquement des armées françaises en 1830», a déclaré à l'APS Gilles Manceron,

Il a précisé que ces mouve- ments de révolte contre le coloni- sateur ne se réduisaient pas en la résistance armée menée par l'Emir Abdelkader dans l'ouest de l'Algérie, mais comprenaient aussi la lutte d'Ahmed Bey contre la prise de Constantine et les révoltes d'Ouled Sidi Cheikh, de Mohamed Ben Toumi Ben Brahim dit Cherif Bouchoucha, de Lalla Fadhma N'Soumer, de Cheikh Boubaghla, d'El Mokrani, de Cheikh El Haddad, de Cheikh Bouamama et de bien d'autres tout au long du XIXesiècle.

«La répression massive qui s'est produite dans le Nord- Constantinois en mai-juin 1945, et qui a fait des dizaines de mil- liers de morts, a montré aux Algériens qui souhaitaient, au lendemain de la seconde guerre mondiale, participer au mouve- ment général d'émancipation des colonies, que les autorités fran- çaises ne laissaient d'autre issue aux partisans de la conquête de libertés démocratiques que la voie de la lutte armée», a-t-il rele- vé.

Une victoire de lutte des maquis, de la population et de la

diplomatie

Cette lutte armée, a-t-il noté, a été déclenchée le 1ernovembre 1954 par des jeunes Algériens ayant fondé le Front de libération nationale (FLN) et abouti à l'indé- pendance de l'Algérie en 1962,

«une victoire politique au terme d'une lutte des maquis, de la population civile et de la diplo- matie».

«Parmi la génération qui attei- gnait l'âge adulte à cette époque, des hommes ont pris la respon-

sabilité de déclencher la Révolution et sont parvenus à impliquer leur combat les diffé- rentes forces de la société algé- rienne, les Oulemas, l'Union démocratique du manifeste algé- rien et même les communistes algériens qui s'affranchissaient progressivement de la tutelle des communistes français», a-t-il sou- ligné.

Il a fait observer que le FLN a accompagné «l'émergence d'un sentiment national qui s'est affir- mé au fil de la guerre de Libération nationale, en raison de la généralisation, par le colonia- lisme, de la répression des popu- lations algériennes».

Il a cité aussi l'ouverture par le FLN d'un nouveau front en France en 1958 et qui a été une motivation supplémentaire pour

«les combattants des maquis (moudjahidine) qui étaient en position difficile face à une armée française plus nombreuse et bien équipée», mais aussi «la participation massive de l'immi- gration algérienne de la région parisienne aux manifestations du 17 octobre 1961 qui a accéléré la décision des autorités françaises de reconnaître l'indépendance de l'Algérie».

A la question de savoir si la France ouvrirait l'ensemble des archives liées à sa période de

colonisation en l'Algérie, M.

Manceron a dénoncé «les res- trictions imposées par les autori- tés françaises» sur ce dossier, sous prétexte qu'il est soumis au

«secret défense».

«C'est une question essentiel- le, car on ne peut dépasser les affrontements hérités de la pério- de coloniale qu'en établissant les réalités de son histoire, ce qui implique le libre accès aux archives sans les restrictions imposées», a-t-il dit, soulignant que «cette bataille pour l'ouvertu- re des archives françaises concerne aussi bien les histo- riens français qu'algériens».

M. M.

L

es opérations offensives lancées par les moudjahidine durant la pre- mière semaine de novembre 1954 à Hammam N'baïl et Medjez Sfa avaient constitué la proclamation officielle du déclenchement de la Révolution libératrice dans la région orientale de Guelma et des localités limitrophes de Souk Ahras, selon des témoignages recueillis dans la région.

La première opération rsévolutionnaire dans la région a été l'assaut donné par le groupe de moudjahidine dirigé par le cha- hid Badji Mokhtar (membre du groupe his- torique des 22) et Abdallah Nouaoura contre la mine d'antimoine de la localité El Barnous, dans la nuit du 7 au 8 novembre 1954, une infrastructure sensible pour le colonialisme, a souligné à l'APS Rachid Debabsa, secrétaire de la Kesma de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) de la commune de Hammam N'baïl (45 km de Guelma).

«Les moudjahidine ont donné un coup dur au colonisateur par cette action qui avait permis de récupérer des armes et munitions du fait que cette mine était pla- cée sous haute surveillance armée assu- rée par de nombreux agents», selon la même source qui a relevé que les minerais de plomb, zinc et antimoine extraits de cette mine dont l'exploitation a cessé, quelques années après l'indépendance,

étaient transportés par voie ferroviaire vers la France et la Belgique. Après avoir coupé les lignes de téléphone et d'électri- cité alimentant la mine, les moudjahidine ont lancé leur assaut vers 23h00 de la nuit du 8 novembre 1954, parvenant à récupé- rer des explosifs, 3 fusils de guerre, 3 pis- tolets, 480 cartouches et un montant de 480 000 francs, selon des témoignages de moudjahidine recueillis par cette Kesma de l'ONM. Dans cette opération, les moud- jahidine, selon les mêmes témoignages, ont refusé de tuer les travailleurs français et Badji Mokhtar leur a lancé un discours dans lequel il avait notamment affirmé :

«Nous ne sommes pas de brigands mais des combattants pour libérer l'Algérie du colonialisme français».

Les mêmes témoins assurent même que les moudjahidine ont signé un bon du montant récupéré et l'ont remis au direc- teur de la mine pour qu'il ne soit pas accu- sé de vol et avaient même refusé de prendre les bijoux de l'épouse du directeur qui leur avaient été remis, par peur.

Dans son témoignage, le défunt moud- jahid Abdallah Nouanoura qui co-dirigeait la région avec Badji Mokhtar précise qu'après cet assaut, les moudjahidine s'étaient repliés vers la montagne Legrine puis celle de Béni Salah près de Bouchegouf et avaient ensuite fait explo-

ser le pont Ain Sennour reliant Guelma à Souk Ahras et traversé par le chemin de fer.«L'explosion causa de sérieux dégâts à l'ouvrage sans le démolir totalement, per- turbant le trafic ferroviaire vers Annaba et la Tunisie, notamment de transport des mine- rais de fer et de phosphate des mines d'El Ouenza et d'El Kouif», avait assuré le même témoin.

Détermination à donner des coups durs à l'occupant

Grâce à leur détermination à donner des coups durs à l'occupant et faire connaître la Révolution libératrice, le même groupe de moudjahidine dirigé par Badji Mokhtar, avait fait exploser, le 16 novembre 1954, le pont ferroviaire de Tehmimine dans la commune de Medjez Sfa, provoquant le déraillement d'un train de transport de minerais, selon des témoi- gnages recueillis par l'Association de la culture et de l'histoire des grandes batailles de la Révolution libératrice dans la wilaya de Guelma.

Selon les mêmes sources, les moudja- hidine qui avaient dû agir vite sur la base d'informations fournies par Djobrane Mebrouk, chef de la gare d'El Machrouha (Souk Ahras), visaient initialement le pas-

sage d'un train transportant des militaires venant d'Annaba.

En dépit du succès retentissant de ces opérations menées durant les deux pre- mières semaines de novembre 1954, le 19 novembre 1954 fut une journée de deuil pour la région Est lorsque son vaillant commandant Badji Mokhtar tomba au champ d'honneur, au cours de la bataille qui eut lieu à la ferme Dali Benchouaf dans la région de Medjez Sfa, près des monts Béni Salah, suite à une trahison.

Selon encore le témoignage du défunt, Abdallah Nouaouria, l'ennemi avait encer- clé de toutes parts la ferme où se trouvait le groupe de 13 moudjahidine et l'accro- chage dura deux jours pendant lesquels tombèrent plusieurs moudjahidine dont Badji Mokhtar et le reste fut arrêté.

Seul deux moudjahidine, à savoir le témoin lui-même Abdallah Nouaouria et Belgacem Kerkoub, réussirent à s'échap- per, assure la même source.

«Ce fut un coup dur», a ajouté Nouaouria qui a précisé qu'étant dans l'impossibilité de joindre le commandant de zone-2, Didouche Mourad, il s'est diri- gé vers la région des Aurès pour joindre les chefs de la Révolution et apporter des armes puis réorganiser les groupes de moudjahidine et relancer de nouveau la Révolution dans la région. M. M.

4 LLee JJoouurr

D’ALGERIE

L'historien français Gilles Manceron

La Révolution du 1 er novembre, «aboutissement des mouvements de révolte depuis 1830»

La Révolution du 1

er

novembre 1954 contre la colonisation française était l'aboutissement des mouvements de révolte qui ont débuté dès le débarquement des armées françaises en Algérie en 1830, a affirmé l'historien français,

Gilles Manceron.

H i s t o i r e

Dimanche 1ernovembre 2020

Ph/D.R.

Les opérations de Hammam N'baïl et Medjez Sfa

Une proclamation du déclenchement de la révolution à Guelma et Souk Ahras

(5)

Dimanche 1ernovembre 2020

5

E c o n o m i e

Par Lylia K

O

rganisée, en vidéo- conférence, avec la participation du secrétaire général de l'Opep, Mohamed Barkindo et le commissaire chargé de l'énergie à la Commission européenne, Kadri Simson, cette rencontre a été une occasion pour les deux parties pour souligner «l'impor- tance-clé des échanges ouverts entre l'Opep et l'UE, en particulier en période d'évolution sans pré- cédent sur les marchés de l'énergie associée à la pandémie actuelle de Covid-19». Pour l'avenir et compte tenu du défi à long terme du changement cli- matique, l'UE et l'Opep ont convenu que le dialogue devrait rester une priorité des deux par- ties.

Les deux parties ont reconnu les effets économiques néfastes d'une volatilité excessive des prix du pétrole et ont souligné l'im- portance de marchés ouverts, transparents et stables pour garantir une demande prévisible et la sécurité de l'approvisionne- ment ainsi qu'une croissance économique durable. Elles ont également souligné la nécessité d'investissements adéquats et opportuns pour assurer une reprise durable et durable.

L'Opep a souligné que «les mesures historiques et auda- cieuses prises par ses membres, en collaboration avec ses parte- naires dans la Déclaration de coopération, qui ont conduit aux ajustements de production les plus importants et les plus longs jamais réalisés, ont empêché un choc encore plus grand sur les marchés du pétrole et de l'éner-

gie, et ont ouvert une voie vers une reprise durable, à la suite de graves impacts du Covid-19 sur la demande d'énergie». La partie de l'UE, à son tour, a souligné l'efficacité des solutions basées sur le marché et a souligné la résilience démontrée par le sys- tème énergétique de l'UE alors que la pandémie Covid-19 se déroulait, sans aucun problème majeur de sécurité d'approvi- sionnement.

L'UE a souligné que la reprise économique post-Covid-19 et la transition vers une économie durable, socialement juste, rési- liente et climatiquement neutre, peuvent et doivent aller de pair, et a réaffirmé son engagement en faveur d'une reprise verte, numérique et résiliente.

Les deux parties ont aussi reconnu l'importance du dia- logue sur l'énergie et ont recom- mandé le renforcement des ini-

tiatives dans les enceintes mon- diales et les organisations inter- nationales de l'énergie perti- nentes pour promouvoir la coopération et la compréhension mutuelle des moteurs et de la dynamique des marchés de l'énergie, notamment par l'amé- lioration des données et une transparence accrue des don- nées. Avant la réunion de haut niveau, des experts de l'Opep et de la Commission européenne ont organisé une réunion tech- nique pour discuter de questions d'intérêt et d'importance mutuelles dans le domaine de l'énergie. Certaines activités futures potentielles du dialogue UE-Opep sur l'énergie ont égale- ment été examinées, selon les communiqués de l'Opep. La réunion a été considérée comme une continuation du dialogue bien établi entre l'UE et l'Opep sur l'énergie, les deux parties

exprimant leur ferme engage- ment à renforcer la coopération.

Il a été convenu que la pro- chaine réunion de haut niveau du dialogue UE-Opep sur l'éner- gie aura lieu en 2021 et sera accueillie par l'UE à Bruxelles.

Côté prix, le pétrole a terminé en baisse vendredi dans un marché préoccupé par une demande morose. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'était le dernier jour de cotation, a perdu 0,5 % ou 19 cents par rapport à la clô- ture de jeudi, à 37,46 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour le même mois a lâché 1,1 % ou 38 cents, à 35,79 dol- lars. En plongeant respective- ment de 10 % et 11 % sur la semaine, les deux contrats de référence ont enregistré leur pire chute hebdomadaire depuis avril.

L. K.

Concertations entre l'Opep et l'UE sur le marché pétrolier

Energie

Des concertations entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et l'Union européenne (UE) autour de l'évolution du marché pétrolier associée à la pandémie de Covid-19 ont eu lieu en fin de la semaine écoulée, a indiqué l'Opep dans un communiqué

publié sur son site web. Il s'agit de la quatorzième réunion de haut niveau du dialogue énergétique entre l'UE et l'Opep, selon la même source.

L'

Italie, touchée par une récession en début d'année en raison de l'impact économique de l'épidémie de coro- navirus, a renoué avec la croissance au troi- sième trimestre, avec un bond de 16,1 % de son PIB par rapport au trimestre précédent, a indiqué l'Istat. Comparé au troisième tri- mestre 2019, le Produit intérieur brut s'inscrit néanmoins en recul de 4,7 %, a précisé l'Institut national des statistiques dans un communiqué. Sur les neuf premiers mois de l'année, la baisse du PIB atteint 8,2 %.

«L'économie italienne, après la forte contrac- tion enregistrée au premier semestre en rai- son des effets économiques de l'urgence sanitaire, a enregistré une reprise substantiel- le au troisième trimestre», a commenté l'Istat dans son communiqué. «La reprise est géné- ralisée dans tous les secteurs économiques et, du côté de la demande, elle est alimentée à la fois par la composante intérieure et par la composante étrangère», a-t-il expliqué, en précisant que cette croissance avait «ramené

le volume du PIB au niveau enregistré au pre- mier semestre 2015». Nicola Nobile, écono- miste à Oxford Economics, a souligné que

«le chiffre du PIB (italien) était plus élevé que prévu, en ligne avec ceux publiés pour les principaux pays de la zone euro ces der- nières heures». Néanmoins, a-t-il noté, ce chiffre «nous renseigne très peu sur les per- formances de l'activité économique de ces dernières semaines. La reprise, en particulier dans les services, ralentit et les mesures res- trictives annoncées la semaine dernière intensifieront cette dynamique négative», a-t- il estimé dans une analyse. Oxford Economics s'attend donc à une baisse du PIB italien au quatrième trimestre, même si

«une récession record comme celle du pre- mier semestre semble peu probable, surtout à la lumière des mesures plus modérées annoncées». Premier pays touché en février en Europe par l'épidémie, qui y a fait jusqu'ici plus de 38 000 morts, l'Italie va subir cette année sa pire récession depuis la

Seconde Guerre mondiale, avec une baisse du PIB (Produit intérieur brut) estimée pour le moment entre 9 % et 11,5 %, en raison notamment des deux mois de confinement strict imposés en mars et avril. La deuxième vague de contagions, qui a contraint le gou- vernement à prendre des mesures restric- tives (fermeture des restaurants à 18h00, etc.) sans néanmoins décider d'un nouveau confinement, pourrait porter un nouveau coup violent à la troisième économie de la zone euro. Celle-ci a connu une très légère amélioration ces deux derniers mois sur le plan de l'emploi. Son taux de chômage a de nouveau diminué très légèrement (-0,1 point) en septembre, à 9,6 %, comme il l'avait fait en août. La baisse atteint 1,7 point chez les 15-24 ans, où il reste néanmoins à un niveau extrêmement élevé, à 29,7 %. Mais par rap- port à février, soit avant le début de l'épidé- mie, le taux d'emploi de la population active est encore inférieur de 330 000 personnes.

Mohamed A.

Italie

Le PIB rebondit de 16,1 % au troisième trimestre

Ph/D.R.

Brésil

Le chômage atteint 14,4 %

de juin à août

LE CHÔMAGEs'est élevé à 14,4 % sur le trimestre de juin à août au Brésil en raison notamment de l'impact de la crise du coronavirus, un taux record depuis le nouveau mode de calcul instauré en 2012, a annoncé l'Institut bré- silien de géographie et de statistiques (IBGE). Le Brésil comptait ainsi 13,8 millions de personnes à la recherche d'un emploi lors de ce dernier trimestre historique et 4,3 mil- lions de postes supplémen- taires ont été perdus. Lors du trimestre sous revue, le Brésil, massivement touché par la pandémie, entamait un retour très progressif à l'activi- té après des mesures de confinement plus ou moins souples selon les villes et les Etats. Le chômage avait atteint 13,8 % au cours du tri- mestre mai-juillet, qui avait marqué un premier record, et 11,8 % lors du même tri- mestre de 2019, selon l'IBGE.

L'IBGE a recensé sur la pério- de trimestrielle un nombre, record lui aussi, de 5,9 mil- lions de personnes «découra- gées» (+8,1 %), qui seraient aptes à travailler mais ont abandonné toute recherche d'emploi. A 4,3 millions, le nombre d'emplois perdus est toutefois bien plus faible que les 7,3 millions du trimestre mai-juillet et pourrait repré- senter un signal encoura- geant de début de reprise.

«Actuellement, nous perce- vons un mouvement plus fort sur le marché du travail», a déclaré Adriana Beringuy, analyste de l'IBGE. Deuxième pays le plus touché au monde derrière les Etats- Unis, le Brésil a enregistré à ce jour plus de 158 000 morts du coronavirus et 5,5 millions de contaminations. La pandé- mie y a été l'enjeu d'une vive lutte politique entre les gou- verneurs des Etats favorables au confinement de la popula- tion et le président Jair Bolsonaro qui n'en voulait pas afin de préserver la pre- mière économie d'Amérique latine. Le Brésil est entré en récession au deuxième tri- mestre, avec une contraction de 9,7 % du Produit intérieur brut (PIB), un record, mais les prévisions étaient initialement plus pessimistes. Début octobre, le Fonds monétaire international (FMI) a prévu une contraction de 5,8 % pour 2020, alors qu'il pré- voyait une chute de 9,1 % en juin. Mais mercredi, le réal s'échangeait à 5,75 dollars, sa pire dépréciation depuis le 15 mai et la Bourse de Sao Paulo chutait de près de 5 %, notamment en raison de la répercussion sur l'économie mondiale de la deuxième vague de coronavirus en Europe, avec un reconfine- ment en France et en Allemagne.

F. H./ R. E.

LLee JJoouurr

D’ALGERIE

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LLee JJoouurr

D’ALGERIE

S o c i é t é

Dimanche 1ernovembre 2020

6

Par Farouk F.

E

n dépit d’un contexte sanitaire défavorable aux rassemblements, notamment pour les malades du cancer, fragiles et immunodépressifs, l’Association a néanmoins organisé, au cours du mois d’octobre, deux débats à cœur ouvert avec des femmes atteintes de cancer du sein, consacrés au vécu de ces femmes durant le confinement imposé en mars dernier par la pandémie de Covid-19, a affirmé Ahmed Zemouli, vice-président de l’Association. M. Zemouli a précisé, à ce titre, que la crise sanitaire du coronavirus a incité les membres de Waha à prendre davantage de précautions et de mesures préventives visant à prémunir les membres de l’Association et les malades des risques d’une contamination par le coronavirus, d’où la nécessité, dit-il, de s’adapter à la situation en organisant des actions dans le «strict» respect des règles sanitaires et de distanciation physique.

«Nous avons organisé deux rencontres regroupant chacune pas plus de 15 femmes, dont les animatrices du débat et des médecins, pour donner la parole à des femmes atteintes de can- cer du sein afin qu’elles puissent se confier et raconter comment elles ont vécu la période de confinement», a précisé, à ce propos, Yasmina Kechid, membre de Waha, chargée de la réception et l’orientation des malades. Selon MmeKechid, «les débats tenus au niveau de l’espa- ce spirituel et de soutien psycho- logique de Dar Waha ont été préalablement bien étudiés, réfléchis et encadrés par des médecins, dans le respect de la distanciation physique, en toute simplicité et convivialité». «Ces débats ont constitué une sorte d’exutoire à ces femmes qui ont mal vécu cette période, parce qu’elles avaient très peur d’une contamination par le coronavirus qui est venue s’ajouter à la peur suscitée du cancer», a-t-elle sou- ligné. Et d’ajouter : «Ces femmes avaient réellement très peur d’être contaminées par leurs enfants et leurs proches et n’ont

même pas effectué leurs contrôles au niveau du centre anti-cancer de Constantine». Une peur légitime imputée à leur vul- nérabilité d’autant que «quatre femmes parmi celles-ci ont été contaminées par le coronavirus durant la période de confine- ment, dont une a dû être hospita- lisée», a révélé la même source.

Une «troisième»

naissance»

Contaminées en milieu fami- lial, ces femmes dont le système

immunitaire est déjà affaibli par les traitements, dont la chimio- thérapie, ont confié avoir «vécu des moments très durs, parfois même bien plus pénibles que le désarroi et les désagréments engendrés par le cancer», a indi- qué la même source. Et de pour- suivre : «Après avoir lutté contre le cancer du sein et vécu la période post-traitement comme une seconde naissance, ces femmes qui ont affronté le coro- navirus parlent désormais d’une troisième naissance pour dire à quel point leur combat contre le

Covid-19 a été très éprouvant».

Dans ce contexte, ces débats à cœur ouvert ont fait germer une idée de projet qui sera drivé par le groupe d’écoute de l’Association Waha, consistant à recueillir les témoignages relatifs au vécu des femmes atteintes de cancer du sein durant la période de confinement, de manière ano- nyme, dans la perspective d’éla- borer un fascicule dédié à ce sujet, a-t-on affirmé. Par ailleurs, en plus de ces deux rencontres- débats, l’Association Waha d’ai- de aux malades du cancer de la

wilaya de Constantine a égale- ment organisé une journée de sensibilisation au niveau du Centre commercial Ritej Mall, situé dans la circonscription administrative Ali-Mendjeli, dans le respect des mesures sani- taires, a-t-on indiqué. Cette action a ciblé des femmes venues faire leurs courses dans cet espace commercial pour les sensibiliser au dépistage préco- ce du cancer du sein, à l’impor- tance de l’autopalpation et de la consultation de sénologie

notamment. F. F.

Intervenant cette année en pleine pandémie de Covid-19, «Octobre rose», consacré à la sensibilisation et au dépistage précoce du cancer du sein, s'est accommodé à Constantine au contexte sanitaire à travers des actions initiées par les membres de l'Association Waha d'aide aux malades du cancer de la wilaya dans le strict respect

des mesures préventives.

Des femmes atteintes

de cancer du sein à cœur ouvert

Octobre rose à Constantine

L’

association caritative «Kafil El Yatime» de Blida a procé- dé à la distribution de 4 200 trousseaux scolaires à des orphelins scolarisés dans les trois paliers de l’enseignement, et pris en charge par elle, a-t-on appris auprès de son président, Ali Chaouati. «Nous avons procé- dé à la distribution de 4 200 trous- seaux avec toute les fournitures scolaires nécessaires, au profit d’orphelins scolarisés», a indiqué M. Chaouati, en marge de la cérémonie de célébration du Mawlid Ennabaoui Acharif et du 66e anniversaire du déclenche- ment de la glorieuse guerre de

Libération. Il a ajouté que le but visé par cette opération, initiée à chaque rentrée scolaire par l’as- sociation, est de «dessiner la joie sur le visage des orphelins, tout en réduisant les charges finan- cières des mères-veuves aux revenus limités», a-t-il expliqué, exprimant ses «remerciements à tous les bienfaiteurs ayant soute- nu cette initiative», a-t-il dit. En guise d’encouragement aux orphelins adhérents à cette asso- ciation, pour réussir dans leurs études, l’association «Kafil El Yatime» a également tenu au début de cette année scolaire, à la distinction des élèves lauréats

dans les trois cycles éducatifs, dans une ambiance festive, rehaussée par la fierté de leurs mères. Cette initiative, devenue désormais une tradition, s’inscrit dans le cadre «des efforts consentis par l’association pour encourager les orphelins à réus- sir dans leurs études et garantir leur avenir, tout en ancrant l’amour de la patrie et la loyauté envers le pays chez les généra- tions montantes», a souligné M.

Chaouati. La cérémonie, abritée par la salle des conférences du siège de la wilaya, en présence du wali Kamel Nouisser, d’élus locaux, de présidents d’associa-

tions et de membres de la socié- té civile, a donné lieu à la distinc- tion d’un nombre de bénévoles de cette association, en leur décernant des médailles avec le titre «Serviteur de l’orphelin». Des chants religieux ont été égale- ment animés à l’occasion par l’association «El Anouar» de Tlemcen, outre des représenta- tions théâtrales mettant en scène les sacrifices consentis par les héros de l’Algérie pour libérer le pays du joug colonial, accompa- gnées par les youyous des mères des petits comédiens en herbe et des applaudissements de l’assistance. Yacine N.

Distribution de 4 200 trousseaux scolaires aux orphelins Association «Kafil El Yatime» de Blida

U

ne cérémonie de remise de clefs de 266 logements et de distribution de 320 décisions d’aide à l’habitat rural a été orga- nisée, jeudi à Tizi-Ouzou, dans le cadre de la célébration du 66e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération natio- nale. Sur les 266 logements dis-

tribués lors de cette cérémonie présidée par le wali Mahmoud Djamaa, 200 clefs ont été remises à des bénéficiaires de logements AADL et 66 autres à des postulants à des logements publics locatifs, a indiqué le chargé de communication de la wilaya, Mokrane Aouiche. Il a

ajouté que 320 décisions d’aide à l’habitat rural ont été égale- ment remises à leurs destina- taires. Cette cérémonie a été pré- cédée par d’autres activités dont la mise en service du gaz naturel au profit de 510 familles des vil- lages Igounane, Boussouar et Laazib dans la commune d’Ait

Aissa Mimoune, la visite chez lui à Tizi-Ouzou, du moudjahid et ancien secrétaire au PC la Wilaya III historique durant la guerre de Libération nationale, Salah Mekacher, et la baptisation de plusieurs établissements publics aux noms de chouhada et moudjahidine disparus. Le

wali a mis en relief, à l’occasion, les efforts consentis par l’Etat pour construire le pays et offrir un cadre de vie digne aux Algériens, relevant que l’acte de développement se poursuivra pour mettre à niveau les régions qui enregistrent un déficit en la matière. Farah T./R. S.

Distribution de plus de 580 logements et aides à l'habitat rural

Tizi-Ouzou

Ph : D. R.

(7)

LLee JJoouurr

D’ALGERIE

C u l t u r e

Dimanche 1ernovembre 2020

7

«La honte à ceux qui séparent les épines des roses»

Yamina Khodri raconte les lacunes des non-voyants

Par Abla Selles

Y

amina Khodri, une mili- tante associative enga- gée dans des projets socioculturels de béné- volat, partage sa longue expé- rience dans le milieu associatif et son parcours de combattante pour les droits des jeunes non- voyants dans un nouvel ouvrage intitulé «La honte à ceux qui séparent les épines des roses».

Paru récemment aux éditions Rafar, ce livre de 183 pages est un témoignage vivant sur le cal- vaire des acteurs d'une associa- tion de parents des élèves d'une école algéroise de jeunes aveugles à la fin des années 1980.

Impliquée depuis quarante ans dans la création de plusieurs associations, Yamina Khodri avait fondé, en 1986, l'Association nationale des loisirs et culture (ANLC), une des pre- mières organisations agréées à l'échelle nationale après l'indé- pendance, avant de se lancer dans un bras de fer «ourdi» avec l'administration pour les locaux

«convoités» devant servir de centre d'accueil pour les enfants aveugles.

L'absence de financement public et les ennuis administra- tifs n'ont point démotivé les parents d'élèves membres de l'association à continuer à dis- penser des cours aux non- voyants à l'Ecole des jeunes aveugles de Hydra (quartier des hauteurs d'Alger).

Si l'ouvrage dénonce les ano- malies et pratiques

«maladroites» de l'époque qui avaient pour but d'entraver le tra- vail du mouvement associatif, Yamina Khodri met en exergue aussi la mobilisation des acteurs du mouvement associatif, artistes et journalistes, qui ont soutenu les actions de bénévo- lat pour l'enseignement des enfants non-voyants.

Illustré de photos et de docu- ments (coupures de presse et correspondances), l'ouvrage dresse un état des lieux sur le mouvement associatif, «muselé par la bureaucratie et la suspi- cion», relève l'auteure pour qui l'administration était aussi «inca- pable» de gérer les problèmes

des citoyens.

A travers «La honte à ceux qui séparent les épines des roses», Yamina Khodri dit «accomplir un devoir de mémoire» envers les enfants non-voyants de l'Ecole de jeunes aveugles d'Hydra.

Installée en France, Yamina Khodri y fonde et préside

«Algeria-Com Event», une asso- ciation engagée dans la promo- tion des échanges culturels entre l'Algérie et la France à tra- vers l'organisation d'évènements culturels et littéraires.

Passionnée par l'architecture

traditionnelle de la vallée du M'zab et des Touaregs, elle œuvre aujourd'hui à sensibiliser les habitants de ces régions du Sahara algérien à prendre

conscience de leur patrimoine architectural.

Yamina Khodri est l'auteure de plusieurs ouvrages, notam- ment «Handicapés», un recueil

de poèmes édité en 1988, «Les gaufrettes à lharissa», un livre sur la situation dans les banlieues françaises.

A. S.

n Les lacunes que rencontrent les non- voyants dans notre pays sont racontées dans le dernier livre, «La honte à ceux qui séparent les épines des roses», de la militante associative

engagée dans des projets socioculturels, Yamina Khodri. Ce livre de 183 pages se veut un témoignage des souffrances de cette tranche

fragile de la société. Pour l'auteur, ce livre est une manière d'«accomplir un devoir de mémoire» envers les enfants non-voyants de

l'Ecole de jeunes aveugles d'Hydra.

L

a ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a affirmé, à Adrar, que son département s'at- telle à l'élaboration d'un plan pré- cis pour la dynamisation des éta- blissements culturels et leur exploitation optimale.

«Le ministère de la Culture s'attelle à l'élaboration d'un plan précis pour l'exploitation optima- le, en coordination avec les par- tenaires, des établissements du secteur et l'amélioration du volet de la formation pour promouvoir les activités culturelles», a indi- qué MmeBendouda lors de l'ins- pection de structures culturelles dans cette wilaya. Elle a signalé que cette visite, inscrite au titre de la participation, avec la population locale, aux festivités de célébration du Mawlid Ennabaoui (anniversaire de la

naissance du Prophète Mohamed QSSSL), a permis de prendre connaissance des

«importantes potentialités cultu- relles existantes dans la région et sous-exploitées, à l'instar du Palais de la culture».

MmeBendouda s'est enquise, lors de la visite de cette structu- re (palais), des différentes struc- tures de cet acquis culturel, avant de visiter une exposition d'associations et troupes théâ- trales et de potentialités artis- tiques, plasticiens et artisans notamment.

Elle a, sur site, appelé à accompagner les plasticiens pour leur permettre d'exploiter ces espaces d'exposition et d'ai- der les artisans à écouler leurs produits, avant de faire part, après avoir écouté les préoccu- pations des troupes théâtrales,

de l'examen par son départe- ment des dispositions et mesures pour lever le gel sur le projet de réalisation d'un théâtre régional à Adrar.

Au volet de la promotion des activités culturelles, la ministre a indiqué que «son département travaille sur un programme de formation en direction des asso- ciations théâtrales, profession- nelles et amatrices».

Une opportunité, a-t-elle esti- mé, pour accompagner les véri- tables activités théâtrales et écouter les doléances et sug- gestions des jeunes, liées aux questions de la formation.

La ministre a également visi- té le Centre national des manuscrits, ouvert en 2006 à Adrar, où elle s'est enquise des efforts de protection de ce patri- moine et les techniques utili-

sées en vue de répertorier, entretenir et numériser les manuscrits.

Elle a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir la mis- sion de ce centre spécialisé dans la préservation du patri- moine ancestral de l'Algérie à travers, a-t-elle dit, le concours des propriétaires des Khizanate (bibliothèques privées) de manuscrits pour sauver ce legs séculaire de la dégradation.

Cette visite a été mise à pro- fit par la ministre pour présider une cérémonie en l'honneur d'artistes, tous genres confon- dus, de la région et de s'enquérir de la situation sociale de certains d'entre eux, à l'instar du chanteur engagé Tayeb Aboubi que la ministre s'est engagée à prendre en charge.

L. B.

Pour dynamiser les établissements culturels

Un plan précis mis en place

L

e film pantomime

«Synapse», du réalisateur Nouredine Zerrouki, a décroché le prix de la meilleure mise en scène au Festival du court métrage organisé à La Haye (Hollande) du 16 au 26 octobre en cours, a-t-on appris, mercredi de Tiaret, du produc-

teur du film.

Abdelhalim Hafidh Zerrouki, responsable de la Fondation

«Ciné jeunes», a indiqué que le court métrage «Synapse», pro- duit dans la wilaya de Tiaret, a décroché le prix ex æquo avec le film «Exécution d'un mort» du Marocain Mohamed El Houri.

La même source a souligné que le jury du festival a salué le haut niveau technique et le contenu du film «Synapse», dont l'histoire aborde des préjugés de passagers d'un bus à cause du manque de communication posi- tive entre eux.

Il s'agit du deuxième prix que

le film remporte après le prix

«Autruche d'or» au grand concours du Festival internatio- nal de Nouakchott (Mauritanie).

Cette œuvre cinématographique a également participé à plusieurs festivals en Mauritanie, Maroc, Egypte et Suisse.

M. K.

Festival du court métrage en Hollande

Le film «Synapse» décroche un prix

L

e chef d'orchestre russe Alexander Vedernikov, qui a notamment dirigé pendant huit ans le théâtre moscovite Bolchoï, est décédé à l'âge de 56 ans alors qu'il était atteint du nouveau coronavirus, a annoncé vendredi le Théâtre royal danois, dont il dirigeait l'orchestre. «Il est décédé à Moscou, où il séjournait récemment, après

des complications liées au Covid-19», a annoncé l'institution dans un communiqué.

De 2001 à 2009, Alexander Vedernikov a occupé le poste de directeur musical et chef d'orchestre au Théâtre Bolchoï à Moscou avant de rejoindre les rangs de l'Orchestre symphonique d'Odense, au Danemark. En 2018, il devient chef d'orchestre à l'Orchestre

royal du Danemark et directeur musical et chef principal du Théâtre Mikhailovsky de Saint-Pétersbourg, des fonctions qu'il conservera jusqu'à son décès. Durant sa car- rière, Alexander Vedernikov a également diri- gé à l'Opéra de Paris le ballet «Le lac des cygnes», en 2004.

C. M.

Décès

Le chef d'orchestre Alexander Vedernikov est mort

Agend'Art

Mohamed-Racim d’Alger Jusqu’au 7 novembre : Exposition de l'artiste peintre Narimane Sadat Cherfaoui inti- tulée «La symphonie des cou-

leurs».

Références

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