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À la découverte des alentours de notre école

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Academic year: 2022

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(1)

À la découverte des alentours de notre

école

Malèves

AFP éveil (sciences – géographie – histoire )

Cornet J.; Cantillion E.; Haesendonck D.

(2)

Table des matières

1. Analyse-matière du village 2. Le circuit

3. Déplacement des élèves 4. Les 6 arrêts

4.1. Arrêt n°1: géographie – les maisons 4.2. Arrêt n°2: sciences – le lierre

4.3. Arrêt n°3: sciences - l’étang

4.4. Arrêt n°4: histoire – le monument aux morts 4.5. Arrêt n°5: histoire – la potale

4.6. Arrêt n°6 : géographie – les différentes prises de vue

5. Le carnet de route (corrigé)

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1. Analyse-matière du village

Présentation du village : Malèves-Sainte-Marie-

Wastines

Ce village, en milieu rural, se situe dans la province du Brabant Wallon, dans la commune de Perwez.

Région agro-géographique : région limoneuse, Hesbaye.

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Affectation du sol :

Principalement des champs (cultures) mais aussi des prairies (herbe). Le sol étant très fertile, l’agriculture a une place très importante au sein du village. La qualité du sol est très bonne.

Étant en région limoneuse, le limon permet aux cultures une absorption optimale de l’eau (le limon la laisse passer mais lentement). Cela rend le sol très fertile.

Roches :

La roche de la région limoneuse hennuyère est le limon (plus précisément le lœss).

La situation :

Malèves-Sainte-Marie-Wastines se situe à ...

...15 km au sud-ouest de Jodoigne ; ...15 km à l’est de Louvain-la-Neuve ; ...30 km au nord-nord-ouest de Namur ; ...45 km au sud-est de Bruxelles.

… 4 km à l’est de la E411.

Un peu d’histoire :

Le nom Malèves-Sainte-Marie-Wastines est dû au

rassemblement de trois villages (Malèves, Sainte-Marie et

Wastines) par décret impérial de Napoléon, le 27 octobre 1812.

(5)

Château de Malèves :

Ce dernier a été construit par le baron Vrints de Treuenfeld pour remplacer un édifice vers le XIIIe siècle.

La famille Cornet D’elzius du Chenoy le démolit en 1960 pour construire des maisons familiales.

Château de Malèves - 1850 - Joseph Tordoir Château de Malèves – début du XXe siècle – Coll. Gérard HORION

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2. Le circuit

Le plan des enfants

Carte topographique

(7)

3. Déplacement des élèves

Avant de quitter l’école, l’institutrice donne les consignes de sécurité et les directives à suivre aux élèves.

Consignes de sécurité Directives à suivre

• Garder son gilet fluo.

• Rester deux par deux ou en file indienne lorsque

l’institutrice le dira.

• Rester en groupe.

• Marcher sur le trottoir.

• Marcher ce n’est pas courir.

• ...

• Se taire lorsque l’institutrice prend la parole et écouter attentivement.

• Respecter le matériel qui sera mis à disposition.

• Ne pas crier dans les rues.

• Respecter la parole de l’autre et s’écouter les uns les

autres.

• Respecter l’environnement.

• Réaliser les tâches demandées.

• ...

Les différents arrêts ne seront pas indiqués sur le plan des élèves, nous souhaitons éveiller leur sens de l’observation.

Avant de quitter l’école et les différents arrêts, l’institutrice s’assure que les élèves sachent où ils se situent sur le plan et dit une devinette afin de découvrir le prochain arrêt. Si cela est nécessaire, l’institutrice complète la devinette par des

illustrations afin de réduire les possibilités de l’arrêt. Ci-dessous se trouve l’enchainement prévu d’un arrêt à un autre. Il se

retrouve également dans le point suivant concernant les six arrêts.

(8)

Occupations entre chaque arrêt :

Vers l’arrêt n° 1 : l’énigme suivante sera donnée : « Je suis un lieu d’habitation. La plupart des gens en ont une.

Cependant, je suis tantôt âgée, tantôt plus jeune. Qui suis- je ? Ou plutôt qui sommes-nous ? »

Pour trouver cet arrêt, dirigez-vous vers le…… et marchez 550 mètres.

Observation de deux photos et tenter de découvrir où elles se situent.

Compétence travaillée : orientation

- lire un plan à l’aide d’indications pratiques : rose des vents - repérer des éléments fixes, des lieux, des espaces comme

indicateurs de localisation : sur une représentation de l’espace

- utiliser une représentation spatiale orientée pour :

identifier des repères définis ; se situer ; situer un lieu, un espace

Vers l’arrêt n° 2 : l’énigme suivante sera donnée : « je suis de couleur verte été comme hiver. En grimpant, avec mes crampons, je m’élance vers le ciel. Qui suis-je ? »

Vers l’arrêt n° 3 : l’énigme suivante sera donnée : « Mon premier est une conjonction de coordination. Mon deuxième est le verbe tendre conjugué à la deuxième personne de l’impératif présent. Mon tout a été creusé par l’homme. Qui suis-je ? »

Photo du château (qui a été détruit).

Vers l’arrêt n° 4 : l’énigme suivante sera donnée : « Mon premier est composé de plusieurs lettres.

Mon second est l’antonyme d’habillé.

Mon troisième est la deuxième syllabe du mot “moment”.

Mon quatrième est l’inverse de “bas”.

Mon cinquième caractérise ce qui n’est pas vivant.

(9)

Vers l’arrêt n° 5 : l’énigme suivante sera donnée :

“Désormais, vous allez en apprendre plus sur la guerre 40- 45. Nous nous rendons donc…”

Vers l’arrêt n° 6 : l’énigme suivante sera donnée : “Mon premier est un récipient dans lequel on peut placer une fleur.

Mon second est la première lettre de l’alphabet.

Mon troisième est un déterminant article défini masculin singulier.

Mon tout rend hommage à un Saint.”

Quelques informations sur les stationnements des enfants…

Arrêt 1 : les enfants seront stationnés devant les maisons. Celles-ci disposent d’espace permettant aux enfants de ne pas attendre sur la route. Aussi, la route permet une grande visibilité : I pourra donc observer si une voiture arrive ou non et prévenir les élèves.

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Arrêt 2 : les enfants seront stationnés devant le lierre. Il y en a tout au long du mur, ils pourront donc se disperser. Le trottoir est très grand. La route est peu fréquentée car elle est à sens unique.

Arrêt 3 : les enfants seront dispersés dans le domaine du château. La visibilité pour I est grande. Personne sauf le propriétaire ne passe dans le domaine.

Arrêt 4 : les enfants seront stationnés devant le monument au mort, sur la place de Malèves. L’espace pour les piétons est très grand puisque c’est une place. La visibilité sur l’arrivée des voitures est très grande.

Arrêt 5 : les enfants seront stationnés dans le musé, donc aucun risque.

(11)

Arrêt 6 : les enfants seront stationnés devant la potale. La rue pavée mène dans un chemin de terre. Elle est donc très peu fréquentée.

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4. Les 6 arrêts

4.1 Arrêt n° 1 : géographie - les maisons Discipline : géographie

Sujet : maison traditionnelle et moderne

Temps d’apprentissage : imprégnation – apprentissage.

Intention pédagogique

Être capable d’observer, de comparer et connaitre les caractéristiques d’une maison dite “traditionnelle” et une maison dite “moderne”

Compétences du programme Éveil (cycle 4)

5. Des interactions hommes/espace, le mode de vie des gens selon l’espace habité.

- Identifier, comparer des aspects concrets du mode de vie actuel des gens de deux espaces déterminés : caractériser des activités et des techniques, caractériser le travail et la vie en communauté.

À Malèves-Sainte-Marie Wastines, en milieu rural, nous

pouvons observer essentiellement des maisons. Qu’elles soient traditionnelles ou modernes.

Une maison est un bâtiment d’habitation construit pour

n’abriter qu’une famille. Elle est généralement construite avec les matériaux suivants : brique, pierre, béton, bois...

(13)

Maison

traditionnelle Maison moderne

Forme de la maison

Différents parallélépipèdes

rectangles en forme de L, U ou

carré avec cour.

Différentes formes variables

Nombre

d’étages 2 Très variable

Matériaux utilisés pour

les murs et forme

Briques - irrégulières

Briques - régulières

Briques : disposition

En boutisse et en

panneresse En panneresse

Fenêtres : forme

Petites fenêtres

rectangles Forme variable

Avec les enfants, il est nécessaire de préciser que dans certains cas, une maison semble moderne mais en réalité c’est une maison traditionnelle qui a été rénovée ou inversement, une maison qui semble traditionnelle est en réalité une maison moderne à la façon d’une maison traditionnelle.

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(15)

Démarche méthodologique Stratégies et difficultés Matière et support

1. Observations des deux maisons (Ind/groupes) – 2 min

I dit : « Observez ces deux maisons, ont-elles des ressemblances, des

différences ? Je vous laisse une ou deux minutes pour les observer. Vous pouvez vous aider de votre carnet de route. »

2. Jeu des erreurs (Ind/groupes) – 3 min

Dans leur carnet de route, les enfants devront trouver les erreurs glissées dans chacune des photos.

Difficultés :

- Les enfants s’arrêtent à

l’esthétique des maisons, s’ils les trouvent belles ou non.

Aides :

- Le carnet de route qui dirige leurs observations.

Stratégies :

- Observations fines des bâtiments - Comparaison en parallèle du

« vrai » bâtiment.

Matériel :

- Carnet de route

Matériel :

- Carnet de route

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3. Mise en commun (coll.) I demande :

- « Que signifient maison traditionnelle et maison moderne ? »

- « De quelle forme sont les maisons ? »

- « Quel est le nombre d’étages de chacune des maisons ? »

Stratégies :

- Les enfants se réfèrent aux connaissances préalables sur le quartier.

- Observations - Essais-erreurs

Difficultés :

- Ne pas avoir une vue globale de la maison.

Aides :

- Proposer des photos de vue aériennes des maisons.

Réponses attendues : - Une maison est dite

« traditionnelle » lorsqu’elle a été construite il y a longtemps

(tradition)

- Une maison est dite « moderne » lorsqu’elle a été construite

récemment.

Réponses attendues :

- La maison traditionnelle peut avoir différentes formes : parallélépipèdes rectangles en forme de L, U ou carré avec cour.

- La maison moderne peut avoir différentes formes variables.

Réponses attendues :

- La maison traditionnelle possède deux étages.

- Le nombre d’étages des maisons modernes est très variable.

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- « Quels sont les matériaux utilisés ? »

- « Comment sont disposées les briques ? »

- « De quelles formes sont les fenêtres ? »

Difficultés :

- Ne pas percevoir la différence entre les deux.

Réponses attendues :

- La maison traditionnelle est

composée de briques irrégulières.

- La maison moderne est composée de briques régulières.

Réponses attendues :

- Les briques de la maison

traditionnelle sont en boutisse et en panneresse

- Les briques de la maison moderne sont en panneresse.

Réponses attendues :

- La maison traditionnelle possède de petites fenêtres rectangles - La maison moderne possède des

fenêtres de taille variable.

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4.2 Arrêt n° 2 : sciences - le lierre Discipline : sciences

Sujet : observation d’une plante – le lierre

Temps d’apprentissage : imprégnation – apprentissage.

Intention pédagogique :

Être capable d’observer et de connaitre les caractéristiques du lierre.

Compétences du programme Éveil (cycle 4) 1. Les êtres vivants.

1.1 Caractéristiques

1.1.2 Les êtres vivants se reproduisent : cycle de vie et diversité de culture.

- Identifier les étapes de la vie d’individus (homme, animal, végétal).

- Dégager la diversité des cycles de vie.

C’est une plante très ancienne présente chez nous bien avant la plupart de toutes les autres plantes que nous connaissons. Il est vieux de plus de 155 millions d’années ! le lierre est une plante tropicale qui a résisté et survécu aux mouvements des plaques tectoniques qui ont fait remonté la Belgique vers le Nord.

Pourquoi garde-t-il ses feuilles toute l’année ? Il agit comme quand il était sous les tropiques, ses feuilles tombent tout au long de l’année, il est estimé qu’une feuille reste

environ 3 ans sur le lierre avant de tomber.

Il semblerait que le lierre possède deux sortes de feuilles :

- Les feuilles sont allongées et rappellent la forme d’un losange où se trouvent les fleurs. Le lierre a l’air

généralement plus touffu à cet endroit.

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- Les feuilles sont plus larges, lobées et collées à l’arbre ou au mur lorsqu’on regarde plus bas.

Les fleurs du lierre : ce sont de très nombreuses petites fleurs regroupées en une ombrelle dont l’allure rappelle une boule. Chaque petite boule est fixée sur un point commun par un axe appelé pédicelle. La fleur est composée de 5 sépales à peine visibles, de 5 pétales jaune verdâtre et de 5 étamines qui alternent avec les pétales et qui encadrent le pistil central.

Le lierre est une ressource indispensable pour la faune

(insectes, oiseaux, chauve-souris, lérot) car ils cherchent du nectar et du pollen qui deviennent de plus en plus rares en hiver.

En hiver, le lierre a encore toutes ses feuilles, celles-ci sont encore vertes comme en été. Les fleurs sont de plus en plus petites et commencent à faire place à ce qui deviendra les fruits -> les drupes.

Au printemps, les drupes sont bien rondes, bleu-noir et de la taille d’un petit pois.

/ !\Cette plante est toxique pour nous. Ce n’est pas le cas pour les oiseaux, pour qui ce fruit est une nourriture rare et

précieuse à la sortie de l’hiver.

Les animaux qui peuvent se trouver dans le lierre : - Le merle ;

- Le pigeon ramier ; - Le hibou moyen duc ; - La mésange ;

- La musaraigne ; - Le loir ;

- Le lérot ;

- Des papillons nombreux et variés ;

- …

À quoi sert le lierre ? Il ne tue pas les arbres en bonne santé, il les protège de l’humidité et des rayons trop violents du soleil.

L’arbre et le lierre trouvent un certain équilibre :

(20)

- Au printemps et en été, l’arbre, qui est en feuilles, fait de l’ombre au lierre qui ne grandit pas très vite.

- En automne, l’arbre perd ses feuilles, le lierre est occupé à faire ses fleurs et ses fruits, il ne pense donc pas à

recouvrir l’arbre. C’est très rare qu’un arbre soit étouffé par un lierre.

Lorsqu’un lierre est présent sur un arbre mort, c’est parce que celui-ci est mort de vieillesse mais le lierre vit beaucoup plus longtemps que tous les arbres.

Comment le lierre se fixe-t-il ? Il se fixe à l’aide d’une

multitude de crampons, ce sont des racines mais celles-ci ne lui permettent pas de se nourrir, seulement de se fixer.

De quoi est composé le lierre ? - Des racines ;

- Un tronc parfois très grand ;

- Des branches dures comme du bois ; - Des feuilles ;

- Des fleurs puis des fruits.

C’est un arbre, un arbuste ou autre chose ? C’est une plante grimpante qui fabrique du bois, cette plante s’appelle une liane. Ce type de plante est peu courante chez nous, le lierre est celui qui se développe le plus facilement.

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Démarche méthodologique Stratégies et difficultés Matière + supports

1. Observations de l’arrêt (coll/oral) 3 min

Lorsque nous nous trouvons à l’arrêt qui concerne le lierre, nous nous arrêtons.

I demande : « Comment s’appelle cette plante ? »

I demande : « Cette plante est une plante tropicale. Comment expliquez- vous qu’elle se trouve en Belgique, alors que notre climat est très loin du climat tropical ? »

Stratégies :

- Les enfants émettent des

hypothèses car ils savent qu’ils réalisent une sortie éveil.

- Faire appel à leur vécu.

- Essai/erreur.

Réponses éventuelles :

- Car elle a été importée - Car elle est située au sud -

Réponses envisageables : - Des pissenlits ; - Des pâquerettes ; - Des orties ;

- Du lierre (bonne réponse).

-

Réponse attendue : elle était déjà présente sur notre territoire lorsque la Belgique se trouvait à hauteur des tropiques. Le lierre a résisté et survécu aux mouvements des plaques

tectoniques qui ont fait remonter notre pays vers le nord.

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2. Observations fines de la plante (Ind écrit) (5 min)

I dit : « Prenez votre carnet de route à la page… Vous allez dessiner le lierre que nous observons, de manière à pouvoir analyser les détails. Vous pouvez dessiner la feuille ou le lierre dans sa globalité, c’est vous qui choisissez. »

I demande : « Comment fait-elle pour grimper ? »

I demande : « Quels animaux

pourraient vivre dans le lierre ? Cochez dans votre carnet de route les différents animaux qui pourraient y vivre. »

Stratégies :

- Les enfants se placent à un endroit approprié pour pouvoir dessiner.

- Les enfants observent puis dessinent ce qu’ils ont observé, réajustent…

Stratégies :

- Les enfants vont observer le lierre qui se trouve sur le mur.

Matériel :

- Carnet de route - Crayon

Réponse attendue :

Le lierre peut grimper à l’aide de crampons. Ceux-ci sont des racines mais n’ont pas le même but que celles qui se trouvent dans le sol.

Réponses possibles : - Le merle ;

- Le pigeon ramier ; - Le hibou moyen duc ; - La mésange ;

- La musaraigne ; - Le loire ;

- Le lérot ;

- Des papillons nombreux et variés ;

-

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4.3 Arrêt n° 3 : sciences – l’étang Discipline : sciences

Sujet : observation d’un étang

Temps d’apprentissage : imprégnation – apprentissage.

Intention pédagogique :

Être capable d’observer et de connaitre les caractéristiques de l’étang.

Compétences du programme Éveil (cycle 4) 1. Les êtres vivants.

1.1. Caractéristiques

1.1.2 Les êtres vivants se reproduisent : cycle de vie et diversité de culture.

- Identifier les étapes de la vie d’individus (homme, animal, végétal).

- Dégager la diversité des cycles de vie.

Photo prise par Juliette Cornet le 24 février 2020

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L’eau stagnante ou dormante :

- Le marais : le marais est une vaste étendue d’eau peu profonde. Les plantes qui y vivent ont les pieds dans l’eau.

- La mare : la mare est un petit trou d’eau, souvent creusé par l’homme dont la profondeur dépasse rarement un mètre. Elle est alimentée par le ruissellement et l’eau de pluie.

- L’étang : il est alimenté par un cours d’eau contrairement à la mare. Il est aussi creusé par l’homme. Autrefois, il servait surtout à l’élevage de poissons. Désormais, l’étang est un lieu de loisirs mais toujours un refuge pour les

animaux sauvages. il mesure plus de 2 mètres mais moins de 5 mètres

- Le lac : le lac est bien plus grand et plus profond que l’étang, il se forme naturellement.

Végétation de notre étang :

- Roseau à balai ou le phragmite. Le vrai roseau, celui avec un plumeau.

- Divers arbres tels que l’aulne qui ont des racines protectrices, servent de perchoirs avec leurs longues branches, ont des feuilles nourricières ….

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Les animaux :

- Le rat musqué : ils ont été introduits dans nos régions et ont colonisé les étangs. Pour détecter leur présence, on peut trouver un terrier dans la berge, des morceaux de plantes flottant dans l’eau, des crottes en forme de noyau d’olive, des roseaux coupés…

- Le ragondin : celui-ci creuse aussi des terriers mais ses excréments sont plus gros et striés.

- Le héron cendré : cet oiseau profite de l’abondance en poissons des étangs.

Les insectes et autres petites bêtes de l’étang : - Larve de libellule : carnivore, respirant par

trachéobranchie qui se situe dans son rectum, se déplace par propulsion.

- Larve de moustique : se nourrit de plancton animal ou végétal, respire par syphon respiratoire et se déplace par tortillements.

- Larve d’éphémère : détritivore, respire par

trachéobranchie et se déplace en nageant ou en se tortillant.

(26)

- le diptyque (adulte et larve) : carnivore, peut voler.

Les poissons : possibilité de trouver des tranches, des perches, des carpes, des gardons ou des brochets.

Les batraciens : possibilité de trouver divers batraciens tels que des grenouilles ou crapauds car le milieu est propice.

(27)

Démarche méthodologique Stratégies et difficultés Matière + supports

I dit : « Prenez votre carnet de route à la page… »

I demande : « Où sommes-nous ? »

I dit : « Classez les étendues d’eau suivantes du plus petit au plus grand. »

« Où sommes-nous d’après vous ? »

« Selon vous, quelle autre différence distingue l’étang d’un lac ? »

« Pourquoi aurait-on créé cet étang ? » I dit : « Vous allez participer à une chasse au trésor par groupe de 4

(formés par hasard par I). Un élève va lire l’indice menant à l’énigme 1 à voix haute. Lorsque vous avez la réponse, dirigez-vous vers l’endroit suivant sas courir et trouvez l’énigme. »

Stratégies :

- Les enfants observent le lieu où ils sont arrêtés.

- Les Es émettent des hypothèses.

- Les Es sont motivés à trouver le trésor.

Matériel :

- Carnet de route - Crayon

- Bandelettes Réponse attendue :

- L’étang de Malèves Réponses attendues :

- Le marais ; - La mare ; - L’étang ; - Le lac.

Étang

Certains lacs sont naturels tandis que les étangs sont artificiels (créés par l’homme).

Pour pêcher/élever du poisson.

Matériel :

- Feuilles pour la chasse au trésor (voir ANNEXE)

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Différentes feuilles seront placées aux endroits intéressants autour de l’étang, il y aura une question sur la feuille, celle-ci sera également reprise dans le carnet de route des enfants.

L’indice se trouve près d’une plante tropicale.

ÉNIGME : Le lierre est-il bon ou mauvais pour l’arbre ? Explique.

Les enfants lisent les différentes feuilles et complètent leur carnet de route.

Stratégie : les Es ont eu des

explications sur cette plante à l’arrêt précédent.

Stratégie :

Voir que les arbres sont en bonne santé, robustes, malgré la présence du lierre.

Les différents arrêts pour la chasse au trésor sont les suivants :

- Devant l’étang ;

- Les arbres avec du lierre ; - Les roseaux au bord du lac ; - L’entrée du domaine ;

- L’allée du « château » ;

- Le bord du lac où il est possible d’analyser l’eau.

Réponse attendue :

L’arbre et le lierre trouvent un certain équilibre :

- Au printemps et en été, l’arbre, qui est en feuilles, fait de l’ombre au lierre qui ne grandit pas très vite.

- En automne, l’arbre perd ses feuilles, le lierre est occupé à faire ses fleurs et ses fruits, il ne pense donc pas à recouvrir l’arbre. C’est très rare qu’un arbre soit étouffé par un lierre.

Lorsqu’un lierre est présent sur un arbre mort, c’est parce que celui-ci est mort de vieillesse mais le lierre vit beaucoup plus longtemps que tous les arbres.

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L’indice se trouve près de cette plante (roseau).

ÉNIGME 2 : Comment se nomme cette plante ?

Est-ce que des animaux pourraient vivre au pied de cette plante ? Si oui, lesquels ?

Stratégies :

– Observer l’eau attentivement – Émettre des hypothèses

Réponse attendue :

Un tas d’êtres vivants peuvent profiter des roseaux pour se protéger, se créer un abri.

Nous pouvons trouver beaucoup d’insectes tels que :

- Larve de libellule : carnivore, respirant par trachéobranchie qui se situe dans son rectum, se déplace par propulsion.

- Larve de moustique : se nourrit de plancton animal ou végétal, respire par syphon respiratoire et se déplace par tortillements.

- Larve d’éphémère : détritivore, respire par trachéobranchie et se déplace en nageant ou en se tortillant.

- Le diptyque (adulte et larve) : carnivore, peut voler.

Les poissons : possibilité de trouver des tranches, des perches, des carpes, des gardons ou des brochets.

Les batraciens : possibilité de trouver divers batraciens tels que des

grenouilles ou crapauds car le milieu est propice.

IMAGES : voir annexes + indices

(30)

L’énigme n° 3 se trouve à l’entrée du domaine

Énigme 3 : Voici des images d’animaux pouvant vivre dans l’étang. Créés

2 chaines alimentaires différentes d’au moins 3 maillons.

Le coffre se trouve à 100 m au sud-est de l’entrée du domaine.

ÉNIGME 4 :

1) Créez le matériel grâce au mode d’emploi.

2) Tentez de comprendre l’utilité de ce matériel.

Stratégie :

- Connaissances générales Difficultés :

- Se référer à la taille Aide :

- Indice voir annexe

Réponses attendues :

Matériel :

- 1 assiette en plastique ;

- 2 morceaux de scotch coloré ; - 4 morceaux de corde.

- 1 mètre.

Réalisation :

- Colle les deux morceaux de scotch sur l’assiette pour former une croix.

- Passe une corde dans chacun des trous de l’assiette.

- Réalise un nœud à chaque corde sous l’assiette.

- Au-dessus de l’assiette, noue les quatre cordes ensemble.

- Réalise un nœud à un mètre du précédent.

- Répète l’action pour arriver à la fin de ta corde.

(31)

Lorsque les Es ont fini la chasse au trésor, ils peuvent utiliser leur outil et vérifier la clarté de l’eau.

Ensuite, ils peuvent compléter leur carnet en attendant les autres équipes.

Cet instrument sert à observer la clarté de l’eau.

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4.4 Arrêt n° 4 : histoire – le monument aux morts Discipline : histoire.

Sujet : observation d’un monument aux morts.

Temps d’apprentissage : imprégnation – apprentissage.

Intention pédagogique :

Observer un monument aux morts afin d’en découvrir son importance mais aussi afin de faire un rappel de la Première Guerre mondiale et d’amener la Seconde Guerre mondiale.

Compétences du programme Éveil (cycle 4) 1. Repères de temps

→utiliser les repères de temps pour se situer et situer des faits dans le temps.

Qu’est-ce qu’un monument aux morts ?

Un monument aux morts est un monument érigé pour commémorer et honorer les soldats, et plus généralement les personnes tuées ou disparues par fait de guerre.

À qui rend hommage le monument de Malèves-Sainte- Marie-Wastines ?

« Commune de Perwez reconnaissante aux combattants, prisonniers de guerre, résistants et déportés de Malèves-

Sainte-Marie-Wastines 1914 -1918 1940 – 1945

Hommage à ses morts »

Un combattant est un soldat qui prend part directement à un combat, à une guerre.

Un prisonnier de guerre est une personne prise par l’ennemi en temps de guerre.

Un résistant est une personne qui s’oppose à l’occupation.

Un déporté est une personne internée dans un camp de concentration.

(33)

La Guerre 14-18 en quelques mots

Quelles sont les causes de la Première Guerre mondiale ? - Il y a des rivalités territoriales en Europe ce qui entraine des

tensions. Il y a alors la formation d’alliances : Triple alliance : Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie Triple Entente : France, Russie et Royaume-Uni.

- Le 28 juin 1914 : l’archiduc François-Ferdinand, l’héritier du trône austro-hongrois, est assassiné à Sarajevo en Bosnie.

- Les Français, qui ont perdu les territoires d’Alsace et de Lorraine lors de la guerre de 1870 contre les Allemands, ont un désir de vengeance.

Le début de la Première Guerre mondiale

Le 4 août 1914 : la Belgique est envahie. Elle était un pays neutre, c’est-à-dire qu’elle ne participe à aucun conflit.

Qui était le roi à ce moment-là ?

Albert Ier marié à Élisabeth de Bavière. Le roi est commandant en chef de l’armée. Il ira souvent sur le front.

Il luttera contre les Allemands, cela fera de lui un héros qui lui voudra le surnom de Roi-Chevalier. Son épouse quant à elle, aider la population belge, elle sera infirmière.

Quelles sont les conséquences de la guerre ?

- Après la guerre, on recense plus de 20 000 000 de morts, dont 10 000 000 de soldats.

En Belgique, on recense environ 70 000 morts, dont environ 45 000 militaires.

- La carte des pays de l’Europe est transformée, avec de nouvelles frontières.

- L’Allemagne a des dettes de guerre très importantes, cela suscite chez elle une volonté de vengeance, qui sera à l’origine de la Seconde Guerre

La fin de la Première Guerre mondiale

Le 11 novembre 1918, l’armistice franco-allemand est signé. L’armistice signifie que c’est la fin de la guerre, la fin des combats.

(34)

La Guerre 40-45 en quelques mots

Quelles sont les causes de la Seconde Guerre mondiale ?

Adolf Hitler, chef de l’Allemagne et du parti nazi, veut agrandir l’Allemagne en envahissant les pays voisins et il veut aussi dominer le monde.

Le début de la Seconde Guerre mondiale

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. Le 10 mai 1940, la Belgique est envahie.

Qui était le roi à ce moment-là ?

C’est Léopold III. Son épouse était Astrid de Suède mais durant la Seconde Guerre mondiale, Léopold III est veuf.

Durant la guerre, il joue son rôle de chef de l’armée (comme son père – Albert Ier). L’armée allemande est trop forte et le 28 mai il signe la capitulation. Cette période de 18 jours est appelée la Campagne des 18 jours. Pendant cette guerre, Léopold III va se remarier avec Lilian BAELS. Son mariage ne sera pas bien reçu par le peuple car cela veut dire qu’il vit un moment heureux alors que le peuple vit un dur moment.

Le 7 juin 1944, la famille royale est déportée en Allemagne puis en Autriche où elle sera libérée par les Américains le 7 mai 1945.

Quelles sont les conséquences de la Guerre ?

On recense 65 000 000 de morts dont 45 000 000 de civils.

En Belgique, on recense 88 000 morts, dont 12 000 militaires.

La fin de la Seconde Guerre mondiale

- Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule, c’est la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

- Le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise est signée, c’est la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le monde.

(35)
(36)

Démarche méthodologique Stratégies et difficultés Matière + support

I. Observation du monument

À chaque bonne réponse, les Es reçoivent un point. Les deux élèves ayant obtenu le plus de points créent leur équipe pour la phase d’apprentissage.

I : « Observez le monument et dites-moi ce que c’est. »

I : « Savez-vous ce qu’est un monument aux morts ? »

I : « Quelle est son utilité, d’après vous ? »

I : « À qui rend hommage le monument aux morts que nous avons devant nous ? »

I : « Comment le savez-vous ? »

2 Es auront le rôle d’arbitres (compter les points)

Stratégie :

- Observer le monument : hommage à ses morts, reconnaissance aux combattants.

Stratégie :

- Observation

Réponse attendue : c’est un monument aux morts.

Réponse attendue : un monument aux morts est un

monument érigé pour

commémorer et honorer les soldats, et plus généralement les personnes tuées ou disparues en temps de guerre.

Réponse attendue : il permet se souvenir de ceux qui sont morts.

Réponse attendue : il rend hommage aux combattants, prisonniers de guerre, résistants et déportés de Malèves-Sainte- Marie-Wastines.

Réponse attendue : il est inscrit sur la pierre.

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I : « Qu’est-ce qu’un combattant ? »

I : « Qu’est-ce qu’un prisonnier de guerre ? » I : « Qu’est-ce qu’un résistant ? »

I : « Qu’est-ce qu’un déporté ? »

I : « Pourquoi nomme-t-on les deux guerres de mondiales ? »

Stratégie :

- Faire appel aux prérequis - Utiliser l’étymologie du mot

Réponse attendue : un combattant est un soldat qui prend part directement à un combat, à une guerre.

Réponse attendue : un prisonnier de guerre est une personne prise par l’ennemi en temps de guerre.

Réponse attendue : un résistant est une personne qui s’oppose à l’occupation.

Réponse attendue : un déporté est une personne internée dans un camp de concentration.

Réponse attendue : on parle de guerres mondiales car tous les continents sont impliqués dans la guerre.

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II. Apprentissage – Question/réponse 1) La Première Guerre mondiale

I : « Nous allons brièvement faire un rappel de ce que vous avez appris sur la Première Guerre mondiale. »

Aide : afin d’éviter une explication frontale, I peut essayer de faire rappeler aux enfants la matière.

I : « Quelles en sont les causes ? »

I : « Quels sont les pays concernés dans chacune des alliances ? »

I : « Quels sont les trois pays dans la Triple Alliance ? »

I : « Quels sont les trois pays dans la Triple Entente ? »

Difficultés : les es ne se rappellent plus la matière vue et donc rencontreront des difficultés à répondre aux différentes questions posées.

Réponse attendue :

- Rivalités territoriales en Europe qui entrainent des tensions.

- Formation d’alliances entre pays : la Triple Alliance et la Triple Entente.

- Assassinat de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie (François Ferdinand).

Réponse attendue : Allemagne, Autriche-Hongrie et Autriche.

Réponse attendue : France, Royaume-Uni et Russie.

Réponse attendue : 1914.

(39)

I : « La Belgique est envahie le 4 août de quelle année ? »

I : « Avant d’être envahie, quelle était la situation de la Belgique ? »

I : « Que signifie être “neutre” ? »

I : « Vous avez également vu la dynastie belge, soit les rois belges. Qui était le roi durant cette première guerre et sa femme ? »

I, pour aider les Es, propose quelques portraits des rois belges et demande aux Es d’identifier Albert Ier.

I : « Quand se termine la guerre ? »

I : « Le 11 novembre, c’est ... ? »

I : « Et donc un armistice signé signifie que la guerre est ... ? »

I : « Quel pays a perdu la guerre ? »

I : « Cette guerre mondiale est également Difficulté : ne plus se souvenir

Réponse attendue : c’est un pays neutre.

Réponse attendue : c’est un pays qui ne participe à aucun conflit militaire et politique.

Réponse attendue : Albert Ier et Élisabeth de Bavière.

Matériel : portraits des rois belges (voir annexe 1).

Réponse attendue : le 11 novembre 1918.

Réponse attendue : l’Armistice.

Réponse attendue : que la guerre est finie ! On dépose les armes.

Réponse attendue : l’Allemagne.

Matériel : affiche synthèse avec le nombre de pertes afin de

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appelée la Grande Guerre et a fait plus de 20 millions de morts, dont 10 millions de soldats. En Belgique, nous comptons environ 70 000 morts, dont environ 45 000 militaires. Contrairement à la Seconde Guerre mondiale, cette première guerre recense plus de soldats morts que de civils. »

2) La Seconde Guerre mondiale

I distribue un texte aux es pour introduire la Seconde Guerre. Méthode « question pour un champion. »

I : « Par 2 équipes, vous allez recevoir un texte sur la Seconde Guerre mondiale. Je vais poser quelques questions et c’est à vous de trouver les réponses dans le texte. »

I laisse quelques minutes aux es pour lire une fois ce texte.

I : « Quelles sont les causes de la Seconde Guerre ? »

I : « Quand commence-t-elle ? »

de la chronologie de la dynastie belge.

Les Es sont motivés à gagner l’épreuve.

comparer avec la Seconde Guerre mondiale (voir annexe 2).

Matériel : texte sur la Seconde Guerre mondiale (voir annexe 3)

Buzzer (x2)

Réponse attendue : Adolf Hitler, chef de l’Allemagne et du parti nazi, veut agrandir l’Allemagne en envahissant les pays voisins et il veut dominer le monde.

Réponse attendue : le 1er septembre 1939, l’Allemagne

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I : « Qui était le roi pendant cette guerre et qui était son épouse ? »

I : « Retrouvez-moi le portrait de Léopold III. »

I : « Que s’est-il passé le 28 mai 1940 ? »

I : « Quand la guerre se termine-t-elle ? »

I : « Quel est le nombre de pertes durant cette guerre, au niveau mondial et au niveau de la Belgique “?

envahit la Pologne. Le 10 mai 1940, la Belgique est envahie.

Réponse attendue : Léopold III et Astrid de Suède mais au début de la guerre, Léopold III est veuf et se mariera avec Lilian Baels pendant la guerre.

Matériel : portrait des rois.

Réponse attendue : suite à la décision de Léopold III, la Belgique capitule. La période du 10 mai au 28 mai 1940 est appelée la Campagne des 18 jours.

Réponse attendue : le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule, c’est la fin de la guerre en Europe. Le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise est signée.

Réponse attendue : 65 millions de morts dont 45 millions de civils au total. Au niveau de la

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I reprend l’affiche synthèse de la Première Guerre mondiale afin de comparer les deux nombres de pertes et faire rendre compte aux es qu’il y a plus de civils qui ont perdu la vie lors de la Seconde Guerre mondiale alors que lors de la Première Guerre ce sont plus des militaires qui ont perdu la vie que de civils.

Les Es ayant remporté le jeu auront le droit de marcher en tête du groupe.

Belgique, 88 000 morts, dont 12 000 militaires.

Matériel : affiche synthèse avec le nombre de pertes afin de comparer avec la Première Guerre mondiale (voir annexe 2).

(43)

4.5 Arrêt 5 : histoire - Chapelle Sainte Rita Saint Donat Discipline : histoire.

Sujet : observation d’une potale.

Temps d’apprentissage : imprégnation – apprentissage.

Intention pédagogique :

À la fin de cet arrêt, les Es seront capables d’expliquer à quelle Sainte la potale fait référence ainsi que l’histoire de Sainte Rita.

Compétences du programme Éveil (cycle 4) 1. Repères de temps

utiliser les repères de temps pour se situer et situer des faits dans le temps.

Rita est un diminutif. Celui de Margherita manchini appelée par la suite sœur Rita de Cascia. Margherita Manchini est née en mai 1381 à Roccaporena (Italie) et décède le 22 mai 1457 à Cascia (Italie également).

Fille unique d’Antonio Manchini et d’Amata Ferri, Margherita Manchini naquit dans une famille pieuse.

Sa naissance est considérée comme un véritable miracle par ses parents qui désespéraient d’avoir, un jour, la joie d’accueillir un enfant.

Cependant, ce statut d’enfant unique jouera un rôle clé dans le destin qui fut le sien. En effet, bien des années plus tard, Margherita se heurte au refus de ses parents de la voir devenir religieuse.

Ses parents espéraient qu’elle se marie pour assurer une descendance à sa famille ainsi que pour pouvoir s’occuper d’eux convenablement lorsqu’arriverait la vieillesse.

(44)

Rita rencontra Paul de Ferdinand en 1399, auquel elle fut mariée par obligation familiale. C’était un homme avec un penchant pour l’alcool, brutal qui la battait et qui était très violent avec elle.

Dans la vie, il commandait une bande de guerriers sans aucune morale.

En réponse à cette violence, Rita pria pour son mari et confia sa famille à Dieu. Cet acte lui valut d’être exaucée : Paul changea de comportement.

Après cela, ils eurent ensemble deux garçons, des jumeaux Jacques-Antoine et Paul-Marie. Mais les desseins divins étant parfois impénétrables, elle a la douleur de perdre son mari, assassiné, puis ses deux enfants contaminés par la peste.

C’est après ces évènements, en 1420, qu’elle se tourne, comme elle le désirait plus jeune, vers la vie religieuse. Elle rentra alors au couvent des filles de Saint-Augustin dans son village natal.

Elle y séjournera quarante années durant lesquelles elle manifestera une véritable dévotion pour la Passion

et le Croix de Jésus-Christ. Toute la vie de Sainte Rita respire l’amour de Dieu et la confiance totale en sa Providence. Son union intime au Christ crucifié se manifeste par le stigmate de l’épine sur son front.

C’est cependant sans difficulté que la fleur avait été trouvée et cueillie. C’est pour cette raison aussi que Rita est invoquée pour les cas impossibles à résoudre et régulièrement représentée avec des roses.

Rita a été béatifiée en 1628 et canonisée en 1900. Son corps, bien conservé, repose à la basilique Sainte Rita à Cascia.

(45)

Si sainte Rita est invoquée lorsque l’on ne sait plus à quel saint se vouer, c’est sans doute pour l’exemple qu’elle offre d’une espérance maintenue intacte, même dans les circonstances les plus tragiques de l’existence. Mais c’est aussi pour un joli miracle qui lui est attribué. On raconte, en effet, que peu de

temps avant sa mort, alors qu’elle était alitée et mourante, Rita avait demandé à une cousine d’aller cueillir une rose alors que l’on était en plein hiver.

C’est cet épisode qui est à l’origine de l’image où l’on voit Sainte Rita répandre des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en l’intercession de ‘la sainte des causes désespérées et des cas impossibles.’

Fêtée le 22 mai, sainte Rita fait l’objet d’une grande dévotion dans le monde entier. On l’invoque pour les cas impossibles et les causes désespérées. Elle est invoquée quotidiennement par des milliers de fidèles lorsque les moyens humains ne leur permettent plus de trouver la solution à leur malheur, à leur souffrance, à leur détresse. Selon la légende, un essaim d’abeilles blanches aurait tournoyé autour du bébé endormi dans le berceau le lendemain de son baptême. Elles lui posaient du miel dans la bouche, sans lui faire le moindre mal.

C’est pour cela qu’à Laerne (Belgique), on peut voir une statue de sainte Rita entourée d’abeilles.

Cette chapelle a été construite en 1943. À cet endroit existait une ancienne potale dédiée à

Saint Donat qui a été détruite par l’explosion du carrefour en 1940.

(46)

Enfant Jésus de Prague

Chapelle = édifice religieux.

Ces autres chapelles seront croisées par les enfants lors du trajet mais pas analysées. Nous pouvons y voir l’Enfant Jésus de et Saint Sauveur (érigée en 1941).

Potale = une niche contenant une statuette de la Vierge Marie ou d’un saint protecteur)

Ces potales représentent la Vierge Marie et sont présentes en grand nombre dans le village. Voici celles que les enfants seront amenés à croiser.

Saint-Sauveur érigée en 1941

(47)

Démarche méthodologique Stratégies et difficultés Matière + support

I. Observation

I : « Observez le bâtiment devant vous et dites-moi ce que c’est. »

I : « Qu’est-ce qu’une chapelle ? »

I : « Quel est le rôle d’une chapelle ? »

II. Apprentissage – questions/réponses 1) Devenir saint

I : « Tout le monde peut devenir saint ? »

I : « Alors comment certains sont-ils devenus saints ? »

Stratégie :

- Faire appel au prérequis - Indices : Sainte Rita, Saint

Dona, intérieur de la chapelle.

Difficulté :

Ne pas percevoir que le mot chapelle désigne à la fois ce genre de petit édifice mais aussi des bâtiments plus imposants.

Stratégie :

- Faire appel aux prérequis en religion et en histoire.

Réponse attendue : c’est une chapelle.

Réponse attendue : une chapelle est un édifice religieux comportant généralement un autel, mais autre qu’une église paroissiale ou monastique.

Réponse attendue : son rôle est de rendre hommage à un saint afin que tous les croyants puissent s’y recueillir.

Réponse attendue : non.

Réponse attendue : ce sont des personnes ayant fait de bonnes

(48)

I : « Que signifie le terme “canoniser”

quand on parle d’un saint ? On entend souvent, un tel a été canonisé en ... » 2) L’histoire de Sainte Rita - activité

I : « À quel saint cette chapelle est-elle dédiée ? »

I : « Comment le savez-vous ? » I montre une photo de Sainte Rita.

I : « Faites deux groupes. Chacun d’entre vous reçoit un morceau de l’histoire de Sainte Rita. Votre objectif est de remettre l’histoire dans l’ordre chronologique. »

- Émission d’hypothèse

Les Es se font une représentation mentale de Sainte Rita.

Stratégies :

- On commence à expliquer

actions, ces actions sont reconnues par le peuple chrétien.

L’Église, en plus de la reconnaissance de ces actions, déclare que cette personne a fait preuve d’un don de soi total et durable dans l’amour et reconnait la voix de Dieu dans un miracle qui est survenu.

Quand ces trois points sont reconnus alors le pape décide de canoniser cette personne.

Réponse attendue : l’Église qui accorde la sainteté à une personne ayant rempli les conditions.

Réponse attendue : Sainte Rita.

Réponse attendue : son nom est inscrit sur la chapelle.

Matériel : photo d’une représentation de Sainte Rita (voir annexe 1).

Matériel : texte de l’histoire de

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I : « Celui ou celle qui n’a pas reçu de morceau, lira l’histoire et aide ses camarades à remettre l’histoire dans l’ordre. »

I laisse quelques minutes aux Es pour remettre l’histoire dans l’ordre.

Quand les deux groupes estiment que l’histoire est remise dans l’ordre. Les Es comparent et les deux Es qui n’ont pas reçu de bandelette lisent l’histoire (en alternant).

I : « Quand faisons-nous appel à Sainte Rita ? »

III. Prolongement

I : « Sainte Rita est-elle la seule sainte ou le seul saint ? »

I : « Savez-vous m’en citer d’autres ? »

QUI (sainte mais personne), ensuite SA naissance donc on sait qu’on a déjà parlé de Rita.

- Ses parents, on explique donc encore le personnage.

- CETTE violence, suite du passage sur son attitude immorale.

- Après CES évènements (perte de son mari et enfants).

- Explication de SAINTE Rita - Béatifiée suite à sa vie

remarquable.

- ROSE

- Faits actuels

Stratégie : les es peuvent dire tous les saints du calendrier.

→I doit alors préciser que tous ces saints ont été canonisés mais à une époque où la canonisation n’avait pas de règles fixes

Sainte Rita découpé en morceaux (voir annexe 2).

Réponse attendue : quand on est face à une situation qui semble impossible, quand ne sait plus vers qui se tourner, quand les moyens humains ne permettent plus de trouver la solution aux malheurs, aux souffrances et à la détresse. On dit qu’elle le saint des causes perdues.

Réponse attendue : non.

Réponse attendue : ce que les

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comme expliquées plus haut.

→Pour des saints canonisés et présentant les conditions, I peut faire deviner les Es en parlant de la vente de Bic de couleurs (Père Damien), on fait appel à ... quand on cherche un objet (Saint Antoine) ...

es connaissent.

Matière :

→Le père Damien a vécu avec les lépreux. Dans cet enfer de désespoir et de misère morale, il a réussi à façonner une communauté fraternelle.

→Mère Teresa est appelée par Dieu à aider les plus pauvres en vivant avec eux. Elle fonde la congrégation de Sœurs missionnaires de la charité et rapidement, ce mouvement prend de l’ampleur. Elle a également reçu le prix Nobel de la Paix.

→Saint Antoine de Padoue est invoqué pour retrouver des objets perdus.

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Annexe 1

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Ses parents espéraient qu’elle se marie pour assurer une descendance à sa famille ainsi que pour pouvoir s’occuper d’eux convenablement lorsqu’arriverait la vieillesse.

Rita rencontra Paul de Ferdinand en 1399, auquel elle fut mariée par obligation familiale. C’était un homme avec un penchant pour l’alcool, brutal qui la battait et qui était très violent avec elle. Dans la vie, il commandait une bande de guerriers sans aucune morale.

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En réponse à cette violence, Rita pria pour son mari et confia sa famille à Dieu. Cet acte lui valut d’être exaucée : Paul changea de comportement.

Après cela, ils eurent ensemble deux garçons, des jumeaux Jacques-Antoine et Paul-Marie. Mais les desseins divins étant parfois impénétrables, elle a la douleur de perdre son mari, assassiné, puis ses deux enfants contaminés par la peste.

C’est après ces évènements, en 1420, qu’elle se tourne, comme elle le désirait plus jeune, vers la vie religieuse. Elle rentra alors au couvent des filles de Saint-Augustin dans son village natal. Elle y séjournera quarante années durant lesquelles elle manifestera une

véritable dévotion pour la Passion et le Croix de Jésus-Christ. Toute la vie de Sainte Rita respire l’amour de Dieu et la confiance totale en sa Providence. Son union intime au Christ crucifié se manifeste par le stigmate de l’épine sur son front.

Rita a été béatifiée en 1628 et canonisée en 1900. Son corps, bien conservé, repose à la basilique Sainte Rita à Cascia.

Si sainte Rita est invoquée lorsque l’on ne sait plus à quel saint se vouer, c’est sans doute pour l’exemple qu’elle offre d’une espérance maintenue intacte, même dans les circonstances les plus tragiques de l’existence. Mais c’est aussi pour un joli miracle qui lui est attribué. On raconte, en effet, que peu de temps avant sa mort, alors qu’elle était alitée et mourante, Rita avait demandé à une

cousine d’aller cueillir une rose alors que l’on était en plein hiver.

C’est cependant sans difficulté que la fleur avait été trouvée et cueillie. C’est pour cette raison aussi que Rita est invoquée pour les cas impossibles à résoudre et régulièrement représentée avec des roses.

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C’est cet épisode qui est à l’origine de l’image où l’on voit Sainte Rita répandre des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en l’intercession de « la sainte des causes désespérées et des cas impossibles. »

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