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3. Calculer l’espérance et la variance de Z puis en déduire cov X, Y . ( )

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PanaMaths Juin 2012

Soit X une variable aléatoire suivant la loi binomiale B ( n p ; ) .

On pose Y = − n X et Z X Y = − . 1. Quelle est la loi suivie par Y ? 2. Quelle est la loi suivie par Z ?

3. Calculer l’espérance et la variance de Z puis en déduire cov X, Y . ( )

Analyse

Un exercice où la loi binomiale est prétexte à divers calculs comme autant de variations autour des opérateurs espérance et variance.

Résolution

Question 1.

Dans un schéma de Bernoulli consistant en la répétition de n expériences de Bernoulli indépendantes et de même paramètre p, la variable aléatoire X peut correspondre au nombre de SUCCES. Dès lors, la variable aléatoire Y comptabilise simplement le nombre d’ECHEC.

Elle suit donc elle-même une loi binomiale de paramètre n et 1−p.

Plus explicitement (mais la justification précédente seule suffit !), lorsque X prend ses valeurs dans

a

0 ;n

b

, il en va de même pour Y.

On a alors :

( ) ( )

( )

( )

( )

( ) ( )

( )

( ) ( )

Y X

X

1

1

1

1 1 1

n n k n k

k n k

k n k

k n k

p k p n k

p n k

n p p

n k

n p p

n n k

n p p

k

n p p

k

− −

= = − =

= = −

⎛ ⎞

=⎜⎝ − ⎟⎠ −

⎛ ⎞

=⎜⎝ − − ⎟⎠ −

=⎛ ⎞⎜ ⎟ −

⎝ ⎠

=⎛ ⎞⎜ ⎟⎝ ⎠ − ⎡⎣ − − ⎤⎦

(2)

PanaMaths Juin 2012

La variable aléatoire Y suit bien la loi binomiale de paramètre n et 1− p.

La variable aléatoire Y suit la loi binomiale de paramètre n et 1− p.

Question 2.

Si X prend la valeur k dans

a

0 ;n

b

alors Y prend la valeur nk dans

a

0 ;n

b

également. On en déduit ainsi que Z= −X Y prend la valeur k− −

(

n k

)

=2kn dans l’ensemble :

{

− − +n; n 2 ;− +n 4 ; ... ;n2 ;n

}

Réciproquement, tout entier de la forme 2k−n se décompose de façon unique sous la forme

( )

kn k− .

On a ainsi : Z

( )

Ω = − +

{

n 2 /k k

a

0 ;n

b }

= − − +

{

n; n 2 ;− +n 4 ; ... ;n2 ;n

}

et :

(

Z 2

) (

X

) (

Y

)

n k

(

1

)

n k

p k n p k p n k p p

k

⎛ ⎞

= − = = = = − =⎜ ⎟ −

⎝ ⎠ La loi de probabilité de la variable aléatoire Z est définie par :

Z

( )

Ω = − +

{

n 2 /k k

a

0 ;n

b }

= − − +

{

n; n 2 ;− +n 4 ; ... ;n2 ;n

}

.

k

a

0 ;n

b

, p

(

Z 2k n

)

n pk

(

1 p

)

n k

k

⎛ ⎞

∀ ∈ = − =⎜ ⎟ −

⎝ ⎠ .

ATTENTION ! Z ne suit pas une loi binomiale !

Question 3.

La linéarité de l’espérance nous permet d’écrire : E Z

( )

=E X

(

Y

)

=E X

( )

E Y

( )

.

Comme X suit la loi binomiale de paramètres n et p, on a immédiatement : E X

( )

=np et

comme Y suit la loi binomiale de paramètre n et 1−p, on a aussi : E Y

( )

=n

(

1p

)

.

Il vient donc : E Z

( )

=E X

( )

E Y

( )

=npn

(

1p

)

=n

(

2p1

)

.

On pouvait également écrire :

( ) ( ) ( ( ) ) ( ) ( ) ( )

E Z =E X−Y =E X− n−X =E 2X−n =2E X − = ×n 2 np− =n n 2p−1

( ) ( )

E Z =n 2p−1

(3)

PanaMaths Juin 2012

On a, en utilisant les propriétés fondamentales de la variance :

( ) ( ) ( ) ( )

V Z =V 2X−n =V 2X =4V X .

Comme X suit la loi binomiale de paramètres n et p, on a : V X

( )

=np

(

1 p

)

.

D’où :

( ) ( ) ( )

V Z =4V X =4np 1− p

( ) ( )

V Z =4np 1− p

On a enfin :

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

V Z =V X−Y =V X +V Y −2 cov X, Y On a : V Y

( )

=V

(

nX

)

=V

( )

X =V X

( )

.

D’où, en tenant compte de V Z

( )

=4np

(

1p

)

:

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( )

( ) ( )

V Z V X Y V X V Y 2 cov X, Y

4 1 1 1 2 cov X, Y

2 1 2 cov X, Y

cov X, Y 1

np p np p np p

np p

np p

= − = + −

⇔ − = − + − −

⇔ − = −

⇔ = − −

( ) ( )

cov X, Y = −np 1−p

Les variables X et Y sont négativement corrélées. Ce résultat est évident dès lors que l’on se

« penche » un peu sur la relation Y= −n X !

On pouvait d’ailleurs mener directement le calcul de la covariance de X et Y en procédant comme suit :

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( )

2

2 2

cov X, Y E XY E X E Y

E X X E X E X

E X X E X E X

E X E X E X E X

E X

n n

n n

n n

n

= −

= ⎡⎣ − ⎤⎦− −

= − − ⎡⎣ − ⎤⎦

= − − + ⎡⎣ ⎤⎦

= E X

( )

2 nE X

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( )

{ }

( )

2

2 2

2 2

E X

E X E X

E X E X

V X

+ ⎡⎣ ⎤⎦

= − + ⎡⎣ ⎤⎦

= − − ⎡⎣ ⎤⎦

= −

(4)

PanaMaths Juin 2012

Mais on pouvait également tirer parti encore plus efficacement de la relation Y= −n X en utilisant la linéarité de la covariance par rapport à chacune des composantes :

( ) ( )

( ) ( )

( ) ( )

cov X, Y cov X, X

cov X, cov X, X 0 V X

V X n n

= −

= −

= −

= −

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